Suite à sa propre question, Bambi se mit à réfléchir à chaque marque d'affection de Ciarán, chaque mot doux qu'il prononçait, chaque petit surnom affectueux qu'il lui donnait. Dans le fond, elle ne venait pas de mettre réellement le droit sur le bon problème. Démonstratif, tactile, il l'était à dire vrai. Et contrairement à ce que Jona venait de répondre, l'italienne n'était pas ennuyée une seconde face à quelqu'un d'aussi tactile qu'elle. Au contraire, sentir les bras de son homme l'entourer, la protéger, la câliner... elle ne demandait pas mieux et se retenait même pour ne pas en redemander encore et encore. L'ennui entre les deux ne semblait pas possible... Oh moi je crois que je me m'ennuierais pas ! Bon je suis peut-être pas facile à suivre ou à supporter c'est clair... faudra demander à Ciarán ! Mais je crois que c'est pas tant ça qui me gêne. C'est surtout que... je ne connais rien de sa vie. Je ne sais pas où il est né, qui sont ses parents, où il a vécu. Il connaît ces choses de moi, mais il se ferme comme une huître dès que l'on aborde le sujet de trop près. Alors, je l'évite ce sujet. Pour ne pas lui faire de mal... mais... ça m'inquiète. En tout cas, en parler en compagnie de Jona permit à l'italienne de vider son sac, d'amoindrir son inquiétude et, de fait, de se sentir rassurée. La suite de la conversation fut beaucoup moins sombre dans le sens où ils parlèrent longuement de leurs projets à venir, du Spring Break, du fait qu'ils partent avec leurs moitiés. Que du plus... et qui donna l'impression à la brunette de les rapprocher plus encore.