Tu étais en train de te prendre encore une fois une claque dans la gueule face au mot qu’il venait d’avoir envers toi, donc il avait le droit de te blâmer en disant que tu te foutais de lui, mais il ne se mettait même pas à sa place. Il ne savait pas, il n’essayait même pas de comprendre pourquoi tu prenais la décision de ne pas parler de tes soucis, que tu rejetais tous le monde surtout en ce moment. Tu passas ta langue sur tes lèvres tout en te levant sachant que ça ne servais rien de rester devant lui, sauf que tu étais bien trop franche, bien trop toi pour partir tout en fermant ta bouche, en acceptant de prendre de telles paroles dans la gueule sans rien dire. « Je suis enceinte depuis des semaines maintenant et c’est compliqué avec le père de l’enfant. Il me déteste comme il m’aime aussi, il me rend dingue et si j’ai accepté de garder cet enfant c’est seulement pour lui. » Tu passas encore une fois ta langue sur tes lèvres avant de reprendre. « Je suis peut-être la pire des connes du monde de rester alors que je suis en train de souffrir, alors que je suis en train de prendre tellement de choses dans la gueule par Roman. Mais ce que je sais, c’est que si tu vas lui parler, si tu rentres dans ces putains de soucis, il va m’engueuler, il va me prendre la tête et il va faire en sorte de s’éloigner de moi. Je suis incapable d’accepter de le perdre alors au lieu de faire des conclusions, mets toi à ma place deux minutes. J’ai plus le droit de penser qu’à moi, je vais avoir un putain d’enfant Nate ! » Et il était au courant avant que tu lui dises, il était au courant avant ce putain de rendez-vous et tu avais fais en sorte de montrer que tu voulais de sa présence dans sa vie tout en lui faisant comprendre de rester un moment avec toi. « Alors maintenant si tu penses que j’ai pas besoin de toi, très bien, j’ai plus rien à faire ici. » Tu pris ton manteau avant de prendre ta boisson tout en allant vers la porte pour rentrer chez toi, tu n’arrivais clairement pas à croire ce que tu avais pu entendre. Finalement, ouais, tu n’aurais jamais dû revenir, peut-être que tu serais clairement plus heureuse qu’actuellement.

Nate ne savait pas du tout comment les choses avaient  dérapé aussi vite, comme la situation avait pût de l’explication à la prise de tête. Une chose était sûre : ils ne comprenaient pas ! La discussion était un dialogue de sourd et plus Nate essayait de s’expliquer plus il avait l’impression de s’enfoncer. Carter était clairement en train de lui prendre le chou et il ne l’aurait sans pas prit autant à cœur s’il n’était pas profondément attaché à elle. Elle s’était lever et avait prit son manteau prète à partir. Nate poussa un soupir, agacé, énervé. S’excuser maintenant n’aurait servit à rien. Bien que cela l’emmerder royalement il préférait la laisser partir, les laisser tout les deux repenser à la situation et à leur amitié tête reposé plutôt que de continuer de s’engueuler comme deux gamins. Quand la rousse fût sortit, Nate poussa un soupir. Saloperie d’amnésie !