• Et c'est reparti comme avant. Taquinerie, petit clash, on se cherche, comme si elle n'avait jamais perdu la mémoire, comme si il n'y avait pas eu cette petite dispute entre nous il y a quelques heures. On se cherche, et madame veut se montrer plus intelligente que moi. Elle m'attaque sur un terrain plutôt boueux, sur un terrain où elle va finir par être aspiré comme du sable mouvant. Mais non, elle décide de continuer, de rester dessus, de ne pas lâcher l'affaire. C'est ça, que j'aime bien chez elle. Elle s'en fou, elle attaque, elle ne se laisse pas faire, elle a du répondant, d'après elle, jamais je ne lui aurais donné d'orgasme, et elle me dit ça le plus normalement du monde, comme si c'était une évidence et que j'étais le seul à ne pas m'en rendre compte. Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire en fait, bien trop comique pour moi ça. "Ouais ouais jamais, surtout que j'suis encore vierge donc c'est pas facile pour moi de donner des orgasmes !" Vierge avec un gosse, ouais, ça arrive. Enfin, c'est arrivé qu'une seule fois dans toute l'histoire de l'humanité, je serais la deuxième personne hein. Mais pour un mec, on appelle ça être cocu je crois, et c'est pas tellement mon cas. Bref, tout rentre dans l'ordre assez rapidement, et c'est bien mieux ainsi. Elle vient de revenir, et même si on a pas été séparé pendant des mois, j'avais envie de la retrouver, de l'avoir prêt de moi, qu'elle puisse poser ces valises ici et que ce chez moi se transforme en chez nous, j'avais pas envie qu'on se prenne la tête pendant encore des heures. Alors quand elle me propose ce massage en plus de deux petits déjeuner, je vais directement m'allonger sur le canapé, ouais, j'ai envie d'en profiter, de profiter de ce petit cadeau qu'elle décide de me faire. J'crois bien d'ailleurs qu'elle ne s'y attendait pas en voyant sa tête, qu'elle pensait plus que j'allais attendre ou le réclamer plus tard, mais non, c'est maintenant que je le veux. Allongé, elle vient se placer à califourchon sur moi, tirant sur mon t-shirt limite comme si elle était un chef de guerre qui m'ordonnait de retirer mes vêtements, j'vais pas discuter vous voyez, je le fais, et je la laisse commencer. "Pas grand chose en vrai... J'ai rangé, j'ai fait de la place pour toi, j'en ai profité pour me reposer on va dire..." J'me suis surtout branlé les couilles en fait, j'avais rien envie de faire... "Et toi alors ? Comment ça c'est passé ?" Car j'ai eu ces résumés par messages, mais je ne sais pas vraiment tout, et ça m’intéresse. •

Je le taquine, je recommence notre petit jeu. Après tout, il me tend la perche alors moi, je l'attrape et je réplique à sa connerie. Ouais, il est censé m'enfoncer mais au lieu de ça, c'est lui qui s'enfonce tout seul. Je ne vais pas lui empêcher hein, pour une fois qu'il s'en prend à lui-même. "Oui bien sûr, tu es aussi vierge que mon...", nope, on se stoppe là, ça devient du grand n'importe quoi. Je lève ma main, comme pour lui dire d'arrêter, mais je me met à rire. Pourquoi est-ce qu'on est aussi con ?. Non mais sérieux, on est -ou était pour Alek- dans une grande Université et, on passe notre temps à dire ou à faire des conneries. Je crois qu'en fait, je vais commencer à nous filmer lorsque nous avons des discussions sérieuses. Bref, les choses se calment petit à petit entre nous, alors que j'accepte de lui faire deux petits-déjeuner ET un massage. Attention, qu'il n'y prend pas trop goût non plus. Bref, je suis prête à ranger mes affaires, mais Alek lui, et bien il est surtout prêt pour son massage. Ah ok, le gars il veut tout d'un coup en fait. Il n'attend pas genre que les deux petit-déj soient fait, pour avoir le massage le troisième jour, nope. Bon ,ok, c'est lui qui décide, pour le moment. Je le regarde donc s'allonger sur le canapé, et me demander son fameux massage. Levant les yeux au ciel, je finis par grimper sur lui, tirant sur son t-shirt pour qu'il le vire. De un, on ne porte pas de haut quand on veut se faire masser le dos et de deux, je peux un peu en profiter non ? Si, merci. Assise sur Alek, j'entame mon petit massage, attention, j'ai des mains divines, tout en lui demandant ce qu'il a bien pu faire pendant mon absence. "Oh, tu n'as pas vu Quincy ?". Je pensais qu'il prendrait le temps de le voir, pour une fois que je ne le colle pas, ou qu'il n'est pas forcé de s'occuper de sa pauvre nana sans esprit. Ah, bah, sauf si c'est pas son tour de l'avoir. Bref, c'est bien dommage, mais en gros, il n'a rien glandé quoi, mise à part avoir fait de la place pour moi chez lui. C'est mignon et j'apprécie son geste. "Franchement, mieux que je ne le pensais !". Ouais, c'était plutôt agréable en fait, je me suis bien amusée même si c'était court comme séjour. "Julia n'a pas été trop chiante bien qu'elle m'ait épuisé à m'amener dans des soirées et ses trucs de fille de riche, bref, maman était cool, mais je ne l'ai pas trop vu en fait...", comme je m'y attendais, mais bon. "New-York m'a manqué mais bon, je suis contente d'être revenue".

