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I LOVE HARVARD
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    Lien du postLun 8 Mai - 21:50
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       Lawrence & Paris

      I must be warmer now

       

       Il avait échoué lamentablement et Paris en ressentait de la honte car ce n’était pas sa condition physique ou son intelligence qui avaient pêché mais bien son inaptitude à gérer sa colère. Il avait craqué au bout de trois jours de terrain à se faire engueuler comme du poisson pourri par un instructeur qui avait rien de mieux à faire que de lui aboyer des ordres à longueur de journée. Dès le premier jour il avait dû se faire violence pour ne pas lui éclater la tête contre un mur. Le deuxième jour avait été encore plus rude pour ses nerfs et au troisième… Il avait craqué et sauté à la gorge de l’instructeur pour mieux lui péter le nez. Il en avait eu marre ! Paris ne supportait pas la moindre autorité, il n’y arrivait pas, c’était trop lui demander. Malheureusement, à présent, il n’osait pas rentrer chez lui. Comment faire face à Summer alors qu’elle s’inquiétait pour lui et qu’elle avait consentit à faire tant de sacrifices pour lui ? Il ne voulait pas lui faire honte mais en même temps, il ne souhaitait pas lui mentir. Que faire ? En temps normal, il se serait réfugié dans l’alcool pour oublier mais pas ce soir. Il n’avait pas le courage de la décevoir davantage en cédant à la facilité. « Paris Maconahey, tu voulais aller dans les étoiles et tu n’es même pas capable de museler ta grande gueule une semaine… Tu parles d’un héros, t’es qu’un putain de looser… tu n’as décidément pas changé » marmonna-t-il, le nez en l’air pour observer les étoiles. Il faisait frais mais il s’en foutait complétement. Assis sur un banc public à deux heures du matin, son paquetage à ses pieds, il réfléchissait à quoi dire ou quoi faire pour que Summer n’aie pas honte d’avoir épousé un raté comme lui. Puis, sans même s’en rendre compte, ses doigts s’enfoncèrent dans la poche de sa veste pour en ressentir son téléphone portable et composer un numéro qu’il n’aurait jamais cru un jour, pouvoir faire. « Papa… je sais qu’il est tard, désolé je voulais pas te déranger… est-ce que… est-ce que je peux passer la nuit chez toi ? » demanda-t-il timidement. Il ne savait pas vers qui se tourner à l’heure actuelle et son père était certainement la meilleure personne pouvant le conseiller à l’heure actuelle sans compter que Lawrence lui manquait affreusement bien qu’il faisait tout pour ne pas y penser. Allait-il le décevoir lui aussi ? Avec sa tronche fracassée, il n’était pas beau à voir mais tant pis. « Si tu peux pas, c’est pas grave hein… je te force en rien » ajouta-t-il précipitamment dans un vieux réflexe enfantin qu’était de ne surtout pas déranger les adultes. A sa grande honte, le Dunster sentit ses yeux lui piquer. Putain, il n’allait pas se mettre à chialer comme un gosse. Merde !

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    Lien du postMar 9 Mai - 16:40
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    Deux heures et dix minutes. Est-ce que je dormais ? Non, puisque Lily n'était pas au manoir ce soir, je ne parvenais pas à fermer l'oeil. Aussi, je passais le temps en lisant un vieux livre policier devant le feu de la cheminée, lorsque mon téléphone se mit à sonner. Reconnaissant le numéro de Paris, je ne mis pas plus d'une seconde pour décrocher, heureux d'entendre sa voix, lui qui m'avait tellement manqué durant ces dernières semaines sans s'être vus une seule fois. « Paris, est-ce que ça va ? » Appeler son père à 2h du matin, normal que je m'angoissais, vous ne trouvez pas ? « Ne t'inquiète pas, je ne dors jamais complètement. » le rassurais-je en fronçant néanmoins les sourcils, entendant une voix que je ne lui reconnaissais pas. J'eus soudainement l'impression que son moral n'était pas au beau fixe. « Oui, biensûr, ça me fera plaisir de te revoir mon fils, viens. » énonçais-je aussitôt, toujours soucieux de savoir ce qui pouvait bien se passer pour qu'il me téléphone à une heure pareille, visiblement troublé si j'en jugeais par son timbre de voix. « Ne dis pas de sottises, où es-tu ? Donne-moi l'adresse. John, mon chauffeur viendra te chercher le temps que je m'habille. » Non pas que mon pyjama n'était pas saillant, loin de là, mais John connaissait toutes les routes et les raccourcis de cette ville par cœur – même s'il y avait un GPS dans la limousine pour le guider au cas où, mais il n'appréciait pas tellement la technologie, allez comprendre – et il lui serait sans doute plus facile et rapide d'atteindre le point de chute de Paris que moi, je n'avais aucun doute sur ce point. Sans compter que, et j'éprouvais quelques hontes à l'admettre, étonné donné que je n'avais pas emmenagé depuis très longtemps, j'avais parfois du mal à me souvenir du chemin exact menant au manoir, situé en pleine forêt, bien loin du centre-ville de Boston. N'en parlons pas s'il fallait conduire de nuit.


