The devil stronger than man
Mark et Kurt

Il s'fout d'ma gueule là sérieusement ? J'le dévisage. "Non, mais entre Milow et toi qui vous prenez le tripe de me lécher les doigts, j'me pose des questions là sérieusement." Parce qu'autant pour mon frangin, il y avait une raison autant lui... Juste non ! Il a pas a tenté d'me chauffer comme ça ! Sérieux, il croit quoi ? Que j'me suis réveillé c'matin en d'misant, ouais, j'vais sauter l'pas et devenir gay ! La bonne blague, ça risque pas d'arriver. J'suis pas gay et j'le deviendrais pas. Plutôt crever !

J'ris alors à ses propos. "Sortit qu'avec toi ? Mec, tu crois que j'ai eu qu'toi dans ma vie ou quoi ? J'me suis tapé plus d'une nana et j'ai eu plus d'une relation. C'est pas parce que j'suis ton seul mec que l'inverse c'est pareil." Lui lançais-je alors. Bon, j'suis pas sortit avec d'autre mec, une fois ça ma suffit comme expérience, surtout que c'était que du foutages de gueule, rien d'bien sérieux. Bon a côté, on peut pas dire que j'ai déjà été sérieux avec une meuf non plus mais voilà. "Puis une meuf qui m'fait ça, c'est sensuel, là, avec toi, j'ai juste l'impression qu'un gamin me fout plein de morve sur les doigts." Comparaison pas réellement glorieuse, mais l'idée est là... J'termine d'ailleurs de m'essuyer les doigts sur lui. "C'est dégueulasse." J'plante mon regard dans le sien. "Puis tu sais, c'est pas mon kiffe de m'faire sucer les doigts, j'préfère clairement m'faire sucer autre chose." Et ça, il y touchera jamais avec sa bouche, toute façon, c'est pas comme si j'comptais lui donner l'occasion de le faire.

© BLACK PUMPKIN

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Mark et Kurt

J'le fixe alors qu'il accueille avec un peu trop d'enthousiasme la présence de mon frère ici... J'le dévisage, j'apprécie pas ça. Pas que j'suis jaloux qu'il puisse préféré mon frangin à moi, mais c'est tout comme. "J'parie que t'es jamais aussi enthousiasme quand tu sais qu'tu vas m'voir." Lui lançais-je alors, avec une certaine touche d'agacement dans ma voix, parce que je sais qu'il va jamais me répondre qu'il est heureux d'me voir, en même temps, c'est pas comme si j'lui donnais une raison d'm'apprécier comme il peut apprécier mon frérot. J'le fixe alors quand il me confirme qu'il a jamais fait de fellation. "Donc, t'es toujours puceau ?" Le questionnais-je plus pour la forme qu'autre chose parce que c'est un peu une préliminaire non ? J'sais pas, du moins pas pour les relations entre mec... "Tu t'es bien foutu d'ma gueule au bal en vrai." Parce qu'il m'a mythoné être en couple... A moins qu'il le soit avec un mec aussi coincé que lui, et donc qu'ils ont toujours pas franchit ? Non... Quand même pas, parce qu'il est vachement plus... Pervers qu'avant. Il m'aurait jamais touché comme ça par le passé alors... merde, j'sais pas... Si ça se trouve, c'est juste un truc qui le tente pas. Raaah. J'dois pas m'prendre la tête pour lui. J'le vois sortir son cellulaire, j'saute sur l'occasion pour l'attraper et fouiller rapidement dedans, cherchant le surnom fleur bleu qu'il pourrait donnait à son mec avant de penser à réellement encoder le numéro de mon frangin. Parce que si jamais il dit à Milow que j'ai refusé d'lui donné son num', j'vais avoir des emmerdes avec lui encore et franchement, j'en ai pas envie...

