Je me détruis ? Oui, c'est sûrement ça en fait. Avant, je couchais avec des hommes, oui, juste pour coucher, comme ça. Parce que oui, je voulais le plaisir avant tout, et je savais qu'avec la capote, rien ne pouvait se passer de grave. Et voilà qu'il m'arrive cette histoire alors que je couche pour les mauvaises raisons. J'ai besoin de cette auto destruction. Pas pour me sentir vivre non, pour oublier le passé, faire un trait dessus et le faire totalement disparaître. Moi, la jumelle van Dijk, la fille si froide, si distante et effrayante de sang froid, se consume pour un garçon qu'elle connaissait si peu en fait. Et Den ? Il pourrait peut-être me sauver, de tout ça, de tous mes souvenirs, de toutes les actions qui me passent par la tête pour me détruire à petit feu. Mais il ne peut pas comprendre, et je suis incapable de prononcer son prénom quand il me demande à qui je pensais quand je couchais avec Marin. J'ai trop peur de me jeter à l'eau, trop peur de l'effet que cela va lui faire. Moi qui pensais n'avoir peur de rien, me voilà décontenancée. Et sa main dans mes cheveux m'apaise tellement. Il se relève d'un coup, et je reste contre lui malgré cette nouvelle position. Et là, c'est la surprise. Il me parle de sa mère. Je ferme les yeux pour l'écouter parler de ce sujet douloureux. Je ne savais pas tout ça, qu'il n'était pas réellement un fils Bushnell, que sa maman était malade. A cause de lui ? Je ne comprends pas très bien mais je préfère ne rien dire car je sens qu'il a juste besoin d'une oreille attentive et pas d'une psychologue qui remue son passé. Et quand il a terminé, je me redresse et entoure son visage de mes mains avant de le regarder dans les yeux. Je ne pense pas qu'il veuille ma pitié, il n'est pas du genre à raconter son histoire pour que je le plaigne. « Tu n'étais pas une erreur bébé. » Et il enchaîne pour me refaire un petite leçon de morale. Je ne peux m'empêcher de sourire, un peu naïvement, comme une enfant. Et je le perds quand il évoque que j'aurais pu penser à lui. Je crois que j'ai rougi, mon visage chauffe doucement et je quitte ses yeux pour enfouir mon visage au creux de son cou. De un pour embrasser sa peau, mais surtout pour éviter qu'il remarque mes joues rosies. Je crois qu'inconsciemment, j'ai serrer un peu plus mes jambes contre les siennes. Je chuchote. « Je ne coucherai plus avec personne, jurée. » Je finirai vieille fille avec pleins de chats, dans une grande maison au bord de la mer. Je crois que c'est le meilleur plan de ma vie.



@K. Hayden Bushnell  :frenchkiss:

“Hold me in your arms."

Ninie & 'Den

Lui raconter cela était sans doute une erreur, tu n’en savais rien, tu ne savais même plus ce qui était bien ou non à force. Mais surtout, tu avais osé tout lui dire. D’habitude, tu t’arrêtes au fait que ta mère est décédée, mais jamais tu ne dis que c’est de ta faute. Tu lui as brisé la vie, tu lui as fais perdre la vie. Tu resserres lentement ton étreinte sur elle alors que tu entends ces paroles, tu baisses les yeux vers elle. Erreur ou pas, tu as juste détruit ta mère.. Alors tu te tais, tu ne dis plus rien. Tu as honte qu’elle te voit comme ça. Tu as toujours été le mec fort, celui qui fait le con tout le temps. Elle baisse les yeux, tu en profites pour poser ton menton sur son épaule, tu attends simplement. Un câlin, sans être un câlin. Tu es bien là, tu es calme, ton cœur bat normalement, ton envie de destruction sur ce fdp c’est envolé et pourtant, tu souffres encore de ce manque de confiance en toi, même si cela est invisible. Tu sens son visage dans ton cou alors que ses lèvres s’attardent sur cette partie de ta peau, tu pinces tes lèvres en elle avant qu’elle n’ajoute sa remarque. Tu souris presque instinctivement. Elle couchera plus avec personne, ou presque. Il faudra bien qu’un jour, elle le fasse aussi. Tu caresses ses cheveux lentement, tu te redresses pour la regarder alors que tu humectes tes lèvres « Plus avec personne ? Genre, plus jamais ? T’es sur de vouloir jurer sur ça ? » Tu la tentes, tu souris un peu plus alors que tu remets une de ses mèches parties en couille. Tu as envie de lui dire que finalement c’est impossible, surtout avec toi dans les parages, elle dans cette position et vos impulsions mutuelles. Et puis, tu t’approches d’elle, l’embrassant une première fois. Cela ressemblait plus à un effleurage de lèvres, plutôt qu’à un baiser mais une chose est sure, tu te sens con. Tu ne sais plus quoi dire, alors que ton front se colle au sien. Tes yeux sont fermés, et tes mains sont posées contre tes reins, tu as l’air d’un putain d’idiot.