• Il fallait bien qu'un jour on y passe. Depuis qu'on c'est rencontré, jamais il n'y a eu d'embrouilles, de problème, toujours sur la même longueur d'onde. Aujourd'hui, c'était différent, c'était tout nouveau, une prise de tête rapide, une dispute qu'on aurait pu éviter au final. Mais bon, j'suis têtu et par moment, elle est maladroite, alors faut bien que ça pète. Bref, c'est passé, c'est terminé, l'orage se dirige vers d'autres horizons et nous, on peu profiter de ces retrouvailles, profiter du fait qu'elle vient de déposer quelques cartons chez moi et que désormais, elle est chez elle, qu'aujourd'hui était une étape de plus dans notre relation, nous habitions désormais ensemble. Le pied ça. Entre nous c'est du sérieux, c'est pas comme si elle était une fille à qui j'avais accordé ma confiance, une fille avec qui j'allais coucher plusieurs fois pour ensuite la jeter comme une merde, lui demander de prendre ces cartons et d'aller ailleurs car j'avais besoin de tranquillité et de renouveau. Non, avec elle, j'étais bien, elle avait réussis à me combler, elle m'avait prouvé que je n'étais pas un cas désespéré, que je n'étais pas fait pour finir ma vie seul et triste. Piper, elle m'avait montré le chemin à suivre, et à deux nous marchions sur cette route. "Non ce week-end il était avec sa mère." Ouais, la joie de la garde partagé, tu vois ton fils quand le planning a décidé que c'était à toi de le voir. Je le verrais dans une semaine normalement, si rien ne change, si il ne se passe pas quelque chose en même temps. Ouais, j'suis méfiant, je ne sais pas ce qui peu bien se passer dans la tête de Nevada, j'sais pas ce qu'elle pourrait faire pour éviter que je l'ai, donc je reste sur mes gardes. Mais passons, j'ai envie de profiter de ce moment, de ces retrouvailles, j'ai envie de profiter de ces mains sur mon corps qui me masse, parceque ça me détend. "Dit toi que tu pourras y retourner de temps en temps, c'est pas la porte à côté mais c'est pas comme si c'était à l'autre bout du monde." C'est le même continent, ça se fait rapidement. Je ferme les yeux, ces mains parcourant mon dos, c'est limite si je ne suis pas en train de gémir. Je me retrouve à lâcher un soupire de plaisir. "Han ouais, bas du dos là, le bas du dos !" Que je lâche dans ma barbe, désignant d'un doigt le bas de mon dos. •

À noter dans l'histoire de notre couple, nous avons eu notre première dispute. Enfin, c'était une petite chamaillerie, mais c'était la toute première pour nous. On a l'habitude de rire, de se dire des conneries, de se taquiner et non de se prendre la tête pour un rien. On aurait pu éviter cette dispute, mais bon, il faut bien une première à tout non ?. Bah voilà, ça c'est fait, maintenant, je peux venir vivre chez Alek tranquillement. Parce que oui, à la base, cette journée était dédiée au bonheur, à la joie de venir vivre avec mon chéri et non pas me prendre la tête avec lui. On reprend nos habitudes, on se parle, je lui demande si il a vu son fils, mais j'aurais préféré une tout autre réponse. Je sais à quel point il aime Quincy, et dans le fond, ça me rend triste qu'il ne puisse pas le voir quand il le souhaite lui. Bref, j'essaye de le détendre comme je peux, en acceptant de lui faire son massage. Honnêtement, pourquoi je lui ai proposé ça ? Je n'aurais pas du, non, c'était bien deux petit-déjeuner, pourquoi est-ce que je lui ai fait cette proposition ?. Est-ce que je peux lui faire le coup de j'ai oublié ? En mode, amnésie 2.0. Non, là, il risque vraiment de me jeter par la fenêtre et ça ne va pas être super sympa pour moi. Maintenant qu'il est entrain de se relaxer, on reparle normalement et je lui