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    Lien du postDim 14 Mai - 0:15
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       Lawrence & Paris

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       Paris avait besoin de son père à ce moment précis. Il ne voulait pas se tourner vers sa mère car cette dernière ne comprendrait pas pourquoi il se prenait la tête à ce point pour un échec. Grace avait beaucoup de qualité mais elle avait aussi un certain nombre de défauts dont celui de ne jamais s’appesantir sur ses échecs. Dans un sens, cette force de caractère pouvait être admirable mais pas cette nuit. Là, le Dunster avait trop honte, il souffrait trop de cet échec pour s’entendre dire : bah c’est qu’un con, tu as bien fait de le frapper. Il était peut-être masochiste car Lawrence ne tarderait pas à lui redire une nouvelle fois qu’il fallait vraiment qu’il gère sa colère et sa violence. Il n’aurait pas tort dans le fond mais encore une fois, pas certain qu’il ait le courage et la force de subir une leçon de vie. Non, ce soir, il avait simplement envie de se réfugier quelque part et de se cacher. « Je.. non pas trop » admit-il tandis qu’il se frottait les yeux comme pour en chasser l’humidité suspecte. Il ne voulait pas chialer comme un gosse mais pourtant, c’était ce qu’il était à ce moment précis : un gosse qui ne supportait pas d’avoir été viré à cause d’une erreur humaine et stupide. « Je suis au parc à côté du city hall » dit-il avant de raccrocher, désireux de trouver son père le plus vite possible. Ce n’est que quelques minutes plus tard qu’il tiqua à quelque chose : chauffeur ?! Depuis quand son père avait un chauffeur ?! Paris ne fut pas au bout de ses surprises quand un homme se gara non loin de lui pour lui demander de le suivre en prenant son paquetage malgré ses protestations. Le pire fut atteint quand il vit la nouvelle demeure de son père. Là, il avait clairement raté des épisodes dans la vie de son père songea-t-il en suivant presque timidement le chauffeur qui le conduisait à son père. « Euh..salut papa » marmonna-t-il en se passant une main dans ses cheveux. « Est-ce..Est-ce que je peux te serrer dans mes bras ? » demanda-t-il gauchement avec sa tête en vrac.

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    Lien du postDim 14 Mai - 6:45
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    « Très bien, ne bouge pas. Il sera là dans quelques minutes. » lui assurais-je avant de raccrocher et d'aller dépêcher John sur place pendant que j'allais mettre une tenue plus...saillante dirons-nous, pour recevoir quelqu'un. Un simple jean et tee-shirt blanc feraient l'affaire. Le temps que John revienne en compagnie de Paris, j'en avais également profité pour faire du chocolat chaud à la cuisine, domaine normalement dans lequel je n'avais pas le droit de mettre les pieds sous peine de me faire chasser à coups de balais par Armand, mais puisque mon majordome devait être en train de dormir du sommeil du juste, autant en profiter. Bientôt, deux grands bols fumants furent sur la table du salon, attendant patiemment d'être avalés. Dans la cour, une voiture de sport venait de se garer dans un sifflement grave, et un homme noir, baraqué et toujours costumé d'en sortir et d'ouvrir maintenant la portière de côté pour que Paris puisse s'en extirper. « Bonsoir fils. » saluais-je à mon tour le Dunster d'un sourire chaleureux avant de me tourner vers mon chauffeur. « Merci John. Prenez votre journée de demain. Cela compensera le désagrément de cette nuit. » énonçais-je alors qu'il me répliquait que, ne dormant pas beaucoup de la nuit en règle générale, cela ne le dérangeait pas de venir travailler demain. « Non, prenez votre journée, vous serez payés rassurez-vous. » ordonnais-je à nouveau tandis qu'il me remerciait vivement, souriant avant de quitter la propriété. Le haut portail refermé derrière lui, les caméras et alarmes à nouveau activées, je me retourne vers mon fils, surpris par son apparence, notamment faciale. Il s'est battu, c'était une évidence. Avec qui, là est la question. « ... » Sa requête, si elle me met d'abord mal à l'aise, trouve aussitôt réponse. Aucune hésitation, bien que surpris et les sourcils légèrement fronçés, j'acquiesce gauchement en le prenant contre mon torse. « Oui...biensûr. » soufflais-je, au départ immobile, les muscles contractés, peu habitué à montrer de tels signes d'affection, avant que mon bras ne se lève et que ma main se pose dans son dos pour en apposer de légères caresses destinées à apaiser son moral en berne. « Viens, rentrons. Je nous ai préparé du chocolat chaud. Tu as faim ? Je peux te faire à manger si tu veux. » Vu l'heure tardive, j'avais hésité à savoir si je cuisinais ou non. Après tout, peut-être avait-il juste envie de tomber de sommeil et que nous discutions demain matin plutôt que ce soir.


