J’avais envie de prolonger un peu l’été, de retrouver cet état d’insouciance heureuse, de décontraction et de légèreté qui m’avait habité durant tout le summer camp, parce que oui, à l’époque et malgré la « responsabilité » de chef d’équipe, j’avais l’impression alors que la vie n’était qu’un grand jeu. J’avais joué, beaucoup joué, trop joué peut être, et depuis le come back sur les terres américaines, depuis le retour sur les bancs de la fac, j’avais l’impression que la réalité me frappait de plein fouet : fini de jouer. Game over. Les cours avaient repris. Mon hébergeuse m’avait foutu dehors. Et je sentais ces innombrables tensions, avec toutes mes rencontres de l’été… Y’avait cette prise de tête avec Veïa qui me hantait. Meleya qui me répondait à peine… Et puis j’avais appris que Gabrielle était fiancée avec Ael. Je détestais tout ça. Je détestais me prendre trop au sérieux. Alors c’est pour échapper à ce flot d’émotions qui ne me ressemblaient pas que je filais rencard à l’un des plus gros fêtard de ma team de l’été, le croisant à la MH : « Ce soir 22h au Paint Bar… » proposai-je en citant le premier nom de bar qui me passa par la tête, précisant quand même avec humour : « Et non, ne flippe pas, je te proposerais pas de séance de body painting.. » Adriel accepta l’invit et c’est donc devant un verre que l’on se retrouva le soir même : « Alors Adriel, pas trop dure la reprise ? Ca ne te manque pas trop le SC, les soirées ? » Et j’ajoutai, un peu taquin : « …les filles ? » Je savais bien que mon acolyte mather n’était pas un enfant de cœur et qu’il avait du avoir son petit lot de conquêtes estivales lui aussi. J’ignorais juste encore qu’on en partageait certaines.

Mentalement, je n'étais pas prêt à reprendre les cours. Je n'étais pas prêt à devoir réviser, à devoir arrêter de faire la fête tout les soirs. Mais je savais que je n'allais pas avoir le choix. Pourtant, j'avais besoin de décompresser et d'oublier un peu tout. Je voulais oublier toutes ces déceptions amoureuses, je voulais passer à autre chose. Mais il fallait croire que j'étais un coeur d'artichaut au final. L'imagine du mather connard en prendrait un coup si jamais ça se savait. Heureusement pour moi, j'étais assez doué pour cacher mes émotions et pour mentir. C'était autant une qualité qu'un défaut à mes yeux. En tout cas, ce soir, je sortais. Denys m'avait proposé qu'on se retrouve dans un bar et j'avais évidemment accepté. Je ne le connaissais pas beaucoup, mais il avait été le chef des Croustibats, le chef de mon équipe pendant le summer camp. On s'était plutôt bien entendus alors on pouvait apprendre à se connaître aussi maintenant qu'on était à Harvard. J'arrivais au lieu de rendez-vous, commandant rapidement un verre et la discussion était lancé. « Oh que si, c'est dur. Le retour à la réalité fait vraiment très mal, mais c'était pas comme si on avait le choix ! » répondais-je en riant légèrement. « Et toi, tu arrives à assumer ? » demandais-je avec un petit sourire aux lèvres. Mais voilà qu'on abordait un sujet complexe pour moi, celui des filles. Est-ce que j'allais sérieusement me confier à lui sur mes déceptions ? Non, c'était pas le bon moment. « Ah, les filles.. Je crois que c'est ce qui me manque le plus en fait. L'été, c'est clairement le meilleur moment pour draguer. Je suis sûr que tu en as bien profité aussi ! » rétorquais-je accompagné d'un clin d'oeil. On était des mecs, il était évident qu'on avait dû bien profiter tout les deux. Deux mathers, fêtards et beaux gosses.