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J'le fixe alors qu'il me répond en défendant Milow, enfin, m'expliquant le pourquoi il apprécie tant mon frangin comparé à moi et j'soupire, surtout en voyant son enthousiasme. On dirait limite que ça lui fait plaisir que j'le frappe. "T'es maso en fait ?" J'le questionne, par franchisse, parce que j'pensais pas qu'un gars m'dirait un jour avec autant d'enthousiasme ce genre de phrase. "Jpeux encore te frapper si tu kiffe tellement." Poursuivis-je alors, parce que dans un sens, ça s'rait un bon moyen pour me calmer, pour faire taire cette pseudo jalousie que j'semble éprouver là. Ça m'agace clairement. j'devrais pas ressentir ça, surtout pour lui, pour un mec et surtout vis-à-vis de mon frangin ! J'ai rien à envoyé à mon cadet.

J'le questionne alors sur ça supposé relation et arque un sourcil quand il me répond. J'soupire. j'suis tombé dans le panneau comme un con. J'aurais dû m'en douter, mais en même temps, sur le coup du jeu et probablement de l'alcool ce soir là, j'ai pas plus réfléchir. Puis il me questionne, droit, directe. Je relève le regard pour le planter dans le sien et laisse entendre un soupire d'agacement. "Tss. Tu crois quoi ? Que j'suis jaloux parce que tu peux être intéressé par une tarlouze ? J'te rappelle que j'suis pas gay et comme tu l'as dit tout à l'heure, j'suis sortit avec toi uniquement pour me foutre de ta gueule et au bal, c'était pareil." J'lui montre alors son cellulaire que j'ai présentement en main. "Dans l'mien, y'a une jolie photo de toi pour te rappeler que t'es mon jouet et que si tu fais pas c'que j'veux, j'pourrais t'humilier." J'le fixe, est-ce que je suis assez clair là ? Ou bien je dois pousser le vice plus loin ? L'humilier en direct devant tout le monde un jour, si c'est le cas, j'hésiterais clairement pas à le faire ! J'lui rend ensuite son téléphone, après avoir fouillé dedans et avoir encodé le numéro de mon frangin pour le rajouté à son répertoire. Et j'me suis fait un plaisir de vite parcourir ses texto également. "Joli t'es textos avec Jonathan." Je sais pas qui est ce gars, mais agir comme le preu chevalier de Mark... J'peux déjà pas le blairer.

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J'le vois reculer et ça ne fait que me faire sourire d'avantage. J'pourrais limite devenir sadique, juste pour lui, c'est amusant dans un sens. Puis, j'lui rends son cellulaire alors qu'il me donne l'identité complète de son pseudo ami fidèle et soupire. Pour ce que j'en ai à foutre. J'connais pas c'type et j'ai pas particulièrement envie de le connaître, parce que du peu que je sais, j'peux déjà pas le blairer.

J'arque un sourcil à ses paroles, quand il dit qu'il ne m'appartient pas et je le laisse faire son petit speech, alors qu'il tente de me faire des menaces, me parlant de mon père puis de mon frangin, cherchant mon point sensible. S'il croit réellement que je vais lui montrer, il se fout le doigts dans l'oeil, voir même le bras en réalité. J'peux me montrer très impulsif comme dans les toilettes, mais je peux aussi être très calme et axés sur un débat. C'est dans un sens un bon entraînement pour le futur étant donné ce que je veux faire de ma vie. Après tout, il y aura toujours des vautours pour me critiquer, chercher à m'atteindre et me blesser. "T'as fini ?" J'le questionne, comme si j'en avais rien à foutre quand il a fini de parler et qu'il tente de me regarder de haut, de jouer les mecs menaçant, alors que soyons sérieux. Il a rien du tout de crédible.

