L'alcool provoquait parfois des bonnes comme des mauvaises choses. Néanmoins, tu n'avais pas venu venir ce qu'il venait d'arriver. Ou alors, inconsciemment tu l'avais vu venir mais tu n'y avais pas réfléchi. À la place, vous vous retrouvez désormais l'un sur l'autre, vos lèvres à quelques centimètres l'une de l'autre et alors que tu avais décidé de céder à la tentation, Flipper en avait décidé autrement. À croire que vous ne deviez pas commettre l'irréparable. Peut-être était-ce un signe du destin après tout ? Peut-être qu'elle penserait que tu l'as repoussé finalement ? Ce n'était pas le cas mais d'un côté si. C'était mal ce que vous faisiez, à vous tournez autour, à trainer ensemble. Mais en soit, vous n'aviez pas forcément le choix et vous ne vous donniez pas non plus le choix de ne pas vous tournez autour. Votre entente était agréable, et vous partagiez des délires communs. Suffisamment en tout cas pour que vous repreniez à moitié vos esprits (enfin vos esprits alcoolisés, il va s'en dire) et que tu finis par prendre le selfie de la demoiselle. Avec toi comme modèle, j'aurais pas de mal, t'inquiète ! souffla-t-il avant de prendre 10 milles photos de la jeune femme en rafale sans vraiment t'en apercevoir. Allez viens,
on continue notre périple Kathounette dis-tu en exagérant sur son surnom ridicule avant de taper un sprint pour échapper à la furie qui aller désormais te pourchasser.

Être sauvé par le gong, c'était l'expression parfaite pour décrire l'instant présent. Katherine était partagée entre remercier le requin de l'avoir empêcher d'embrasser Nate, ou bien le haïr de l'en avoir empêché également. Elle était tiraillée, torturée parce qu'elle ne voulait faire de mal à personne, mais elle était humaine également, elle ne pouvait pas tout contrôler comme elle pouvait le faire croire. Alors quand l'alcool prend possession de son corps, elle répond à ses envies sans forcément penser aux conséquences. Mais le moment était passé sans qu'erreur soit faite, la jeune femme pouvait déculpabiliser, du moins à moitié, parce que ce qu'elle ressentait n'allait néanmoins disparaître automatiquement. Mais là n'était pas la question, il valait mieux pour elle qu'elle continue à se voiler la face, arrangeant tout le monde par la même occasion, sauf elle, parce qu'elle allait finir par exploser et ça ne serait pas beau à voir, mais tant pis, pour l'instant, elle allait faire plaisir aux autres avant de se faire plaisir à elle.
Tapant la pose pour le jeune homme, elle n'entendit pas le murmure de celui-ci, imperceptible, elle entendit juste ce surnom ridicule qu'il lui avait attribué avant de s'enfuir en courant, fuyant Katherine. « Tu vas mourir Nathanianian ! » cria-t-elle avant de se lancer à sa poursuite, ne regardant pas vraiment où ils allaient, espérant que la verrière ne se trouverait pas loin.

Ton coeur battant la chamade suite à la course poursuite que tu avais provoquée avec ton amie dunster, tu dévias les divers obstacles qu'il y avait dans ce zoo, ne prétend même pas attention aux animaux et encore moins aux caméras qui vous filmaient sûrement. Si vous étiez chanceux, on ne vous reconnaitrez pas et vous finirez sûrement tranquille. La seule conséquence de cette soirée, ça sera la grosse gueule de bois que vous devrez assumer le lendemain. Du moins, ça serait sûrement celle qui vous importerez le plus. À moins que vous décidiez de ne franchir l'interdit que vous vous étiez imposé après votre marché. Cependant, à cette époque-là (c'est-à-dire il y a un mois), vous ne vous connaissiez pas encore et tu ne voyais pas Katherine de la même manière où tu l'avais vu ce soir. L'alcool pourrait être une excuse mais tu savais très bien que l'alcool ne faisait qu'enlever cette censure que tu t'étais auto-infligé en la connaissant et en scellant ce pacte. Courant toujours à la même allure, la verrière apparu sous tes yeux, te permettant alors d'y entrer et de te cacher derrière un meuble ridicule avant de chantonner comme un gamin.Tu ne me trouveras paaaaas ! RI-DI-CULE. Mais en soit, cette situation ridicule pourrait très bien dévier sur quelque chose d'autre si la barrière que vous vous étiez imposés s'ouvrait à tout moment.

