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I LOVE HARVARD
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    Artwald ▲ it's so crazy right now
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    Lien du postSam 4 Mar 2017 - 11:16
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    Such a funny thing for me to try to explain,
    How I'm feeling and my pride is the one to blame.
    feat. artwald
    Un marathon … c’est ce que j’ai l’impression d’avoir fait en si peu de temps. Mon sang pulse dans mes veines avec une telle force que je peux le sentir dans tout mon corps. Je sais que demain je serais courbaturée, que j’aurais toutes les peines du monde à me sortir de ce lit et que je vais maudire ma forme physique quasi inexistante. Mon souffle peine à se calmer et malgré tout ce qui ressemble à des mauvais côtés je ne me suis jamais sentie aussi bien, aussi heureuse et aussi complète qu’en cet instant. Je suis sur une petit nuage. Jusqu’à présent je n’avais pas ressenti cette impression, cette euphorie, cette sensation que rien ne pourra jamais plus m’abattre et j’aimerais qu’elle dure pour toujours. Rester dans ses bras, oublier le monde extérieur, n’avoir que lui, rien que lui, c’est tout ce que je souhaite. Ça me frappe en plein visage. Ça me noue l’estomac et me coupe le souffle quelques secondes. Merde, je suis complètement tombée pour cet homme. Je ne l’ai pas vu venir, je ne saurais même pas dire quand ça a exactement commencé. Dans la piscine ? Non, je ne crois pas. C’était avant même si je refusais de me l’avouer. Comment aurais-je pu ? Non seulement je travaille pour lui, mais nous passions notre temps à être en désaccord. Je ne suis pas stupide au point de croire que nous ne le ferons jamais plus. Nos caractères sont trop similaires pour que ça ne se reproduise plus à l’avenir, mais ça sera différent, ça l’est déjà. On a couché ensemble. Plus encore … je lui ai fait l’amour.

    Ce n’était pas qu’un coup comme ça pour assouvir un besoin, c’était une envie sincère, un désir de lui appartenir. « Moi non plus. Mes jambes me font horriblement mal. », « Désolée. » Je m’excuse, coupable. Je caresse sa joue en bougeant la tête de sorte à pouvoir croiser son regard. Je le suis vraiment mais une partie de moi – une très grande je l’avoue – savoure encore ce qui vient de se passer. Je ne crois pas mentir en disant qu’il est le seul à m’avoir fait autant d’effet en une seule nuit et je compte bien chérir ce souvenir aussi longtemps que durera ma vie. C’est sans doute chamboulée par tout ça, par ce que nous venons de faire et ce que je ressens que j’en viens à me confier à lui. Je n’ai pas peur, je le fais volontairement parce que j’ai confiance en lui ou, du moins, ma confiance se construit de plus en plus vite. « Tu n’étais pas obligée, bébé. Je veux dire … J’ai envie de connaitre la Oswald du présent. Pas celle qu’elle a été il y a bien des années. Qu’importe qu’elle se prénomme Esther Johnson, Joséphine ou Selina. » Lentement, je redresse ma tête pour le regarder. Je ne nierais pas être surprise. A mes yeux connaitre mon passé lui permettrait de savoir qui je suis aujourd’hui, de mieux saisir certaines de mes réactions. « Oswald, putain, je sais pas comment te le dire mais quand je suis avec toi, je vois des milliards d’étoiles. Et pourtant, t’es la seule qui illumine mon chemin. » Il y a un bref, très bref, moment où mon cerveau analyse ce qu’il vient de dire et l’instant d’après je plaque mes lèvres contre les siennes.

    Je serais une personne normale, je lui aurais probablement répondu que je l’aimais mais je ne suis pas normale, je ne suis pas capable de prononcer ces quelques mots depuis des années. La dernière personne à qui je l’ai dit était ma mère et je n’ai plus été capable de le dire. Je n’ai pas non plus réussi à trouver la personne qui me donnerait assez confiance pour le dire et pourtant une part de moi l’aurait dit si je n’avais pas autant peur. Ce n’est que lorsque mes poumons déclenchent l’alarme que je me sépare de lui, cherchant à nouveau l’oxygène capable de me faire respirer. « Arrête donc, je ne serais pas capable de te donner ton 5ème orgasme. » Je tape son épaule en levant les yeux au ciel même si je souris. « Je n’en demande pas tant, je n’ai pas envie de faire un arrêt cardiaque, mon corps le supporterait pas. » Oh moi je n’aurais pas dit non, mais il y a des limites à ne pas dépasser et je pense que pour lui comme pour moi, nous avons atteint la frontière. « Tu veux bien aller chercher le risotto ? J’ai faim maintenant. Mais je serais incapable de me lever. » Déjà redressée dans le lit, j’acquiesce au moment où mon estomac émet un gargouillement loin d’être discret. Visiblement, nos estomacs sont sur la même longueur d’onde. Je sors du lit et me contente d’enfiler mes sous-vêtements. « Je m’occuperais de masser tes jambes et ton dos ensuite, c’est le médecin qui parle ! » En clair, il n’a pas le droit de protester. Me moquant de me balader uniquement vêtue de lingerie fine, je prends la direction de la cuisine pour y récupérer son fameux risotto comme s’il n’y avait rien de plus normal dans notre relation que ça, comme si nous étions un couple comme tous les autres …


    © MADE BY SEAWOLF. @E. Arthur Windsor END

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