Ou les Trois Mousquetaires si ma mémoire est bonne ! Putain, la bonne époque quoi. Des supers souvenirs que je ne veux clairement jamais oublier. Ouais, je suis un peu dégoûté de cette distance qu'il y a eu entre Arthur et moi, mais au moins, on se rattrape aujourd'hui et mieux vaut tard que jamais. J'aimerai tellement que Valentin soit présent également ici pour reformer notre super trio infernal. On essaye de ne pas trop en parler, mais ça l'enchante pas. Tu m'étonnes, je la comprends ! Puis, elle et moi, c'est tout récent alors bon elle ne dit pas grand chose Louison pour le moment, elle sait que je vais tenter de faire chanter mon père avec cette histoire de tromperie. On verra bien où ça mène. Ah ouais ? Ils n'acceptent pas ? Je ne la connais pas cette Nova, mais si ça se concrétise eux deux, j'espère qu'il s'agit d'une bonne femme à marier quand même. Tu m'étonnes, et les Mathers sont des Eliot au fond à se croire au-dessus de tout. C'est avec.. Noah que je me suis brouillé et les deux bouffeurs de frites belge là. Et qu'il sachent que je n'ai peur de personne, réellement.

« Oui nous étions les trois Mousquetaires. Franchement, il serait temps qu'on se retrouve tous les trois comme avant, parce que c'était vraiment la bonne époque » dis-tu avec un grand sourire amusé, comme pour chasser cette déception d'avoir perdu de vue tes deux meilleurs amis d'enfance. Tu te doutais qu'il serait compliqué de tout recommencer à zéro comme si de rien n'était. Trop de choses s'étaient déroulées et qui ne pourraient jamais être effacées, mais vous pouviez reprendre le cours des choses afin de créer une nouvelle amitié fusionnelle comme avant. Du coup, Cam s'était mis à t'avouer les récentes escapades adultères de son père et il comptait utiliser ça afin d'annuler son mariage arrangé avec la princesse d'Espagne. Pour ta part, tu lui parlais également de tes fiançailles et tu lui disais que ton frère et ta sœur n'étaient pas vraiment contents d'apprendre que tu étais fiancé. « Pas du tout même. Pour Andy, c'est normal qu'il réagisse comme ça parce qu'à la base, il devait se marier avec Agathe... Et Alice, ben elle n'accepterait jamais qu'une fille se mette entre nous ». Tu parlais d'un ton peiné avant de te ressaisir alors qu'il était en train de te parler des Eliots, comme quoi il était en guerre contre certains membres. « Oui ils se la pètent plus haut que leur cul, comme on dit. Et pourquoi ça ne m'étonne pas que ça soit avec ces trois-là... Noah ne se sent plus pisser depuis qu'il est vice-président et les Belges se croient intouchables. Déprimant ».

Ouais, j'imagine déjà le retour des Trois Mousquetaires sur Havard. Les Trois Mousquetaires qui marchent sur l'Amérique. Peut-être trop beau pour être vrai, même si je me rapproche de nouveau du monégasque, il manque encore Valentin qui lui n'est toujours pas là. Qu'il ne viendra pas peut-être, je pense qu'il est trop bien en France pour venir s'installer à Boston. Finalement, nous venons à parler de sujets un peu plus sérieux comme nos mariages arrangés respectifs, Arthur m'avouant que son frère et sa sœur ne se font pas à l'idée de ce mariage obligatoire. J'imagine... Enfin, tu verras bien avec le temps j'ai envie de te dire ? Peut-être que tu vas tomber amoureux et te rendre compte que c'est elle qui te faut ! De ce que je sais, il y a déjà eu des mariages arrangés qui ont très bien fonctionné dans le monde moderne et d'avant. En plus, je me suis tapé sa soeur à Noah. Asia, elle est aussi à la Eliot, tu la connais ? Lui demande-je alors.

Ce serait tellement bien de reformer les Trois Mousquetaires mais cela faisait quelques années que tu n'avais plus revu Valentin, et pourtant tu passais pas mal de temps sur Paris pour voir des amis à toi, mais ton vieil ami d'enfance... Vous vous étiez tellement perdus de vue ! Il serait temps de reformer la Dream Team quand même ! Fin bref, ta conversation avec ton meilleur ami d'enfance, Camille, avait vraiment pris un tournant très sérieux. De toute façon, il allait de soi que vous deviez parler de choses hyper personnelles si vous vouliez recommencer à zéro et ainsi retrouver votre complicité d'antan. Tu lui avouais que ton frère et ta jumelle n'étaient guère d'avis positifs concernant ton future mariage avec la belle Nova de Norvège. « Euh... C'est quoi l'amour ? » ironisais-tu à la remarque de Camille qui te disait que tu finirais peut-être par te rendre compte que tu étais tombé amoureux de ta fiancée et que c'était la femme qu'il te fallait. « Je me demande ce que l'avenir me réservera pour la suite. » conclus-tu par rapport à cela. Il te parlait désormais de ses déboires avec les membres de ta Maison qui pètent plus haut que leur cul. Les Eliots quoi... Et dire que cela ne t'étonnait pas quand il t'avoua qu'il était en guerre contre les princes de Belgique et Noah... Tu te mis à pouffer de rire lorsqu'il te dit qu'il s'était tapé la sœur de Noah. « Ouah ! Chapeau mon vieux ! Tu as réussi à avoir Asia Ferrari dans ton lit !!! Eh ben ! » dis-tu avec un grand sourire amusé. « Ouais elle est Eliot également. L'archétype de l'Eliot par excellente »

