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I LOVE HARVARD
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    DEAN ✤ real or not ?
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    Lien du postVen 4 Déc 2015 - 20:11
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    Real or not ? .
    Mes sentiments me faisaient peur. Je ne voulais pas me l'avouer, mais je me rendais compte que plus le temps passait, plus je voulais autre chose de la part de Dean, mais je n'étais pas capable de lui dire, les mots restaient bloqués au fond de ma gorge. Comme si, ma conscience s'appliquait à me garder dans une sorte de sécurité. Je ne savais pas pourquoi Noah était venu dans cette conversation, je ne pouvais pas que quelqu'un sache que j'avais couché avec lui et il ne le voulait pas non plus. Notre "aventure" allait donc rester cachée, ce qui me rassurait un peu, je ne voulais pas passer pour la traînée de la Cabot House, quoique j'aurais bien du mal à le faire, vu le niveau qu'il y avait mais je ne disais rien de plus, je le laissais parler, je l'écoutais même si j'avais envie de m'enfuir, je ne le faisais pas. Je ne brisais jamais mes promesses et je ne le ferais pas aujourd'hui. Je soupirais quand il me demandait de le faire mais je n'y arrivais pas. Je n'arrivais pas à rester calme. Mon esprit était tellement dans un état indescriptible que je me demandais comment j'allais faire pour me calmer. Il fallait que je dévie sur le sujet du plaisir parce que je voulais en quelque sorte qu'il me rassure « Et pourquoi pas ?! » Mais je savais qu'il n'allait pas relever. Et c'était ce qui me faisait le plus mal, je voulais qu'il me rassure mais il n'était pas capable de le faire. Il n'était pas capable de trouver les mots pour me calmer. Une fois revenue de la salle de bain, je dis ce que je pense, que j'ai des sentiments pour lui mais que je ne suis pas capable de lui dire et heureusement, je ne voulais pas lui avouer dans une situation pareille, remarque, il ne le prendrait peut-être pas sérieusement. Ce qui serait bien mieux. « J'en sais rien ! Qui me dit que tu ne vas pas me mentir ? J'ai l'impression que tu vas me ... me trahir, me mentir je n'en sais rien et je ne supporte pas ça. » Je l'écoute continuer et ce qu'il me dit, me fend légèrement le coeur, mais je le comprend totalement, je pense que je réagirais de la même façon. C'est à dire que je me protégerais pour ne pas finir folle « Oublie simplement ce que je t'ai dis. » Oui, je ne voulais pas qu'il me repose la question un autre jour, de toutes les façons, j'allais tout faire pour oublier ce que je ressentais, de façon à ne pas me blesser encore plus. Je m'appliquais à faire la cuisine et c'était une fois de plus prouvé que cela me calmait. J'étais redevenue plus calme et je répondais doucement « Je déteste qu'on se prenne la tête... » Oui, c'était la vérité. Je ne supportais pas cela, mais c'était peut-être une étape à passer. Histoire que, non en fait, je n'en savais trop rien. Peut-être que nous deux, ça se résumait à cela, des crises de jalousie, des crises futiles et enfantines et seulement cela. Même si j'étais persuadée que nous avions beaucoup d'autre chose à vivre, des choses jolies. J'étais persuadée qu'il pouvait me donner autre chose, mais je ne voulais pas en savoir plus pour le moment. J'étais trop blessée, trop mal pour imaginer une sorte de futur serein. Évidemment, il fallait que je me mette à presque pleurer alors que j'avais éviter cela lors de la grosse crise de la soirée, et maintenant que la tension était retombée, j'avais l'impression que mes nerfs allaient me lâcher, que mes jambes étaient du coton et que j'allais pouvoir tomber à tout moment. Mais je me ressaisissais en lui servant son assiette, comme si j'étais sa domestique. Mais je n'étais pas cela, j'étais Solveig, celle avec qui il s'envoyait en l'air de temps à autre, celle qui voulait simplement des choses banales avec lui. A croire que c'était impossible. Mes mains tremblaient