Happy attendait de voir son interlocutrice se calmer à ses propos, et lui répondre. Mais il ne perdait pas totalement de vue l’état du jeune homme, toujours au sol, venant néanmoins d’émettre un petit grognement. Anastasiya s’en occupait comme une chef, telle une véritable secouriste, à croire qu’elle ait fait cela toute sa vie. Il se gardait d’intervenir pour le moment, sachant que si sa bien-aimée avait besoin de son aide, elle anticiperait en le lui demandant directement.

Malgré le grognement que le blessé avait émis et le fait qu'il semblait revenir à lui, il ne paraissait pas prêt à se réveiller pleinement. Elle continua donc de vérifier son pouls et sa respiration de manière régulière. Elle ne pouvait rien faire d'autre en attendant les secours, si ce n'est essayer de le stimuler pour l'aider à revenir peu à peu à lui, sans pour autant l'assomer.

-Tu arrives à te souvenir ce qui s'est passé ? Je ne te demande pas de me répondre. Si tu te souviens, sers-moi simplement la main.

Le jeune homme semblait toujours plus ou moins dans les vapes, alors qu’Anastasiya le regardait et lui parlait avec douceur. D’où il se trouvait, Happy crut voir ce presque parfait inconnu serrer la main de la brune. Il crut avoir halluciné, et ce fut pourquoi il se pencha doucement vers la demoiselle pour lui demander : « il vient de te serrer la main, non ? » Si tel était le cas… alors l’espoir qu’il aille vite mieux restait permis, et l’américain l’espérait.

Anastasiya était de nature patiente mais dans des situations compliquées comme celle-ci, c'était bien différent. Les secours n'étaient pas encore arrivés, elle se sentait donc impuissante. Le jeune homme semblait incapable de communiquer, du moins par l'oral. Soit hasard soit véritable réponse, après ses dernières paroles lui demandant de lui serrer la main si il se souvenait de ce qui s'était passé, il l'avait fait, Happy s'en était rendu compte lui aussi. Cela lui fit avoir un léger sourire d'espoir.

-Tout juste ! Je ne sais pas si il voulait me répondre ou bien si c'est le seul geste qu'il soit capable de faire...

Elle se repencha à nouveau sur Ronan pour retenter sa question.

-Si tu as voulu me répondre en me serrant la main, essaye de bouger ton pouce.

Après cela, elle devrait être capable de savoir si son cerveau fonctionnait un minimum ou bien si ses mouvements et grognements étaient les seules signes de vie qu'il pouvait donner.

Oulà, deux minutes ! Juste après le Summer Camp ? Mais...je peux pas y aller, je vais toujours en France à ce moment là c'est comme un rituel pour moi et... En y pensant à chaque fois que je pars en France juste après le Summer Camp ça merde alors peut-être que je devrais changer mes plans et y aller. Il ne me laisse pas le temps de répondre puisqu'il pose ses lèvres sur les miennes. Il fait ça tellement naturellement... Oui, tu le mérites... soufflais-je contre ses lèvres avant de fondre sur celles-ci.

@Landry S. Wakefield

@Ivy L. Martin avait accepté ma proposition et j’étais très heureux de l’entendre me dire oui ! Certes je ne comptais pas user de ça pour savoir si elle me ferait un petit strip-tease en guise de récompense mais elle m’avait mis au défi de lui prouver que je le mérite alors j’ai joué de mon meilleur atout… De toute façon, je comptais lui demander ça depuis le jour où j’avais appris la nouvelle. Je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’elle me rende le baiser… Mon dieu que c’était bon ! « On va s’éloigner un peu p’tit cœur ? »

J'ignore pourquoi je lui avais rendu son baiser c'est tout simplement que j'en avais très envie et que l'alcool m'aide un peu sans doute enfin j'en sais vraiment rien bref, après avoir mis fin au baiser, je recule légèrement sans quitter pour autant ses bras. Ouais c'est une bonne idée, je te suis.. Là tout de suite, j'ai pas envie de réfléchir à ce qui est bien ou pas.


@Landry S. Wakefield

Une autre soirée à ne plus de rappeler de qui j’étais. C’était comme sa, la drogue ralentissait mes pensées et l’alcool assourdissait tout ce qui se passait autour de moi. J’avais besoin de prendre l’air ou besoin d’espace. Le feu de camp battait son plein et la plupart des étudiants étaient aussi amoché que moi. Titubant presque, je me laissais tomber par terre lâchant un vulnérable crie de douleur en sentant mes fesses retomber par terre. Mon regard se perdait dans le paysage ne faisant absolument pas attention aux personnes présente ou pas pendant ce feux de camp.