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"c'est surtout que je ne t'écoute jamais toi" qu'elle le pique finissant par sourire à son tour. il avait gagné la bataille mais pas la guerre, qu'il en soit certain. et si son découvert était plus que comblée, il était hors de question qu'elle n'utilise un seul centime de ce qu'il avait pu lui verser. elle trouverait bien un moyen de le lui rendre un jour. oh, la solution de facilité serait que le vire à son tour mais elle savait qu'en faisant ça, elle ne ferait rien d'autre que déclencher une partie de ping pong entre eux. non, fallait qu'elle y réfléchisse mais elle finirait par trouver. le regardant prendre place sur le lit, elle continuait à le fixer sans gêne alors qu'il lui faisait signe de le rejoindre. mais c'était typiquement le genre de chose la mettant mal à l'aise salem. les présences masculines, c'était pas son fort. hésitante, elle finissait pourtant par avancer vers lui alors qu'il reprenait la parole. "faut encore que je trouve quoi leur dire avant. un client mécontent égal un savon pour moi." et salem, elle détestait se faire remonter les bretelles. d'autant plus quand ce n'était pas spécialement sa faute. parce que clairement, ce marin perol, il l'avait cherché. il l'avait vraiment poussé à bout avec ses remarques mal placés et ses tentatives de dragues bidon. s'asseyant finalement sur le bord du lit, l'air pensif, elle fixait ses baskets pendant un temps infini. "alors c'est ça ton mode de vie ? des nanas nue dans ton salon à tout moment ?" c'était une vraie question parce que salem, quelque part, elle avait un peu de mal à comprendre ce mode de fonctionnement. et peut être qu'elle était juste trop chaste pour saisir le plaisir dans tout ça dans la finalité./blockquote>

"C'est surtout que je ne t'écoute jamais toi" Je rigolai à ta remarque, content de voir qu’il n’y avait pas de rancune malgré notre petite prise de tête. Enfin, j’étais surtout content de voir que tu ne m’en voulais pas trop au final.

Je te proposai de t’amener à l’agence puis au boulot n’ayant absolument rien de mieux à faire de ma journée et désireux de passer un peu de temps avec toi, ce à quoi tu répondis finalement :  "Faut encore que je trouve quoi leur dire avant. Un client mécontent égal un savon pour moi." Je fronçai les sourcils. « Quel client? » Parce que malgré ton caractère, je savais ton boulot très important pour toi ce qui voulait aussi dire que tu n’aurais pas volontairement gâché l’un de ces derniers pour le plaisir. Je m’allongeai finalement sur mon lit, les bras derrière la tête alors que tu me demandais soudainement : "Alors c'est ça ton mode de vie ? Des nanas nue dans ton salon à tout moment ?" Je me redressai lentement en souriant un peu. « C’est mon mode de vie oui, enfin, si on veut. Entre frère, on n’a pas grand-chose à se cacher en fait et on se fait suffisamment confiance pour être très ouvert les uns avec les autres…. Pour certain, ça signifie de ne pas avoir à se cacher pour baiser, mais c’est pas tout à fait mon trip à moi. » Je penchai un peu la tête sur le côté, poursuivant : « Certaine de ces filles sont… les putes du club. Elles passent d’un mec à l’autre sans attache. Certaine autre sont des régulières… un peu comme des petites amies j’imagine. » Je soutins ton regard chocolat pour voir ta réaction, content d’un certain sens de pouvoir te parler de ça.. de ma vie.

