i see my double in the mirror.
with @Jocelyn C. Atwoodth

Il avait appris il y a quelques semaines par un pur hasard qu'il avait eu une sœur jumelle. Une sœur que ses parents à préférer abandonner à une autre famille plutôt que de l'élever en même temps que Maxence. Lui qui avait pensé toute sa vie que sa famille était morte par sa faute. Le voilà avec une soeur qu'il ne connait absolument pas. Il ne l'avait jamais vu, il ne savait même pas comment elle s'appelait. Il savait simplement son existence. Or, il y a quelques jours il a vu ce visage sur les journaux de la ville. Un visage qui pense connaître par millier même s'il ne l'a jamais vu. C'est surtout son nom qui intrigue encore plus Maxence. Alors, il s'est décidé aujourd'hui de trouver une excuse pour aller au commissariat de la ville. Il se dirige vers le commissariat à l'aide de sa nouvelle voiture. Il se gare sur le côté pour finalement y sortir pour rejoindre l'accueil du lieu. Une fois à l'intérieur de l'établissement, il demande à l'accueil de pouvoir parler à Mlle Atwoodth. Cela lui fait bizarre d'énoncer ce nom à voix haute. C'est comme ci on lui plantait un couteau dans le cœur. Il n'est pas habitué à prononcer son nom de famille à l'égard d'une autre personne. « Mlle Atwoodth ? » demande-t-il pour être certain que ce soit la bonne personne face à-lui.

Encore une longue journée en perspective pour la capitaine, surtout avec les accusations amoncelant sur les étudiants de Harvard. Jo' elle-même était de corvée alors que ce n'était pas son rayon d'ordinaire. Les interrogatoires de malfrats, c'était du gâteau par rapport à ces pisseux qui se prenaient pour dieu le père. Autant dire que l'américaine était excédée par avance dès qu'on prononçait son nom en vue de mener un nouvel interrogatoire avec un étudiant. L'horreur absolue. Sauf que cette fois, la raison n'était pas la même, sans qu'elle le sache pas avance. Lorsque l'on fit rentrer le beau brun dans les bureaux de la police où bossait la brunette, elle classait ses derniers rapports, prête à retourner dans son espace avant d'être interpellée par une voix qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Ouais, c'est moi ? répondit-elle en s'avançant vers le jeune homme qui, s'il était étudiant, devait être en fin d'études vu son âge. Encore une accusation liée à Harvard ou c'est pour un autre délire ? Directe, précise. Comme à son habitude.

Il se doutait que la jeune femme allait être débordé de boulot avec les dernières accusations sur les étudiants d'Harvard. N'empêche que cela ne l'arrête pas pour venir la voir ni même l'interpeller. Il a besoin de tout savoir, de comprendre comment ça se fait qu'il a une sœur jumelle qu'il n'a jamais connu. Tout son monde vient de s'écrouler à un instant. Le ciel vient de s'effondre au-dessus de lui. « Puis-je vous parler ? » demande-t-il en étant poli. Il n'a pas envie non plus de brusquer les choses même si l'envie grandie petit à petit en lui. « C'est pour autre chose. » Au premier abord, elle n'est pas commode. Elle ne lui semble pas si agréable qu'il ne l'aurait pensé. Mais, bizarrement il se voit en elle. Il agit de la même manière quand il ne connait pas la personne. Même quand il la connait en fait. C'est une carapace qu'il s'est forgé avec le temps et les blessures.

@Jocelyn C. Atwoodth

Jo' ne jouait pas particulièrement la carte de l'amabilité et pour cause, dès qu'elle ne connaissait pas quelqu'un, c'était une manière comme une autre de se protéger. Mais au delà de ça, être à nouveau de corvée pour un potentiel interrogatoire d'un étudiant l'emmerdait au plus haut point. Difficile de faire semblant et de planter un sourire sur son beau visage. Me parler de quoi ? demanda-t-elle, surprise que ce ne soit finalement ni pour l'affaire d'Harvard, ni pour quelque chose s'y référant. L'américaine fit un simple signe de tête au jeune homme afin qu'il la suive jusqu'à son bureau. Ils y seraient bien plus au calme d'une part, et si l'affaire qui le poussait à venir la trouver était personnelle, cela lui permettrait également de parler sans crainte d'être écouté. Si c'est pour autre chose, je suis toute ouïe. Asseyez-vous, z'allez pas payer plus cher, je pense...

Finalement, en l'observant en intégralité Maxence remarque qu'elle réagit de la même manière que lui quand il ne connait pas les gens. Étrangement, ils se ressemblent vachement. Ce qui le rassure un peu mais, qui l'impressionne aussi. Il ne pensait pas qu'il soit accueilli de cette manière au commissariat. Elle semblait blasée de devoir s'occuper d'un étudiant. Après, faut la comprendre avec les affaires qu'il y a en ce moment à l'université. « J'aimerais porter plainte ! » Évidemment que c'était une excuse parmi tant d'autre. C'est la seule qu'il a trouvé pour venir jusqu'ici. Maxence suit la jeune femme dans son bureau. Ce n'est pas plus mal, cela lui permettrait de parler un peu plus intimement entre eux. « Merci. » répondit-il avant de s'assoit face à sa sœur jumelle. Une situation qui le perturbe énormément même s'il ne montre rien. « Je voudrais porter plainte contre tapage nocturne. »

@Jocelyn C. Atwoodth

Impossible pour Jo' de faire croire à une potentielle amabilité quand on ne venait la voir que pour lui parler d'Harvard. L'américaine finissait par être fatiguée de tout ce qui se jouait autour de l'université la plus connue au monde. Mais par chance, le jeune homme n'était pas venu pour cela, et autant dire que cela soulageait grandement la brune, qui le conduisit jusqu'à son bureau afin d'être tranquille. Porter plainte okay, à quel sujet ? s'enquit-elle, sentant par avance qu'elle allait devoir répéter qu'ici, c'était la lutte contre les gangs et non la paperasse... la preuve, elle le regarda un peu éberluée lorsqu'il lui sortit être là pour une vulgaire histoire de tapage nocturne. Un petit soupir s'échappa subitement des lèvres délicatement maquillées de Jo', peinant à être patiente. Vous savez qu'ici c'est l'anti-gang, pas la prise de plaintes ? Pourquoi vous vouliez avoir affaire à moi ? reprit-elle tout de même en ne le quittant pas du regard. C'est quoi votre nom ?