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    @Paris A. Maconahey
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    Lien du postDim 14 Mai - 23:28
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       Lawrence & Paris

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       L’espace d’un instant, Paris avait oublié ses soucis. Il faut dire que le nouvel environnement de son père le laissait pour ainsi dire perplexe. Etait-ce une couverture d’espion ? Après tout, la question n’était pas si conne que cela car aux dernières nouvelles, son père était une sorte d’espion d’après ce qu’il avait compris. En réalité, il ne savait pas grand-chose encore de Lawrence et à nouveau, un petit démon se posa sur l’épaule gauche pour lui souffler des paroles assassines. Tu penses vraiment que ton père veut t’impliquer dans sa vie ? Regarde toi Maconahey, t’es un raté, t’es un looser. Tu as peut-être le QI d’un génie mais tu es bête comme tes pieds, incapable de gérer ta colère… Pathétique, tu es l’homme le plus pathétique. Allez, annonce-lui la couleur qu’il te vire de sa vie. Un déchet comme toi, ça ne mérite pas mieux. Cette voix continuait de le hanter. Cela faisait des années qu’il ne l’avait pas entendu aussi distinctement. Entre ses années d’étude à Harvard, sa rencontre avec Summer et la présidence de la Dunster, il avait cru qu’il avait réussi à mettre ses démons de côté mais visiblement, il se voilait la face. Aussi, face à son père, il ne résista pas à l’envie de lui demander un câlin. Son père semblait aussi à l’aise avec l’idée que lui mais tant pis, il avait réellement besoin d’un moment père/fils. L’étreinte fut au départ maladroite, chacun essayant de s’adapter à l’autre mais rapidement Paris serra son père dans ses bras comme s’il se raccrochait à une bouée de sauvetage en pleine tempête. « Merci » souffla-t-il avant de se détacher, piteux. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas été pris par un homme dans ses bras. Le dernier en date était son ancien professeur au lycée, celui-là même qui n’avait pas hésité à hypothéquer ses biens pour lui permettre de se payer ses études à Harvard car il croyait en lui.

    « Je veux bien un sandwich mais je peux me le faire… te dérange pas pour moi » marmonna-t-il en se sentant un peu impressionné par la grandeur des lieux. Il n’était pas un habitué du luxe, c’est le moins qu’on puisse dire. La seule chose qu’il possédait, c’était sa moto. « Je suis vraiment désolé de débarquer à l’improviste comme ça chez toi… A une heure aussi tardive mais je ne voulais pas rentrer à l’appartement… Je voulais pas qu’elle.. comprenne » soupira-t-il sans se rendre compte qu’il devait vraiment pas être clair pour son père. « Tu habites vraiment ici ? Je veux dire… t’es sous couverture ? » fronça-t-il les sourcils car lui non plus ne comprenait rien à rien.

