Princesse parfaite au grande cœur. Du moins je le pense. Je ne suis pas difficile. Je ne suis pas compliquée. Je suis juste moi et j’ai des valeurs. Oh ! Et je suis Jo. Non pas comme les Jeux Olympiques. Mais comme Johannes. Le plus simple serait de faire une petite présentation de moi.

Selon ma page Wikipédia. Je suis née le 1 octobre. Grand moment dans la vie d’une mère que de donner naissance à son enfant chéri. STOP ! FAUX ! On remballe…

Donc selon ma page Wikipédia. Je suis née le 1 octobre certes, mais il s’agit de là que de ma date d’adoption en fait. Chose que j’ai appris depuis mes dix ans. Nous reviendrons sur ce sujet-là tout à l’heure. D’abord parlons enfance. Je suis « née » à Amsterdam. Magnifique ville de mon enfance. Ville aux joints et putes aussi. Mais ce n’est qu’un détail. J’ai ensuite été déposé au palais. Un moment magique et parfait. Parce que personne n’était au courant que la Reine était enceinte en fait. Et oui. Dénis de grossesse d’après les médecins. Et mensonge pour d’autres. Mais personne n’était autorisé à faire une prise de sang. Heureusement. Alors je grandis ainsi. Princesse voleuse. Princesse menteuse. Princesse aux noms d’oiseaux. Plus les jours passèrent. Plus l’enfermement était une seule que j’apprécie. Notamment autour de bons bouquins. J’ai commencé très vite à m’intéresser aux livres. Que ce soit aux romans. Aux pièces de théâtre. Aux poèmes. Tout ce qui touchait à la littérature. J’en étais dingue. Amoureuse. Epris pour eux. Et l’amour n’allait que dans un sens. Roméo et Juliette face Germinal. Des mots si importants. Des tensions et des envies si amoureuses. Je n’avais pas très envie de changer la chose. De détruire le monde pour mes bêtises. Mais j’avais envie d’écrire. Je grandissais avec cette aptitude à vouloir écrire. J’étais plutôt bonne à l’école. Dans mon coin. Intelligente. Première de classe. Déterminée à devenir une grande écrivaine malgré mon destin. Et puis malheureusement. Tout se détruit. Mes parents avaient révélé la nouvelle. La fameuse nouvelle qui plongea le pays dans le chaos. (J’exagère. J’ai le droit. C’est mon histoire). Mon adoption. La vérité sortit. Mes parents n’avaient jamais révélé quoi que ce soit. Ils n’avaient jamais menti. Ils n’avaient jamais pris de décision. Mais aujourd’hui. Oui. Aujourd’hui. Je n’étais plus la fille de son père. La princesse héritière. J’étais la fille qui n’avaient plus sa place dans son monde. Néanmoins tout changea. Je décidai de laisser les bouquins de cours. Je décidai de contourner le règlement. Je décidai de détruire les normes. Je finis mon année de collège. Première de promo. Première dans les cours. Et je m’engageai dans l’armée du pays. Je devais prouver aux gens. Prouver au peuple. Prouver au monde entier que l’adopté serait reine. L’armée me changea. Elle m’endurcit. Elle me fit grandir. Tous les soirs je lisais. Tous les jours je comprenais. Aucun traitement de faveur pour la princesse face aux hommes. Aucun traitement de faveur malgré l’envie de mes supérieurs. Non. Aucun. J’étais une femme comme une autre. En même temps. J’avais des cours. En même temps. J’avais des réceptions pour le palais. En même temps. J’avais l’apprentissage. Je sortis de cette expérience changée. Heureuse. Et surtout féministe. J’avais vu les gens changés leur regard sur moi. La bataille ne faisait que commencer. Je repris le chemin de l’école. Après deux ans d’armée pour le plaisir. Parce que je n’étais pas obligé. Je pris le cursus de littérature. Un cursus qui me tenait à cœur. Un cursus qui me donnait envie. Sans grande galère dirons-nous. Je sortis majeure de ma promo. A côté de ça. J’étais devenu la femme du peuple. Celle qui se battait pour les droits des femmes. Celle qui voulait l’égalité entre les hommes et les femmes. Celle qui voulait grandir encore et toujours. L’union des femmes. Les associations contre les victimes d’harcèlement sexuels. Les associations pour les femmes battues. Bref. Tout ça. L’égalité aussi entre les hommes et les femmes. Tout ça. Je m’étais engagé. Mais le destin a bien fait les choses. Je n’avais plus penser à mon adoption. Savoir où j’étais née. Savoir si j’avais des frères ou des sœurs. Savoir mon monde à moi. Je décidais alors d’oublier la chose. Le plaisir de savoir n’était rien à la déception que je pouvais ressentir. J’avais décidé de tirer un trait sur mon passé pour mon futur. Devenir Reine. Sang royal ou non. Mais voilà. C’était beaucoup plus compliqué. Mes parents ne voulaient pas que je parte. Mes parents ne voulaient pas que j’aille étudier ailleurs. Jusqu’à la satisfaction de voir cette lettre. Une lettre que j’avais essayé d’écrire. Mais ma mère l’avait terminé et envoyé. Elle avait terminé ce que je voulais. Et me voilà inscrite à Harvard. J’y étais depuis maintenant une seule année. Dans la confrérie que j’avais choisi. Celle où je voulais être depuis longtemps.