Je suis totalement incapable d'expliquer ce que je ressens quand ses doigts caressent mes cheveux. C'est doux et chaud, comme un bien être profond, comme des souvenirs d'enfance qui remontent à la surface. Oui, ma maman me faisait souvent ça pour m'aider à m'endormir, pendant qu'elle me lisait une histoire ou qu'elle en inventait une. Ce geste a toujours été réconfortant. Et quand maman me le faisait, moi, je la copiais avec mes doigts dans les cheveux de mon jumeau. Trop fusionnels, il me manque affreusement même si je ne préfère pas en parler. Souvent, on s'appelle oui, presque tous les jours, mais il n'empêche que sa présence physique me manque. Un petit creux s'installe de nouveau dans ma poitrine, et ça en est tellement désagréable que je me blottis un peu plus contre Den. Mais ce dernier se redresse pour m'observer plus facilement. Non, je ne vais pas jurer sur ça, à cause de lui, de notre position et de mes pulsions. Ça pourrait me prendre n'importe quand, cette envie de lui sauter dessus aussi férocement qu'une lionne. Mais mes deux dernières expériences ont été si catastrophique que je préfère me dire que oui, pour le moment en tout cas, je ne préfère plus coucher avec quelqu'un. Entre celui qui me chauffe vraiment et qui n'arrive pas à être excité, et le mec d'un soir dont je crois être enceinte... il faut dire que ça fait réfléchir un peu. Je n'ai pas le temps de lui répondre qu'il frôle mes lèvres avec les siennes dans un contact bien trop bref. Je n'ai pas eu le temps de fermer les yeux, j'ai juste apprécié la surprise. Parce que oui, je crois que c'est l'une des premières fois où c'est lui qui amorce ce geste de tendresse. Je souris largement, et encore plus quand il colle son front au mien, les yeux fermés. Bébé, il ne faut pas jouer. J'essaye de garder une respiration lente même si mon cœur joue à un rythme beaucoup trop soutenu. Mes bras s'installent autour de son cou, mes doigts remontent le long de sa nuque. « Plus jamais avec quelqu'un que je ne connais pas... » Dans un souffle, je modère mes propos. Oui, ça serait idiot de ne plus jamais le faire, surtout quand il me donne chaud comme ça. Ne pas craquer, ne pas goûter de nouveau à ses lèvres. De toute façon, j'ai choisi la tenue adéquate pour qu'il n'ai aucune envie malsaine ce soir, surtout après cette histoire de fou que je viens de lui raconter. Aucun malaise, il n'y a aucun malaise entre nous. Alors pourquoi ai-je autant envie de l'embrasser plus violemment à présent ?



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“Hold me in your arms."

Ninie & 'Den

Tu es bien avec elle tu es même trop bien avec elle. Tu ne sais pas pourquoi t’es aussi bien avec elle, tu n’en sais rien fait. Tu sais pas si ce sont vos démons qui vous rapprochent ou seulement le fait d’être aussi proche qui vous éloigne. Ton cœur se serre lentement quand tu oses le faire, quand tu oses l’embrasser, ou alors juste essayer. Elle te l’a fait tout à l’heure. Elle t’a embrassé, à toi de voir si ça marche dans les deux sens. Tu ouvres lentement tes yeux pour la regarder alors que tu souris faiblement, un peu plus en voyant son sourire. C’est quoi ce sourire qu’elle te fait ? Tu en fronces même les sourcils, mais c’est Ninie, impossible à définir comment elle est, ou ce qu’elle fait. Tu sens ses bras autour de son cou, alors que tu hoches la tête positivement à sa remarque « Promets le moi alors » Tu joues avec le feu, tu le sais. Tu n’as pas envie de la voir partir. Mais ce n’est pas pour toi tout ça. Encore moins le fait d’être proche d’une femme, sans coucher avec elle. Sauf que là, tu es bien avec Ninie. T’es assis sur son lit, ton front encore sur le sien, un sourire en coin, tu recules finalement ton visage, lentement, tu regardes chaque trait que tu as sous des tes yeux pour lui sourire un peu. Tu n’as rien d’exceptionnel et pourtant, elle s’intéresse à toi. Tu ne sais pas quoi faire, à part sourire comme un idiot et surtout la regarder. Mais bon, tu es un homme, ni initiatives, y’en a jamais, même si c’était bien la première que tu prenais avec une femme. Tu humectes tes lèvres avant d’ajouter presque naturellement comme si il s’agissait d’une vraie question.. « Est-ce que tu crois que je peux encore t’embrasser ? Mais vraiment cette fois ? » Tu poses juste la question rooh. En même temps, tu as quitté son regard quelques secondes en plein milieu de ta question. Tu n’as pas honte, juste un gêné de cette question. Après tout, d’habitude, tu demandes pas, elles t’embrassent point barre, sauf que là, changement de place, c’est toi qui veut l’embrasser et non inversement. Tu abuses sérieux .. Mais tu n’attends pas sa réponse, tu approches ton visage du sien.