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"marin perol, un truc du genre" qu'elle répond d'un haussement d'épaule. le genre de mec un peu pathétique qui semblait penser que le simple fait d'avoir de l'argent lui donnait tous les droits. "un idiot de service qui a cru qu'il pourrait se taper la femme de ménage" et qui avait vu ses rêves s'envoler en fumée devant le caractère bouillonant de salem. bref, dans tous les cas, les choses avaient dérapés, il avait vrillé et elle risquait de passer un sale quart d'heure par la suite. la seule chose qu'elle espérait salem, c'était de ne pas être virée définitivement en fait parce que là, ça lui causerait bien des soucis. avec l'emploi du temps qu'elle pouvait avoir, il était difficile de trouver un job répartie que sur deux jours. ouais non, elle allait croiser les doigts et espérer. et puis plutôt que penser à ça, elle préférait questionner sin sur ce mode de vie qu'elle n'arrivait pas à saisir. parce que clairement, entrer ici c'était comme débarquer dans un autre monde et salem, elle avait un peu de mal avec ça. "oh. je vois." certaines étaient là juste pour se faire sauter peu importe par qui, d'autres étaient des régulières. wow, si salem était la petite amie d'un de ces types, elle apprécierait clairement pas qu'il puisse reluquer des femmes à poil toute la journée. "c'est quoi ton truc à toi ?" pas en public ok mais après ? les filles d'un soir ? probablement. sin il avait pas l'air du genre à se poser. peut être qu'elle se trompait mais jamais encore elle ne l'avait vu avec quelqu'un alors sûrement qu'il était de ceux préférant profiter plutôt qu'être sérieux. c'était plus où moins le lot de la génération actuelle dans le fond, y avait que salem qu'était vieux jeu.

"Marin Perol, un truc du genre" Il me suffit d’entendre son nom pour ne plus voir clair. Marin. Fuckin. Perol. "Un idiot de service qui a cru qu'il pourrait se taper la femme de ménage" Quoi? Il avait fait QUOI?! Je bouillais de l’intérieur et ne savait pas comment contenir toute cette rage qui était remonté d’un seul coup. Ce mec trouvait le moyen de me pourrir la vie à distance sans même lever le petit doigt contre moi, c’était incroyable. Sauf que cette fois, il n’y avait pas d’Elbeth pour m’empêcher d’aller lui défoncer la gueule. Et cette fois, il n’y avait pas non plus de raison pour que je me retienne de quoi que ce soit. Il avait essayé de te toucher, de se forcer sur toi alors que tu ramassais ses putains de cochonneries. Je serai les poings, la mâchoire aussi et inspirai un grand coup pour ne pas me mettre à gueuler devant toi. À la place, je me concentrai sur le reste, sur cette conversation à propos du club et de mon mode de vie. "Oh. Je vois. C'est quoi ton truc à toi ?" Mon truc à moi? Tu veux dire, en dehors de défoncer la gueule de ces connards qui tenteront à l’avenir de t’approcher? En dehors de refaire le portrait de ce salopard de Marin pour que même sa propre mère ne le reconnaisse plus? Mh, attend que je vois… « J’ai couché avec certaines des .. filles du club si c’est ta question. Parfois plusieurs en même temps aussi. Je n’ai pas vraiment de limite à ce sujet-là. La seule chose qui importe pour moi, c’est que ce soit fait dans le respect pour tous les participants. » Je sais, je brise sûrement l’image de conte de fée que tu t’étais faite de moi le soir où je t’ai sauvé la vie, mais je ne vois pas l’intérêt de me voiler la face à ce sujet. « Des meufs, j’en ai donc eu plusieurs dans mon lit et certain sont de bonnes amies, d’autre je n’ai jamais revu ensuite. C’est pas que j’ai peur de me poser, simplement que je n’ai pas encore trouvé la bonne pour ça… » J’eu une pensée rapide pour Dylan que je chassai de mon esprit pour me concentrer sur toi. « Le jour où je trouverai cette fille-là, toutes les autres n’auront plus d’importance. » Je soutins ton regard, pensant déjà à tout ce que j’aurais le plaisir de faire subir à Marin d’ici peu.