 Autour d’un verre, ça faisait du bien de retrouver Adriel, de retrouver sa bonne humeur qu’il avait su faire planer lors de nos soirées estivales avec les membres de l’équipe croustibat. On se plaignit un peu de la rentrée, la reprise et le fait que le SC nous manquait déjà. « Disons qu’heureusement que j’ai rejoint la MH où l’ambiance et les fiestas sont au rendez vous, sinon j’aurais déjà fini en dépression… » confiai-je avec un petit rire à mon acolyte vert.  Et puis, il n’y avait pas que les soirées à foisons qui manquaient, il y avait aussi les nombreux flirts. L’été était propice à ça, aux rencontres et plus si affinités… C’est là dessus que je charriais gentiment mon interlocuteurs qui confirma ce que je soupçonnais : il avait bien profité pour draguer, et il souligna que j’en avais surement fait de même. Avec un petit rire, j’amenai ma bière à mes lèvres en confirmant : « Ca aurait été dommage de pas profiter de mon statut de chef d’équipe pour marquer quelques points auprès de la gente féminine… » La vérité c’était que retrouver mon ex, Gabrielle Ferguson, ça m’avait complètement chamboulé. Une Eliot. Une garce. Qui m’avait jeté dans les règles de l’art. J’avais mille raisons de la rayer de mon esprit… J’avais passé l’été à faire des rencontres, à enchainer les histoires… « Je crois que j’ai peut être un peu trop profité d’ailleurs. »  Je regrettais rien, c’était juste qu’il y en avait une qui était toujours là, dans ma tête, quoi que je fasse et malgré notre récente prise de tête : Veïa. « C’est juste que je voudrais pas blesser quelqu’un… »

Si vous me cherchez vous me trouverez 90% du temps dans un bar un verre à la main. Une très mauvaise façon pour essayer d'économiser de l'argent je vous l'accorde, ça doit être pour ça que j'aime accumuler la poussière dans mon portefeuille et mon compte en banque. Mon cotée artiste même s'il c'est caché depuis la rentrée me pousse à vouloir sortir ce soir. J'ai bien envie de me faire envahir par un tas de couleurs pour oublier mes problèmes. J’en avais bien besoin, je retournais sans cesse les paroles de Denys à la recherche d'une certaine faille, pour contourner les nouvelles règles qui m'étaient attribué et plus j'y pensais mon pauvre coeur se serrait un peu trop fort dans ma poitrine. J'avais revu Adriel, j'avais aussi mon lot de tord et mes conquêtes de l'été, mais je n'avais pas toujours retomber dans les bras de celui-ci, même si je savais très bien qu'il me chamboulait encore. J'avais peinturé dans mon coin, pas le coeur à la drague et à la discussion laissant quelques tâches peintures sur mes mains et une sur mon visage sans trop m'en rendre compte. Même dans ma chevelure blonde telle une enfant perdu dans ses rêveries. Je retournais au bar avec l'idée de me perdre. Mon regard se perdait un peu dans l'endroit et mon souffle c'est arrêté quelques secondes en remarquant Denys et Adriel ENSEMBLE. Je suis resté figé en les voyant en pensant que c'était peut-être un mirage, une illusion de mon esprit remplie de pensées, j'avais peur de ne plus voir claire. Je me retournais aussi rapidement en essayant de me cacher maladroitement derrière mon verre. J'étais un peu trop près d'eux à mon gout, mais trop pétrifier pour bouger. Je voulais savoir aussi ce qu'il avait tant à se dire. Pour couronner le tout j'échappais mon verre sur le sol, en espérant que l'éclat de verre avait été enterré par les bruits aux alentours.  «Désolé sincèrement je sais pas ce que j'ai...»