raconte vite fait pour New-York. Du moins, comment ça s'est passé avec ma sœur et ma mère. "Tu viendras avec moi la prochaine fois ?". J'aime ma sœur, même si c'est pas tout les jours rose entre nous, mais j'aurais aimé retourné là-bas avec Alek. On aurait pu être que tout les deux, loin de Boston, de l'Université et des soucis qu'il y a là-bas. En plus de ça, ça aurait été notre premier week-end en amoureux, mais non, ça c'est pas fait. Puis bon, le Laos ça compte pas comme nos premières vacances en couple. Je continue de le masser, faisant parcourir mes mains de haut en bas de son dos. Je masse un petit moment ses épaules puis, redescend le long de son dos, insistant vers le bas. "Woah, je crois que je ne t'ai jamais autant fait gémir...", je ris, appuyant sur la zone qui lui fait du bien. Bah putain, j'espère qu'il ne préfère pas prendre son pied comme ça parce que sinon c'est triste pour nous, et déprimant pour moi. Bref, je lui ai promis un massage alors je continue, mais j'aime bien le taquiner alors je me baisse un peu en avant, lui faisant des petits bisous sur sa nuque. "C'est une nouvelle technique de massage, le bisoussage ! Tu masses et fais des bisous en même temps !". Connerie, quand tu nous tiens...

• Au cours de ma vie, j'ai eu la chance de visiter pas mal de pays, et ça sur différents continent. Je crois d'ailleurs que j'ai fais tous les continents qui existe d'ailleurs. J'ai toujours eu ce gout du voyage, cette envie de découvrir de nouveaux pays, de nouvelles cultures, de nouvelles saveurs. Ouais, quand j'entends voyage, pour moi c'est découvrir de nouveaux paysages mais aussi gouter de nouveaux plats. Sentir des odeurs que je ne pourrais sentir que dans ce pays, et c'est pas vos bougies acheté sur le marché qui vont pouvoir vous transmettre cette odeur. Est-ce que je suis déjà allé à New-York ? Ouais, quelques fois. Je ne pourrais pas dire que je connais les coins où aller, les endroits où il n'y a pas trop de touristes, je pourrais juste me fondre dans la masse. Donc quand Piper me demande si la prochaine fois qu'elle y va, si j'ai envie de venir avec elle, un léger sourire s'affiche sur mon visage. Pourquoi je refuserais ? Elle connait mieux que moi, alors elle pourra me faire découvrir de nouveaux endroits. Et puis au moins, je serais avec elle, ça pourrait nous permettre de passer un moment loin de Boston, juste nous deux. "Quand tu veux !" Bon, ça veut peut-être dire présentation avec sa mère ? J'avais pas pensé à ça tient... Mais bon, je pense pas qu'elle soit pire que sa sœur hein, enfin, j'espère... Bref, le massage commence, allongé sur le ventre, le t-shirt retiré, je la laisse passer à califourchon sur moi, passant ces mains dans mon dos, je gémis pas, mais presque, c'est limite bandant en fait. J'vous jure, ça fait du bien, ça relaxe, ça détend, j'ai l'impression d'avoir des nœuds de la taille de balle de tennis dans le dos et qu'elle est en train de les enlever. Si j'avais su qu'elle était si douée que ça niveau massage, j'en aurais profité bien avant aujourd'hui. Je rigole à sa réponse, la laissant continuer et surtout, lui indiquant l'endroit à masser, elle s'amuse à déposer des baisé au niveau de la nuque. Alors c'est ça son nouveau massage ? "Je vais rapidement y prendre goût hein..." La laissant faire, je remonte doucement mes mains au niveau de ces cuisses que je caresse à mon tour. Bah merde, c'est qui entre nous deux qui était censé se faire masser déjà ? •