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    Lien du postJeu 18 Mai - 16:17
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    Si seulement Paris parvenait à avoir suffisamment confiance en lui pour avoir confiance en moi. Sauf que pendant que j'y songeais, je me rendais compte de l'erreur. Après tout, nous passions si peu de temps ensembles lui et moi. Et au vu ma profession, je suppose que mon fils émettait des doutes à mon sujet, légitimes par ailleurs. A savoir si un jour je finirais par rentrer, parce que dans ce métier tout était possible, ou encore si je serais toujours présent pour lui puisque ma présence laissait déjà à désirer lorsque je n'étais pas sur le terrain en mission à l'autre bout du monde. Quoiqu'il en soit, à aucun moment je n'avais songé que Paris puisse penser qu'il n'était pas digne de mon affection. Je le voyais déjà comme un homme, oubliant l'enfant qui demeurait toujours en lui. Si je le réalisais, sans nul doute que mon attitude à son égard changerait du tout au tout. Mais même en sachant la vérité, nul ne pouvait emprunter cette voie sans prendre de précautions. Nous devions apprendre à nous connaître, à marcher ensembles, à nous voir plus souvent, à ne rien nous cacher. Et maintenant que l'agent en moi dormait, j'avais bien l'intention de rattraper le temps perdu auprès de mon fils. Sourcillant face à son remerciement, je ne répondis pourtant rien. A l'entendre, on aurait presque l'impression qu'il ne l'avait pas mérité. Un doute m'assaille, et mes sourcils se fronçent inévitablement devant l'enfant que je commence à dessiner devant moi, sans y prendre garde. Me serais-je réellement trompé à ce point à son sujet ? « Tu ne me déranges pas. Jamais. » affirmais-je en lui jetant un regard en biais comme pour m'assurer qu'il s'attachait à chacun de mes mots puisqu'aucun n'était un mensonge. Malgré ma maladresse et ma gêne face à l'expression de mes sentiments, je sentis pourtant qu'il avait besoin d'un soutien. Si ce n'est d'une écoute, au moins d'une affection que j'avais trop tardé à lui montrer. Aussi, c'est presque naturellement que mon bras s'enroula autour de ses épaules pour l'inviter à me suivre à l'intérieur du manoir. « Et puis, pour une fois qu'Armand n'est pas là pour me chasser à coups de balais... » plaisantais-je en me dirigeant vers la cuisine. « C'est mon...majordome, en quelque sorte. » lui expliquais-je brièvement en m'attablant déjà au comptoir pour préparer de quoi faire un bon sandwich. Je supposais qu'il n'allait pas tarder à me questionner au sujet de ce nouvel environnement, et pour cause. « Ne t'en fais pas, fils, je suis heureux de te revoir après ces longs mois passés sans nouvelle. » Ni lui, ni moi. Ce n'était pas un reproche, juste de la déception. Pas vis à vis de Paris, puisqu'à mes yeux, c'était à moi de faire le premier pas, de m'enquérir de sa santé, de prendre de ses nouvelles quelles qu'elles soient, puisqu'après tout, j'étais son père et je me devais de veiller sur lui, à chaque moment de sa vie. Hochant brièvement la tête bien que je ne comprenais pas la moitié de ce qu'il me racontait, je retins pourtant le principal, commençant à faire cuire la viande dans la poële, versant par pincée quelques épices pour relever le goût, et hachant en même temps tomates, salades et oignons. « Tu parles de Summer je présume ? Tu ne voulais pas qu'elle te voit dans cet état ? » lui demandais-je avec un sourire fugace, faisant implicitement référence à son visage abîmé par les coups qu'il avait reçu. Loin d'être choqué puisque je l'avais déjà vu dans cet état et même pire, j'étais cependant furieux bien que gardant en moi ce sentiment de savoir que quelqu'un s'en était pris à mon fils. Pour autant, connaissant son passé, je ne pouvais non plus me permettre de juger trop rapidement le geste qui avait conduit à de telles contusions. « Que s'est-il passé ? Je croyais que tu en avais fini des bagarres clandestines ? » repris-je en lui jetant un bref regard avant de sortir quatre pains de burger de leur sachet hermétique. « Non, c'est... non. » hésitais-je avec un autre sourire. « Je...ne suis plus agent. J'ai donné ma démission il y a un peu plus d'un mois de cela. » Il fallait bien commencer quelque part après tout. « Ce manoir est le cadeau empoisonné de mon associé en affaires – et accessoirement meilleur ami -... » ironisais-je en grinçant des dents. « ...pour me féliciter de l'avoir rejoint au sein de son entreprise. » soupirais-je malgré moi. Dieu sait que je détestais ce type de logement. Trop grand, trop spacieux. Trop de luxe. « Il possède un ego surdimensionné. » concluais-je d'un air blasé.