HJ: Je réponds à l'appel  

Il était vrai quand étant mather, on ne pouvait pas vraiment se plaindre. La fête continuait pour nous, les soirées s'enchaînaient. Mais ça ne valait pas le summer camp quand même. « Tu m'étonnes, de toute façon les mathers c'est la vie, t'as fait le bon choix. » disais-je en souriant. J'étais un mather pure souche depuis des années alors j'étais toujours heureux d'accueillir de nouveaux membres parmi nous, on était une grande famille. Mais voilà que la conversation dérivait maintenant sur les filles, le sujet préféré entre deux mecs, non ? Puis on avait l'air d'avoir bien profité de l'été tout les deux. « L'année prochaine je vais devenir chef d'équipe tiens, rien que pour les avantages. » rétorquais-je en riant, attrapant mon verre pour en boire une gorgée. Cela pouvait être intéressant et même en oubliant les filles, ça doit être pas mal comme expérience, j'y penserais. Je fronçais les sourcils en l'entendant, trop profité ? Ce n'était pas possible, on ne profitait jamais assez de mon point de vue. « Oh, je vois que monsieur s'est attaché à l'une des conquêtes ! » disais-je avec une petite voix et un regard suspicieux avant de rire. « C'est une fille d'Harvard ? » demandais-je curieux, si ça se trouvait, je la connaissais. Mais alors que j'allais reprendre la parole, j'entendais le bruit d'un verre se cassait et je trouvais Veïa. Oh merde, mais qu'est-ce qu'elle faisait là ? Je ne savais pas si je voulais la voir ou pas, c'était compliqué et je savais que je devais me détacher d'elle, et vite. « Ca va Veïa ? » Elle avait l'air étrange et je ne comprenais pas pourquoi.

« C’est ma meilleure amie, Lyra, qui m’a convaincu en me disant qu’elle m’y verrait bien… » expliquai-je quant à mon choix de confrérie. « Elle, elle a rejoint la Lowell house mais faut que je l’embarque à l’une de nos soirées mather, parce que c’est une vrai fêtarde je suis sûr que ça lui plaira. » racontai-je ensuite. Et des soirées, on en arriva à parler des filles, de nos conquêtes estivales… J’avoue que le statut de chef m’avait quelque peu aidé avec certaines. Sa réflexion m’arracha un petit rire : « Je t’y verrais bien en plus. Tu devrais vraiment essayer, c’est fun. » l’encourageai-je. Puis c’était pour s’amuser, moins prise de tête que de se présenter à la présidence ou vice présidence d’une confrérie. Et puis Adriel était plutôt fêtard, enjoué, dynamique, c’était l’idée que je m’étais fait de lui au cours du SC en tout cas, il avait toutes les qualités qu’il fallait. Donc moi, j’en avais un peu joué avec les filles, un peu trop même… Mes mots firent d’ailleurs tiquer mon interlocuteur, il comprit finalement à mes paroles que je m’étais un peu pris à mon propre jeu, que je m’étais attachée à l’une d’elles… Il enchaina en me questionnant sur l’intéressée, me demandant si elle était à Harvard. « Ouais, elle s’appelle… » commençai-je avant de me couper en entendant un bruit de verre près de nous. Ma tête se tourna vers le client maladroit à l’origine de la casse et je remarquais alors… Veïa. « Quand on parle du loup… » murmurai-je pour que seul Adriel m’entende. « Hey… » soufflai-je alors à la jeune femme avec un petit sourire, un peu sur la réserve, parce qu’on ne s’était pas revus ou reparlés depuis la dernière fois. Puis, je remarquais quelque chose : mon ami avait interpellé la blondinette par son prénom. « Vous vous connaissez tous les deux ? »  