Moi, je me dis que l'amour me tombera bien dessus un jour même si je fais la personne qui n'y croit pas. Du moins, je n'y crois plus depuis Ivy, je pars du principe que l'on finit toujours par souffrir en amour. Et, souffrir, ce n'est plus pour moi, plus jamais en tout cas. Ouais, tu verras bien... Ouais, l'avenir... Personne ne le connaît, on le découvre au fur et à mesure que notre vie passe. Mais pour l'instant, je pars du principe que l'on doit profiter de notre jeunesse. Je n'ai que vingt-deux ans et si je me trompe pas, Arthur n'est pas plus vieux que moi. Nous marier à nos âges ? La blague. Finalement, je lui parle de sa maison, de mes ennemis à l'intérieur et d'Asia. Mec, c'est elle qui m'a dépucelé à l'époque ! Et là, on a remis le couvert un peu cette année. Commence-je à lui raconter, un sourire fier sur les lèvres. J'crois que Noah est au courant, d'ailleurs. Et dire que ta maison me bouffait la main pour que je les rejoigne quand je suis arrivé à Harvard. Je n'arrive pas à comprendre ce qu'Arthur fait dans cette maison, sérieux.

S'il y avait bien un truc dans la vie que tu détestais, c'était bien l'Amour avec son grand A... Tu pouvais aimer ta mère et ta jumelle sans problème, mais une autre femme c'était tout bonnement impossible. Mais tu te doutais que tu allais apprécier ta fiancée à sa juste valeur, du coup tu verrais ce que l'avenir te réserverait. Vous en veniez à parler de ses problèmes avec les membres de ta maison. Tu ne pus t'empêcher de pouffer de rire avant d'être admiratif lorsqu'il t'apprit qu'il avait été dépucelé par Asia Ferrari... Choqué, oui tu l'étais quand même ! « Eh ben ! Chapeau pour avoir chopé la reine des glaces ! » dis-tu en pouffant de rire. « Ils bouffent dans la main de toutes les personnes friquées ou ayant une ascendance de la haute société. » répondis-tu d'un ton las, montrant clairement ton désaccord flagrant avec les règles de ta confrérie. « Ils devraient d'abord virer les énergumènes qui polluent la maison avant de penser à recruter... Mais l'Eliot House est comme ça... Du coup, il est normal qu'elle soit à ce point en déclin. Par moment, je me demande ce que j'y fous encore. » avouas-tu finalement.

Rapidement, nous venons à parler des membres de la Eliot House, sa maison et je lui avoue que Asia Ferrari est celle qui m'a dépucelé à l'époque. Une bien belle époque que je ne compte pas oublier de si tôt, avant elle n'était pas aussi glaciale qu'aujourd'hui. Ouais, j'ai pu remarqué ça, mais je ne voulais pas suivre une route toute indiquée, je préfère me faire mon propre chemin. Evidemment, il aurait été trop facile pour moi d'être un Eliot et de suivre une lancée tracée, je préfère me guider moi-même, ne pas prendre des chemins déjà prescrits. Rien qu'au fait d'avoir rejoint la Mather et d'en être ressorti, c'est déjà ma propre route. Grave, fais comme moi, reste en dehors de toute les maisons... Je suis pas sûr qu'il n'y en ait une de mon accabit, d'ailleurs. Camille à la WH, ça pourrait être drôle tiens, non ? Je suis content de te voir en tout cas !

Ce qu'il te disait sur les Eliots ne t'étonnait tellement pas. Parce que même toi qui en faisait partie, depuis ton arrivée à Harvard, tu les trouvais un peu trop sûrs d'eux, ils ne se prennent pas pour de la merde etc... Ceux qui t'énervaient le plus dans cette Maison, c'étaient bien les princes de Belgique mais tu prenais sur toi pour ne pas les envoyer chier. « Tu as eu raison. Personnellement, j'ai choisi l'Eliot House parce que c'était la seule maison qui me correspondait à l'époque. Mais c'était différent, il y avait réellement de fortes valeurs. Aujourd'hui, tu vois des Eliots qui se droguent plus que des Mathers ou qui se tapent des Mathers alors que c'est interdit. C'est devenu du grand n'importe quoi » dis-tu avec un rire. Ton meilleur ami d'enfance te conseillait de quitter la maison et de faire comme lui, en restant bien en dehors des confréries. Il disait même qu'il n'y en avait aucune de son accabit. « Je pense aussi ! On devrait créer notre maison à nous ! Dommage que Val ne soit pas là, comme ça on aurait créé à Harvard, l'ordre des Mousquetaires » pouffas-tu d'un air amusé. Il te disait soudain qu'il était content de te voir. « Pareil ! Ça fait bien trop longtemps qu'on a pas discuté comme ça. ».

Bien sûr, je n'arrive pas à apprécier ces mecs de la Eliot House, je ne peux pas c'est impossible. Ces mecs là ne se sentent plus pisser parce qu'ils sentent qu'ils ont un peu de pouvoir alors que pas du tout, m'enfin.. Heureusement que Arthur n'est pas comme ça. Je pense qu'on aurait continuer à s'ignorer si c'était exactement le cas... Oh, il n'y a pas eu quelque chose comme quoi cette règle était annulée ? Finis-je par demander. M'enfin, maintenant je suis bien là, loin de tout ça. L'ordre des Mousquetaires, on ferait fureur grave ! Dis-je en riant avant de l'avouer au fait qu'il m'a manqué et que je suis bien content de le retrouver. Regardant mon téléphone et ayant reçu un message important : Mec, je dois y aler, on se voit plus tard ! Lui dis-je, lui faisant une accolade avant de fuir à toute vitesse. Devoir urgent.