New-York, cette ville qui a été mon nouveau chez-moi pendant huit années. Ouais, c'est génial en soit, j'ai adoré y vivre. Si pour Julia, c'était le New-York de Gossip Girl, pour moi, c'était à la mode de FRIENDS. Je passais mon temps avec mes amis dans le petit café du coin, à discuter et à rire, à parler de tout et de rien. J'aimais me poser à Central Park, pour réviser les cours ou tout simplement grignoter un truc. Ouais, je n'étais pas fan de shopping, à part pour la boutique de M&M's. Récemment, j'y suis retournée avec Julia pour faire plaisir à ma mère qui avait peur pour sa pauvre Piper. Si le séjour était sympa pour moi, ma mère n'a pas arrêté de blâmer ma sœur pour mon accident. Allez savoir pourquoi, car en soit, c'est la faute de mon grand frère, Sheldon. Bref, je parle à Alek vite fait de mon séjour, espérant que la prochaine fois, il vienne avec moi. Pour rencontrer ma mère ? Franchement, je ne lui ai pas proposé pour ça, mais pourquoi pas enfin, on verra où on en est puis bon, ma mère serait capable de baver sur lui. Chose qui pourrait me gaver, et m'énerver rapidement. Elle a toujours eu le don de flasher sur nos amis, une vraie cougar celle-là. "Quand je veux ? Ok, vas faire tes valises alors !", je lui réponds avec un grand sourire. Non, je le taquine, mais là, j'ai envie de rester à Boston. Notre petite ville est agréable, même si elle est loin de ressembler à New-York. Puis bon, si on doit partir quelque part en vacances, j'aimerais bien sortir des Etats-Unis ou du moins, de ne pas retourner de suite à New-York. Enfin bref, pour le moment, il faut que je me concentre sur mon massage. Ouais, j'ai des doigts de fée, mais ça, je ne le dis pas sinon, on va me gaver toutes les deux secondes pour que je masse. Sachant qu'en échange, bah, on ne me massera pas. Je lui masse donc le dos, riant à ses pseudos gémissements, le taquinant au passage. Voilà, vous voyez, je suis une déesse du massage. J'appuie mes mains le long de son dos, insistant au niveau du bas, là où il m'indique que ça lui fait vraiment du bien. Bah putain, il a des nœuds horribles dans le dos, faudrait vraiment qu'il se détende le petit. Tout en le massant, j'en profite pour lui faire des petits bisous, lui expliquant que c'est une nouvelle façon de masser. La façon Piper quoi. "N'y prends pas trop goût non plus, parce que normalement, le client doit payer aussi en bisous, alors bon...". Je souris en sentant ses mains venir caresser mes cuisses. Visiblement, j'ai le droit à sa forme de massage aussi. Bien, bien, j'aime bien ça. Je continue de le masser, remontant jusqu'à sa nuque puis ses épaules avant de longer à nouveau son dos. "Voilàààà, content ? Oui bon, alors faut me payer maintenant !". Non parce que bon, on ne va pas y passer des heures non plus hein ! Et puis, si je peux avoir un bisou ou deux en échange, je ne dis pas non.

• Est-ce que je vais rencontrer la mère de Piper si un jour on va à New-York pour y passer quelques jours ? Aucune idée. Je ne sais pas vraiment ce qu'elle a prévu, si on va juste y aller comme ça, pour y passer quelques jours ensemble, ou si dans sa tête, on y va pour passer du temps juste nous, mais faire un crochet par la case maison de maman Piper et faire sa rencontre. J'ai jamais été doué avec ça, j'ai toujours appréhender, je suis loin d'être le genre modèle vous savez. J'ai pas le style de monsieur passe partout. Des longs cheveux, pas un corps ultra musclé, des tatouages, je fais plus junky ramassé sous un pont que petit copain parfait. Pourtant, l'habit de fait pas le moine, j'suis pas un junky, j'suis pas un drogué, et même si il est vrai que dans le passé, il m'est arrivé plusieurs fois de toucher à de la drogue, tout ça c'est derrière moi et bien terminé. De l'alcool de temps en temps oui, sans aucun problème, mais c'est tout. "Maintenant ? Tu viens