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Lien du postMer 5 Avr - 17:40

Siloë,

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Exceptionnellement, Leonidas était descendu chercher le courrier. D’ordinaire, il laissait Siloë s’acquitter de ce job car ça le saoulait plus qu’autre chose -surtout qu’il avait décidé de ne plus prendre d’ascenseur de toute sa vie vu leur tendance à tomber en panne. Son geste n’était pas sans intérêt car s’il se déplaçait, vous vous doutez bien que c’était pour une bonne raison. En réalité, le grec attendait une lettre d’une vieille connaissance et depuis une semaine, il n’arrêtait pas de guetter le facteur dans l’unique but d’obtenir cette précieuse missive. « Du courrier pour Vasilis ? » demanda-t-il à l’homme en uniforme qui haussa les épaules et lui indiqua ni plus ni moins que sa boite aux lettres. Génial grommela-t-il avant de prendre ses clés. A l’intérieur l’attendaient des factures mais pas sa précieuse correspondance. Par contre, une lettre attira son attention ou plutôt le nom sur cette dernière : Siloë Perol-Woodstock. « Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? » fronça-t-il les sourcils tout en grimpant les escaliers. Sa colocataire n’était pas encore présente à l’appartement, elle était sortie pour il ne savait quelle raison. Leonidas tenta bien d’oublier cette histoire mais au bout de dix minutes, il referma son livre d’anatomie en grognant. Il fallait qu’il découvre de quoi il en retournait mais en avait-il le droit ?! « Fais chier ! » lâcha-t-il en grec avant de faire glisser sa chaise vers son ordinateur. Quelques minutes plus tard, c’est sous le choc qu’il écartait ses doigts du clavier. Mariée. Elle était mariée… Un rire nerveux secoua ses épaules avant qu’il se relève pour faire quelques pas dans sa chambre. La colère n’avait jamais été aussi forte et il doutait de pouvoir se contenir quand la porte d’entrée s’ouvrit et qu’il entendit Siloë l’appeler. Aussitôt son visage se ferma et il alla à sa rencontre, bras croisés sur son torse musclé. « Tu avais l’intention de me dire que je m’envoyais en l’air avec une femme mariée ? » attaqua-t-il directement. Il faut dire qu’il n’était pas du genre à tourner autour du pot et surtout à prendre des pincettes quand il s’estimait trahi par une personne. « Alors ? Tu m’expliques Siloë Perol-Woodstock ? » reprit-il en attrapant la lettre qui se trouvait sur le plateau bar pour mieux la lui lancer.

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Lien du postMer 5 Avr - 23:06

You are my biggest mistake.
feat. Silonidas

C'est assise devant sa tombe que tu te trouvais aujourd'hui tout comme tu le faisais mercredi depuis qu'il t'avait laissé ici, sans lui. Tu jouais avec les petits cailloux au sol alors que tu ne cessais de lui raconter les péripéties de ta vie, ce que tu faisais au fil des semaines comme si tu essayais de garder constamment son empreinte dans le temps ainsi que dans ta vie. Tu ne pouvais t'empêcher de faire des monologues, essayant de chercher les mots d'Eliot ceux qu'il aurait pu te dire, si il t'aurait soutenue ou bien fait la leçon. Ton frère jumeau avait toujours su trouver les mots qu'ils fassent mal ou non, ça te montrait son intérêt pour toi et ta vie. Tant de chose était arrivé depuis sa mort et tu te sentais tellement déboussolé dans une vie dont tu devenais spectatrice par peur de prendre de vrai décision. Il était évident que tu devais faire le point et c'est toujours auprès de ton frère que tu t'en sentais le plus capable. Bien décidé à affronter Leonidas en rentrant, essayer de savoir ce qui se produisait en toi depuis des semaines tu posais ta main sur la tombe de ton frère et partais d'un pas décidé jusqu'à chez toi. Lorsque tu passais la porte, tu appelais ton colocataire prête à lui faire part de ce qui te hantais depuis quelques temps, mais lorsque sa silhouette apparut, il te glaça le sang. Il te regardais d'un regard si sombre, serrant la mâchoire et les bras croisé sur son torse. Tu le dévisageais et les mots qui sortirent de sa bouche te laissèrent muette. Tu regardais la lettre voler dans le salon, alors que tu sentais le sol s'ouvrir sous tes pieds. Alors il savait, il l'avait apprit, tu ne pu t'empêcher de penser qu'il avait fouiller dans tes affaires mais ça n'aurait rien arranger alors tu le regardais dans un silence douloureux comme le calme avant la tempête parce que tu savais que tes prochains mots seraient déterminant pour la suite. « C'est pas ce que tu crois, enfin c'est pas ce que tu imagines. Oui je suis mariée, je l'ai appris il y a quelques jours. J'étais saoul d'accord, on sait marié on pensait pas que ça allait devenir réelle c'était une connerie Leonidas.. » Voilà que tu te justifiais, à quel moment en étiez vous arrivé à ce point là ? Tu te sentais mal, bordel, vous étiez même pas un couple et t'avais le sentiment de l'avoir tromper. Tu passais une main sur ton visage comme pour essayer de te réveiller de ce cauchemar. « Puis comme tu le dis si bien on ne faisait que s'envoyer en l'air ! » D'accord c'est propos t'avait blessé parce que clairement, toi tu étais arrivé dans l'optique d'avoir une vrai discussion à cœur ouvert et pas de te faire agresser pour ce mariage avec Marin.

