This old man
— Belaswell

Encore une soirée mondaine pour moi ce soir. Mais ca va, j’y vais avec une copine, une belle blonde mannequin fille d’un aristocrate Belge. Elle est ravie de sortir avec le Prince mais après c’est une amie, je la connais depuis quelques années déjà et je couche avec elle à l’occasion parce que bon, elle est douée donc pourquoi se priver quand elle en a envie et moi aussi ? Enfin, elle a passé une belle robe et moi un beau smocking pour aller à la soirée organisée pour je ne sais quelle œuvre. Un vieux riche l’organise parait-il pour les enfants malade. Je vais y aller sourire à 3 ou 4 photographe entrer boire et rentrer me taper ma cavalière chez elle avant de partir comme d’hab. C’est une règle d’or, ne jamais dormir chez une conquete, après elles s’attachent et t’es foutu, sauf que moi je m’attache pas ! J’ai essayé une fois et je me suis fais envoyer promener donc maintenant j’évite tous ce genre de choses histoire de pas trop me faire chier. Je finis par me mettre un nœud papillon, mon nœud papillon fétiche tous simplement parce que je l’avais choisi avec Tutur. Un mois qu’il n’est plus là, nous sommes le 1er Février 2016 et je n’arrive pas à m’y faire. J’ai l’impression que jamais je ne reverrais mon petit frère mais je dois faire avec. Je finis par regarder autour de moi et voir que je suis en retard « Tu te dépêche ? On est en retard là » oui elle est en retard elle aussi. Je finis par prendre une grande inspiration et prendre le volant pour aller jusqu’à la soirée. Je roule comme un malade, ça me change les idées. Une fois arrivé je donne ma veste et part me prendre un verre pour éviter les gens et leurs traditionnels « Vous avez des nouvelles de Arthur ? » Non la réponse est non on attend. Ca m’énerve tellement, une fois j’ai carrément frappé quelqu’un pour ça et j’ai évidemment fait la une d’un magasine, encore. C’est habituel après tous. Je regarde ma cavalière « Alors c’est qui le vieux qui m’a invité que j’aille le saluer ? » elle me désigne un mec d’un certain âge mais ce qui m’énerve le plus c’est la personne à son bras. Quoi ? Mais c’est pas sa fille pourtant, qu’est ce qu’elle fou là ? Ne me dites pas que …. Non elle pourrait pas être escort quand même ? C’est pourtant la seule explication plausible pour moi. Mais non, je crois que je ne me doute pas de ce qui va m’arriver, de la douche froide que je vais prendre. Je vais vers eux et regarde l’homme « Bonsoir, belle soirée Abélard De Belgique-Schueller et voici ma délicieuse cavalière Cassandre Dupré. » avant de poser mon regard sur la cavalière de ce mec là, Théa.

Une nouvelle soirée mondaine. Cette soirée était organisée par mon petit-ami. Du moins, en apparence. Je n'éprouve plus les mêmes choses que j'ai pu avoir par le passé. Mais, je m'y force à faire semblant. En même temps, je viens d'apprendre que mon petit ami était le fils de l'homme qui m'a recueilli à mes dix-huit ans. De quoi perturbé légèrement ma vie. J'ai passé une belle robe blanche qui me met bien en avant et qui me ravie le teint. Je me suis par ailleurs octroyer un petit moment détente avec ma coiffeuse et ma maquilleuse attitré pour qu'elle me fasse une beauté pour cette soirée. Une fois prête, je me dirige dans le salon où Julian m'attendait avec impatience. Il m'énerve à agir de cette manière. Je n'aime pas les hommes qui attendent leurs petites-amies avec une impatience déconcertante. Bref, on quitte la villa pour rejoindre la limousine qui nous attendaient devant l'entrée. Je me laisse conduire, j'aime ça. J'ai repris goût au luxe, aux bonnes choses de la vie. Mais, Julian n'apprécie pas cela. Puisqu'il sait que le futur héritier de la fortune de son père, c'était moi, il ne l'accepte toujours pas. Je laisse le chauffeur garer la limousine à côté de la porte d'entrée. Je sors telle une princesse de son carrosse. Je me dirige à l'intérieur de l'établissement pour saluer les gens. Je souris tendrement à tout le monde même s'il y a certaine personne que j'aurais bien aimé ne pas rencontrer. Pourtant, je fais semblant que tout va bien dans ma vie. Pareillement dans mon couple avec Julian. Je commençais doucement à apprécier cette soirée quand soudain mon regard se pose une silhouette. Une silhouette que je pourrais reconnaître à dix mille kilomètres. Elle appartient à Abélard. En prime ? Il est accompagné d'une blondasse de bas étage qui me ressemble comme deux gouttes d'eaux. Il se fout de ma gueule. Dis-moi que c'est simplement pour me faire enrager. « Tu aurais pu trouver mieux que cette femme venue tout droit d'un magasin Lidl ! » Dis-je en posant mon regard sur le frère de mon ex. Ça fait plus qu'un mois que j'essaie de reprendre contact avec lui, depuis que j'ai appris pour Arthur. Mais, il n'a jamais daigné décrocher son téléphone ce petit con. Il arrive en même pas deux minutes, à me mettre dans tous les états. Shit ! J'avais fait la promesse de rester calme et sereine ce soir à Julian. À croire que le destin, en a décidé autrement. Encore une fois.