Courir après quelqu'un était déjà difficile pour Katherine, mais encore plus lorsqu'il s'agissait de courir après un homme qui faisait bien 20 cm de plus qu'elle, c'était carrément impossible. Alors il l'avait bien devancé, Nathanaël, puisqu'elle ne le voyait plus du tout en arrivant devant l'immense verrière du zoo. C'était clairement le décor parfait pour un film d'horreur, pas possible de faire plus glauque, ce qui rassurait pas du tout la blonde se retrouvant toute seule dans le noir. En même temps, si elle voulait retrouver Nate et sortir du zoo vivante, il fallait bien se lancer et rentrer dans le bâtiment, alors c'est ce qu'elle fit, ses bras tentant d'entourer son petit buste, histoire de se protéger un minimum. Sauf que malgré ça, elle avait toujours peur, encore plus quand son ami se mit à chantonner, sa voix raisonnant dans la verrière, histoire de bien la faire flipper. « Putain Nate, sors de là... » parce qu'elle allait quand même pas avouer qu'elle avait plus peur que jamais, il en aurait fait une parfaite excuse pour la charrier jusqu'à la fin des temps. Du coup elle continuait de marcher comme si de rien n'était, espérant tomber sur lui sans qu'il ne s'amuse à lui faire peur, ce qui aurait pour effet de révéler son angoisse actuelle. Heureusement pour elle, le jeune homme se trouvait devant elle, de dos, elle se faufila alors derrière un buisson espérant jouer sur l'effet de surprise pour pouvoir lui sauter dessus.

Cette course effrénée t'avais permis de mettre ton esprit au clair. Enfin, pas vraiment. Fin c'était flou en fait. T'avais beau faire genre et essayer de ne pas penser à l'évènement qui a faillit se dérouler à l'aquarium, c'est comme si tes hormones ne faisaient que penser à ça. L'alcool dans ton sang en était sûrement la raison mais tu savais au fond, qu'il n'y avait pas que ça. Tu le voulais ce baiser, tu voulais l'embrasser. Peut-être que tu faisais une erreur, peut-être que vous auriez commis cette erreur ensemble, mais peut-être que tu voulais la commettre cette bêtise. Tu voulais y gouter pour savoir si ça valait le coup de prendre le risque. Si ce n'était juste pas une lubie passagère ou juste l'alcool qui parlait pour toi, pour tes actes. Alors, t'étais assieds là, comme un con attendant patiemment que la voix de la belle te fasse sortir de tes pensées. C'est d'ailleurs ce qu'il se passa malgré qu'un silence suivit sa phrase. Logique, puisque tu n'avais pas répondu. Mais, c'était le but ça, de ne pas y répondre. Tu savais pas vraiment comment t'allais l'accueillir finalement. Est-ce-que tes pensées allaient devenir maîtresse de tes actes ? Est-ce-que tes envies étaient aussi folles que ça ? Aucune idée mais une chose était sûr. Ce soir, tu n'étais plus maître de toi-même à ces côtés.  MAAAAAIS JE SUIS LÀÀÀ, viens me chercher ! crias-tu comme un con, ne soupçonna pas une seconde que la demoiselle se trouvait derrière toi, attendant patiemment le bon moment pour te surprendre.