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Lien du postMer 5 Avr - 23:21

Siloë,

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Leonidas avait appris à contenir ses émotions, à réprimer ses sentiments. Il se targuait d’être imprenable mais aujourd’hui, clairement, ce n’était pas le cas. Il était en colère, il bouillonnait littéralement et cette émotion forte, il la devait à une femme : Siloë. Comment avait-il pu être aussi idiot en pensant qu’elle ne pourrait jamais lui faire un coup en douce, qu’elle pouvait comprendre qu’il avait confiance en elle ? Il avait accepté d’habiter sous le même toit qu’elle nom de dieu. Elle était la seule à connaitre son quotidien, à le voir au naturel même si le naturel chez lui, ce n’était pas gagné. Et qu’est-ce qu’elle faisait ? Elle s’était mariée et avait omis de lui donner ce détail. Est-ce que cela changeait quelque chose ? Le grec se fichait bien en temps normal que sa conquête soit une femme mariée, célibataire ou simplement en couple. Il prenait et se fichait bien du reste. « De mieux en mieux… » lâcha-t-il alors qu’elle se justifiait. « Et tu vas me faire croire que tu revois plus ce type maintenant ? Que c’est juste un fâcheux malentendu ? Tu prends son nom, tu reçois du courrier avec ce foutu nom mais c’est juste une erreur ? » reprit-il avec cette froideur qu’il ne réservait qu’à ses plus intimes ennemis car c’était ce qu’elle était désormais à ses yeux : une femme qui l’avait trahi. Il le savait pourtant qu’on ne pouvait guère faire confiance à la gente féminine mais il avait fermé les yeux parce que c’était Siloë. Elle devait sûrement bien se foutre de sa gueule à présent. « Je pensais que je pouvais te faire confiance, que tu ne serais pas du genre à me faire des coups en douce. J’avais tort, tu ne vaux pas mieux que les autres finalement. Quand je pense au nombre de fois où tu m’as cassé les couilles avec ta jalousie… Dis-moi, te foutre de ma gueule, c’est une activité à plein temps ? Tu t’es bien amusée non ? Remarque, tu voulais peut-être te venger parce que je t’avais plaqué quand nous étions ado » pesta-t-il avant d’expirer pour essayer de retrouver son calme, de remettre ce masque de connard insensible. « Tu as deux jours pour prendre tes affaires et quitter l’appartement. Je me fous d’où tu iras, qui t’aideras à déménager tant que tu te casses d’ici. Je suis certain que ton mari sera ravi de t’accueillir. Vous allez pouvoir vous éclater ensemble ! » reprit-il sur un ton des plus calmes, comme si elle n’existait déjà plus à ses yeux.