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Moi qui pensais passer une bonne soirée c'était une belle soirée c'est vrai, il fait claire. J'avais prévu de sortir de base, aller en boite, faire le show et m'en foutre de ce que les magasines peuvent publier mais non, mon père ne pouvait pas aller à cette fichue soirée et Ana était je ne sais où. Mon père est toujours mal depuis le départ de Tutur, comme si nous non mais je vais celui qui n'est pas atteins. Bref, me voilà à une soirée mondaine où je vais devoir serrer des mains et sourire à des débiles de première. Mais c'est le boulots je suis le futur Roi je dois le faire si mon père me déshérite pas avant mais bon quand je vois que ce soit Ana, Clauclau aucun ne pourrait reprendre le trône et faire mieux que moi. Enfin, nous voilà partis avec Cassandre, elle est belle dans sa robe mais pas non plus extraordinaire faut le dire c'est une copine comme ça, il y en a une autre que j'ai dans la peau. Elle a d'ailleurs essayé de m'appeler cet après midi encore et je l'ai balancé sur messagerie effaçant son message de mon répondeur avant même de l'écouter parce que je sais pourquoi elle appelle, la pitié suite à la disparition de Tutur et je n'ai pas besoin de ça donc je supprime tous. En parlant d'elle je la retrouve au fond de la salle entre un vieux et un jeune. Ca m'énerve, c'est qui ces deux là ? Me dites pas qu'elle est devenue escort ? Cette idée me dégoute, l'idée que des hommes puissent la toucher contre de l'argent. Aux dernières nouvelles elle était pauvre non ? Mon regard s'attarde sur elle un instant alors qu'elle me sort des paroles tranchantes, elle est jalouse ? Qu'est ce qu'elle a à être comme ça ? Je lui sors un sourire charmeur tandis que Cassandre part plus loin dire bonjour à tout le monde "Cassandre est mannequin je l'ai rencontré à la Sorbonne elle est la fille de l'aristocrate Georges Dupré tu le connais ?" et oui ma belle moi je sors avec des canons qui sont riches. J'ai voulu d'elle mais plus maintenant vu comme elle m'a envoyé chier faut le dire. J'ai ensuite récupéré une coupe de champagne qui passait sur un plateau avant de dire "Et toi alors ? Tu prends combien pour ce genre de soirées ?" oui elle est escort non ? C'est la seule explication valable. Je suis un con provocateur, je veux qu'elle s'énerve parce que si elle s'énerve c'est qu'elle ne s'en fiche pas tellement de moi.

