Trop con pour se rendre compte qu'il voulait de moi ? J'acceptais cette excuse sans soucis. Après tout, j'avais été trop conne aussi de lui en vouloir alors que l'on c'était mis d'accord lors de notre séparation. Je n'avais pas envie de tirer un trait sur ça, sur nous. Et c'était certainement pour ça que je lui en avais voulu pendant si longtemps : parce que notre rupture m'avait déçu, parce que je l'avais toujours vu comme l'ex le plus parfait, celui qui était le plus stable, le plus doux... bref l'un des rares avec lequel je pouvais me voir finir ma vie. Pas un violeur/preneur d'otage, pas un salop qui a une réputation de coureur de jupon et qui disparaît du jour au lendemain, et pas un mec qui a fait de la prison et qui a des soucis d'addiction aux jeux d'argent. Non. Un mec simple, avec ses démons ces vrai, mais un homme humble, généreux... Bref un Quincy. Notre réconciliation me tenait donc à cœur à condition que je ne me retrouve mas friendzoné, évidemment. On continuait de danser, et j'avouais que le savoir toujours intéressé par moi me rassurait. C'était sincère, même si ça pouvait paraître étrange de le dire à voix haute. Il semblait d'accord avec moi et souriant me tira un peu plus près de lui pour m'enlacer. Je pouvais sentir le regard de bon nombre d'invités se poser sur nous et sur le coup, l'idée d'être observée me nouait presque l'estomac. Puis il déposa un baiser sur le haut de mon crâne, et un sourire vint aussitôt étirer mes lèvres. Ça me rappelait l'époque où l'on sortait ensemble, ces soirées tv, allongés sur le canapé, la tête posée contre son torse, ses bras autour de ma taille... Et d'un coup les regards des autres invités disparaissaient. Il n'y avait plus que Jarod et moi. Il s'éloigna légèrement, juste assez pour planter ses yeux dans les miens et je compris bien vite ce qu'il comptait faire. Sans dire un mot je lui donnais carte blanche et il se rapprocha pour venir poser ses lèvres contre les miennes. Je passais mes bras autour de sa nuque alors que je sentais comme des papillons dans mon ventre. A croire que j'avais attendu toute la soirée pour ça, pour ce moment, ce baiser.