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Lien du postMer 5 Avr - 23:58

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feat. Silonidas

Alors c'est comme ça que ce déroule les événements lorsque l'on prend le risque de s'attacher à un autre être humain. Cette façon de pouvoir effacer l'autre de sa vie en une fraction de seconde. Tu te sentais fébrile, désarmé face à tant de colère. Tu ne le reconnaissais plus, tu te prenais un torrent de rage en plein visage et tu devais tenter de garder la tête hors de l'eau comme tu le faisais depuis quatre ans. Il avait pas choisi son jour pour te balancer tout ça au visage parce que tu revenais du cimetière, tu revenais des enfers avec cette douleur à l'âme, cette cicatrice encore bien ouverte dans la poitrine et lui il te piétinait avec aisance et facilité. Tu n'avais pas la force de crier pour le moment, tu te contentais de lui expliquer le plus clairement du monde les choses mais lui s'en fichait tes mots n'avaient pas de sens pour lui, ce n'était qu'un moyen de te justifier pas une seule seconde il pensait à ce que tu puisses être sincère. Alors toi aussi tu pouvais crier et te mettre en colère, toi aussi tu pouvais lui balancer ces putains de vérité aux visages. « Je ne l'avais pas revue jusqu'à ce que je reçois cette putain de lettre m'informant que j'étais mariée avec lui. Alors oui je suis allé le trouver pour lui dire, lui expliquer que je pouvais pas divorcer parce que ça tuerait mes parents s'ils apprenaient que j'ai souiller l'engagement le plus solennel qui existe au monde. Ils ont perdu leur fils, tu comprends ça, je peux pas les décevoir, je peux pas.. Il est mort à cause de moi tu comprends ça alors je vais resté marié et j'en ai rien à foutre de ce que tu peux en penser ! » Tu t'approches de lui alors que ça te tue ce qu'il te dit, il te connaît pas, il ne sait pas ce que tu as dans le cœur, cette blessure qui te déchire constamment, alors toi aussi tu veux lui faire mal tu veux toucher le point sensible. « Tu n'est qu'un putain d'hypocrite Leo, tu fais le gars froid sans sentiments, sans attache qui s'en fou des autres mais tu mens à tout le monde et surtout à toi même. Viens pas me dire que tu me faisais confiance, viens pas jouer les petits copains trompé alors qu'il y a une semaine t'étais ici même avec cette connasse à te la taper. Dire que j'ai arrêter de m'envoyer en l'air parce que tu m'obsédais mais qu'elle conne j'ai été. Tu sais quoi je vais dégager d'ici parce que tu veux être tout seul, bas fini ta vie seul et aigris ! » Tu t'en étais pas rendu compte mais tu le poussais en parlant tapant tes points sur son torse tant tu étais remplis de rage. Tu avais laissé tomber tes barrières pour lui, tu avais pris le risque de t'attacher à un être humain depuis la mort d'Eliot et tu allais le perdre lui aussi. Tu en voulais même à ton frère d'avoir laissé sa vie pour la tienne alors que tu aurais voulu être morte depuis ce jour et ç cet instant tu te sentais vide. « Tu n'auras plus jamais à faire à moi. » Lâchais tu à bout de force reculant le regard dans le vide.

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Lien du postJeu 6 Avr - 22:00

