Tu la fais chier, tu le sais, mais ça t'amuse, tellement, énormément, grandement. Un rire sort de ta bouche quand elle t'en fait la remarque et tu ne peux pas t'empêcher d'embrasser sa nuque doucement jusqu'à ce qu'elle glisse sur toi. Petit sourire en coin. Bah quoi t'es aux anges C'est vrai, on va être en retard dis-tu alors que tes lèvres se déposent de nouveau sur sa nuque. Tu n'as pas spécialement envie, tu as juste envie que de la titiller et d'ailleurs, quand ta main descend à son nombril, tu t'arrêtes avant d'entendre ton téléphone sonné. Ah bah tant pis, tu ajoutes un chuchotement Dommage, c'est pas drôle . Tu quittes le bain, malheureusement, en mettant ton peignoir sur toi alors que tu décroches ton téléphone. Nina avait décidé de t'appeler maintenant et bien sur, elle avait besoin de discuter. Alors, c'était un peu dégouté. Mais Nina, quand elle a besoin de parler, c'est de parler et ensuite, elle te raccroche au nez, comme maintenant. Tu regardes ton téléphone avant de regarder Ana Désolé.. On avait dit pas de téléphone, mais bien sur, la seule personne qui peut te prévenir peu importe le temps, l'endroit, l'heure c'est ta meilleure amie. C'était urgent Dis-tu alors que tu t'approches de la baignoire pour te mettre accroupis face à elle. Je suis sur que tu t'ennuies toute seule dans ce bain.. C'est dommage Tu la cherches encore ouais .. Encore ...

« C'est vrai, on va être en retard » C'est surtout qu'il en avait envie, d'être en retard. Mais on avait pas le temps d'être en retard, nous n'avions qu'un week-end après tout. Alors non, pas de retard permis. Je décide alors de couper court à ses caresses et ses baisers afin de me laver comme il m'avait demandé de le faire plus tôt. Il semble ne pas vouloir me laisser filer de la sorte et continue toujours, descendant sa main et s'arrêtant net quand son portable se met à vibrer. Nos regards se tournent vers l'objet en question « Dommage, c'est pas drôle » À ma grande surprise, il sort du bain pour répondre à son téléphone. Okay. Je ne sais pas si j'avais le droit de mal le prendre... On avait dit pas de téléphone et il venait de me montrer une fois de plus qu'il n'en faisait qu'à sa tête et que de toute façon, je n'étais rien et donc, que je n'avais pas tellement mon mot à die. Rien que pour ça, je détestais qu'il me paye ce voyage. Surprise, je reste dans le bain et je continue ma toilette alors qu'il réapparait quelques minutes après. « Désolé.. » - « Vraiment ? » que je réponds de mauvais poil. « C'était urgent » qu'il continue en s'accroupissant à côté de la baignoire. « Je m'en fiche » et royalement. « Je suis sur que tu t'ennuies toute seule dans ce bain.. C'est dommage » - « Non, j'ai fini de toute façon » que je disais en boudant, sortant pour attraper le deuxième peignoir.

Tu reviens, avec le téléphone qui se dépose sur le lavabo, du moins, à côté, et tu en profites pour la regarder, elle boude. Ca se voit. Tu viens vers elle, tu t'accroupis et ses remarques te font sourire. C'était vraiment important Ana, sinon j'aurais pas décroché, et tu le sais Parce que oui, tu es comme ça, tu te dois d'avoir des petits priorités non ? Et certes Ana passe avant tout le samedi sauf quand c'est un appel de ta soeur ou de Nina. Et là c'était important. Tu lui fais une petite moue, avant de l'éclabousser Arrête de bouder ! S'il te plait dis-tu alors que tu continues mais, tu vois à sa tête que ça va être difficile.. Tu te releves avant de le faire une dernière fois pour partir en direction de la chambre, laissant la porte ouverte Arrête de bouder, t'es moche quand tu boudes lâches-tu alors que tu mets ton caleçon, un petit bermuda beige et une chemise blanche par la même occasion, courte bien sur. Tes lunettes de soleil sur ton nez et ton chapeau de touriste sur la tête, alors que tu t'avances vers la salle de bain pour l'observer dans l'encadrement. Tu as le droit, tu fais ce que tu veux après tout..