à peine de rentrer, prends le temps de te faire à ton nouveau chez toi déjà." Ouais, je ne me voyais pas partir maintenant, j'avais envie de profiter du fait que désormais nous vivions ensemble, profiter d'être avec elle tout simplement. Bon, je pourrais bien le faire à New-York, mais j'avais envie de rester un peu ici avec elle. Rester pour profiter de son massage aussi. Masse qu'elle fait avec merveille. Putain si j'étais au courant, c'est pas la première fois que je me retrouverais dans cette position. Je n'hésite pas à lui faire remarquer d'ailleurs, mais sa réponse me fait sourire. Alors comme ça le client, donc moi, doit payer en bisou ? "Je croyais que le massage était gratuit moi... Mais bon, je peux donner un peu de ma personne moi aussi si il le faut." Ouais, seulement si il le faut, car je pourrais rester comme ça des heures, je finirais surement par m'endormir d'ailleurs, mais disons que c'était vachement relaxant ce qu'elle était en train de me faire. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, madame décide de s'arrêter, me demandant maintenant de payer. "Maaaiis, j'étais bien là!" Que je soupire, mais je vais la payer, y'a pas de problème. Je tapote sur ces cuisses et tel un ninja, je me retourne, le dos sur le canapé, pouvant faire face à Piper, enfin, c'est plus elle qui me fait face vu qu'elle est toujours à califourchon sur moi. Un sourire sur les lèvres, je garde mes mains sur ces cuisses. "J'vous dois combien ?" Si je dois jouer au client hein... •

Est-ce qu'aller à New-York avec Alek, veut dire que souhaite que ma mère le rencontre ? Non, pas forcément. Enfin, oui, j'aimerais bien qu'un jour il la rencontre mais pas maintenant. On est ensemble depuis peu, et avec mon accident, Alek a passé son temps à m'aider avec ma mémoire. Donc bon, à la base, si on part quelque part ce sera pour nous, qu'on se retrouve dans notre bulle et avec personne d'autre. Ma mère m'a déjà gavé pour voir des photos de lui, alors si en plus elle doit le voir en vrai, ça va être l'horreur. Elle ne va pas vouloir le lâcher, donc non ce n'est pas pour maintenant. "Bon, bah alors demain ?", je le taquine, bien entendu. J'aime New-York, cette ville m'a manqué, mais non, on y retournera pas de suite. Là, si je dois partir, que ce soit ailleurs, n'importe où Disney, l'Australie, une île, peu importe ,mais pas New-York. Puis de toute façon, actuellement, je suis bien trop occupée à faire un massage à monsieur. J'essaye de m'appliquer, sans lui faire mal. Je sais que je suis douée dans les massages, mais ça serait dommage que je lui fasse mal en appuyant là où il ne faut pas. J'en profite pour lui dire que c'est payant, en bisous sinon, c'est nul. "Donner un peu de ta personne, c'est tellement dit avec envie tout ça tiens...", je lui réponds en lui tapant le dos. Souffre va !. Bref, je le masse sauf que bon, ça fait cinq minutes et ça suffit non ? C'était un bonus hein, j'ai jamais proposé que ça serait massage pendant une heure. Il râle d'ailleurs, et ça me fait rire. Grincheux is back. "Maaais c'est finit mon chéri ! Si t'es sage, je t'en ferais peut-être d'autre...Mais pas tout le temps hein !!". Oui, je préfère préciser, car le connaissant, il serait capable de m'en redemander un dans 10 minutes, une heure etc, etc. Il soupire et en moins de deux, même pas le temps de dire quoique ce soit, il se retourne tel Flash. Woah. "Alors le massage à duré 5 minutes...", ou pas "...du coup, ça fera cinq bisous, merci beaucoup !". Je suis charmante en plus de ça, je le dis avec le sourire, tout en détaillant son corps. Quoi ? J'ai des yeux, je m'en sers en plus de ça, c'est mon mien alors bon.