Je croyais sincèrement passer une soirée spectaculaire, une soirée que j'aurais aimé me rappeler encore des années. Mais, tout cela est parti en fumée quand mon regard s'est déposé sur Abélard. Ma soirée n'allait pas être parfait, loin de là. Ça fait un mois que j'essaie de l'avoir au téléphone. Un mois où il a filtré mes appels sans aucune explication. Cet après-midi aussi il a filtré mon appel. Il agit comme cela, depuis le jour où je l'ai envoyé valser. En même temps, son frère m'avait détruit de l'intérieur. Je n'avais pas spécialement envie de revivre la même chose avec lui. Je reste entouré de Julian et de son père tout en regardant Abélard s'approchait de nous. Je lui dis par ailleurs des mots peu appréciables. La preuve ? Sa cavalière tournent ses talons immédiatement avant de s'enfuir dans la salle. J'étais assez fière de mon coup, sur le moment. « Évidemment que je le connais, tu me prends pour une inculte ? » Je le sais bien, que tu sors qu'avec des femmes riches. C'est d'ailleurs pour cette raison, que j'ai mis un stop direct entre nous à l'époque. Je n'avais pas d'argent et tu aurais très rapidement eu marre de ma petite personne. Je récupère une coupe de champagne de mon côté pour y boire quelques gorgées. Or, Abélard arrive encore une fois à mettre mes nerfs à bout. « Ça ne te regarde pas, il me semble. » Dis-je en lui balançant mon champagne au visage. Puis, je viens à tourner les talons pour m'éloigner d'ici. Je me dirige vers un petit couloir où peu de gens passer pour essayer de me calmer légèrement. Je ne comprends pas pourquoi il s'occupe de mes affaires. Jusqu'à présent, il ne voulait plus entendre parler de moi. Je fais ce que je veux avec mes fesses, il n'a pas son mot à dire.

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J'aimais Théa, je l'aime surement encore un peu trop au passage. Elle est belle, intelligente, souriante mais moi je suis moi. Je suis fier et du coup je ne lui ai jamais dis que je l'aimais et elle est partie avec mon frère qui a fini par lui briser le coeur quand elle est devenue pauvre. Au départ je ne lui parlais plus trop non plus, enfin si mais je ne la voyais pas dans des lieux publics parce que bon .. et si le fait d'être pauvre était contagieux ? On ne sait jamais. Enfin, j'ai fini par lui dire, lui avouer, lui dire simplement "Théa je veux être avec toi" je l'aurais couverte d'or, de bijoux, en un claquement de doigt elle aurait tous retrouver. Au lieu de ça je me suis pris une baffe me faisant appeler connard vu qu'apparemment je me fichais d'elle. Je l'ai regardé je lui ai dis qu'elle avait raison que c'était juste une blague et je suis parti, je l'ai évite j'avais pas envie de lui parler j'étais blessé dans mon orgueil faut le dire. Enfin, le passé est le passé mais me voilà à une soirée mondaine que son mac doit organiser apparemment ou je ne sais pas qui il est mais l'idée même que le vieux ou même le plus jeune aient pu poser leurs mains sur elle me dégoutent j'aurais envie de les frapper. Je reste calme et elle elle me sort une grossièreté faisant fuir Cassandre en la traitant de fille bas de gamme, elle sait combien elle pèse financièrement parlant ? Cassandre lance un sourire et part tandis qu'elle me dit qu'elle connait son père, je reprends alors avec un sourire satisfait "Je n'oserais pas, enfin tu as quitté ce monde depuis un moment, peut être que tu as oublié tes origines aussi ?" oui sait-on jamais quand on devient pauvre tous s'en va parait-il. Je reprends ensuite tranquillement "Cassandre est intelligente et elle a des qualités qu'on ne lui soupçonnerais pas, je vous passe les détails." je souris, oui je dis à demi mot qu'elle est douée en sport de chambre, de façon ce soir je la ramène donc bon. C'est alors qu'en prenant une coupe et après avoir bu une gorgée et lui demande ses tarifs pour une soirée, oui j'ai déjà fais appel à des escortes et c'est cher pour ce que c'est franchement. Elle souriait avant de me dire que ce ne sont pas mes affaires me balançant son champagne en plein visage. Je reste impassible alors qu'en réalité je jubile, elle s'est énervée, elle est tellement sexy comme ça faut le dire. "Je vois que tu en as perdu tes bonnes manières" alors qu'elle partait. Un serveur me tend une serviette que je refuse "Ca va je m'en charge." je reste impassible, je vais pas me montrer content quand même ? Je suis ses pas, je pari qu'elle est partie se planquer aux toilettes. J'arrive dans e couloir où elle est voit un panneau qui indique les toilettes, je lui attrape le bras et la tire à l'intérieur avec moi avant de regarder les gens qui sont déjà là "C'est occupé, vous pouvez sortir" je les emmène gentiment vers la sortie avant de refermer la porte derrière eux à clef et me tourner vers Théa je la dévisage de haut en bas le visage fermé "Tu m'as décoiffé avec ton champagne" je me tourne vers un miroir et attrape une serviette pour m'essuyer le visage.