Siloë,

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Leonidas avait envie de la secouer comme un prunier, de l’étrangler pour mieux la foutre dehors manu militari. Il était furieux, blessé et il détestait cela. Siloë aurait dû l’indifférer après avoir appris tout cela mais il n’y arrivait pas. Il se sentait blessé pour une raison dont il ignorait encore la provenance ou même la nature. « De mieux en mieux ! C’est une connerie mais tu vas rester mariée car on ne doit pas choquer papa et maman. Pour moi, j’appelle ça être marié… Et tu vas faire quoi ? Ecarter les cuisses pour ton nouveau mari ? Parce que tu dois donner le change ? Je dois donc quoi ? Ah oui, fermer ma gueule et jouer les amants de service ? De tout de manière, tu viens de le dire : tu n’en as rien à foutre de ce que je pense. T’es mariée, fin de l’histoire » lâcha-t-il d’un ton sarcastique à souhait. Comment être possessif envers une femme mariée ? Lui qui ne supportait pas d’être le numéro 2, il n’y avait que cette place pour lui dans ce foutoir. Siloë jouait les innocentes, allant même jusque sur le terrain de l’attachement. Elle pouvait essayer de l’attendrir, de frapper là où ça faisait mal, il refusait de baisser les armes. « Arrête, tu vas me faire croire que tu jouais les saintes fidèles pendant qu’on y est ? Je suis certain que si je prends ton téléphone portable, je risque de tomber sur des conversations très intéressantes. Tu n’es pas le genre de femme à être fidèle… Je ne suis même pas certain que tu saches ce que cela signifie réellement. Pas d’attache, pas de sentiment, tu es une femme indépendante, tu t’en souviens ? Un mec bien foutu et tu écarteras les jambes parce que c’est à ça que les femmes sont les plus douées. Ne viens pas me sortir le refrain de : je me suis attachée à toi, je ne veux que toi etc. Cela ne prend pas avec moi » répondit-il cette fois-ci, sur un ton méprisant. Leonidas ne croyait pas en l’amour, pour lui, il était incapable d’aimer et d’être aimé. La seule exception avait été son meilleur ami Parker. Cet ange avait renoncé à tout par amour. Il se savait condamné mais au lieu de vivre sa vie, de faire des expériences, il était resté vierge de corps parce qu’il ne concevait pas l’amour charnel avec un autre que lui. Une raison qui l’avait poussé à lui offrir au moins son premier baiser peu avant qu’il ne rende son dernier souffle. Ça, aucune femme ne pourrait lui offrir une telle abnégation et il ne la demandait pas. Le grec se savait pourri jusqu’à la moelle mais même s’il avait beau se prétendre sans cœur, Siloë n’avait fait que le briser davantage. « C’est bien ce que j’espère Woodstock… Non excuse-moi, madame Perol-Woodstock » lâcha-t-il avec un rictus ironique. « Mes hommages à ton mari, j’espère qu’il aime porter les cornes » reprit-il avant de faire demi-tour pour s’enfermer dans sa chambre mais à mi-chemin, il s’arrêta. « Au fait, je ne joue pas les petits-amis trompés car je ne m’attendais pas à ce que tu me sois fidèle ou une connerie du genre. Je ne suis pas égocentrique au point de penser que tu allais agir autrement avec moi, qu’avec les autres mecs… »

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Lien du postJeu 6 Avr - 22:32

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feat. Silonidas

C'était le brouillard dans ton esprit, tu ne pouvais plus réfléchir, tu te sentais vide tellement vide. Il n'y avait plus que de la haine dans vos paroles, plus que de la souffrance et un match de mots plus blessant les uns que les autres. Tu le dévisageais luttant, cherchant à quel moment la situation avait pu partir à la dérive, à quel moment ce que vous ressentiez il y a encore une semaine était devenue qu'un mirage. Tu serrais les points devant tant de méprise et d’incompréhension. « Putain mais tu comprends vraiment rien Leo, tu crois que tout tourne autours de toi ou quoi ? C'est mes parents alors oui je ne veux pas les décevoir c'est les seuls qui ne m'ont jamais fait souffrir ! Bah oui parce qu'on sait tous que je suis qu'une salope juste bonne à écarter les cuisses quand un mec se présente ! T'as raison je vais allé le retrouver et je vais lui faire passer la meilleure lune de miel de sa vie ! » Tu n'en ferais rien tu le savais bien, tu voulais juste le faire souffrir comme tu souffrais à cet instant, il te prenait vraiment comme la dernière des traîné du coin seulement lorsqu'il te lâcha des mots encore plus violent tu ne tardais pas allé lui mettre une gifle. Folle de rage, au bord des larmes tellement tu avais les nerfs, tu trembais à présent. Tu te détestais d'avoir cru en vous deux, d'avoir été folle de croire que tout était possible pour vous deux et même de croire en lui. Tu t'en voulais d'avoir lâcher les armes, d'avoir ressentie du bonheur dans ses bras, tu aurais voulu effacer tout ça de ta mémoire et oublier à jamais ce que vous aviez vécue ensemble. « Tu n'as pas le droit de remettre en question ce que je ressentais pour toi, ça ne t'appartiens pas ! Tu peux me traiter de salope si tu veux mais tu n'as pas le droit de parler de ça ainsi. Depuis Negril pas un homme ne m'a touché ce qui y a eu avant je te devais rien absolument rien tu entends ! Je vais me faire un plaisir de retrouver Ael, le pauvre ne m'a pas vu depuis une éternité au moins avec lui c'est simple ! » Tu savais qu'ils se connaissaient alors t'avais voulu te venger parce qu'il avait pas le droit de te détruire de la sorte, il avait pas le droit de te briser le cœur, de l'arracher de ta poitrine et de le piétiner. Tu le fixais du regard avec rage. « Mais arrête avec ça bordel, comme si tu t'étais jamais taper des femmes mariée, là c'est moi alors ça te pose un problème ?! Tu me prends vraiment pour une conne à faire le mec brisé alors que tu te tape toutes les femmes qui passent sans jamais songer à moi une seule seconde ! C'est toi qui m'a laissé comme une idiote après avoir prit ma virginité, c'est toi qui à fait comme si j'avais jamais existé alors tu t'en prends qu'à toi qu'un autre est eu envie de m'épouser qui est cru en moi ! » Tu comptais allé dans ta chambre mais tu te retournais pour lui répondre en retour. « Et bien tu as de la chance parce que j'ai eu la naïveté de croire que tu serais différent avec moi qu'avec les autres femmes. » lâcha tu d'une voie lasse.