Lui promettre ? Den, je pourrais tout faire pour toi, alors bien évidemment que je peux te promettre que plus jamais je ne coucherai avec un mec d'un soir. Parce que j'ai vu que ça t'avais blessé, parce que j'ai vu que tu voulais absolument savoir son prénom pour le retrouver et lui casser la gueule, parce que de toute façon, je pensais à toi. Mais cette histoire n'a plus d'importance. Tu avais raison, le fait de faire un premier test de grossesse m'avait un peu libéré l'esprit. Et du coup, mes idées malsaines revenaient pour lui. J'aimerai qu'il arrête de me regarder comme il le fait. Il faudrait que je descende de ses jambes, que je m'éloigne de lui pour arrêter de mourir de chaud dans ce pyjama immonde que j'ose lui montrer. J'ai envie de frôler mes lèvres suite à son essais hasardeux de baiser, mais je ne veux pas le faire devant lui. Il recule enfin son visage du mien, et m'observe un instant sans rien dire. Et quand il humecte ses lèvres, je ne peux que mordiller les miennes. Sa question me tombe dessus sans que je ne m'y attende. Hayden, toi ? Tu demandes si tu peux embrasser quelqu'un maintenant ? J'ai chaud, je crois que j'ai rougi, et je n'arrive pas à soutenir son regard. Den si tu savais... tu n'as vraiment pas besoin de me poser des questions pour ce genre de chose. De toute façon, il n'attend pas ma réponse et approche son visage du mien. « Je te le promets. » Dans un murmure, je prononce quelques mots avant que nos lèvres se rencontrent de nouveau, plus adultes, plus passionnés. Sans attendre, mes doigts plongent dans ses cheveux. Mon dos se cambre pour essayer de rapprocher nos deux corps au maximum. Le visage de Milan passe en flash dans ma tête mais je le fais rapidement partir. Den, si tu savais depuis combien de temps je l'attendais ce vrai baiser. Nos langues se découvrent petit à petit, et je ne reconnais plus le Hayden timide de nos premières rencontres. L'une de mes mains descend le long de son dos, jusqu'à l'ourlet du tee shirt, hésite un long moment, et finit par traverser cette frontière et glisse à remonter vers sa nuque en caressant sa peau cette fois ci. Une tonne d'image me passe par la tête, ces idées étranges de ce que nos deux corps pourraient faire ensemble. Et cette douce chaleur qui monte dans ma poitrine. Ma main s'arrête au milieu de son dos, et comme prise par une convulsion, mes ongles s'enfoncent un peu dans sa chair, le temps d'un éclair. Je n'arrive plus à respirer, ma bouche s'appuie encore plus sur la sienne. Et je brise tout, d'un seul coup, pour reprendre mon souffle et mes esprits, pour arrêter l'inévitable. Ma main reste sur sa peau, un coup d’œil rapide à son visage, et je cache rapidement le mien au creux de son cou. Comme une petite fille qui a peur de faire une bêtise. Merde Den, comprends tu que je ne peux pas rester indifférente ?



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“Hold me in your arms."