En réalité, je n'arrive pas à mettre un doigt sur ce que je peux ressentir pour Abélard. Mais, de le voir en compagnie d'une autre femme et, blonde par la même occasion que moi. C'est plus fort que moi. Ça me fout en rogne, tout simplement. Pourtant, je ne devrais pas. Puis qu’après l'épisode où j'ai absolument tout perdu. Même lui il m'a tourné le dos en quelques sortes. J'avais le droit de le voir uniquement dans les endroits non publique. C'est-à-dire principalement dans sa chambre. Autant dire que ce n'était pas très valorisant pour moi. Les frères m'ont fait sentir comme une moins que rien. Alors, quand Hadès m'a largué comme une merde. J'ai voulu mettre les choses aux clairs avec Abélard quand il m'avoue ses sentiments. Il ne voulait plus entendre parler de moi. Et pourtant, ça fait un mois que je l’harcèle au téléphone. Il est incapable de décrocher, il filtre mes appels. Du coup, de voir Abélard à la soirée mondaine que Julian a organisé, me met dans tous mes états. Je viens à être désagréable avec sa cavalière. Je ne pouvais pas abstraction que sa cavalière me ressemblait comme deux gouttes d'eau. « Alors ? Ça change la personne que je suis peut-être ? » Laisse mes origines où ils sont. Ça ne te regarde pas. Puis, mes parents n'ont pas l'air de s'affoler de savoir comment se porte leur dernière fille. « Qu'est-ce que tu fais en face de moi alors, qu'elle est à l'autre bout de la pièce, si elle a autant de qualité que tu le dis ? » Si elle arrive à te faire grimper au rideau tant mieux pour toi, Abélard. Je m'en fiche de savoir que tu arrives à jouir le soir. Ce n'est pas ce que j'espérais entendre de ta bouche. Puis, quand tu me demandes combien je prends pour la soirée. Ce fut la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Je viens à lui balancer ma coupe de champagne au visage sans le moindre remord. « Oui en même temps que l'argent de mes parents. » Autant rentrer dans son petit jeu. Ensuite, je sors de la pièce pour rejoindre un petit couloir où les gens ne passent pas souvent. J'avais besoin de me calmer avant de tout faire exploser dans cette soirée de merde. Je respirais petit à petit quand il vient à m'attraper le bras pour m'emmener dans les toilettes avec lui. Or, il vient à fermer les toilettes à clés. Je me retrouve coincée avec lui. Je le dévisage de bas en haut, même s'il m'exaspère au plus haut point. Il faut avouer qu'il reste sexy comme homme. « Je m'en fiche comme de la dernière pluie. » Meuglais-je en croisant les bras contre ma poitrine en gardant ce regard noir sur lui. « Retourne voir ta pétasse et, lâche moi Abélard ! »

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Théa est belle, elle est charmante, elle est tout un tas de choses, meme physiquement ! Bon je me suis toujours dis que si elle se faisait refaire la poitrine, je ne dirais pas non mais même sans ce n'est pas une nécéssité elle est le genre de fille sur qui je me retourne c'est vrai. Le seul hic à un moment c'est qu'elle est devenue pauvre, et encore ce n'était pas tant un problème vu que j'ai tenté ma chance même si il faut le dire ça aurait été dur à assumer pour moi. Son père à perdu sa fortune, je voyais au loin la une des magazines et je voulais lui épargner ça d'un coté en même temps de m'épargner d'être vu en public avec la fille d'un arnaqueur. Je pensais avoir un peu de chance et ne pas passer une soirée trop ennuyeuse, si je pensais que Théa en serait je ne serais pas venu. Oui je l'évite depuis le vent qu'elle m'a mit, moi qui avait toujours quitté des filles cette fois c'est elle qui m'a quitté. Je m'en suis remis mais je ne voulais pas lui parler. Je l'envoie sur messagerie dès qu'elle m'appelle j'ai pas envie, je fais pareil avec tous le monde. Ma famille a vécu une tragédie mais j'ai pas envie qu'on me saoul avec ça donc je ne dis rien. Je me convainc que mon frère va rentrer en vie et en bonne santé. Une fois arrivé à la salle avec Cassandre une copine avec un bonus de temps en temps quand j'ai envie, je croise immédiatement Théa accompagnée de l'organisateur de la soirée. Théa fait vite fuir ma cavalière en la traitant de fille trouver chez Liddl, elle devrait savoir que je ne mettrais jamais un pied dans un tel magasin quand même. Enfin, je la regarde et reprends posément "D'après les rumeurs devenir pauvre change les gens mais à toi de me dire tu as vécu l'expérience." oui j'peux pas faire la comparaison avec moi, j'ai jamais été pauvre, je dis pas ça méchamment même si au fond de moi après l'avoir dit je sens que je vais m'en manger une. Ses paroles font