Un sourire amusé étire mes lèvres quand Jax me dit que pour sauver mes “jolies fesses”, il n’hésiterait pas à ce qu’il lui arrive quelque chose. Secouant la tête légèrement, je me passe cependant d’ajouter une nouvelle fois que je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose par ma faute. Ce serait qu’une argumentation à savoir qui est le plus entêté, puisque je ferais probablement la même chose s’il lui arrivait un danger ou autre.

Jouant distaitement dans ses cheveux, je laisse le silence planner quelques instants pour lui permettre de se calmer si le sujet l’a rendu nerveux. Je finis tout de même par lui assurer que si j’avais réellement peur de lui, je ne serais rester dans son entourage et qu’on en serait pas là aujourd’hui.

Voulant désamorcé l’ambiance, je change de sujet, le taquinant à savoir si j’aurai un gâteau pour mon anniversaire. Curieux, je le vois bouger sans me répondre. D’une main, il semble vouloir s’assurer que je reste sur lui - et j’ai pas l’intention de bouger pour le moment - tandis que de l’autre, il fouille dans l’un des sacs qu’il a apporté. Surpris, je le vois en extirpé un gâteau sur laquelle il plante une chandelle.

- Non, mais je déconnais! M’exclamais-je sous le choc. T’avais pas besoin…

Son regard, son sourire, son “Joyeux anniversaire, Oliver.” doucement dit coupent mes protestations et posant à nouveau les yeux sur le petit gâteau, je finis par souffler la bougie, plus touché par son geste que ça ne paraît réellement. Aussi, lorsqu’il vient chercher mes lèvres, c’est avec plaisir que je réponds à son baiser, fermant les yeux par plaisir. Les mains descendues sur son torse, je romps notre embrassade lorsque je le sens remuer à nouveau. Ouvrant les yeux, je réceptionne le paquet qu’il me tend. Un cadeau. Il n’aurait pas dû, le picnic me convenait amplement, mais devant sa joie, je ne me sens pas l’âme de dire quoique ce soit autre qu’un petit remerciement contre ses lèvres, avant de glisser mes doigts sous l’emballage pour découvrir une chaine de poignet. Mes doigts parcourant les maillons, je le soulève pour voir correctement l’inscription gravé. Je n’ai ni mes verres de contact, ni mes lunettes, du coup, j’ai un peu de mal avec l’écriture fine présentement. Mais quand je réalise la date inscrite, je penche la tête sur le côté, regardant désormais Jax.

- T’es un romantique, toi, en fait, commentais-je avec un sourire doux. Merci …lapinou, fis-je en l’embrassant, me moquant gentillement, mais tout de même sincère pour le “merci”. Par principe… commençais-je en le laissant respirer, tu me l’attaches? Lui demandais-je en lui tendant mon poignet gauche et le bracelet.