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I LOVE HARVARD
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    FB ▬ « we were right » Happy et Anna.
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    Lien du postDim 04 Sep 2016, 11:20
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    Je tente de garder, un calme serein, me fondant dans un mensonge, parce que je ne suis pas douée en ce qui concerne la compassion, et encore moins la pitié. Plus encline au dédain, à la hargne, et aux victoires de joutes verbales qui s'en deviennent très vite de par mon caractère, achevées. « bah je me lance dans un long discours parce que je ne suis pas une pierre, navré si ça te dérange. » Ca me dérange pas, ce n'est pas ce que j'ai affirmé, enfin pas tout à fait. C'est à dire que les sentiments, je préfère en général les éviter, je suis – on ne peut plus – handicapée. Il y a derrière moi, beaucoup d'années durant lesquelles mon père m'a façonnée à ne ressentir que mon propre égo démesuré. « Pourquoi tu m’as posé la question alors ? Tout le monde ne sait pas s’exprimer en une seule phrase courte, concise et froide pour tout ! » Il touche un bon point, forcément. Parce que si je ne voulais pas en venir à être un tantinet gênée, il suffisait de me taire au moment donné. Pourquoi l'avoir posée ? Déjà mon esprit en arrive à encore plus s'aliéner. Forcé d'avoir compris malgré lui et malgré moi que c'est simplement, parce que je me soucie un tant soi peu de lui. De sa vie. Ce n'est pas ce qu'on doit faire, lorsqu'on se dit amis ?

    Mais à sa question première, je ne réponds pas. Femme de peu de mots, comme il a pu en donner une parfaite conclusion, bien que je la trouve d'un mauvais goût certain. Je n'ai jamais été fanatique des grands discours, des émotions étalées sur un tapis aux couleurs presque démodées. Les épanchements, les plaintes et les explications qui s’amoncellent sur la courbe du temps. Chez les Malcolm il n'est que très peu permis de s'octroyer des minutes où les plaintes pourraient compter. Mais je fais des efforts, tout du moins, j'essaie, et tout ce que je récolte c'est une phrase qui me donne une leçon. Intérieurement, je l'insulte une seconde de petit con, juste avant de penser, qu'il ne le mérite pas. C'est sa mère, c'est compliqué. Nous ne sommes pas tous conditionnés à plus ressentir, à oublier.

    Une fois à l'intérieur du bar, je le taquine encore une fois, je m'essaie à oublier cet intermède routier durant lequel la conversation a presque dérapée, soupirant de soulagement lorsqu'il me gratifie d'une raillerie lui aussi. « Tu sais que j’ai plus cinq ans et que c’est à ton gosse que tu devrais donner une telle énergie maternelle ? » J'en grince des dents, presque subitement. Une énergie maternelle, moi ? Bordel on aura tout entendu. Et je m'en étouffe pratiquement de rire sur le champs. « Tu vas boire quoi du coup ? » La question est – dans un temps premier – élucidée, parce que je me dois d'être sincère et de me rendre à l'évidence, je suis complètement bloquée, sur ce côté maternel qu'il me soupçonne de posséder. Il est vrai, qu'il ne connaît pas, ma première réaction quand j'ai appris que nous avions commis cet incident. Refus catégorique et encore – pour toujours – cuisant, puisqu'il en est hors de question à présent. Mais je reste cette future mère qui a, plus que de raison, haït son enfant. Et ce n'est pas le plus folichon des bilans.

    Silencieuse, pour parfaire la caractéristique dont il m'a affublée lors du trajet, je me dirige vers une table libre et m'assois, patientant le temps qu'il faut pour qu'il vienne tout à côté de moi. « Tu me connais. » Ou tout du moins ce que j'ai bien voulu lui montrer, si peu et beaucoup, en comparaison avec d'autres, à la fois. « Comment tu veux qu'une pierre soit « maternelle » ? » Son propre mot, mes propres craintes. Rarement avouées, mais bel et bien réelles, si fort que je n'ose même en parler avec Clay. Et je réponds, tout de même, parce que polie, et par envie de ne pas trop s'attarder sur cet étrange sujet. « A mon grand malheur ... » Parce que dieu sait que les bulles des meilleurs champagnes peuvent me manquer. « Je vais me contenter d'un jus d'ananas. » Et roule des yeux, dépitée, mais consciente que c'est pour le bien du bébé. Et d'ailleurs, un serveur arrive à la table, à la suite de ma phrase. Alors de deux doigts, je lui demande de façon muette « Et toi ? » pour qu'il l'annonce à haute voix.

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    Lien du postMer 14 Sep 2016, 20:25
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    Happy savait que le tempérament d’Annalynne restait complexe et qu’en attendre de la simplicité relevait de l’utopie. Mais sur un sujet aussi sensible, le titiller ne faisait que le braquer plus encore qu’il ne l’était déjà. Il n’était pas réellement en colère, non. Plutôt stressé, à cran, ou tout du moins suffisamment à fleur de peau pour répliquer de façon plus sèche que d’habitude. Du peu qu’il en voyait, sa meilleure amie ne sembla pas s’en offusquer, sachant sûrement qu’il s’agissait là d’une réaction normale face aux propos tenus un peu plus tôt par la demoiselle. De son côté, ne rien ressentir, faire comme si de rien n’était et laisser juste glisser les choses sans réaction lui paraissait impossible. Secret et discret sur ses émotions, certes, insensible, certainement pas. « J’ai dit que je n’en n’étais pas une, je ne te qualifie pas de pierre pour autant » fit-il valoir, un brin radoucit, fidèle à son tempérament impulsif capable de s’apaiser aussi vite qu’il s’était enflammé. « Je sais pertinemment que tu détestes en causer mais tu sais au pire tu peux vider ton sac… tu sais que tu peux me faire confiance non ? » Rien de ce qu’elle dirait ne sortirait de l’esprit d’Happy, il ne comptait pas se la jouer gossip à fond les petons. La preuve, sitôt sa phrase sortie, il fit signe au serveur de venir prendre leurs commandes, optant pour une bière de son côté, et commandant un jus d’ananas pour la demoiselle. « Les bulles reviendront… »

    HJ:

    @Annalynne Malcolm

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