Tu viens d’arriver à ta table avec Clay, tu n’as pas spécialement prise conscience des personnes qui allaient siéger à cette même table et à vrai dire tu t’en fichais, ce soir, il n’y avait que Clay qui comptait pour toi. C’est lui qui t’a forcé à aller au bal, histoire de te divertir, de picoler à l’œil et ça te donnait une nouvelle fois l’occasion d’être resplendissante. Tu avais alors accepté et te voilà, arrivée à cette table finement décorée. Tu as d’abord salué les personnes avec une certaine nonchalance puis tu as congédié rapidement le monde autour de toi pour aller te chercher un verre. Lorsque tu reviens, une blonde à priori aguicheuse (Hippo), s’est mise à tourner autour de Clay. Observant la scène à une distance modérée, tu sirotes ton verre de champagne. Tu l’écoutes, elle tente de séduire Clay, on dirait une vulgaire chatte de bas étage qui tente de trouver un morceau de poisson à se mettre sous la dent. Lorsqu’elle l’informe qu’elle va se refroidir, tu ne peux t’empêcher de lâcher un rire et de regarder ailleurs. « Sérieusement, je vais devoir supporter ça toute la soirée ? Plutôt mourir. » Et là, tu t’esclaffes car elle se met vraiment dans une position plus que ridicule aux yeux de tous. Tu es volage, tu sais profiter des plaisirs de la vie, mais tu ne te vends pas comme une vulgaire pute en disant que tu aimes te faire péter dans les toilettes avant de jeter ton gode sur patte, pour terminer par draguer un autre homme, qui plus est, est occupé par une autre femme pour la soirée. Tu pourrais être jalouse, réellement, si elle n’avait pas ce caractère si pitoyable à tes yeux. « Il va me falloir plus qu’un verre dans ce cas. » Tu te mets à rire puis tu te tournes vers les autres invités, tu sais qu’elle va répliquer et tu t’en moques. Ce genre de fille ne t’intéresse pas. Tu passes alors près de Clay puis tu lui tapotes l’épaule en posant ton regard dans le sien. « Bon courage. » Tu as murmuré ces mots avant de continuer ta route et d’aller t’asseoir en compagnie des autres invités. S’il voulait la sauter, qu’il le fasse, après tout c’est ce qu’elle souhaite et Clay est un grand garçon.

Absorbée par mon petit jeu du moment, je n'avais prêté aucune attention à la blondasse qu'était visiblement sa cavalière, et qui n'était autre que cette chère Calliopéa. Aucune attention, tellement que je n'avais pas vu que c'était elle jusqu'à ce qu'elle se permette d'étouffer un rire en lançant une réflexion mal placée. Hum.. D'accord, si tu veux blondie, n'oublie pas que je ne joue que dans la cour des grands. Je déglutis, expirant un bon coup en la fixant du regard, grand sourire aux lèvres. Ce qu'elle pouvait dire ou pas était bien loin de m'atteindre, vu la gueule qu'elle se coltine je pense qu'elle n'a pas beaucoup de chance niveau homme, elle avait le physique semblable à un vulgaire travestit caché au coin d'une ruelle. Alors je pouvais parfaitement comprendre sa frustration. « Sérieusement, je vais devoir supporter ça toute la soirée ? Plutôt mourir. » Je me pince les lèvres, hochement de tête rapide. - Je t'offre la corde si tu veux. Je pense que ta présence ne manquera à personne.. Dis-je en croisant les jambes. Ni ton physique d'ailleurs, je pense que même un cheval ne banderait pas à cette vue là. - Ne joue pas la sainte ni touche avec moi tu veux, toi et moi on sait que tu es loin d'en être une. Répliquais-je avec assurance. Je connaissais les petits secrets de miss Scorsese, j'en avais même abusé d'un une fois. Voilà probablement le pourquoi de cette vilaine rancune qu'elle affiche. « Il va me falloir plus qu’un verre dans ce cas. » Je souris encore et toujours, la laissant faire son petit numéro. La jalousie ça dit être dure à vivre quand même.. Heureusement pour moi, je n'ai jamais eu ce genre de complexe. - Attention de ne pas te perdre dans l'alcool, c'est bien ton truc ça ! Et tu sais une photo à maman c'est vite envoyé.. Pouffais-je, faisant allusion à la dernière photo qui avait pu apparaître à son encontre dans les journaux par mes soins. Tâchant au passage cette magnifique famille qu'est les Scorsese ainsi que sa réputation.  Hochement de tête, petite moue faussement désolé, en attrapant mon portable faisant mine de chercher le numéro de sa mère. Je soupire, la regardant venir près de Clay pour lui tapoter l'épaule en crachant une fois de plus une parole futile. « Bon courage. » Ça c'est clair, avec elle à son bras.. Il en aura besoin. Au moins, j'étais presque certaine qu'elle finira pas sa soirée avec lui ou alors ses goûts laissent vraiment à désirer. - Je ne savais pas que les hommes c'était ton truc.. Si j'avais su, j'aurais envoyé Cole à la place ! Que je réplique à l'attention de Clay. C'était plus une cavalière, mais un cavalier avec qui il était venu.