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    Lien du postSam 20 Mai - 22:07
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       Lawrence & Paris

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       Paris avait toujours associé le rôle de père à celui de bourreau et cela depuis ses six ans. Il n’avait guère eu une bonne image avant de rencontrer Lawrence car sans même connaitre leur véritable lien, il s’était senti connecté à cet homme. Une connexion qui l’avait troublé au plus haut point et qui l’avait fait réfléchir sur bien des pans de sa vie. Puis, il avait su la vérité et le lien s’était approfondi de lui-même au point que ce soir ou plutôt cette nuit, il se tournait vers son père pour trouver un refuge, pour trouver du réconfort. En un sens, c’était une véritable marque de confiance qu’il adressait à son père car Paris mettait de côté sa fierté pour demander de l’aide, pour demander un soutien, lui qui se vantait de s’être construit tout seul. « D’accord, c’est noté » dit-il à ce dernier en le suivant jusqu’à la cuisine, non sans regarder tout autour de lui, complètement intimidé par les lieux. Il n’avait jamais côtoyé le luxe ou la richesse de sa vie alors il se sentait un peu gauche dans cet environnement surtout que cela soulevait un bon nombre de questions. « Tu as un majordome ? » s’étonna-t-il alors que son père commençait à lui préparer un sandwich qui s’annonçait des plus appétissant. Il est vrai qu’avec le recul, ils n’avaient guère échangé beaucoup ces derniers mois. Cela lui avait manqué mais Paris n’avait pas osé s’imposer dans la vie de son père ne sachant pas vraiment comment trouver sa place en tant que fils. « Ouais… je voulais pas la décevoir même si je sais que ça manquera pas car il faudra bien que je rentre à un moment donné »soupire-t-il en baissant la tête, trop honteux de son échec. Lawrence ne manqua pas de lui poser des questions, s’imaginant visiblement qu’il avait repris le chemin des combats clandestins. « Non, j’ai pas repris la cage » dit-il en se souvenant de combien son père avait été hostile à son projet d’embrasser une carrière militaire. A la place, pour gagner un peu de temps, il l’interrogea sur cette nouvelle vie et surtout sur ce manoir. Le Dunster fut étonné d’apprendre que son père avait changé de vie. « Ouah… c’est un sacré cadeau quand même cette baraque ! Il devait vraiment être content de te recruter mais pourquoi tu as changé de vie ? Je pensais que ça te plaisait » l’interrogea-t-il avant de se passer une main dans les cheveux. « J’ai essayé de rentrer dans l’armée… j’étais en semaine de recrutement mais.. je me suis battu avec le sergent instructeur au bout de trois jours parce qu’il m’a fait sortir de mes gonds… Faut croire que c’était pas pour moi, je suis trop réfractaire à l’autorité » lâcha-t-il en détournant le regard. Son problème de gestion de la colère n’était pas nouveau et il n’arrivait pas à y remédier. « Je me suis fait virer »

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    Lien du postVen 26 Mai - 7:23
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    Hochant la tête sans apporter de réponse – puisque je l'avais fait précédemment – je commençais la préparation du sandwich de mon fils, jouant avec les différents ingrédients avec l'habileté d'un maitre cuistot. Ma mère était celle qui m'avait initié à la cuisine et je devais reconnaître que bien que je dînais souvent aux restaurants ou laissait Armand s'occuper de cette partie du manoir, cela m'avait manqué. Une qualité que j'avais tenu d'elle et qui pourtant, se développait naturellement chez moi, donnant à mes plats autant qu'à les siens des allures et un goût unique et délicieux d'après l'avis de ceux que j'avais pu servir au cours de ma vie. « Tu ne la décevras pas, sauf si tu tardes trop à lui dire la vérité. » l'interrompis-je en mettant la touche finale à son repas avant de le lui apporter sur la table basse du salon, près du chocolat chaud afin qu'il puisse enfin se restaurer. Je ne parlais pas uniquement de Summer en l'occurence. Je faisais implicitement référence à ma propre situation, à celle que j'avais déjà vécu avec Catherine. Les mensonges et les omissions avaient fait partie intégrante de ma vie jusqu'à ce que je m'apercoive – après moults disputes – que ce n'était pas le fait de lui avoir caché la vérité qui l'avait peiné, mais le fait d'avoir tardé à le lui dire comme si mon quotidien n'appartenait qu'à moi alors qu'elle ne faisait partie et qu'il avait des incidences non négligeables sur notre vie de couple et de parents.