mouches, elle n'a pas tord c'est vrai ça ! Je hausse les épaules et reprends avec un léger sourire "On est à une soirée on sait se tenir. Et toi alors, qui est ton cavalier, le vieillard ou le moche à coté ?" ou pire encore les deux, je meurs si elle me sort ça. Persuadé qu'elle est escorte à cette soirée, je lui demande ses tarifs tous naturellement et elle m'envoie son champagne dans la tête, elle a perdu ses bonnes manières. Je reste avec le visage fermé. "Je vois ça" je fais le mec énervé mais en vraie je suis trop content, elle est sexy quand elle s'énerve faut le dire et elle réagit. Je refuse une serviette tendu par un serveur je suis grand pour m'en occuper seul et j'ai des comptes à régler. Je la suis pour ensuite m'enfermer dans des toilettes avec elle. Je la dévisage de haut en bas avant de lui dire qu'elle m'a décoiffé et prendre une serviette pour m'essuyer le visage et me passer un coup d'eau, le champagne ça colle. "Tu devrais pas. Et ça va te couter cher si je te demande de me repayer mon costume." oui je le ferais pas mais je suis sure qu'elle peut penser que j'oserais ! Elle croise les doigts, mademoiselle boude. je retire ma veste de costume et la lui tend "Tiens nettoie ça, je me charge de ma chemise" oui autant qu'elle se rende utile. Son regard est noir et je l'écoute en retirant ma chemise "Tu veux vraiment que je te laisse faire l'escorte dans une soirée mondaine ? Tu vaux beaucoup mieux que ça enfin je le pensais en tous cas" oui je le pensais ça. Je finis par me reconcentrer sur ma chemise passant un peu d'eau dessus je vais avoir l'aire d'un clown avec une chemise et une veste trempée tiens !

Il a tout pour plaire à n'importe quelle femme sur terre, Abélard. Pourtant, je refuse qu'il s'intéresse à une autre femme que moi. C'est égoïste, j'en suis consciente. Mais, c'est comme ça. Point barre. J'aime avoir la sensation d'être unique pour lui. D'être inégalable dans la vie. Puisqu'il faut dire, il y a qu'une Théa Glaswell. Toujours copiée, jamais égalée. C'est tellement connu. Je ne m'étais jamais fait à l'idée d'être un couple avec lui. Ni même de sortir un jour avec le frère de mon ex. En même temps, je ne pensais même pas que j'étais une option dans la vie d'Abélard. Alors, quand j'ai perdu la fortune de mes parents en cause de mon père. Cela a tout déclenché dans ma vie. Le luxe, la perte de mon petit-ami, celle de mon ami, mon gout de bonne chose. Et tellement encore. Si Julian m'aurait prévenu qu'Abélard venait à cette soirée, j'aurais essayé de décliner l'offre. D'un autre côté, je suis contente de le voir sur ses deux jambes. C'est peut-être la seule chose qui me ravie dans cette soirée. Je remballe rapidement la cavalière du jeune homme sans la moindre hésitation. Il a déjà eu des conquêtes mais, il n'avait jamais choisi jusqu'à présent une femme qui me ressemblait de près comme de loin. « Je t'emmerde De Belgique-Schueller ! » Malgré le fait que je sois devenue pauvre, ça ne m'a pas changé pour autant. Certes, au début je m'achetais des vêtements à des magasins miteux. Toutefois, j'ai toujours eu la même façon de voir les choses, quant à mon caractère il est identique à celui du passé. Sans attendre, je lui fous une gifle sur la joue. « Mon cavalier c'est le moche à côté et le vieux c'est celui qui m'entretient financièrement parlant ! » Ce n'est probablement pas le genre de réponse qu'Abélard s'attend à entendre de ma bouche. Pourtant, je ne me gênais pas à son égard. Ensuite, je lui balance ma coupe de champagne dans la tronche après qu'il est osé me demander mes tarifs. Ça m'insupporte ce genre de comportement. Je ne suis pas qu'une simple femme bonne à foutre dans le lit du premier connard qui passe. Je me retrouve par la suite enfermée dans les toilettes en sa compagnie. Le destin m'en veut, ce n'est pas possible autrement. « Je ne pense pas. Il me suffit de claquer des doigts et le vieux te rembourse un costard flambant neuf sortis tout droit de Dolce&Gabanna ou encore Givenchy. » J'ai les nerfs qui commencent à bouillir intérieurement quand je vois qu'Abélard me prend pour sa femme de ménage. « J'ai une tête à te nettoyer ta veste ? Je ne suis pas ta femme de ménage que tu paies une misère. » Réplique-je en balançant sa veste hors de prix sur le sol des toilettes. « Tu ne te préoccupais pas de moi jusqu'à présent. Pourquoi tu veux m'aider aujourd'hui ? Tu devrais continuer à me filtrer, comme tu le fais depuis des années. » Je le regarde nettoyé la tâche de champagne sur sa chemise. Je reste stoïque face à-lui, avec mes bras croisés contre ma poitrine.

