Est-ce que c'est mal ce qu'il se passe là..? Ou est-ce que c'est au contraire une bonne chose..? Que je la retrouve ici et maintenant, j'ai l'impression qu'il y a une raison. C'trop gros pour être le hasard... Et même si au fond de moi j'me sens mal de ce que j'suis entrain de faire, là tout d'suite, c'est plus fort que moi pour tout un tas de raisons. Elle me dévisage autant que j'le fais et me répond « Tu as raison il n'y a  aucune raison. » avant de ce mordre la lèvre de cette façon que j'aime tant. Elle se sert un peu plus contre moi et moi je revient l'embrasser avant de lui prendre la main pour l'inviter à me suivre. Et c'est sans hésiter qu'elle me répond « où tu voudras.. » pressant le pas derrière moi direction ma voiture. il y a beaucoup trop de monde ici et sur le parking c'est pareil, j'veux qu'on est la paix, j'veux qu'on soit tranquille, rien qu'elle et moi et rentrer à la Mather ou aller chez elle? Là tout d'suite ça me parait beaucoup trop loin et j'ai pas envie de refroidir, j'veux pas prendre le risque de perdre ce moment alors je me contente d'aller un peu plus loin, au calme, dans une ruelle reculée afin de nous y immobiliser. Combien de fois on l'a fait ça..? Trop pour les compter et elle le sait autant que moi. Cette manière que j'ai de la regarder elle l'a connait, elle sait ce que je veux... Et elle vient, à peine se redresse t-elle que je tire sur le frein à main pour bien le serrer, la laissant passer au dessous pour venir s'installer à califourchon sur moi et je la suis du regard, levant le menton vers son visage alors que mes mains remontent le long de ses cuisses. Se mordant la lèvre elle me dit alors « Ce soir, je suis tienne à nouveau. » avant de venir mêler sa langue à la mienne. Et là je craque, plus besoin d'me tenir, on est plus que tous les deux, rien qu'elle et moi et personne d'autre. Alors je l'embrasse langoureusement et avec toujours plus d'envie. Mes mains remontent au creux de ses reins, sous ses vêtements, sur sa peau brûlante et si douce le long de son dos... J'en profite pour dégrafer son soutien gorge pendant que j'y suis, d'un sourire malicieux entre deux baisers et retirant mes mains, je viens lui retirer manteau et haut pour la retrouver peau nue face à moi. Cette vision parfaite, même si je ne l'ai pas oublié, elle m'a sacrément manqué. Je reviens alors l'embrasser, glissant mes lèvres dans son cou et mes mains retrouvant le chemin de ses cuisses et le bas de son dos, toujours plus bas j'ai envie de dire.