C'est dans une démarche pas facile que Maxence vient jusqu'au commissariat. S'il avait su par avance qu'il ne serait pas accueilli dans de meilleures conditions, jamais il aurait pris la peine de se déplacer. Surtout si c'était pour s'en prendre plein la gueule. Ce n'était pas le but de sa démarche envers sa jumelle. Il est déjà triste au fond de lui de ne pas avoir pu vivre son enfance avec elle ou même sa vie. Il faut qu'il est pratiquement vingt-huit ans pour qu'il découvre cet énorme secret de famille. De quoi tout chambouler dans la vie des deux jeunes gens. Il avait rejoint le bureau de la jeune femme. Il lui a même répondit que c'était pour tapage nocturne. Maxence a répondu simplement à la question de Mlle Atwoodth. Or, elle n'apprécie pas la démarche. Elle le remet un peu en place en lui disant qu'il se trouvait à l'anti-gang. Le problème, c'est qu'elle ne savait pas qu'il était au courant de tout ça. Ce n'était qu'une simple excuse pour pouvoir avoir un moment avec elle. C'est compliqué. « Oui je savais en venant ici que j'étais à l'anti-gang. » Il prend son courage a deux mains pour affirmer qu'il était déjà au courant de tout cela. « C'est Atwoodth. » affirme-t-il en essayant de voir un signe sur le visage de Jocelyn ou un truc dans le genre.

@Jocelyn C. Atwoodth

Plus comique encore que toutes ses interventions précédentes, le jeune homme lâcha être au courant qu'ici, on gérait l'anti-gang. Qu'est-ce que vous foutez là alors ? lança l'américaine, excédée. En même temps, c'était fort de café que de lui demander de gérer une plainte pour tapage nocturne en plus de tout ce qui se passait à Harvard ces temps-ci. De quoi péter un plomb, déjà que la jolie brune n'était pas spécialement connue pour sa patience légendaire. Jo' le dévisagea un moment, avant de briser son crayon à papier à l'aide de son pouce en entendant son nom de famille. Le même. C'est une blague ? Mais en énonçant ces mots, elle ne put s'empêcher de se décomposer. La couleur des cheveux, des yeux, la forme du visage... de nombreuses similitudes lui pétaient au nez et son cœur ne put que se mettre à battre à toute vitesse. Bordel de merde... c'est quoi ta date de naissance ? Pas étonnant qu'elle passe au tutoiement avec tout ça...

« Pouvez-vous descendre d'un ton ? » Ce n'est pas parce qu'en face de lui il s'agit de sa sœur jumelle, qu'il va se laisser parler comme une merde. Il n'a jamais été ainsi depuis sa naissance, il ne se sera pas avec elle. Ils ont peut-être le même sang, les mêmes parents. Elle n'a aucunement le droit de lui parler comme si Maxence était qu'une merde. Puisque dans ce cas-là, le jeune homme pourrait agir de la même manière qu'elle à son égard. Sans le moindre remord. Quand il lui avoue son nom de famille, elle vient à briser son crayon à l'aide de son pouce. Une situation qui amuse Maxence mais, intérieurement. Il ne veut pas s'attirer les foudres de celle-ci, mine de rien. « J'ai l'air de rigoler de la situation ? » demande-t-il machinalement ! Lui aussi quand il a appris la nouvelle, il a eu la même réaction. Tu n'es pas la seule Jocelyn, crois-le ou non. « Je suis né le 27 septembre 1990 ! » reprit-il en plongeant son regard sur sa sœur qui se trouve face à-lui.

@Jocelyn C. Atwoodth

Vu que je suis dans mon bureau, je baisse d'un ton si je veux, j'annonce ! grogna-t-elle un peu, pas prête à être aimable pour deux sous. Surtout si le jeune homme en face d'elle ne lui donnait pas de raison d'être plus calme ni douce. Jo' aboyait plus qu'elle ne parlait normalement, car tel était son caractère. Personne n'y pouvait rien, son passé l'avait façonnée ainsi, et si son jumeau en face d'elle en savait un petit tiers, sûrement baisserait-il lui même d'un ton. Mais ils n'étaient pas là pour ça, alors que la surprise était à son comble. Le presque parfait inconnu ne semblait pas plaisanter et l'américaine en pâlit aussitôt. S'il ne plaisantait pas, et qu'en prime leur date de naissance était la même, cela voulait dire que... Putain les parents sont encore de pires enfoirés que je pensais ! s'emporta-t-elle avant de se tenir le visage un instant, incapable de regarder celui qui se présentait comme son frère. Il fallait qu'elle domine son mal de crâne poussant actuellement. C'est pas contre toi... c'est juste que je les hais déjà alors là, qu'ils t'aient caché c'est juste... j'ai envie de les massacrer ! Comment tu m'as trouvée ?