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La belle blonde à longtemps hanté mes pensées, Hadès le savait quand il est sorti avec mais je n'ai rien dis parce qu'elle a dit oui et qu'elle semblait heureuse avec lui, pourquoi la priver de ça ? Et pourtant j'aurais donné tellement pour l'avoir auprès de moi. Théa c'était un rayon de soleil, elle me rendait le sourire et quand elle s'énervait mon coeur s'emballait, on était amis mais voilà c'est parti en fumé à cause de mes sentiments. L'idée qu'un autre mec puisse l'avoir quand moi non me rend fou je dois bien le dire. Elle a refusé de sortir avec moi, MOI Abélard Zeus Camille De Belgique-Schueller pour aller se terrer dans sa misère mais c'était son choix même si j'ai eu beaucoup de mal à l'accepter. Si j'avais su en tous cas qu'elle était à cette soirée je m'en serais passé, j'aurais fais le mur pour sortir en boite ou je ne sais où me bourrer la gueule et rentrer avec une fille je ne sais pas laquelle mais une fille. On aurait passé une heure ou deux à l'hôtel puis je serais parti parce que je fais toujours ça. Aucune fille chez moi c'est prohibé il faut bien le dire. Elle est magnifique dans sa robe, bien plus que Cassandre dans la sienne qui d'un coup me semble bien plate. La tornade blonde la fait d'ailleurs fuir tandis que moi je suis persuadé qu'elle est escorte à cette soirée pour se payer ses études. Je fais une remarque sur ses origines qu'elle a perdu quand elle est devenue pauvre et elle me sort une grossièreté "Très classe dis moi" oui là c'est pas la classe qui l'étouffe je dirais. Je la sentais arrivé, surtout avec Théa je sens quand ces choses là vont arrivées et je me mange une gifle devant tous les invités. Ca claque, j'ai la joue rouge mais ce qui m'énerve le plus c'est que tout le monde nous regarde "Vous pourrez vendre ça à closer, allez circulez !" oui les gens parleront toujours quoi qu'on fasse et je suis plus à ça près. Je ferais un gros chèque et l'autre vieillard va terrer l'affaire comme il faut. Elle me sort que l'autre moche est son cavalier et le vieillard qu'il ... qu'il l'entretien ? Putain de merde je palis reprenant "Tu sors avec ce moche là ? T'as besoin de lunette ou quoi ? T'as vu ce gringalet, il sait même pas choisir un costume à sa taille et il t'entretiens ? Tu fais quoi en échange ? Tu passes dans son lit ?" oui elle couche avec le fils pour avoir les faveurs du père ou comment ça se passe ? Je lui demande alors ses tarifs d'escorte et me voilà pleins de champagne. Je reste impassible même si oui je jubile d'arriver à l'énerver comme ça. Dans les toilettes avec elle je lui fait remarquer qu'elle m'a décoiffer tandis qu'elle est remontée. "Ah tu as faux, celui ci c'est Armani fait sur mesure je l'ai récupéré hier. C'est bien t'as trouvé quelqu'un pour t'entretenir." je reste froid, impassible, elle ne va pas me destabiliser. Je retire ma veste la lui tend lui demandant de la nettoyer après tous, c'est sa faute. Mais non mademoiselle joue les gosses de riche. "C'est ta faute quand même si elle est tâchée. et je paie mes femmes de ménage de façon fort correcte je tiens à le dire mais elles sont surtout fières de travailler pour moi." oui moi Abélard futur roi ! Et là, elle ose. Balancer ma veste par terre dans des toilettes où des gens ont marché je la regarde "T'es vraiment folle ma pauvre fille, c'est d'avoir trouver un con à qui pomper le fric qui te donne confiance ? Elle est bonne à jeter maintenant." oui c'est plus fort que moi, je m'énerve, je boue ! Je balance ma chemise sur ma veste énervé, les deux allaient ensemble de façon alors autant rester torse nue. Je me calme comme je peux avant de reprendre posément "Arrête de faire ta vexée j'avais juste des choses importantes à régler. Je voulais t'aider à l'époque tu m'as dis non rappelle toi." oui je voulais être avec elle, elle aurait tout eu, la célébrité, l'argent, et elle a dit non en me giflant au passage parce qu'apparemment je me moquais d'elle. Vexé je lui ai dis qu'elle avait raison mais j'ai menti.