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ouais, sûrement qu'elle était vieux jeu en fait. y avait pas d'autres explications. parce que toutes les personnes qu'elle connaissait étaient plutôt libérés sur le sujet. avait déjà eu des tonnes d'expériences tandis qu'elle.. elle était toujours cette gamine dans le corps d'une femme. elle pouvait pas dire qu'elle aurait voulu être à la place des autres, c'était pas le cas. elle avait pas envie d'être sali avec le premier venu et préférait de loin que ça compte vraiment mais puisqu'elle était nulle dans le domaine de faire les yeux doux, y avait fort à parier pour qu'à trente ans, elle soit toujours au même point. fallait croire qu'elle n'était pas tombée sur la bonne personne où juste qu'elle était trop aveugle pour s'en rendre compte quand c'était le cas. de toute façon, ça ne changeait rien à son cas et salem, elle préférait s'intéresser à sin plutôt qu'autre chose. et elle l'écoutait, gênée par moment, détournant le regard. y avait peut être des détails qu'elle n'avait pas à savoir, elle n'en savait rien en fait. inspirant lentement, la métisse finissait par porter de nouveau son regard sur celui de sin, yeux dans les yeux. "j'espère que tu la trouveras" et c'était sincère. vraiment. jouant maladroitement avec ses doigts, elle détournait le regard une nouvelle fois ne sachant pas vraiment quoi faire. "tu crois que cette fille là elle pourrait se faire à tout.. ça ? ton mode de vie je veux dire." c'était pas une critique, bien au contraire. "moi, j'pourrais pas m'empêcher de me demander si tu vas bien, si t'as pas des problèmes et.. j'pense que je serais pire que jalouse avec toutes les.. filles ici." non pas qu'elle s'imaginait être la fille, c'était juste un point de vue. quoi que ça pourrait être mal interprété.

Je ne savais pas exactement quel effet ça te faisait toutes ces confessions, mais moi, ça me faisait du bien d’être honnête et de tout t’expliquer. C’était pas un monde auquel le gens avaient l’habitude alors c’était important d’expliquer les choses telles qu’elles étaient. "J'espère que tu la trouveras" je croisai à nouveau ton regard, hochant simplement la tête comme pour dire que, moi aussi, j’espérais bien la trouver cette fille. Non pas que j’ai cessé de chercher, disons plutôt que j’attendais sagement que ça me tombe dessus parce qu’après Dylan, j’avais plus trop eu envie de m’y attarder. "Tu crois que cette fille-là elle pourrait se faire à tout.. ça ? Ton mode de vie je veux dire." C’est une très bonne question et, lorsque je pense à Elbeth, j’peux que me dire que c’est impossible de s’y faire complètement. Elle savait à quoi s’attendre et pourtant, voyez où on en est tous les deux. « Il le faudra… » Parce que c’est pas demain la veille que ça changera malheureusement. Je baigne là-dedans depuis que j’suis gosse moi, j’vis au club depuis mes 16 ans même alors bon, ça fait bien dix ans maintenant. "Moi, j'pourrais pas m'empêcher de me demander si tu vas bien, si t'as pas des problèmes et.. j'pense que je serais pire que jalouse avec toutes les.. filles ici." Je te fixe d’un air songeur. Certes, tu parles probablement juste pour parler, mais moi, je vois autre chose sous cette confession. J’esquisse un sourire malgré moi. « Eh bien, c’est normal de s’inquiéter, mais c’est aussi une question de confiance. Puis, quand j’aurai ma famille, je compte bien avoir une maison et tout ce qui va avec, j’élèverai certainement pas mes enfants ici. » Est-ce que ça te rassure un peu dit moi Salem?