J'lui attrape son menton, le forçant à faire tourner la tête pour voir encore la marque présente dans son cou par ma faute. "De un, tu m'appartiens clairement, je pense que la marque..." Je lâche son menton pour laisser mes doigts glisser le long de sa gorge et venir faire une légère pression sur le suçon. "Ici, le montre bien." J'esquisse un léger sourire. "De deux, tes menaces, je n'en ai cure. Tes éditeurs, je peux leurs donner l'argent que tu leurs apportes et ainsi te faire sauter sans aucun soucis." Je retire ma main de son cou et continue de le regarde. "De trois, raconte ce que tu veux à mon père, parce que justement comme tu le dis, je ne cesse pas de le décevoir, alors une tuile en plus, il n'en aura cure." L'informais-je alors même si j'essaie dernièrement d'effacer un peu mes frasques, mais ça, j'pense qu'il en sait rien. "Quatrièmement, t'oublie ma frangine dans l'histoire. Je n'ai pas que Milow qui m'affectionne." J'penche un peu la tête, soutenant son regard, prenant un malin plaisir à cette situation. "Et pour finir, qui t'as dit que je fuyais l'Allemagne ? J'ai voyage pour en apprendre d'avantage sur nos voisins, sur le monde. Puis j'étude à Havard la prestigieuse. Une fois mes études finis, je rentrerais pour prendre la suite de mon père et qui pourrait cracher sur un diplôme d'Harvard ?" Je me bouge alors, pour le coincer entre le mur et moi, encore une fois, ça devient limite une habitude entre lui et moi... C'est limite malsain. J'pose alors mon index sur sa tempe et tapote un peu. "Avant de me faire des menaces, tente de savoir être crédible et surtout, de pas dire des conneries plus grandes que toi." J'souris et laisse ma main glisser sur sa joue doucement, en une infime caresse, mon regard river dans le sien. "Tu m'appartiens." Répétais-je alors tandis que je ne cesse de soutenir son regard. Il est à moi et à moi seul. Que personne d'autre ne s'avise à le toucher comme je peux le faire ou le malmener. C'est mon jouet un point c'est tout !

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Mark et Kurt

« Et toi alors ? Tu fais quoi ici hein ? » Je le questionne, parce qu’on est tous les deux-là pour la même chose, pour étudier, pour avoir un diplômé de cette faculté réputé de par le monde. « Être diplômé d’Harvard, c’est mieux que d’être diplômé de l’université de Berlin crétin. » L’informais-je alors, parce que même si on fait les mêmes études au final, le poids du diplôme n’est pas du tout le même. Est-ce qu’il se rend bien compte de ça ? J’en doute un peu vu ses dires et sa pseudo argumentation. J’me fais alors un peu violent vis-à-vis de lui encore, en le plaquant contre le mur pour tenter de lui faire comprendre qu’il est à moi et je ne me fais pas prier pour le lui redire… Sauf qu’il n’est pas de cet avis et son attitude me le montre bien. Tentative de me frapper, cracha au visage. Répugnant. Je le lâche et il s’échappe en fuyant alors que je m’essuie le visage. Je grogne. Agacé par cela. Je me retourne alors pour le voir partir. « Si tu t’excuse pas, ta photo, elle va faire le tour d’Harvard. » Lançais-je alors. Sans lui préciser de délai, parce que j’y pense pas sur le coup, mais j’ai son numéro pour le lui rappeler, pour le faire chier et le provoquer. Alors, même si je ne me soucie pas de ça présentement, j’me ferais pas chier à attendre pendant cinq jours qu’il me dise pardon, parce que j’lui donnerais une date butoir à un moment ou un autre. J’me masse alors la cuisse, là où il m’a donné un coup de genoux, parce que même si cela n’a pas été violent comme une chute de skate par exemple, alors ça va vite passer, puis j’aurais quoi ? Peut-être juste un petit bleu ? J’en sais rien, mais là, je rage quand même, parce que ça m’gave qu’il réagisse comme ça, qu’il accepte pas cette putain d’évidence… mais en même temps, s’il le faisait, ça ne serait pas aussi appréciable et j’prendrais pas mon pieds à le maltraité comme ça… Putain, en vrai, j’le kiffe réellement ce gars.

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