Je n'étais pas au courant qu'Hadès savait que son frère éprouvait des sentiments pour moi. Je ne l'ai jamais vu d'ailleurs. À croire que je me suis mis des œillères devant les yeux. En vrai, je ne voulais pas de la pitié des gens. Je ne voulais qu'on me regarde comme la pauvre petite fille qui a perdu toute sa fortune en cause de son père. C'est pour ça, que j'ai décidé de me trouver un boulot dans le passé en tant qu'escorte. Cependant, je n'ai jamais couché pour de l'argent. Je me contentais de faire des apparitions en compagnie d'hommes, tout simplement. C'est comme ça que j'ai rencontré le père de Julian. Je ne suis pas fière de ce que j'ai dû entreprendre pour arriver au stade où je me trouve aujourd'hui. Si mon père aurait été plus intelligent, je serais resté en Belgique auprès de ma famille à dépenser des sommes monstrueuses dans des boutiques de luxes. Je n'aurais pas abandonné mes sœurs ainsi que ma mère. « Je m'en fiche d'être classe ou non, ce soir. » Même si j'avais fait la promesse de rester calme et sereine à Julian. Abélard arriver à me faire sortir de mes gongs, donc je n'ai pas réussi à me contenir. Je lui fous une gifle alors, que tout le monde regardent le spectacle. J'allais répliquer quand Abélard le fait avant moi. Au moins, on était d'accord sur les évènements actuels. Une grande première, depuis belles lurettes. Aussitôt, je lui avoue que je me tape le moche et que le vieillard c'est celui qui m'entretient. J'étais fière de voir le visage d'Abélard changer du tout au tout. « Tu veux qu'on parle de ta cavalière ? Pour ta gouverne, je fais ce que je veux de mon cul. » Si j'ai envie de m'offrir à un homme qui m'apprécie pour la femme que je suis. Pauvre ou riche, ça ne regarde que moi. « Armani, D&G, Givenchy, ça me passe un peu au-dessus de la tête. » Je ne réponds même pas à sa dernière remarque. Ça n'en valait pas la peine. Quand il me demande de la nettoyer, je reste stupéfiante. Je ne suis pas sa servante, je nettoierai pas sa veste. Il peut demander à sa Cassandre, elle serait ravie de le faire pour lui. « Autant pour moi, futur roi de Belgique. » Je m'en fous qu'elles soient contentes de travailler pour toi Abélard. Elles foutent ce qu'elles veulent de leurs vies. Ensuite, je viens à jeter la veste sur le sol des toilettes avant de reposer mes bras contre ma poitrine. « Je ne pompe aucun fric à qui que ce soit. » Réplique-je avant de le bousculer brutalement contre la porte des toilettes. Il commence à me faire bouillir intérieurement, ce n'est pas bon pour lui. Ni même pour sa cavalière des bacs à sables. Je le laisse alors, défaire sa chemise pour la jeter à côté de sa veste. « J'ai bien fait de te dire non, tu viens de m'avouer que tu ne sors qu'avec des femmes riches à souhait. Je n'étais qu'une pauvre merde dans le passé. » J'insiste bien sûr la fin de ma phrase, pour qu'il capte les mots employés à mon égard. Je sais observer les gens et les jugés, c'est ce que je fais de ma vie. Je ne cesse de la juger, de ma naissance jusqu'à aujourd'hui.