Ninie & 'Den

Tu te sens bête d’essayer, après qu’est qu’il sera pire qu’une gifle de la part de Ninie ? Une gifle de la part de Ninie. Ouais, ça c’est sure et certain en fait. Tu n’as pas envie d’être détruit par une relation. Tu sais ce que c’est d’être abandonné, tu sais que c’est complexe et tu souffres encore de ça mais tu le tentes. Tu tentes le tout pour le tout. Tu l’embrasses une première fois, enfin, tu lui touches juste les lèvres. Sauf que ta pulsion, ton envie est plus fort. Tu l’écoutes une seconde pour l’embrasser une seconde fois. Pas un baiser dégueulasse, un vrai. Ses mains dans tes cheveux, tu descends presque naturellement tes mains sur ses fesses alors qu’elle s’approche plus de toi. Tu sens cette chaleur. Tu es néanmoins complexe comme mec, tu le sais, tu te connais trop. Ton cœur se réchauffe lentement alors que tu sens sa main dans ton dos. Tu souris lentement, tu n’as pas réellement envie d’arrêter ce moment, si .. Si bizarre entre vous. Et tout se bouscule dans ta tête. Pourquoi est-ce qu’elle accepte de se faire embrasser ? Et si c’était à toi qu’elle pensait ? Et si finalement, le sentiment que tu avais ressenti était de la jalousie. Ta main vient se loger sur sa joue, vos langues s’amusent entre elles, alors que tu sens ses ongles. Tu as mal légèrement, mal. Sauvage Ninie. Tu grognes légèrement alors qu’elle brise votre contact. Tu aurais pu demander preuve que tu ne saignes pas de son assaut bizarre envers toi, mais pourtant, tu restes là, sourire léger sur tes lèvres, à la regarder. Vous êtes bien tous les deux, juste tous les deux alors que tu ne veux même plus t’arrêter de vivre pour elle. C’est étrange ce sentiment, c’est tellement étrange que tu en as le souffle presque coupé. Mais sa tête se dépose dans ton cou, tu remontes ta main jusqu’à ses cheveux avant de fermer les yeux lentement. Tu n’as pas envie que ce moment se termine sur un coup de tête horrible, tu n’as pas envie que tout se brise juste pour une connerie ou parce que ta liberté vous a brisé. Tu embrasses sa joue, une première fois alors que ta tête vient se poser sur son épaule, tu réfléchis, beaucoup, trop, voir même jamais assez. Qu’en est-il réellement de ta vie amoureuse ? Tu es tellement perdu que tu ne près à faire n’importe quoi ..

C'était étrange oui, vraiment étrange de découvrir le goût de sa bouche, la douceur de ses lèvres, un grognement de douleur ou de frustration je ne sais pas trop. On est quoi Hayden ? Tu le sais ce qu'on fait là maintenant ? Tu viens me réconforter, tu joues le mec jaloux et tu me demandes de t'embrasser ? Et moi je pense à toi quand je couche avec un autre et je n'arrête pas de penser à ce qu'on pourrait faire tous les deux. Oui, j'ai osé t'embrasser la première dans ma joie du résultat au test mais celui là, il était tellement différent. Ses mains sur mes fesses sont remontées sur mes mèches blondes, laissant planer une vague de plaisir le long du chemin de mon dos. J'aurais voulu que ce moment dure une éternité, ses bras me serrant toujours plus contre lui. On pourrait rester comme ça toute la nuit tu ne penses pas ? Je sens son souffle au creux de mon cou et c'est la que je comprends vraiment que je dois me séparer de lui. Lève toi Nienke, dépêche toi, ou ce sont tes hormones qui vont finir par agir à ta place. Je relève la tête et le regarde, joueuse. Un mouvement de bassin plus tard, je le fais tomber sur le lit avec moi et en profite pour m'installer dans ses bras. Je vais m'endormir comme ça oui, en respirant son odeur, en caressant son corps par dessus le tissu du tee shirt. Ma jambe s'enroule autour de la sienne alors que mon bassin se colle à sa hanche. Bébé, aide moi à calmer mes pulsions s'il te plaît. Je me serre contre lui, prête à l'étouffer de mes bras alors que j'entends la sonnerie de sms de mon portable. Je me soulève un peu, me couchant en travers sur Den pour lire le message de Marin qui vient de comprendre ce qu'il se passe. D'un geste rapide, je supprime tous ses messages, au cas où Den aurait l'idée de le lire quand je me serais endormie. Et je m'installe sur lui, avec mon énorme pyjama qui me tient vraiment trop chaud. Je ne vais pas l'enlever non, j'ai bien trop peur de ce qui pourrait se passer après. Alors que je me laisse juste aller de tout mon poids sur son corps, l'embrassant au bord des lèvres. « Merci Bébé... » Pour tout, pour être venu, pour le test, pour m'avoir embrassé, pour m'ouvrir les yeux, pour me réconforter, pour me parler de ta mère et de ce passé douloureux.



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