Je me maudis intérieurement d’avoir choisi cet endroit. Je me demandais aussi si j’avais vraiment de la malchance à ce point là. J’aurais peut-être dû rester chez moi aussi, je n’aurais croisé personne et ça m’aurait évité de me retrouver dans ce genre de situation. Je n’imaginais pas pire pour le moment, j’avais juste envie de m’enfuir. Trop tard j’avais cassé ce verre et le bruit avait alerté l’entourage et les deux hommes. Leurs regards qui venaient sur moi me retournaient le cœur. Je n’avais pas oublié ma dernière conversation avec Denys, j’avais encore mal de tout ça et je n’arrivais pas à ne plus penser à lui, à l’oublier, à le voir comme un simple ami. Puis il avait Adriel avec qui j’avais joué différemment cet été sans oublier de nous blesser mutuellement malheureusement. Ils s’avançaient vers moi et je baissais la tête pour ne pas croiser leur regard, éviter de me faire chavirer de nouveaux par ces deux hommes que je ne comprends pas. J’aurais préféré qu’ils ne se connaissent pas, je sentais que cette situation allait se retourner contre moi. Comme quoi que moi aussi j’ai fait des conneries pendant cet été. Je répondais en premier à Adriel «Oui ça va j’ai seulement cassé un verre...» Comme si c’était habituel chez moi de faire une entrée remarquée et de tout bousculer quand j’étais pétrifier. «Hey.. » répondais-je à Denys beaucoup plus froidement qu’à l’habitude avec encore un peu de rancœur de ne plus savoir comment l’aborder. Au fond j'étais tellement heureuse de le croiser. Je me sentais encore plus mal maintenant qu’il avait remarqué que nous nous connaissions. J’essayais de réfléchir le plus rapidement possible, mais je ne trouvais pas mes mots. «Oui..on se connait depuis longtemps quand même. » Sans laisser de trace sur ce qui nous reliait, non il ne fallait surtout pas qu’il sache ce coté ambigu que nous partagions.

« Oh oui, elle doit venir si c'est une fêtarde, parce que c'est le bonheur total les soirées à la mather ! » rétorquais-je en riant légèrement, buvant une gorgée de mon verre. Ce n'était pas pour rien si on avait la réputation de fêtard, on l'était, bien plus que les gens pouvaient même se l'imaginer pour certains. Je riais quand il disait qu'il m'y verrait bien. Je savais d'avance que je serais à fond et que je motiverais mon équipe comme jamais, sans rien lâcher. J'avais été à fond avec les Croustibats cet été, pourtant, je n'étais qu'un membre. Là, si j'étais le chef.. Je pense que je saoulerais tout le monde tellement je serais à fond et tellement je voudrais la victoire, c'était clair et net. Puis, on parlait des filles, de nos conquêtes de l'été et je comprenais qu'il avait l'air de s'être attaché à l'une d'elles. Alors ma curiosité, presque maladive, était revenue d'un seul coup. Mais alors qu'il allait me dire son nom, on était coupé par Veïa. Et c'était mon souffle qui était coupé en entendant les paroles de mon ami. Elle. C'était elle, cette fameuse fille. Cette fameuse fille qui me faisait totalement craquer à moi aussi. Et merde ! Après Lewis et Romy, maintenant c'était Veïa et Denys. Qu'est-ce que j'avais fait pour mériter ça, hein ? Et je voyais Veïa gêné en entendant la question de Denys. Bien, il fallait donc garder ce qu'il s'était passé entre nous secret, message reçu. « Oui, ça fait un moment qu'on se connait, on est de bons amis. » Putain, j'arrivais pas à croire que j'avais réussi à sortir cela avec autant de facilité. Ca me faisait chier de devoir dire que c'était qu'une amie, mais là, je le comprenais encore mieux. « Et vous, vous vous connaissez comment ? » demandais-je en attrapant mon verre, le buvant cul sec. Cela ne paraîtra pas étrange mais plutôt normal venant d'un mather confirmé comme moi. Mais au fond, j'avais juste énormément besoin d'alcool maintenant que je savais et que j'allais devoir continuer ma soirée avec eux deux. Laissez-moi mourir.