Katherine avait déjà oublié l'incident survenu quelques minutes plus tôt, elle l'avait chassé de son esprit, espérant qu'il ne se reproduise jamais. Absolem était ce qui comptait le plus pour Katherine, elle voulait pas foutre en l'air son amitié pour... Pour quoi d'ailleurs ? Un baiser ? Une coucherie ? La blonde ne savait même pas réellement ce que ressentait Nathanaël, ce serait la plus grosse erreur de sa vie de se lancer dans quelque chose sans aucune certitude. L'idée de passer à l'acte disparue, Katherine s'apprêtait à faire peur au quincy, sa propre angoisse s'étant volatilisé alors que son plan avait bourgeonné dans son crâne. Ne pas faire aux autres ce qu'on ne veut pas qu'on nous fasse ? Non, elle allait pas appliqué cette règle, c'était trop drôle de pouvoir voir le jeune homme flipper comme jamais. Ses mains sur sa bouche pour ne pas laisser échapper un rire, la jeune femme était hilare face à l'ignorance de Nathanaël. Son plan aurait pu être parfait si une branche n'était pas venu la caresser dans son dos, créant un sentiment de panique. Elle sauta en hurlant de toutes ses forces, s'éloignant du buisson tout en attrapant Nate en le mettant devant le danger, à sa place. Il était plus grand qu'elle, le monstre préférerait le manger lui. « Prenez le ! »

Cette soirée vous en aura fait faire des choses. L'alcool vous aviez pas mal aidé aussi et saoul vous ne serriez pas arrivé jusqu'à là. Du moins pas illégalement. Plus tu regardais la verrière plus tu remarquas qu'elle avait des airs de maisons de films d'horreurs. Assez pour te faire penser à tous les psychopathes qui auraient pu rentrer et vous pourchassez pour vous tuer. Et cette pensée se confirma presque lorsque tu entendis une branche se craquer et que tu vis apparaître la belle Katherine qui se mit derrière ton dos. Sauf que le psychopathe sauvage qui était apparu n'était en fait qu'une branche martyrisée par ta chef d'équipe. Bah bravo, moi qui pensait que t'avais plus de courage que ça, je suis déçu, tu préfères me sacrifier ! dis-tu avec une bouille de gosse alors que tu te retournas pour désormais être face à elle. 30 cm vous séparez, et pourtant tu ne pus quitter ses yeux clairs. Comme hypnotisé, tu ressentais encore ce que t'avais ressenti auparavant, dans l'aquarium. Tu passas ta main dans ses cheveux, lui enlevant une feuille de ses cheveux. T'avais une feuille dans les cheveux... soufflas-tu alors que tu t'étais déjà un peu rapproché d'elle. Ton souffle se veut plus court. Tu ne sais plus ce que tu fais, tu n'es plus vraiment maître de toi. Ton regard se porte sur ses lèvres, puis à ses yeux. Tu te rapproches encore, faisant votre proximité désormais dangereuse. À quoi tu joues bon sang ?

Katherine était ridicule, ridicule parce qu'elle avait eu peur d'une branche et ridicule parce qu'elle s'était caché derrière son ami, le vendant au présumé psychopathe. Une flipette, c'est tout ce qu'elle était en fait, mais quitte à ce que quelqu'un meurt, autant que ce ne soit pas elle. Sauf que personne n'était mort et elle se trouvait derrière Nathanaël qui se foutait déjà de sa gueule, pour ne pas changer les bonnes habitudes. Alors au lieu de bouder, la jeune femme rigolait, comme elle savait si bien le faire. « Bien sûr que je te sacrifie, je vais pas mourir pour toi. » lui dit-elle sur le ton de la plaisanterie en voyant sa tête de mec déçu. Tête qui se volatilisa bien vite alors qu'il planta ses yeux dans ceux de Katherine, qui fut replongée dans ce cercle sans fin, cette bulle qui faisait ressortir tout ce qu'elle pouvait ressentir pour lui. Elle n'écoutait qu'à moitié alors qu'il enleva une feuille de ses cheveux, son regard se portant sur les lèvres du quincy qui bougeaient au rythme des mots. Lèvres qu'elle rêvait d'embrasser, pour pouvoir y déverser toutes ses émotions gardées secrètes depuis si longtemps. « Je... » commença-t-elle, avant de se rendre compte qu'il ne restait plus que quelques centimètres entre eux. Alors elle brava l'interdit, elle commit l'irréparable, se laissant dévorer par la tentation. Elle essaya de communiquer tout ce qu'elle ressentait dans ce baiser, exactement tout. Son petit corps semblait parfaitement se coller à celui de Nathanaël, elle pouvait déjà sentir ce feu embraser entièrement son corps. Ce qui était timide devint fougueux, tout allait si vite, elle pouvait enfin tout libérer.

