Une amitié renforcée?
— with @Alan Landrum   

Alan ressemble vraiment à rien par rapport à d'habitude, sa joie de vivre a bien disparu et je dois dire que ça me fait de la peine de le voir dans cet état la surtout pour une femme. Les ruptures ce n'est jamais évident à vivre, surtout quand on aime réellement la personne, on a l'impression que notre monde vient de s'écrouler, que personne ne pourra nous comprendre, on ne voyait que par cette personne et tout s'arrête d'un seul coup c'est ça qui fait le plus de mal. Tout ce qu'il lui faut c'est une épaule sur laquelle pleurer et beaucoup de temps, avec le temps la blessure deviendra moins profonde et il pourra à nouveau aller mieux. En tout cas je compte bien lui montrer que nos petites tensions font partie du passé et que je suis la pour lui à présent, que je peux être une bonne amie qu'il pourra appeler en cas de besoin.
Je lui fais la remarque sur l'odeur de sa chambre qui provient de lui même, cela doit faire un moment qu'il n'a pas pris de douche, mais il s'en fiche ce n'est pas sa priorité pour le moment.  « Ce n'est pas une excuse valable, tu devrais vraiment prendre une douche. Je sais que c'est dur tu sais, mais c'est en restant seul dans ton coin à te morfondre que tu seras encore plus mal. » J'essaye vraiment de choisir mes mots de façon à lui montrer que je suis vraiment compréhensive et aussi pour ne pas le brusquer, je regarde autour de moi l'état de la chambre laisse à désirer surtout de son côté. A mon avis sa colocataire n'a pas réussie à le faire bouger, mais c'est un défi que je me donne, je ne vais pas quitter cette chambre tant que je n'ai pas vu un vrai sourire sur son visage, pas un faux celui qu'on peut faire pour dire aux gens "tout va bien" alors qu'en réalité c'est tout le contraire. Je vois ensuite sa chatte venir se frotter contre mes jambes, je souris et lui donne une caresse. « Pas de soucis j'ai toujours trouver les chats très mignons. » Il s'éloigne ensuite pour prendre une bière dans le frigo, je me demande d'ailleurs combien de bières il s'enfile en une journée, dans cet état la à mon avis il s'en fiche de les compter. « Les bruits de couloirs à l'université, tu sais comment sont les gens toujours entrain de parler sur tout le monde. Au début je croyais que c'était une rumeur puis je ne te croisais plus dans le couloir donc je me suis doutée qu'en fin de compte c'est vrai. Je me suis tout de suite dit que je devais venir te voir, que je me devais d'être la pour toi même si je ne suis pas ta grande amie. » Je lui souris encore une fois, c'est déjà une bonne chose qu'il m'a laissé entrer. Je lui tends un paquet de pop corns que je tiens dans les mains depuis que je suis entrée dans sa chambre. « Tiens mange ça te fera du bien, j'ai aussi ramenée des films qui peuvent te faire plaisir je me suis un peu renseigner juste avant pour être sûre de bien connaitre ceux qui peuvent te plaire. » Je pose les DVDs sur la table, c'est un premier remède contre la déprime.