Que pouvais être ma peine quant à la joie de rencontrer une personne aussi adorable que ce jeune futur médecin ? à mesure que nous échangions des mots, ma peine passé au oubliette, je n’avais pas besoin de me confier à une amie, ou de parler de ces perte, non vraiment pas, je n’étais pas ce genre de fille qui de toute façon se plaint, se confit ou même parle de quoi que ce soit de ma vie privée, en tout cas je n’aborde jamais le sujet en profondeur, juste en surface histoire que les gens comprenne mon humeur et rien de plus. J’étais tout de même pressé qu’un autre soir comme celui-là arrive, que Elyas me contact et que nous refassions une fois de plus le monde pour oublier de futur difficiles journées. Des moments où nous serions alors égoïstes à deux, où le monde autour de nous perdrait son importance, et où seul Elyas conterait à mes yeux. Des moments de solidarité si intense et remplis de fous rires que nous en oublierons les heures qui défilent. Un peu comme ce soir actuelle, qui je l’espère n’était qu’un avant-gout de nos futur retrouvailles en tête à tête. Après avoir repris ma place suite à mon baiser. Je lance un regard de braise, tentateur et provocateur à Elyas, tout en prenant la parole sur un ton doux, mais déterminer à la fois.

« Inutile de faire dans le dramatique, je ne souhaite pas me confier, ni même laisser paraître une quelconque tristesse, de toute évidence le jeune homme n’en valait pas la peine, et le bébé aurait eu bien trop de séquelle après l’accident de voiture que j’ai eu si je ne l’avais pas perdu. Donc c’est peut-être mieux ainsi, et puis il était d’une nature possessif alors que nous n’étions pas en couple, donc je ne respirer plus qu’on se le dise. Alors tu sais quoi, trinquons, à ma renaissance, et à nos futures soirées ! »

Mon regard ne lâche pas celui d’Elyas, cherchant à le dompter, à savoir qui de nous deux finirais pas ne plus pouvoir soutenir ce regards et lâcherais prise. Femme de caractère, têtue et indépendante, sauvage et douce à la fois, je ne lâcherais pas si facilement. Je prenais ce jeux de regard comme un défis, celui qui lâcherais le premier serais perdant et appartiendrais inévitablement à l’autre, laissant une faiblesse s’installer, et laissant l’autre dominer. Est-ce le rôle d’un homme de dominer ou est-ce que la femme est tout aussi capable de prendre les choses en main ? Pour ma part en grande féministe que j’étais, je pensais qu’une femme était bien plus capable de maitriser le pouvoir qu’un homme. La femme est sournoise, habile, subtile, que l’homme est quant à lui brute de décoffrage et fonce sans réfléchir. Un rire s’échappe de ma gorge, venant fracasser le silence si pesant.

« Je ne suis pas une super femme, je suis une femme simple, caractériel, et sans pitié. Mes faiblesses sont mes plus grands secrets, inavouable, défendus. En revanche toi Elyas, tu es un super gars. Défendre une pauvre femme sans arrière-pensée, être capable de faire sa connaissance sans timidité, sa c’est de la force, du courage et surtout de la galanterie, et mon dieu que c’est tellement rare de nos jours cette petites qualités, quand on la trouve, on trouve une pépite d’or, oui voilà, tu es une pépite d’or dans ma vie Elyas. »

J’étais une demoiselle sauvage, et farouche, me dompter relever de la tâche impossible à réaliser. Un peu comme quand la méchante belle-mère jette à terre les lentilles crue et demande à Cendrillon de toute les ramasser, et que seulement à ce moment-là, elle pourrait aller au bal. Sans l’aide des oiseaux, la pauvre Cendrillon elle serait morte fossilisé en ramassant ses merdes de lentille. Et bien là c’était le même combat, sans une aide extérieur, autant dire que me dompter, m’apprivoiser était impossible. Mais là ce soir, ce jeune homme avais une tel emprise sur moi, que mon corps entier en frissonna. Le froid ? Non, une pointe de timidité et d’envie de connaître encore plus le jeune homme. Mon regard soutenais toujours le sien, et bien que j’aurais pu continuer, une part de moi voulais se vendre à cet homme, lui appartenir pour la soirée, ou juste la nuit. Je me sentais libérée d’un fardeau sentimental en haïssant William, comme si je pouvais enfin faire ce que bon me semblais. Je baisse alors le regard, façon subtile de perdre avec l’envie de perdre, de m’abandonner à une forme légère de timidité, laissant alors le jeune homme prendre la domination en mains. D’un simple jeu de regard était née une appartenance, unique, et bien que merveilleuse, elle était aussi la plus éphémère possible, une soirée une nuit, et cette appartenance sombrerais dans les limbes de l’oubli, et à la prochaine soirée, tout serais à refaire, et le gagnant ne serais peut-être pas le même.

« Un dernier verre ? Et pourquoi ne pas aller marcher un peu après, qui sais où nos pas nous emmènerons, après tout il faut savoir vivre les aventure jusqu’au bout, Un conte de fée n’en est pas un si on en ignore la fin après tout. Et puis nous pourrions être agréablement surpris de voir la destination finale à notre escapade nocturne, non ? »

Mon regard accrocha à nouveau celui d’Elyas, un regard provocateur, amusée de la façon dont nous étions l’un envers l’autre, comme si nous nous étions toujours connus, sans aucune barrière ni retenue, je lui souris. J’aimais être au cœur d’une aventure palpitante dont le dénouement n’était que suspense et tant attendu. Mon corps me hurlais de ne pas prendre de verre, que la soirée pourrais alors prendre une toute autre tournure, bien que je serais maîtresse de mes émotions et de mes actes, je serais tout de même attiré par le physique avantageux du jeune homme, et si un lit propice se tenait à nos côté, dieu seul sait comment pourrait alors terminées la nuit. Je prends mon verre face à moi et le porte à mes lèvres pour en boire quelque gorgée du liquide ambrée, attendant une réaction du jeune homme.