Il fallait que tu sois à cette table, en compagnie d'Hippolyte que tu n’appréciais déjà pas avant ça. Visiblement, elle a mis le grappin sur Clay, quelque chose les unit tous les deux et tu n’es pas vraiment sûre de savoir de quoi il en ressort. Tu la regardes, elle est tellement condescendante, c’est belle et bien une Éliott, le genre de confrérie dans laquelle tu pourrais aisément rentrer mais pour laquelle il faudrait te payer très cher, en clair, plutôt mourir. Tu te mets à rire, oui elle est si drôle avec ses petits airs de femme soi-disant fatale et invincible. « Je n’ai pas dit que j’étais une sainte, mais la différence entre toi et moi c’est que je me respecte et je ne me fais pas baiser comme une vulgaire catin. » Tu fronces les sourcils et tu lui adresses un petit clin d’œil. Tu n’as pas le temps pour ses gamineries, tu n’es pas venue à ce bal pour te crêper le chignon avec des petites phrases sanglantes qui sont totalement inutiles, tout ceci te passe au-dessus, tu n’y accordes aucune importance. D’ailleurs, tu te mets en marche pour aller rejoindre ta place lorsqu’elle t’arrête en parlant de ta mère. Tu te retournes alors, le regard larmoyant, tu verre à la main. « Non s’il te plaît, je t’en prie, ne fais pas ça… » Tu t’approches d’elle, des larmes sont prêtes à couler de tes yeux. Puis tu te redresses et tu te mets à rire, un rire glacial qui ferait probablement froid à certaines personnes aux alentours, quelle comédie. « Ma pauvre fille, si tu savais à quel point je me fous de tout ça. Tu me rendrais service, crois-moi. » Oui tu te fous totalement de ta famille, de ta réputation. Au contraire, plus tu es descendue dans les journaux, plus ton nom est souillé et plus tu es heureuse. Tu bois alors ta coupe de champagne et tu la poses sur la table avant de faire une tape sur l’épaule de Clay et d’aller t’asseoir. Tu adresses un regard à Maverick, pour une fois tu es compatissante, tu te pinces les lèvres en haussant les épaules, le pauvre, il doit se sentir seul au milieu de tout ce Remus ménage. Avec tes lèvres parfaitement peintes, tu lui murmures un « Désolée. » puis tu lâches un léger rire, toi ça ne te dérange pas, c’est juste Hippolyte qui se ridiculise toute seule en fin de compte. Tu joues avec ton verre vide, tu sais qu’il t’en faudrait un autre pour oublier un peu tout ça, mais tu iras au bar en compagnie de Clay, vu que lui aussi aura sûrement besoin de plus qu’un verre. Tu lui adresses un léger sourire alors qu’il parle de vraie femmes, de ton emplacement, c’est assez drôle de voir comment il va faire pour se débarrasser de cette jeune catin.

J'était tranquillement installé à cette table avec mon ami d'enfance, je discutait avec lui de choses et d'autres mais rapidement je me perds dans mes pensées. Je n'ai aucunes nouvelles de ma cavalière je sens bien que je vais finir ma soirée seul. Bon, elle n'était qu'une amie mais tout de même j'avais tout prévus pour m'accorder à sa robe, je l'avais attendu sur cette table un bon bout de temps maintenant et je n'avais aucunes nouvelles... J'avouais clairement que je l'avais en travers de la gorges, mais ce n'est pas grave j'avais une danse avec la très chère Erin qui m'attendait sur la piste de danse et encore je voulais tout faire pour croisé celle qui faisait battre mon cœur. je savais que je pouvais tout oublié si elle m'accordait un peu de temps. Je repris mes esprit et je regardait Maverick, le pauvre, il m'avais parlé et moi je râlait intérieurement parce qu'on m'avais m'y un lapin. le bal n'est pas finit loin de là.

« Excuse-moi Mav' j'était totalement perdu dans mes pensées.  Je suis impressionner comme les choses ont changé dans ta vie, autant que dans la mienne du coup. J'ai aussi un coup de cœur pour une demoiselle de l'université mais vraiment rien de sérieux pour le moment. Elle ne sait pas que je suis amoureux d'elle je crois. »

Je boit mon verre tranquillement regardant les petites animosités de la table, ils sont tous très beaux et très belles. Mais certains n'ont pas l'air de s'apprécier, je ne fait pas cas de ça et je leurs souris quand parfois leur regards se perdent sur moi. Tout à coup, je soupire et je me redresse donnant un e petite tape a Mav'.

« Bon mon pote, je vais te laissé j'ai d'autres chats à aller fouetter. Je repasserais peut-être plus tard par ici si tu est toujours là. »

Je me lève sans plus de cérémonie et je quitte la table bredouille les mains dans les poches.