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de toute manière, elle n'avait jamais imaginé sin comme ça. quoi qu'en fait, elle n'avait jamais imaginé personne comme ça. c'était peut être fou à admettre mais salem, elle n'avait jamais réellement rêvassé au prince charmant ni rien de tout ça. non pas qu'elle en avait peur mais plutôt parce qu'elle était persuadée qu'il n'existait pas et qu'elle n'avait donc pas de temps à perdre avec ce genre de sottise. puis sin et elle ? aha. ils étaient trop différents. quoi que mal similaire au final en y regardant bien. mais là n'était pas la question. jamais elle ne pourrait l'intéresser de par leurs trains de vie diamétralement opposés. il était libre, insouciant et disposait d'une expérience assez conséquente quand elle était enfermée par ses obligations, bien trop terre à terre et complètement nulle dans le domaine que pouvait être l'amour et tout ce qui allait avec. ouais, pas de quoi se prendre la tête. sûrement que même lui n'avait jamais envisagé quoi que ce soit et la métisse ne pourrait pas le blâmer pour ça. m'enfin, elle s'égarait dans ses propres pensées, valait mieux qu'elle arrête là. le regardant quelques instants, lèvres pincées, elle finissait par hausser les épaules. "tu finiras par la trouver, je ne me fais pas de souci pour toi." c'était un beau garçon, les filles d'aujourd'hui adoraient les bad boy et qui plus est, il semblait assez responsable pour s'occuper de celle qu'il choisirait. y avait pas de risque, il finirait par tomber dessus. "j'devrais y aller là par contre, je vais vraiment finir par être en retard" qu'elle soufflait s'étirant légèrement avant de se lever.

Bien que ça me fasse plaisir, je ne savais pas quoi penser de cette soudaine curiosité chez toi. Tu t’intéressais à mon mode de vie et à savoir aussi comment moi, je gérais la situation avec un environnement pareil. Était-ce simplement à titre informatif ou bien y avait-il plus derrière? C’était pas exactement le genre de question que je pouvais poser cash alors je me gardai bien de le faire, répondant juste sincèrement à chacun de tes questionnements et tentant d’oublier le cas Marin –pour l’instant, je lui règlerais son compte bien assez vite. "Tu finiras par la trouver, je ne me fais pas de souci pour toi." Certes, mais pour l’instant, je ne cherchais pas vraiment. Tout comme toi j’imagine, j’avais d’autre chose à faire, d’autre chat à fouetter surtout. « Ouais, sans doute. » Je repartis dans mes pensées un moment jusqu’à ce que tu te lèves. "J'devrais y aller là par contre, je vais vraiment finir par être en retard" Ma main attrapa ton poignet avant même que je n’ai le temps d’y réfléchir. Je croisai ton regard et me levai à mon tour sans pour autant lâcher ta main. « Laisse-moi te ramener. » C’était pas exactement une demande, plutôt un ordre. Que voulez-vous, mon côté macho possessif et autoritaire ne pouvait pas disparaitre aussi facilement et puis, sachant que certains connards s’essayaient sur toi, je ne considérais plus que ce soit très sûr pour toi de te balader toute seule.

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et elle allait repartir pour une folle journée. courir partout, réviser entre deux pauses et finir par s'écrouler une fois rentrée chez elle, totalement exténuée. en fait, elle était déjà dans une sacré routine. c'était pire qu'une vie de vieux qu'elle pouvait mener à ne jamais sortir, à ne jamais rien faire avec les autres. mais elle n'avait pas le temps, elle n'avait jamais le temps. poussant un soupir, elle quittait le lit alors que la main de sin venait attraper son poigné soudainement pour la retenir. le regardant quelques instants, hésitante, elle finissait pourtant par accepter alors que sa main venait s'entremêler à la sienne. ça, c'était weird. vraiment weird. mais elle ne disait rien salem se contentant de le suivre dans les escaliers prenant bien garde à fermer les yeux une fois en bas pour ne pas voir d'autres images perverses. c'était quand elle sentait la fraîcheur du vent se répandre sur son visage qu'elle se décidait à réouvrir ses paupières, toujours accrochée à sin comme si c'était normal. comme si ça avait toujours été comme ça. "tu vas aussi venir me récupérer quand j'aurais fini ? me raccompagner chez moi et attendre que je verrouille ma porte avant de finalement t'en aller ?" qu'elle se moque légèrement. quoi qu'en fait, sin, il serait totalement capable de faire un truc pareil. peut être qu'elle devrait éviter de lui donner des idées de la sorte. "tu le feras pas hein ?" ouais non, elle tenait quand même vachement à sa liberté.