Ce rapprochement ne faisait qu'accroître cette envie pressante que tu avais su existante depuis l'aquarium. Peut-être n'était-ce que l'alcool qui faisait naître entre vous une certaine attirance. Ou alors, peut-être que l'alcool n'avait était qu'un outil pour te rendre compte que Katherine n'était pas simplement une entremetteuse à tes yeux. C'était dangereux ce que tu faisais et tu le regretterais sûrement le lendemain. Mais comme on dit, on aime franchir l'interdit, c'est excitant et goûteux à la fois. Son souffle sur ton cou, te voilà à quelques centimètres de ses lèvres, avant d'un pas hésitant jusqu'à elle. Ta tête avait beau te dire que tu pouvais effectivement commettre une bêtise, ton corps n'y pensait pas. Ton corps était comme hypnotisé par la belle blonde devant toi. Ses yeux clairs et ses lèvres roses t'appelaient. Elles te voulaient contre elles, et tu n'y pouvais rien. Si bien que la jeune femme finit par rompre cette distance accablante, te délivrant de cette envie qui te tenait depuis plus de dix minutes maintenant. D'abord un baiser timide, ce dernier se voulu finalement plus fougueux, si bien que tu finis par la plaquer contre une espèce de table. Tu te détachas alors de ses lèvres quelques secondes, juste assez pour reprendre ton souffle et regarder la jeune femme alors que l'inévitable se reproduit une seconde fois. Passant ta main contre sa joue, tu redéposas tes lèvres sur les siennes, une main sur sa taille, la rapprochant encore plus de toi. L'inévitable et l'interdit venait d'aboutir. tu ne savais pas comment ça se passerait après ça, mais une chose était sûre. Cette attraction était là depuis bien plus longtemps que tu ne le pensais.

Ces yeux qui l'attiraient, ces yeux qui pétillaient constamment, c'était ce qui l'avait fait fondre Katherine. Elle allait s'en vouloir d'avoir cédé à la tentation, de s'être laissé aller, mais sur le coup, elle ne pensait pas à ça. Le baiser d'abord doux avait été parfait, la tendresse lovant Katherine, la transportant sur un nuage. Puis le désir avait prit place, embrasant entièrement le corps de la blonde, qui se laissait transporter dans tout ça, sans même penser aux conséquences. Elle se laissa même plaquer sur la sorte de table, alors que Nate interrompu le baiser quelques secondes. Secondes qui laissèrent le temps à Katherine de contempler son partenaire, celui qui lui faisait faire n'importe quoi, qui l'attirait dans l'interdit. Les lèvres gonflées par le moment, il était encore plus attirant, plus impressionnant. Reprenant l'étreinte qu'ils avaient arrêtés, la dunster sentait le courant la parcourir là où le jeune homme passait ses mains, laissant une trace indélébile sur la jeune femme. Elle faisait de même, caressant les épaules de Nate, essayant d'imprégner ce moment dans sa mémoire, pour se rappeler de chaque mouvement, chaque ressenti. « Qu'est-ce qu'on fait ? » demanda-t-elle, sans vraiment penser à la suite. Elle ne demandait pas d'approbation pour aller plus loin, mais plus un raisonnement à la bêtise qu'ils commettaient. Elle était sur le point de se donner complètement à Nathanaël et n'avait aucune envie d'arrêter