    L'invitant à s'asseoir devant son repas frugale, je m'installe à mon tour à ses côtés, croisant une jambe sur l'autre tandis que ma main se tend pour récupérer ma propre tasse de chocolat et la porter une première fois à mes lèvres tandis que je l'observais avec incompréhension et avec un air plus ou moins méditatif. « C'est...une longue histoire. » admis-je de prime abord dans un bref soupir. Par où commencer ? J'avais l'impression que tout était à la fois confus et si clair dans mon esprit. Le serait-il aussi dans celui de Paris ? « Oui, cela me plaisait. Parce que j'étais doué dans cette profession. » Un brin d'humour noir alors qu'un sourire blasé étirait mes lèvres alors que je songeais que cette profession avait pour principe l'extermination d'un certain nombre de vies humaines. Soit, ma conception de la justice différait de celle de la plupart des individus, Paris ne devait pas avoir manqué de l'avoir remarqué. « Mais voilà, j'ai fait des erreurs plus jeunes, lorsque j'étais époux et père, et je n'avais pas envie de les reproduire aujourd'hui. » repris-je en buvant une autre gorgée de chocolat avant d'annoncer de but en blanc. « Je l'ai fait pour une femme. » Parce qu'il fallait bien entamer l'histoire quelque part, je décidais de jouer cartes sur table. Les questions viendraient, inmanquablement ensuite, mais de toutes façons, nous avions pris la décision elle et moi d'informer nos familles de notre relation.

    Les confessions s'annonçent, de ma part et de la sienne. Et alors que j'apprends la raison indirecte de son visage défait, mes sourcils se fronçent légèrement. Je le fixe, patient et attentif à ses états d'âme que je sentais intérieurement dévastés. « Et tu te sens coupable ? Tu t'en veux de ne pas avoir su tenir le coup ? » demandais-je en connaissant pertinemment la réponse malgré ma question. « Tu te souviens de la discussion que nous avions eu le jour où tu m'as annoncé vouloir entrer dans l'armée ? Te souviens-tu de ma réponse ? Elle n'a pas changé aujourd'hui. Je suis heureux que tu n'y sois pas. » affirmais-je, calme et ferme. Je savais que ma réaction ne serait peut-être pas celle qu'il attendait, et que celle-ci allait même peut-être donner lieu à un déferlement d'émotions chez mon fils. La colère en premier. Pour autant, je devais me montrer sincère, et s'il le fallait, lui expliquer les raisons de ma désapprobation.


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    @Paris A. Maconahey
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    Lien du postLun 29 Mai - 21:36
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       Lawrence & Paris

      I must be warmer now

       

       Son père avait fini par lui apporter son sandwich et il faut le reconnaitre, Paris n’avait pas attendu très longtemps avant de croquer dedans avec un gémissement appréciatif. Cet homme était un véritable estomac sur patte si bien que Summer devait certainement redouter le jour où ils auraient des garçons car les mâles Maconahey étaient reconnus pour leur appétit d’ogre. « C’est très bon ! Merci p’pa » le remercia-t-il avant de boire une gorgée de chocolat chaud. Après ces longues heures à errer dans la ville, il n’était pas mécontent de pouvoir enfin se restaurer bien qu’il restait dans le brouillard concernant son avenir et ses émotions. La honte semblait lui coller à la peau avec une telle force qu’il doutait de pouvoir s’en séparer. En réalité, il avait l’impression d’avoir fait un bond en arrière tant il se sentait misérable. Il avait naïvement cru qu’avec son bonheur actuel et le fait d’être père, il trouverait un équilibre qui calmerait toute cette colère enfouie en lui mais il avait eu tort sur toute la ligne. Celle-ci continuait de se déverser dans ses veines et il craignait de ne jamais pouvoir s’en séparer. Pourquoi n’arrivait-il pas à se contrôler ? A se dompter ? Il avait tout pour être heureux alors pourquoi continuait-il à se réfugier derrière cette défense ? Il n’en avait pas la réponse. Surement qu’un spécialiste pourrait la lui apporter mais il n’en avait pas envie. L’idée même de se confier à un inconnu le révulsait. Il détestait parler de ses problèmes ou de demander de l’aide. Sa fierté s’en trouvait trop mal menée pour que l’exercice soit supportable.