Voilà que Noah quitte le bain précipitamment pour décrocher son téléphone portable. On se trouve à Rio, il n'y a que nous et il a bien précisé "pas de téléphone" et pourtant, mr Ferrari n'en fait qu'à sa tête. Je boude dans mon coin, je n'étais pas contente qu'il m'ait laissé en plan et dans l'indifférence totale en plus de ça. Il revient quelques minutes plus tard en s'approchant de la baignoire. Il est désolé, mais je ne le crois pas tellement. « C'était vraiment important Ana, sinon j'aurais pas décroché, et tu le sais » Non, je ne le sais pas, je ne le connais pas assez pour le savoir. « Arrête de bouder ! S'il te plait » qu'il dit ensuite en m'éclaboussant. Je râle en fronçant les sourcils, moue boudeuse au visage. D'ailleurs, tout comme lui, je joue la personne indifférente, sans même le regarder. Je m'en fiche que ce soit important, il avait dit "pas de téléphone", c'est tout. Je finis par sortir de la baignoire, me couvrant moi aussi d'un peignoir. « Arrête de bouder, t'es moche quand tu boudes » Et voilà qu'il sort de la pièce pour retrouver la chambre. « Je t'emmerde » que je dis distinctement pour être certaine qu'il m'entende. Je n'étais plus d'humeur bizarrement. Il s'habillait pendant que je me séchais. Une fois terminé, je m’aperçois qu'il me regarde. Je boude toujours en le dépassant pour rejoindre la valise. Je fais exprès d'enlever le peignoir juste pour qu'il me regarde et que je puisse lui dire : « Tu regardes les filles moches toi ? » Je boudais, mais je savais aussi qu'une fois qu'on allait sortir, ça allait aller mieux.

Tu as vexé la petite Reynolds. Merde alors. Tu l'entends t'insulter, et tu soupires alors que tu passes la porte. Quelques minutes plus tard, tu ne prends pas de gants pour l'observer. C'est vrai qu'elle était loin d'être moche. Le peignoir rejoint le sol, et tes yeux ne s'enlèvent pas de sa peau, tu souris en coin avant de rire Sauf que là, tu ne boudes pas du moins c'est ton impression, tu la laisses s'habiller, alors que tu lui envoyer ton téléphone pour qu'elle le dépose sur le lit, l'étagère peu importe, où elle veut, tu t'en fous Allez dépose le là, et on s'en va ensuite Dis-tu alors que tu commences à marcher vers la porte, tu prends ton portefeuille quand même avec, en plus, la carte de la suite et tu l'observes faire Interdiction de le planquer sur toi, tu le laisses là. dis-tu bien que tu souris en coin, près à partir. D'ailleurs, cet après-midi, les rues, il y a peu de mondes. Peut-être parce que finalement, le soleil n'était pas réellement au rendez-vous. Mais bon, il faisait bien chaud, et vu les heures de décalages avec Boston, vous alliez profiter encore plus de ce moment, rien que tous les deux. Tu ne connaissais pas grand chose au Brésil mais cette ville était l'une des villes parfaites pour toi, enfin sauf que Rome restait ta meilleure dans ton top 1. Tu passas ton bras autour des épaules d'Ana, en marchant bien sur, tout en regardant autour de toi, il devait bien y avoir un chemin pour aller vers la mer ici..