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Lien du postJeu 6 Avr - 23:39

Siloë,

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« Mais vas-y, suce le, fais toi prendre dans tous les sens, je m’en bats les couilles » s’écria-t-il mais son regard avait perdu de sa froideur pour n’être plus que noir de colère. Elle avait titillé sa jalousie, sa possessivité. « Je suis égoïste ? Et toi dans cette histoire ? Je dois en penser quoi ?! Tu crois qu’il va être heureux de savoir que j’habite avec une femme mariée ?! Tu crois qu’il va réagir comment ? » s’écria-t-il et il ne fallait pas être très intelligent pour savoir qu’il parlait de son grand-père. A Siloë, il n’avait simplement dit à ce sujet que son grand-père ne lui pardonnait aucune erreur, aucun faux pas. C’était bien une raison qui le poussait à éviter au maximum les coucheries d’un soir. Le contrôle, il fallait qu’il contrôle tout : de ses moindres paroles, à ses moindres gestes car son grand-père se chargerait de lui faire regretter au centuple. Le grec savait qu’il avait vendu son âme au diable mais personne ne savait ce que cela faisait de vivre dans sa peau, d’avoir constamment peur de son ombre, de voir ses faits et gestes épiés constamment sans même se douter de qui était l’informateur. Si Sebastyen Christos apprenait la position de son petit-fils, sûrement jugerait-il bon de le convoquer à Athènes manu militari pour remettre les points sur les i. Croyez-moi, ses méthodes dépassaient le cadre fixé par la loi et rien que de s’imaginer entrer dans ce foutu bureau, lui donnait envie de pleurer comme un bébé. « Je pensais qu’avec toi, j’étais à l’abris de ce genre de connerie » pesta-t-il avant qu’elle ne parle d’Ael. Là, son sang se glaça dans ses veines. De tous les mecs, il fallait qu’elle le compare à Ael, à son ami. Si Siloë avait voulu se venger, elle y était parvenue, en plein d’en le mille. Il avait essayé de se contrôler car il ne voulait pas la blesser, il ne voulait pas lui faire de mal physiquement mais il avait craqué à ces derniers mots pour mieux la repousser contre le mur sans douceur. « Tu couches avec Ael ?! Et tu viens me donner des leçons ?! J’ai toujours évité de coucher avec tes amies mais toi, écarter les cuisses pour mon pote, ça, ça t’arrête pas. Tu as pris ton pied j’espère ? Est-ce qu’il te fait jouir comme je le fais ? Dis-moi, à lui aussi, tu lui fais le coup des crises de jalousie ? De : tu m’appartiens ?! Dis-moi, quand il te touche, quand il t’embrasse, tu prends autant ton pied qu’avec moi ? » lui demanda-t-il avec rage en plaquant ses poignets au-dessus de sa tête. « Viens pas me parler de mariage d’amour alors que tu étais trop bourrée pour prendre conscience de ce que tu fais. A moins que là aussi, ça ne soit qu’un mensonge de ta part ? Tu vois, je commence à me demander ce que je peux croire avec toi… » lâcha-t-il avant d’écraser ses lèvres sur les siennes dans un baiser vorace. « C’est pas ça que tu attends de moi ? Que je te saute comme Ael ?! Ou comme ton mari ? Tu veux être différente des autres pour moi ? Tu as gagné, tu l’as été et tu le resteras…Alors ? Qu’est-ce que tu veux ? Dis-moi… Dans l’ascenseur tu voulais de l’action, peut-être que c’est ce que tu veux » marmonna-t-il en glissant une jambe entre les siennes pour la frotter contre sa féminité. « Un dernier round trésor ? » grogna-t-il avec fureur.