    « Attends, une femme ?! Je ne savais pas que tu avais rencontré quelqu’un… C’est cool ! Tu l’as rencontré à Londres ? » demanda-t-il sans se douter un seul instant de l’identité de la demoiselle car nul doute que sa réaction aurait été moins enthousiaste. « Du coup, je vais avoir un demi-frère ou une demi-sœur bientôt ? » s’amusa-t-il à demander. Etant l’ainé d’une tripotée de frères et sœurs, Paris avait l’habitude de partager et appréciait même toute cette tribu. Et puis, son père devait peut-être avoir envie de fonder une nouvelle famille. Il suffisait de le voir avec Ashlynn pour comprendre qu’il ressentait un manque de ce côté-là. Le Dunster espérait simplement pouvoir garder sa place de fils car égoïstement, il ne voulait pas perdre ce père qui petit à petit s’installait dans son existence. La suite de la conversation lui fit baisser la tête. « Ouais… je pensais avoir mis tout cela derrière moi ! Avant, je ressentais le besoin de me battre, je pétais régulièrement des câbles mais depuis quelques mois, ça allait mieux. J’avais trouvé mon équilibre mais le simple fait… Ce type a essayé de me briser pour me faire entrer dans le moule et j’ai pas réussi à le supporter. J’ai toujours voulu entrer dans l’armée, c’était un tremplin pour moi… Je sais que tu dois être soulagé que j’ai échoué mais je ne supporte pas cette idée. Ce n’est pas mes aptitudes physiques ou mon intelligence qui sont la cause de cet échec mais moi… Comment suis-je censé pouvoir affronter ça alors que j’en suis la première cause ? Je ne peux pas m’entrainer, je peux pas emmagasiner des connaissances… Je peux rien faire !! j’arrive pas à me débarrasser de cette putain de colère… » dit-il en se levant brusquement pour faire les cent pas. Il était dépassé, complétement paumé. « Le pire, c’est que je suis soulagé d’avoir échoué… Je suis pathétique… Tu sais, il avait tendance à me répéter que je ne valais rien, que je ne servais à rien… J’ai pas voulu y croire et je me suis fixé l’objectif de réaliser mon rêve d’aller dans les étoiles en sachant que ce n’était pas possible… Aujourd’hui, je ne suis même plus certain de le vouloir.. J’en ai assez de fuir, assez de me réfugier dans les étoiles mais je ne sais pas quoi faire de ma peau ! » avoua-t-il en levant les bras d’impuissance. Travailler, poursuivre une dernière année à Harvard… Il n’avait aucune idée de quoi faire et cela le rongeait et le plongeait dans cette insécurité source de violence chez lui.

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    Lien du postVen 2 Juin - 7:55
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    « Je t'en prie, fils. » répliquais-je avec un fin sourire, toujours aussi surpris et fier de m'entendre qualifier de père. Observant sans chercher d'abord à l'interroger sur les raisons de sa venue à une heure aussi tardive encore moins sur les hématomes qui siégeaient sur son visage, je bois par petites gorgées mon chocolat, tout en gardant les yeux rivés sur mon fils unique afin, s'il voulait se confier, qu'il sache que toute mon attention lui était accordée. Ceci dit, je n'avais pas prévu, pas aussi tôt en tous cas, que la discussion m'amènerait à confier mon propre quotidien, et notamment ma vie sentimentale. « Rencontré » n'était pas exactement le terme adéquat, mais qu'importe, un sourire orna pourtant mes joues alors que je hochais légèrement la tête en baissant les yeux sur ma tasse. « Hum...non. Non, pas à Londres. » Comment aborder le sujet ? Je craignais presque sa réaction lui qui fêtait pratiquement le même nombre d'années que la jeune femme ? Et ils étaient amis, ce qui n'arrangeait pas les choses. « Je la connais depuis pas mal d'années, même si nous nous étions perdus de vue avant que je n'emménage à Boston. » précisais-je à Paris sans encore oser évoquer son prénom. Ma tasse de chocolat au bord des lèvres, je manque de m'étouffer à la question qu'il me pose ensuite. Sans doute avait-il voulu faire preuve d'humour, il ignorait cependant combien il approchait de la vérité. Hésitant, et gêné d'aborder ce sujet sensible avec lui en l'état actuel des choses, je me contentais d'un sourire énigmatique avant de boire une autre gorgée. Cette nouvelle, j'avais le pressentiment que je n'étais pas le seul à devoir l'annoncer à nos familles. Lily et moi devions être ensembles, afin de pouvoir compter sur notre soutien mutuel. D'autant qu'en ce qui concernait certains membres de nos familles, ce ne sera vraiment pas une partie de plaisir. Quoiqu'il en soit, ce soir, je ne comptais pas m'épancher sur ma vie sentimentale. Paris avait besoin d'une épaule sur laquelle s'appuyer, d'une oreille attentive et de bons conseils. Il me paraissait évident que mon fils déprimait depuis ce qui s'était passé.