Je boude, mais ça ne m'empêche pas de jouer avec lui. Je fais tomber le peignoir sous ses yeux, sachant très bien qu'il allait regarder mon corps nu. J'en profite pour lui lancer une pique gratuite, le faisant rire. Au moins, je suis distrayante. « Sauf que là, tu ne boudes pas » S'il le dit. Je décide de ne pas répondre, de simplement m'habiller et donc, enfiler une robe et mettre des chaussures compensées ouvertes. Il faisait chaud, alors je préférais ne pas trop m'étouffer sous différentes couches de tissu. « Allez dépose le là, et on s'en va ensuite » finit par dire Noah en m'envoyant son portable. Un large sourire triomphant étire mes lèvres. J'avais envie de fouiller dans ce portable ou même, de me prendre en photo ou peut-être même de... « Interdiction de le planquer sur toi, tu le laisses là. » Ma moue boudeuse revient aussitôt. « Tu n'es pas drôle Ferrari » que je disais en balançant le portable sur le lit. Je retrouvais rapidement ma bonne humeur à l’extérieur. Pas de soleil, mais une chaleur étouffante. Bras dessus, bras dessous, on faisait les touristes et un tel week-end, c'était ressourçant. On découvrait cette superbe grande ville et je devais même dire qu'après quelques heures de marche, je n'en pouvais plus. Noah voulait aller auprès de la mer et moi aussi, d'ailleurs, j'avais enfilé mon maillot de bain pour ça. Mon regard croisa celui d'un marchant de glace et aussitôt, je tirais Noah dans se direction. « Je veux une glace au citron » que je disais telle une enfant. Avec un chaleur pareille, ça allait faire du bien. « Oh, et regarde là-bas » que je disais ensuite en pointant du doigt la mer qu'il cherchait tant.

Profiter du beau temps de Rio. Rien de mieux, rien de plus, rien de moins. Elle et personne d'autre d'autre. Tu lui faisais ça une fois pour mois, à force de la délaisser, tu serais sans doute mort si elle n'avait pas été là de nombreuses fois. Mais cela te fait rire de voir que ton monde est lié au sien le temps d'un week-end. Vous aviez laissé la voiture pour profiter de ça, du temps et de la lumière brésilienne. Le portugais n'était pas ta langue native, et heureusement. Alors quand elle demanda une glace, tu en soupiras. C'est toi qui commande alors Ajoutes-tu bien que vous arriviez devant le marchand. Manque de bol, il parlait anglais. Salop. Tu en pris une aussi, au chocolat alors que tu payas rapidement l'homme pour revenir vers Ana. Elle avait envie de tout voir, et toi, tu avais juste envie de dormir un peu. Mais c'était pour lui faire plaisir. Lui faire réellement plaisir. Tu commenças à manger ta glace, en profitant pour observer la mer qui commençait à s'étendre devant vous, et tu soufflas doucement Crois moi, si tu le veux ou non. C'est calme et j'aime bien même si tu préfères de loin le non calme, la tempête, l'orage ou pire encore. Mais là, c'était reposant. Trop reposant.

« C'est toi qui commande alors » Je haussais les sourcils en le regardant. Sérieusement ? « Pas de problème » que je disais en me dirigeant vers le marchant de glaces d'un pas décidé. Tout le monde parle anglais, surtout les commerçant de Rio qui est une ville très touristique. Alors, j'y allais et je demandais une glace au citron pour moi et une au chocolat pour Noah. Quelques secondes plus tard, j'étais déjà en train de me régaler alors que nous marchions en direction de la mer. Avec cette chaleur, une glace, c'était parfait. « Crois moi, si tu le veux ou non. C'est calme et j'aime bien » Un sourire étend mes lèvres alors que je le regarde. « Je commence à croire que tu apprécies un peu trop ma présence monsieur Ferrari » plaisantais-je alors que mes pieds entraient rapidement au contact du sable fin. C'était le rêve ce week-end.

Tout le monde peut croire ce qu'il veut. Rio était une destination de rêve, un moment de calme et même de repos. C'était ce dont tu avais besoin finalement. Etre libre le temps d'un week end. Mais tu ne le fais jamais seul. Nina, Athénaelle ou même Ana. Et ce week end est parfait pour vous, puisque tu l'as légèrement délaissé le temps de quelques semaines. Tu la retrouves, bien, c'est parfait même. Mais sur cette plage, c'est bien que le calme. Vous vous posiez sur le sable, silencieux, tout en mangeant cette glace aux gouts différents. Rien de bien compliqué, juste le calme. Tu avais fait exprès de répondre par un sourire à sa remarque pour profiter de la vie brésilienne sont avoir de regrets. Un week end si court que vous aviez passiez tout ce dernier dehors pour finalement profiter de la nuit pour d'autres activités nocturnes et intéressantes. Mais toutes les choses ont une fin malheureusement et le lundi, vous étiez déjà à l'université. Un moment de détente et pas des moindres mais il fallait revenir à la réalité malheureusement ...