Son regard me donnait partiellement une réponse que j'attendais plus qu'impatiemment. Je devrais pourtant attendre un peu plus, puisque, comme je m'en étais douté, le mixeur de son professionnel, entrait finalement dans la pièce. Je me laissais entraîner par la demoiselle, non sans être surpris par sa réactivité. Le plus dur pour moi étant de faire mine de ne pas avoir remarqué plus tôt que la normal l'arrivée de l'homme. Celui ci se jeta d'ailleurs immédiatement sur la culotte en dentelle que Lucky et moi avions laissé au sol. Un fin sourire au visage, je brûlais d'envie de la lui reprendre, mais ce n'était pas raisonnable. Faire tout ça pour finalement être attrapé en partant. Alors, je la lui laissais, à contre coeur, suivant la belle brune hors de la cabine Dj où nous nous étions glissés plus tôt.
Je souris plus franchement, assez amusé de la voir rire ainsi. Il se demande surtout qui est le chanceux qui a eu le plaisir de la retirer. ajoutais-je en caressant les courbes de ses fesses pour ensuite laisser ma main posée sur sa taille. Elle se tourne ensuite vers moi pour me dire les paroles que je voulais entendre. Des paroles que j'aimais entendre. Une chose était certaine, elle se souviendrait de cette soirée.
Nous nous dirigions alors tout comme le peu de monde qui restait encore dans la boite -qui s'était déjà quasiment entièrement vidé - jusqu'au dehors. L'insonorisation du night club nous protégeait du bruit des sirènes et de la panique que provoquait le départ de feu... Départ de feu que dis-je l'explosion ! Car c'était bien ce qui avait du se produire. Il disent qu'il y a des gens qui vivent dedans ! disait une des clientes de la boite qui était restée là par curiosité.Oh oui... Deux personnes... Oh la vache... Tu crois qu'ils ont pu sortir ! disait une autre. Oh que non et ils étaient aussi mort l'un que l'autre.
Je m'arrêtais brièvement, faussement choqué. Le bâtiment entier était en feu, les forces de police barrait déjà la route quant aux pompiers ils s'activaient à effectuer leur travail : Nettoyer ce qui avait été le mien. Un travail vain s'il ne coupait pas l'arrivée de gaz. On aura quand même été interrompu pour une bonne raison... Tu viens. lui glissais-je à l'oreille en l'incitant à me suivre. J'avais finalement bien fait de me garer à deux rues de là. Sans quoi j'aurais été forcé de prendre un taxi pour rentrer.... Quoique ça n'aurait pas été une mauvaise idée. Arrivés devant mon 4*4 sombre aux vitres tintées, je lui ouvrais la portière refermant une fois qu'elle grimpa à bord. L'odeur de fumée était bien moins forte ici, aussi avais-je choisi de laisser les vitres fermées. Démarrant le contact, je regardais une fois encore la splendide jeune femme qui était assise à côté de moi et lui lançais avant de quitter ma place pour m'engager sur la route. : Ca devrait être interdit d'être aussi sexy...

Bien entendu elle ne pouvait qu'espérer que tout allait bien et que personne n'avait été blessé. C'était la logique même, c'était ce qu'il y avait de plus humain. Seulement pour réaliser mes contrats, je devais oublier de l'être un peu. J'avais appris avec le temps et l'expérience à déshumaniser mes cibles. Cela rendait le travail plus facile à exécuter et ma conscience plus facile à apaiser. Elle apprendrait bien assez tôt ce qui s'était passé exactement, le lendemain à dire vrai - Je n'avais plus qu'à espérer qu'elle ne fasse pas le lien avec mon arrivée dans la cage d'aération.
Une fois à bord, elle se met à l'aise. Je la regarde faire à la fois amusé et rassuré.