 J’allais carrément faire ça : embarquer Lyra aux soirées mathers. J’étais certain qu’elle allait adoré. J’étais d’ailleurs sûr qu’elle sympathiserait avec Adriel, tout comme j’étais certain qu’il ferait un très bon chef d’équipe au SC. On dériva ensuite sur le sujet des filles, sauf que j’étais un peu gêné d’avouer mon trop plein de conquêtes… Le truc qui m’ennuyait, c’était que j’avais peur de blesser quelqu’un, enfin c’était déjà trop tard, je savais que je l’avais blessée… Et mon interlocuteur voulut me questionner sur la demoiselle en question lorsqu’un bruit de vaisselle brisée détourna notre attention, nous coupant dans notre discussion. Je murmurai un simple –quand on parle du loup- tout aussi évocateur que si j’avais décliné son identité. Veïa était là, devant nous, venant de faire tomber son verre. J’étais tellement occupé à la détailler que je ne remarquais pas l’air surpris que tira Adriel en réalisant que c’était elle, Veïa, celle dont je venais de lui parler. Je scrutais la blondinette, et mon sourire se fit un peu triste lorsqu’elle me répondit froidement. Notre dernière conversation n’était surement pas digérée. Je reportais mon regard sur Adriel qui finissait son verre d’une traite et je les écoutai m’expliquer à tout de rôle qu’il se connaissait de longue date, qu’ils étaient bons amis. « Viens te joindre à nous alors Veïa. » proposai-je, histoire aussi de lui prouver qu’on pouvait le faire, qu’on pouvait très bien être amis, elle et moi, comme je le lui avais proposé la dernière fois. Je ne réalisais pas que j’allais les mettre dans une situation très inconfortable, et je levai la main pour attirer l’attention du barman et lui indiquai de nous remettre une tournée. Je répondis ensuite à la question du mather : « On s’est rencontrés pendant le summer camp. » J’aurais bien ajouté qu’on était –bons amis- aussi, mais j’étais pas sûr de ce que l’on était vraiment, surtout après le salut plus que froid auquel j’avais eu le droit par la demoiselle. 

V' tu es en train de creuser ta propre tombe, de tomber dans tes propres mailles de ton filet. Tu allais faire du mal ce soir, toi le petit oiseau si fragile qui apporte d'un douceur, tu as choisie un autre courant. Mon regard n'arrivait pas à me poser sur aucun des deux hommes et tout le monde sait très bien que je fixe les gens sans même m'en rendre compte, que j'ai un regard qui détaille tout malgré moi. Ma gêne se fait voir je ne sais plus comment me tenir. Je ne voulais pas blesser Adriel, je ne voulais pas lui faire subir la même chose , je le savais si bien au combien ça pouvait faire mal ce genre de situations. De craquer pour quelqu'un qui au final à décidé de ne pas vous inclure dans votre univers. Il me faisait craquer oui, beaucoup même, mais je crois que c'est ces ras de marée, ses disputes qui ont fait en sorte que je me suis détaché peu à peu de lui récemment. Puis Denys m'a fait voyagé dans un autre univers que j'ai tout oublié, ne dévorant que de lui des yeux. Pour le moment , je n'avais pas opté pour la jeune femme qu'il avait connu, non j'étais froide, maladroite et surtout mal à l'aise. Je regardais Adriel vider son verre et mon coeur se serrait de plus belle, il semblait avoir déjà tout compris.Denys m'invitait à me joindre à eux et cette idée me semblait complètement absurde, dénuée de tout sens possibles. «Non...c'est pas...» Je me coupais me rappelant des mots quand il disait que nous devions être amis. Je cherchais tous mes efforts possibles, je disais oui parce que je voulais être avec lui, parce qu'il m'attirait comme un aimant, malgré que je n'acceptais toujours pas cette idée. Oui parce que j'étais faible tout simplement, faible devant sa présence et son regard. «Si ça peut vous faire plaisir...» Ma voix manquait d'enthousiasme, mais elle gardait sa douceur, mais elle semblait être triste au final. Je m'assoyais à leurs cotés, une nouvelle tournée était lancée et je regardais ailleurs. Oui c'est ça pendant le summer camp et maintenant qu'on est rentré il faut tout arrêté à ce qui parait. «C'est un ami de Lyra...» Je disais machinalement comme s'il n'était rien de plus...Ma mine était triste, parce que je devais digéré tout de suite la conversation antérieure ,même si je m'entêtais toujours.