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Lien du postDim 9 Avr - 23:39

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feat. Silonidas

« Non mais tu t'entends t'es le premier à avoir peur de lui, de ce qu'il va te dire et t'es pas fichu de comprendre que je fais ça pour mes parents pour les protéger. Tu es le premier à vivre pour un membre de ta famille, tu n'es même pas fichu d'être toi même mais regarde toi Leonidas, tu as peur de tes propres sentiments ! » Comment pouvait il te juger alors qu'il te disait sans cesse que son grand père serait contre ces actions envers toi, il semblait toujours mal lorsqu'il évoquait celui ci, son visage s'assombrissant. Alors là tu étais en colère qu'il ose te critiquer d'écouter tes parents. Ton cœur saignait tu luttais pour garder tes émotions pour toi, alors que tu aurais voulu laisser couler les larmes qui glissait aux bout de tes cils. Tu voulais qu'il est mal autant que toi, à présent plus rien d'autre n'existait que cette notion de souffrance et de douleur finalement tu avais eu ce que tu avais voulu. Tu ne croyais pas avoir droit au bonheur, Leonidas venait de te le prouver à présent. Serrant la mâchoire, le regard noir, tu venais de lui envoyez un coup en plein visage puisque tu faisais évocation de tes nuits avec Ael allant puiser dans toute la rancune que tu avais à cet instant. Il changea son regard sur toi à cet instant même, il te faisait peur à cet instant mais tu restais forte, droite t'opposant à lui jusqu'à ce que la soirée dégénère à l'excès. Tu sentais ton dos percuter le mur avant violence, ça te coupa le souffle, alors qu'il te saisissait les poignets. Il semblait hors de contrôle comme si il avait perdu toute notion d'humanité. Tu le regardais dans les yeux, refusant de te démonter alors que cette fois ci tu étais parvenue à tes fins. « Viens pas poser des questions comme ça alors que t'aimerais pas les réponses, parce que crois moi qu'au moins lui il ne me blesse pas comme tu le fais ! Il se soucis de ce que je ressens ! Il est doux et délicat tout ce que tu ne seras jamais ! » Tu ne savais pas ce que tu allais prendre en disant ça parce qu'à cet instant il te semblait évident que tout pouvait arriver mais finalement n'avais tu pas mérité ce qui t'arrivais ? Bienh sûr que non, c'est lui qui partait totalement en vrille comme si tu l'avais trompé alors qu'il s'obstinait à te vouloir loin de sa vie. Tu ne supportais plus cette manière qu'il avait de te rendre responsable de son incapacité émotionnel, c'était sa faute, il n'avait qu'à s'en prendre à lui même ! « J'étais pas consciente de ce que je faisais, mais il est évident que ça te touche qu'un mec puisse m'avoir à ta place ! C'est facile de vouloir des choses pour soit mais de refuser de le donner en retour ! Encore une fois, tu me prouves que t'as un putain de cœur la dedans et ça tu refuses de l'admettre ! J'avais des sentiments pour toi, je suis arrivée ici pour te le dire parce que je pensais que tu serais tellement moins con. Et lâches moi, bordel ! » Tu te débattais mais face à cette masse de muscle fasse à toi tu ne pouvais rien faire, tu sentais ses mains resserrer tes poignets tu cachais la douleur jusqu'à sentir ses lèvres s'écraser sur les tiennes alors que tu gardais tes lèvres serrer refusant de partager sa haine. Tu le haïssais, tu voulais tellement ne jamais t'être investi dans cette histoire. « Oui je le voulais, je l'ai désiré mais tu gâches tout, tu te comportes comme un connard et c'est tout ce que tu es ! Tu me donneras jamais ce qu'il me donne ! » Dis tu en le regardant dans les yeux froidement. Ce n'étais plus celui que tu avais rencontré dans ce magasin à Negril, ce n'étais plus cet homme avec qui tu te chamaillais sans cesse, c’était juste un monstre d'égoïsme, un monstre froid et sans cœur. Il te cherchait voulant faire monter le désir en toi alors que tu n'avais que cette douleur en toi. « Tu ne seras jamais à la hauteur, tu ne me procures plus rien que de la haïne. » Lâchas tu à son égard alors que tu l'avais dit d'un ton calme pour l'atteindre d'avantage.

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