    Les sourcils légèrement froncés, je l'écoute sans l'interrompre une seule fois, déposant bientôt ma tasse sur la table basse en mettant enfin le doigt sur le nœud du problème. Paris debout, allant et venant tel un lion en cage, différait par son attitude de moi qui ne bougeait pas d'un cil, patient et posé, les yeux rivés sur la colère en lui qui peu à peu s'exprimait. « Et tu y crois maintenant, c'est ce que tu es en train de me dire ? » lui demandais-je au départ, pensif. « Tu crois que tu ne vaux rien ? Que tu ne sers à rien ? » répétais-je en me levant lentement de mon fauteuil pour aller à sa rencontre. « Paris, ce n'est pas parce que tu n'as pas atteint ton rêve que tu dois uniquement te l'imputer. J'ai constaté de mes propres yeux combien tu avais changé. Les combats de coqs, les crises de colère, tu as réussi à surmonter tout cela parce que tu es fort, parce que tu avais la volonté, parce que tu as une famille qui t'aime et te soutiendra quoiqu'il arrive. » affirmais-je, presqu'en le grondant, posant aussitôt mes deux mains à plat sur ses épaules. Mon regard ne le quittant pas des yeux, je reprends, sérieux et d'un calme olympien. « Si j'ai été soulagé, ce n'est pas parce que je ne croyais pas en tes capacités, loin de là. J'ai toujours cru et je croirais toujours en toi. Parce que tu es MON fils, et parce que si toi tu l'ignores encore ou si tu en doutes, je sais ce que tu vaux et combien tu es capable de te surpasser lorsque ça en vaut la peine. » lui soufflais-je dans un sourire fugace. « Et puis, pour être honnête jusqu'au bout, je n'avais pas envie que l'armée te brise, que tu rentres dans le moule comme tu le dis si bien. Je sais ce qu'est le conditionnement, je le sais mieux que personne. » tentais-je de lui expliquer en faisant implicitement référence à mon entraînement à l'Agence. « Je n'ai jamais douté de tes compétences, et ce n'est pas parce que tu fais montre d'un fort tempérament que ça y changera quoique ce soit. Ton instructeur a voulu te briser parce que c'est ainsi que l'Armée fonctionne. Tu imagines bien qu'elle ne va pas s'embarasser de changer de méthode en fonction des caractères de chaque recrue. » Ma main droite se pose maladroitement sur sa joue, l'obligeant à me regarder dans les yeux alors que je poursuis. « Je n'avais pas envie de perdre à nouveau un enfant. Même si...tu es un homme aujourd'hui. » lançais-je en riant à moitié. « Tu es quand même mon fils et si j'ai été heureux, c'est uniquement parce que ta santé et ta sécurité me sont bien plus importants que tout le reste. » Après quoi, ma main retombe, et mes yeux s'abaissent sur le parquet du salon, avant de retrouver le point d'ancrage. « Malheureusement, la vie nous a séparé avant même que nous nous connaissions, aussi je n'ai pas le droit de prétendre tout savoir de toi et de connaître la meilleure solution. En revanche, si tu veux, je peux t'entrainer, à ma manière. Si tu veux toujours entrer à la NASA sans passer par l'armée, je peux t'y aider. » Parce qu'heureusement, il ne suffit pas d'être militaire pour pouvoir intégrer ce corps. Le mental et les capacités intellectuelles comptaient tout autant que les capacités physiques. « Paris...on a jamais vraiment discuté de ce qui s'est passé dans ton enfance. Je me dis peut-être que ta colère provient de cette période sombre de ta vie, que tu n'as jamais réussi à dépasser complètement. » Pensif et un tantinet mal à l'aise d'aborder ce point délicat de sa vie, je ne me défile pas pour autant, sachant l'importance que cela pouvait revêtir pour mon fils et son avenir. « Je ne prétends pas être psy, d'ailleurs je ne les apprécie pas beaucoup, mais je sais écouter, et tu peux avoir confiance en moi. » lui expliquais-je en pressant affectueusement son épaule avant de m'éloigner de quelques pas en arrière, me retourner pour réfléchir intérieurement et de lui faire face à nouveau quelques minutes plus tard. « Pourquoi es-tu en colère, Paris ? »


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