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I LOVE HARVARD
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    How Could You Leave Us - EZLEY
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    Lien du postSam 28 Oct - 22:04
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    You got nothing
    Ezley

    « How could you leave us so unexpected ? We were waiting, we were waiting.. For you but you just left us... We needed you, I needed you. »
    J’ai toujours été ainsi, j’affronte sans relâche mes problèmes. Sauf quand ceux-ci implique mes proches et que leurs vies soient entre mes mains. Assis sur le canapé, je regardais droit devant moi avant de baisser mes prunelles sur mes doigts qui se tortillaient sous les nerfs et le stress. Je sais, je ne suis pas idiot. Je suis conscient que je venais de lui parler d’une façon ferme et même violente. Mais son agissement m’a dépassé et même si je voulais me contrôler, c’était bien impossible. Malheureusement. Il s’est excusé, et je murmure un pas grave, léger et presque fantôme. Nous deux, nous avions agis sous la colère et sous nos pulsions, et c’était en rien très bon. Néanmoins, je le scrute, sous mes cils je l’observe faire et se redresser lentement. Commencer à retirer son haut, puis son bas. Je marque immédiatement ces marques inscrites sur son corps, et cela me fout davantage plus mal. Comment on peut se faire autant de mal, surtout à cause d’un manque ? Je fronce les sourcils. Ma conscience me dit de détourner le regard, mais je suis presque paralysé par ces marques qui resteront pour la plupart à vie, qui seront marqués sur cette peau que j’ai tant de fois effleurer et embrassé. Les larmes me montent aux yeux. Je ne suis pas du genre à pleurer, à vrai dire. J’ai des moments où mes émotions quittent mon corps et que je ne sois plus qu’un robot, une forme humaine qui vagabonde dans les rues, sans réellement prendre le temps d’apprécier la vie. Mais quand je suis avec lui, c’est immédiat. Tout revient violemment, et tout me balance en pleine gueule. Il est le seul à pouvoir me retrouver, à me secouer pour que je sois à nouveau moi. Mes yeux sont humides, ma gorge est sèche. Et je me force à ne pas éclater en sanglot, à ne pas courir vers la salle de bain pour prendre le nécessaire et le soigner. Je ferme les yeux en l’écoutant parler. Je sais, que je suis fautif. Mais j’ai fait ça pour lui, et même si au fond j’ai agis d’une façon naturelle, en ne prenant pas le temps de me questionner davantage. Ca me fout en mal de le voir ainsi. Je soupire, en passant ma main sur mon visage, j’incline mon visage en arrière avant de briser le silence qui nous engloutissaient. « Tu restes magnifique à mes yeux... » J’oublie les traces, j’oublie ces magnifiques cuisses couvertes de marques. Et je préfère largement me concentrer sur le visage de cette personne. De ce garçon perdu, totalement apeuré et triste. Ce garçon qui a pris mon cœur, et pour qui je pourrais me barrer du pays pour le savoir en sécurité.

