The "deer" friend
Bambi.
Non ce n’est pas le nom d’un Disney. Ni de cette biche qu’on y voit. Bambi c’est l’italienne que j’ai rencontré par hasard à la bibliothèque, la première fois que j’y suis entré. Après les incidents.
Elle est sympa Bambi. On est resté en contact même après. On s’appelle et s’envoie des messages. Je l’ai revu une ou deux fois, et … le courant passe assez bien. Elle est drôle, et surtout, elle accepte mon humour.
Pour une fois, je ne me suis pas senti obligé de parler de mon coma, ni de mon amnésie. J’ai essayé de ne pas le faire avec elle. Premièrement parce que j’en ai pas eu l’occasion. Deuxièmement j’ai voulu garder ça léger… ne pas être le Jona Freak.
Je n’ai pas menti ni quoi que ce soit. J’ai juste omi de lui dire que j’ai été dans les incidents de la bibliothèque, et que j'étais à Harvard même avant, mais que je ne m’en rappel pas. Bien sûre elle sait que je suis en 3ème année... Et même si elle a assisté à ma première fois à la bibliothèque, elle croit peut être que j’y ai pas mis les pieds pendant mes deux premières années, ou alors que j’ai été transféré d’une autre fac qui n’a pas de bibliothèque. Je ne sais pas. Et je n’ai pas essayé de savoir ce qu’elle en a pensé.
Pour l’instant on apprends à se connaître, et j’ai essayé de ne pas rendre ça plus compliqué que ça ne l’est.
Elle sait que je suis Eliot, je sais qu’elle est Cabot. Elle connaît mon âge, et je connais le sien. J’ai son numéro de téléphone. Je sais qu’elle a une majeure en médecine… J’ai cité Benji une ou deux fois, en tant que mon petit ami. Et elle ne semble pas s’en soucier.
Alors quand elle m’appelle pour un café au Starbuck… je réponds présent.
Un café à la main, mon sac en bandoulière rejeté sur le côté, je me dirige vers elle, remettant quelques mèches de ma crinière, qui se sont échappé à cause du vent.
-”Bonjour la plus belle, “
Lui lançais je, prenant place à côté d’elle. Me penchant, je dépose un bisou sur sa joue, dépose mon gobelet sur la table, et enlève mon sac.
-”Je t’ai pas trop fait attendre? J’ai du passer faire une course avant de venir.”
10 minutes c’est pas grand chose, mais j’aime pas me faire attendre.