comme des feuilles et je me demandais bien ce qu'il pouvait penser, s'il pensait à elle alors que j'étais à ses côtés. J'avais l'impression de me revoir quand je soupçonnais Chuck de tromperie alors que c'était moi qui commettait l'acte le plus ignoble qui soit pour la survie d'un couple. Ses mots me traversaient de part en part et j'avais presque envie de rester. Dans ma tête, je devais rester mais je ne contrôlais pas mon corps, comme si je n'étais plus maîtresse de mes gestes, maîtresse de mon corps. Je regroupais tout ce qui était à moi, l'évitant copieusement et j'enfilais mon manteau ainsi que mon écharpe, les yeux embués de larmes. Me dirigeant vers la porte, je manquais de m'effondrer, je me tenais alors au canapé et je soufflais lourdement, tentant de m'apaiser. Je ne pouvais pas partir. Je me retournais alors vers lui, mordillant ma lèvre et je brisais le silence, debout, une nouvelle fois loin de lui, je prenais difficilement la parole « J'ai pas envie de savoir... J'ai pas envie de sentir une nouvelle fois mon coeur qui se brise parce que... parce qu'elle est dans ta vie, qu'elle va pouvoir te donner plus de choses que moi je ne le peux. Je suis pas aussi forte que ça Dean, je sais, je sais que c'est débile de te dire ça mais... j'en ai besoin. J'ai besoin de te dire que, moi aussi je serais la. Tout le temps. Pour toi. Mais ne me demande pas de rester tout le temps à tes côtés, ce sera au dessus de mes forces. » J'ôtais alors mon manteau et je prenais place à côté de lui, je n'avais pas faim, j'avais l'estomac trop noué pour cela et j'étais certaine que si j'ingurgitais quelque chose, je n'allais pas réussir à l'avaler. « Et tu ne gâches rien, puisque nous ne sommes rien. » Même si je veux que l'on soit quelque chose.
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    Lien du postVen 4 Déc 2015 - 20:51
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    Franchement, je ne pense pas obtenir le prix du meilleur professeur de l'année. J'en venais même a me demander si j'étais le seul à avoir des relations de ce genre avec des élèves. Et si la réponse est non, je crois que je vais avoir des conseils a demander a mes collègues. Je me plains, je me plains, mais peut être qu'il existe pire que moi aussi. Ouais, logiquement il y a toujours pire que nous dans la vie. Alors je vais apprendre a relativiser et me dire que mon destin n'est pas le plus pourrie du monde. Difficile quand une femme est entrain de se faire briser le coeur.     " Pourquoi pas? Parce que c'est inutile. "     Bah quoi? Pas besoin de polémiquer sur un sujet qui n'est pas le bienvenue en ce moment. Oui, je penses que les filles ont besoin de se savoir au dessus dans certains domaines, mais je ne voulais vraiment pas foutre mes pieds dans celui la. Mes yeux dans les siens, quand elle n'était pas retourné pour la cuisine, je tentais de calmer les choses, d'éviter que tout ça ne tourne au drame. Mais je sens que le contrôle ne va pas tarder a partir.    " Non justement tu n'as pas compris. Si je veux te parler de tout ça c'est pour éviter de te mentir. Pour ne pas que tu penses que je ne suis qu'un connard tu vois... Bien que j'en sois certainement un. "     Ouais, je commences a jouer les victimes alors que ce n'est pas spécialement ma place. Mais laissez moi me descendre un peu avant que ce ne soit elle qui le fasse. En plus, pendant ce temps, je remarques que la jolie rousse se calme en remuant ses légumes sur le feu. Enfin, je crois qu'il est éteint. Oublier ce qu'elle vient de dire? Plus facile a dire qu'à faire... Surtout quand c'est un truc aussi gros; mais bon, je ne relève pas. Je gardes mes yeux dans le vague avant d'entendre sa réflexion sur le fait qu'elle n'aime pas quand nous nous prenons la tête. Je hausses mes épaules furtivement    " Parce que tu crois que ça me passionne? "    Non, moi non plus je n'aimais pas. J'aurais vraiment voulu que ce soit différent, que tout ne parte pas en vrille. Sauf que le plus dur va arriver.