• Je ne suis pas doué avec les présentations, pas que je sois timide, mais j'ai jamais su quoi dire en fait. La seule fois où j'ai du rencontrer des parents, c'était ceux de Neva, et disons que c'était assez étrange, c'est surement là que je me suis rendu compte que j'étais pas bon dans cet art là. Bon, il y a bien eu les parents de certains amis, mais ça, ce genre de rencontre, c'est bien plus simple, ça se fait naturellement, t'as pas besoin de plaire ou autre, c'est juste un ami, c'est tout. Sauf que là non, là, si je dois rencontrer sa mère, je ne vais pas savoir comment me comporter, pas savoir quoi dire, quoi faire. Bref, je vais éviter d'y penser maintenant hein, on a encore le temps avant d'en être à là. Et puis surtout, si je rencontre sa mère, je vais devoir lui présenter mes parents, et ça... C'est compliqué on va dire. Disons que mes parents sont assez spéciaux. Ma mère doit surement avoir une ou deux cases en moi, elle est légèrement folle par moment je dirais, surement l'âge qui joue aussi, puis mon père... Il pense qu'il est encore jeune et qu'il peu vivre comme si il avait vingt ans. Bref, les chien ne font pas des chats. "Profites un peu de ton nouvel appartement avant de vouloir partir." Et disons que si on doit voyager, je prévois plus que deux ou trois jours et un peu plus loin, autrement, New-York, si on doit vraiment y aller, c'est à l'improviste, on prend la voiture, on roule, on trouve un hôtel, et voilà. C'est rapide et bien fait, non ? D'ailleurs, en parlant de choses bien faites, Piper termine son massage, et c'est dommage, j'étais bien là, allongé, à profiter de ces mains, de ces bisous. "J'vais vraiment pas oublier ce que tu viens de dire là, je retiens !" Ouais, des massages, je vais en réclamer de temps en temps. Bon, je ne vais pas non plus abuser histoire que ça ne devienne pas une tâche quotidienne pour elle, je sais rester raisonnable. Mais elle, non, elle ne sait pas. Elle me facture cinq bisous pour cinq minutes. Je ne peux m'empêcher de rigoler à sa phrase. Sérieusement ? Pire arnaqueuse du monde, mais bon, c'est moi, donc on va dire que ça passe. "D'accord, d'accord..." Je me redresse légèrement, approchant mon visage du sien, je viens poser mes lèvres contre les siennes, et cette fois ci, je lui offre un vrai baisé, un bien mieux que ceux que j'ai pu lui faire depuis qu'elle est revenu. Un qui en vaux bien plus que cinq. •

Si Alek n'a pas encore rencontré ma mère, en soit, il connait un peu ma famille. Il a rencontré Sheldon le soir de la petite fête à la colocation. Je me souviens qu'ils ont échangé quelques mots, mais bon, c'est déjà ça. Bon par contre, je sais que Julia ne le porte pas dans son coeur. Pourquoi ? Je n'en sais rien en fait. Elle a toujours été égoiste et possessive. Est-ce qu'elle veut sa soeur que pour elle ? J'en doute, puis elle m'a dit vouloir mon bonheur. Je suis heureuse avec Alek, je demande juste à ce qu'elle respecte ça et que putain, elle s'entende bien avec mon mec merde. J'en demande trop, je sais, je ferais une nouvelle demande à Noel. "Mooh, dis juste que tu veux profiter de ma présence hein !". Putain, je vous jure que si il me sort une connerie à ça, je le mord. J'en suis capable hein, attention!. Bref, oublions les menaces et reprenons le massage. Pour lui faire plaisir, je suis prête à lui faire d'autres massages. Je le taquine un peu, mais en soit, ça ne me dérange pas. Bon, ok, il ne bosse pas et contrairement à certaines personnes qui travaillent pendant des heures, il ne doit certainement pas être autant fatigué le soir. M'enfin, si le masser peut lui faire plaisir, je le ferais. Et si il peut m'en faire aussi, je ne dirais pas non hein !. Ca ne va pas que dans un sens non plus, on ne va pas abuser. "Oh tu peux retenir hein, je ne compte pas dire non, sauf si tu me casses les cacahuètes". Là, c'est clair que même pas, il espère un massage, une caresse, rien du tout !. Bref, je ris à sa réaction quand je lui dis que c'est terminé pour aujourd'hui. J'aime bien ça aussi, même si ce n'est pas moi qu'on masse, mais son petit bonus touche à sa fin. Il râle, mais me demande tout de même combien il me doit. Aaaaalors là mon petit, pleins de bisous. Parce que ouais, même si on s'est un peu chamaillé, il m'a manqué. Ca m'a manqué de ne pas l'avoir vu pendant deux jours, même avec la mémoire en moins. Enfin, le puzzle se termine petit à petit, c'est peut-être pour ça que tout redevient aussi naturel entre nous. Naturel qui revient vite, alors qu'il vient déposer ses lèvres contre les miennes. Je profite de ce baiser, de ses lèvres, passant mes bras autour de ses épaules. Là, je suis bien, je pourrais passer des heures ainsi. Nous sommes que tout les deux, sans personnes autour de nous pour nous embêter, sans Zelda pour venir réclamer des câlins. J'aime mon ptit bébé hein, mais c'est vrai que pour les moments intimes avec Alek, c'est pas super pratique. Alors je prolonge ce doux baiser en m'allongeant sur lui, laissant une main se glisser le long de son torse. Quoi ? Je ne profite pas, je vérifie juste si c'est du vrai.