Je ne cherche jamais à comprendre, je ne réfléchis presque pas avant de parler et balance directement la vérité à mon père. C'était bizarre quand le mot "père" raisonne dans ma tête, je n'en avais jamais vraiment eu, mon beau père je ne l'apprécie pas alors ne l'appelle jamais comme ça. Donc il finit par s'installer et il y a eu un échange avec Sloan, puis Serah qui le force à parler comme si il se retrouvait coupable d'un crime, oui celui de nous avoir lâchement abandonner sans venir nous voir une seule fois. Pas même après le décès de ma mère, paix à son âme. Je lui en veux malgré son roman, ses déclarations dont il fait part. Je ne peux m'imaginer lui pardonner et lui parler comme si de rien n'était. Trop de remords me ronge et ma fierté beaucoup trop présente. Je l'écoute, mes yeux se dispersent, un coup sur lui puis Sloan, Serah et Suzy. Je ne sais pas quoi penser, pas quoi répondre. Il y a trop de choses qui se bousculent dans ma tête, je croise mes bras contre ma poitrine. « C'est bien beau ton discours, tu l'a préparer devant un miroir? » Je ne peux m'empêcher de rire jaune, c'est une blague. C'était digne d'un film son discours à la con, je ne crois pas. Il positionne ma mère coupable de nous avoir lâcher et ça me tue d'entendre ces putains de conneries.  « Maman elle a bon dos, surtout depuis qu'elle n'est plus parmi nous. Elle peux plus se défendre, donc c'est facile de dire que c'est à cause d'elle que tu n'as pas pu venir nous voir. » J'aime ma mère au plus profond de moi alors la pourrir ainsi et salir son image m'est insupportable à entendre venant de la bouche de mon père qui nous a abandonner.  « Maman et Sloan eux se sont démenés à m'élever.
Tu crois que c'est normal pour un petit garçon de s’inquiéter pour sa famille et prendre soin de maman et moi? Tu pense normal qu'un enfant soit ma figure paternel? Parce que ce n'est pas Georges qui l'était, loin de là. A part vouloir te remplacer, me donner des ordres, me sous estimer, me rabaisser, me faire chier quand maman n'est pas là en prétextant être mon père, il n'a servit à rien. Non, il n'a fait qu'élever la voix et vouloir se montrer plus fort que quiconque. Je ne l'ai jamais considérer comme mon père, parce qu'il ne faisait rien pour l'être vraiment. T'étais où quand j'avais vraiment besoin de toi? Quand y a eu ces agressions et que.. » Je m'arrête net dans mon discours. Ma voix et mes mains tremblaient, je ne voulais pas y repenser et encore moins l'avouer... J'en avais trop dit et je ne voulais absolument pas que Sloan soit au courant, il était déjà bien perturber par tout ça.