    Il reste planté devant moi, et à nouveau sa voix s’emporte comme une douce mélodie. Si vous saviez à quel point ça me fait du bien de l’entendre, d’entendre juste cette voix qui a bercée mes nuits et mes matins. Qui m’a fait rire et à la fois pleuré. De ces expressions que je sais par cœur, et de cette bouche pulpeuse qui en fait rêvé plus d’un. Ces mots me font du bien, je lis, enfin. J’espère lire entre les lignes qu’il me veut encore, qu’il me donne une dernière chance. Mais, à l’inverse de réagir à ceci, je m’inquiète. Parce qu’il est là, face à moi, sans vêtement et que dans l’appartement le chauffage ne devait plus être allumé depuis des jours. Je me lève alors, je le tais de mon regard. De mes mains qui se redressent doucement pour venir retirer ma veste. Je m’autorise un rapprochement sans y aller franchement, sans briser une limite que peut-être lui, venait de mettre. Je l’impose sur ces épaules pour qu’il puisse sentir une chaleur le protéger, et qu’il ne soit plus ainsi, face au froid. « Je ne partirais plus jamais. Je ne veux plus partir, parce que je t’aime. Je t’aime Marley. Je n’ai jamais autant aimé quelqu’un, et même si c’est fait. Je peux te dire que je ne veux plus m’en aller, que je veux te retrouver, retrouver ta personne. Tu m’as manqué, je vais être là, pour te sauver. Pour nous sauver… » Au moment de mes paroles, je viens me coller contre sa personne en venant entourer son corps de mes bras. J’ai hésité sur le moment, encore une fois, je ne veux pas me brusquer et je ne veux pas qu’il me repousse, j’en deviendrais malade. Mes doigts se renferment, et je le tien contre moi. Mon corps réagit doucement, et des frissons parcourent mon être, tandis que mon cœur s’emballe. Et ma tête est quasiment sur le point d’exploser. Mon visge se niche dans le creux de sa nuque, mes paupières s’abaissent sur ma vision, et je me laisse aller contre lui. Tout le poids que j’avais durant ce mois, s’envole en une fraction de secondes, je parviens à me faire confiance, à me dire que je peux encore le rendre heureux, que je sais, que je le peux. Et que bordel, je ne manquerais pas de le faire. Mes doigts pressent sur son dos. Mes lèvres retrouvent avec douceur sa gorge où je plante doucement mes lippes. « Je t’aime tellement… Si tu savais à quel point tu es tout pour moi, et à quel point tu es important à mes yeux. Viens sur moi. » Je me recule, jusqu’à que mes genoux cognent le canapé, je m’y laisse tomber, afin de tendre mes bras pour qu’il vienne s’installer sur ma personne. Comme j’aime tant qu’il le fasse, comme j’aime tant le retrouver contre moi, sa douceur, son corps. Tout, tout de lui. Il ne réalisait pas à quel point j’ai juste envie de l’avoir contre moi, de le retrouver. De l’aimer, jusqu’à l’éternité. Parce que je ne veux que lui, parce qu’il n’y a que lui. Il n’y a eu que lui, pour toujours. Bordel, pour toujours. Je l’aime ce gars.



    (c) DΛNDELION
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    Lien du postSam 28 Oct - 23:01
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    outsider.



    Ezley

    Les vrais héros ne craignent pas la douleur ou la mort, chaque soldat se bat jusqu'à son dernier souffle, dédiant sa vie à une seule et unique cause.



    Je ne peux plus bouger. Après ces mots, je n'ose plus faire un geste. J'en viens même à retenir ma respiration. J'ai envie qu'il comprenne mes mots comme je les entends, comme je les ai pensés. J'ai envie qu'il se dise qu'il ne m'a jamais autant manqué que pendant ce mois horrible. Au début, je ne savais tellement pas comment réagir. J'avais cette rage qui m'empêchait de penser correctement. Je le détestais de m'avoir abandonné. Mais si j'étais autant en colère c'est surtout parce que j'avais mal et que son manque n'avait pas fait que créer un vide en moi. Tout ce que je demandais, c'était de savoir s'il était en vie. S'il allait un jour me revenir ... Rien qu'un petit signe de sa part m'aurait remonté le moral ... Ou pas. Peut-être que si j'avais eu un signe quelconque, je me serais fait des scénarios des plus pires.

    De toute façon, on ne peut rien changer au passé. On ne peut plus revenir en arrière, il nous faut juste la force d'avancer. Et s'il me laisse, je sais que je pourrais l'affronter. Je sais que je trouverais en lui la force d'aller de l'avant. Il a été mon pilier pendant si longtemps que je ne doute même pas une seule seconde de ça. Il a toujours été celui qui me faisait du bien, alors pourquoi ce serait le contraire aujourd'hui ? ... Rien que de le revoir m'a donné du courage. Je n'étais plus l'infâme tristesse qui m'a possédé pendant ce mois, j'étais seulement empli de rage. Et selon moi, c'est une amélioration. Au moins, j'avais cessé d'être amorphe et vide, d'avoir ce regard qu'une marionnette possède. J'avais cessé d'être une tornade qui ravageait mon intérieur dès lors qu'elle entendait des choses qui pourraient être mal interprétées, qui l'étaient toujours. Au moins, j'avais eu un semblant de réaction, même si c'est pour le pire. Parce que oui, je l'ai frappé. Et je le regrette. Mais je ne pouvais pas faire autrement. Tout ça ... C'était trop pour moi. Il fallait bien que j'explose, et j'aurais bien pu exploser sur moi-même mais je ne pense pas qu'il aurait été ravi que je choisisse de me mutiler.