Tu as raison, mets toi à l'aise beauté... songeais je en l'observant du coin de l'oeil. Elle me renvoie le compliment que je venais de lui faire. Mon si sourire ne disparait pas tout de suite, je retourne pourtant le regard pour ne pas perdre l'attention que je devais garder sur la route. Sa main présentement posée ​sur moi ne détourne pas la concentration, sosie cette dernière fut très agréable. Chez moi...
Sauf si tu as une meilleure idée. Après tout j'étais ouvert à toute proposition pourvu que mon corps puisse être comblé par l'envoutement que provoquait le sien. J'accélérais d'ailleurs franchement une fois sur la départementale, le traffic était fluide, nous y serions en peu de temps, mais chaque minute m'avait toujours l'air plus longue que la précédente. Et, la jeune femme à mes côtés était d'humeur taquine, je ne pouvais d'ailleurs pas lui en vouloir. Si je ne laissais rien paraître, mon esprit était loin d'ici. À présent mon travail accompli je n'avais qu'elle en tête et notamment de quelle manière - parmi toutes celle que j'avais en tête- allais je la satisfaire jusqu'à la jouissance. Je lâchais un petit : Hum... au contact de sa langue sur ma peau. J'appréciais grandement des baisers, me demandant comment je pourrais très vite lui rendre la pareil, lui infliger le même traitement Ô combien délicieux. Souviens toi de ça beauté... Parce-que lorsque tu me suppliers d'arrêter je n'en ferai rien. la menaçais je d'une voix rauque, avec un sourire. Je quittais précipitamment la voie rapide m'arrêtant au carrefour pour profiter de ses lèvres, qui n'avait  cessé de me tenter. Je glissais ma langue dans sa bouche et la laissais danser avec la sienne. Puis je passais l'intersection, mettant fin au baiser aussi brusquement que je l'avais débuté. Nous - arrivions dans une zone pavillonnaire et se fut là seulement je repris une conduite moins sportive. Après avoir passé plusieurs maisons, je me penche vers elle, la frôlant délibérément et ouvrait la boîte à gant pour en tirer un bipeur sur lequel j'appuyais avant de le remettre en place et me voilà ensuite qui tournait franchement pour entrer dans un garage dont le volet déroulant était encore en cours d'ouverture.

J'étais sur de ne pas recevoir de réponse négative à ma proposition, aussi avais-je roulé jusqu'à la maison que j'avais acheté dans le quartier de Belmont, non loin de Harvard. Fidèle à elle même, Lucky se révélait toujours aussi séductrice que provocatrice dans ses réponses. Elle prétendait de ne pas me supplier. Pour l'heure je n'en savais rien, mais c'était le défi que je me promettais intérieurement d'atteindre. " Nous verrons... " avais-je alors simplement répondu. Ce que j'aurais pu appelé un aperçu de ce qui l'attendait eu bien sur l'effet escompté. Etais-je doué ... Cela aurait été manque de modestie que de dire que mes nombreuses expériences, ne laisse pas mes amantes sans un souvenir indélébile des moments que j'ai pu partager avec elle. Je restais pourtant assez abstrait dans ma réponse. ... Je n'ai encore rien fais. lui promettais-je en rangeant le bipeur du parking à la place où je l'avais délogé.
Lentement, le garage se ferme, quant à moi, je lui ouvre la porte pour l'inviter à entrer, sans la quitter des yeux bien sur... Elle se met à l'aise, je suis la chute de ses talons jusque sur le sol avant de concentrer mon attention sur elle. Je la suivais dans ma propre maison, comme si je ne connaissais pas les lieux. Nous traversions la cuisine américaine
ouverte sur le salon. Son indiscrète interrogation me fit sourire. Etait-ce de la curiosité ou de la jalousie ? J'avais une réponse toute trouvée pour ça... Ou une absence de réponse ?... Voyez le comme vous voulez ! C'est avec toi que je suis ce soir... J'avançais jusqu'à elle qui s'était appuyée au [url=sofa gris.