    Toujours est-il que même dans ces pensées, je ne bougeais pas d'un seul pouce. Devant lui, j'étais pratiquement nu. Et bordel, qu'est-ce que j'ai froid. C'est dingue. Pourquoi il fait si froid en cette période de l'année ? Pourquoi il fait si froid, ici ? Dans cet endroit qui autrefois semblait tellement chaleureux. Tellement réconfortant. Ce n'est plus qu'un château de glace, maintenant. Quatre murs qui se ressemblent et dont le décor me glace le sang. Ce ne sera plus jamais pareil, de vivre ici. On était heureux, avant. Mais on peut le redevenir, non ? ... On peut refaire de cet endroit le lieu qu'on aimait tant. On pourrait se remettre à trainer au lit le dimanche matin, puis transférer notre flemme dans le canapé l'après-midi. On pourrait refaire tant de choses, et peut-être même que ce serait mieux qu'avant.

    Ses yeux commencent à s'embuer et je me demande si je n'ai pas fait une bêtise en lui montrant mon corps lacéré. De toute façon, il les aurait vues tôt ou tard. Et si ça avait été au lit ... Il n'aurait même pas eu le temps de s'y préparer. Je ne sais pas ce qu'il dit, mais il n'y a rien de beau sur moi. En moi. Nulle part en ce qui me concerne. Il n'y a plus rien de beau. Même mes cernes n'embellissent plus mon regard tellement elles sont creusées. Et mes joues n'arrangent rien. J'attends dans le silence, cette attente devient même insoutenable. Les secondes me paraissent des heures, les minutes une éternité. Quand enfin, il bouge. Je le regarde se lever. Je me demande ce qu'il va faire. Est-ce qu'il va s'enfuir ? Me dire que tout est perdu, que ça ne s'arrangera jamais à cause de ce que je me fais ? Peut-être. Je m'attends à tout. Peut-être qu'il va me dire que je lui fais trop de mal en lui montrant ça. En ayant fait ça. Je m'imagine de mauvaises choses. J'imagine le futur, à nouveau sans lui. Une nouvelle période encore pire que celle qui est déjà passée.

    Et puis, je sens cette douce chaleur sur mes épaules. Mes yeux s'écarquillent tant j'ai du mal à le croire. Je pense peut-être mal ... Mais c'est parce que la douleur m'a rongé à tel point que je ne crois plus en rien. Ses mots me parviennent enfin et me réveillent peu à peu. Je suis à peine réchauffé que son corps se faufile contre le mien. Je suis tellement sur le cul que je ne bouge toujours pas. Il m'aime alors, c'est vrai, il m'aime. Il ne va plus m'abandonner. Hein ? ... C'est vrai, non ? ... S'il est là, c'est bien pour moi, non ? C'est seulement lorsque je sens ses lèvres contre ma peau que je daigne enfin l'étreindre à mon tour. Ma tête se repose faiblement contre son épaule et ses nouveaux mots m'adoucissent un peu plus. Il bouge encore. Mais je ne voulais pas qu'il le fasse, j'étais bien, là. Docilement, je place chacune de mes jambes autour de lui, m'asseyant sur ses genoux. Face à lui. je n'hésite plus à caler ma tête sur son épaule, et laisser mes bras à l'intérieur de sa veste pour rester bien au chaud. « Je t'aime aussi ... Je veux plus jamais que tu t'en ailles loin de moi. Ca fait trop mal ... Ton absence ... Tu vas rester avec moi, hein ? ... » Je me serre contre lui. Finalement, mes mains se faufilent sous son haut. Son torse est chaud, je dérive jusque dans son dos pour le serrer contre moi. Une manière de m'assurer qu'il ne parte pas. De toute façon, s'il décide de partir, je m'en fous, je reste accroché à lui. Comme un koala. Il devra m'emporter partout où il ira. Rien à foutre, je veux rester avec lui pour le restant de mes jours.

    (c) DΛNDELION

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