    L'assiette devant moi, je reposes mes yeux sur elle et je la vois entrain de s'habiller pour partir. Ah non, bah non! Je tentes de lui demander de rester, parce que oui, je n'avais pas fini. Je m'en voulais, car je vais enfoncer un peu le couteau, et je vois bien que la ce n'est pas la forme pour elle. Un peu comme ci, dans deux minutes elle allait tomber au sol. A l'inverse, Solveig brise le silence. Je passe ma main dans mes cheveux et je tires le tabouret a coté de moi en disant     " Je ne te demandes rien, enfin si. Je te demandes de venir ici pour que je puisses terminer ce que j'ai à te dire. Après, tu pourras juger de ce que tu veux ou non. Je ne t'obligerais a rien. "     Je fais un petit sourire comme pour la consoler. Ou pour envoyer un peu de soleil avant de déclencher la tempête. Première victoire, elle retire son manteau et vient s'asseoir juste a mes cotés. Je ne sais pas si j'allais pouvoir avaler ce qu'elle a préparé, mais je ne voulais pas la froisser. Alors, au pire je réchaufferais après. Car si je commences a gouter le poulet, je ne vais pas réussir a enchainer les prochaines paroles.
    Je pivotes, et je me poste en face, toujours assis. Je poses mes mains sur mes cuisses, et je fais un décompte dans ma tête avant de remettre mes yeux, dans les siens, humides. Et go.     " Je vais tenter d'aller au plus vite, et au plus clair. Je sais que c'est douloureux, parce que ça l'est aussi pour moi. Je ne vais pas passer de la pommade pour paraître moins bâtard. Mais je tiens à toi. Je ne t'ai pas menti en te disant certaines choses... "     Petite pause, je me racle un peu la gorge et la, je poursuis     " Mais y'a Sally. Et,... Et j'ai envie d'être avec elle. Il faut que je vives cette histoire. Faut que j'arrête de jongler, ou de ne pas savoir sur quel pied danser. Parce qu'au final, je sais. Je sais que c'est elle. "     Je prends une grosse inspiration     " Sauf que je ne veux pas que tu te dises que t'as loupé quelque chose, ou que tu n'es pas assez bien. La question n'est pas la. T'es géniale. Tu vas accomplir de belles choses, et tu n'auras pas besoin de moi pour ça. "      Je prends ma bière en main sans boire     " Je suis désolé. C'est maintenant que j'arrête ce qu'il se passe entre nous. Et tout ce que je peux te proposer, c'est une amitié. Si tu refuses je comprendrais, si tu n'es pas prête a tenir la place d'amie, je préfères que tu me le dises. "    Oui, parce qu'a la moindre petite chose qui ne serait pas de l'amitié, je me verrais dans l'obligation de stopper par rapport a Sally. Et la, je ne savais plus quoi ajouter. Je venais de dire a Solveig que je voulais être avec Sally. Que mon coeur avait choisit, et que c'était en faveur de la jolie blonde.
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    Lien du postVen 4 Déc 2015 - 21:26
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    Ascenseur émotionnel, voilà ce que je vis. Et je ne sais même pas ce que nous sommes tout les deux, un coup c'est tendre, fusionnel presque passionnel et de l'autre côté, un autre jour c'est froid, distant, électrique. Pas de la bonne électricité en tout les cas, et je m'en veux, je m'en veux tellement d'avoir pu croire que ça aurait pu être différent pour une fois. Mais non, visiblement tout ce qui se rapportait à ma vie était voué à l'échec. Mais je ne perdais pas espoir, je ne voulais pas perdre espoir, mais je me raccrochais à une sorte de rocher sinueux et j'étais quasiment sûre que j'allais perdre pied d'un instant à l'autre. Cette atmosphère que je trouvais si réconfortante quand j'entrais dans son appartement avant, me donnait froid dans le dos aujourd'hui. Lui qui était si calme quelques minutes auparavant, me répondait d'une manière qui me donnait envie de fuir, mais j'avais provoqué tout cela. Si j'avais, comme j'avais longuement hésité, annulé notre rendez-vous de ce soir, rien de tout cela ne se serait passé et je ne serais pas en train de me demander ce que je faisais ici. Je ne me sentais pas à ma place, et j'avais certainement raison. Mais je lui disais que je n'aimais pas nos disputes et sa réponse me faisait lever les yeux au ciel « En même temps... » Je ne terminais pas ma phrase, je n'avais pas envie de la terminer sinon j'allais être méchante et je ne voulais pas être méchante avec lui. Même si ça aurait peut-être eu du bon. C'est pour cela qu'une fois son assiette servie, je m'appliquais à donner raison à ma conscience pour pouvoir rester, mais visiblement ma raison ne désirait pas cela. Cependant, je stoppais les voix dans ma tête et je le rejoignais, légèrement soulagée par la proximité que nous venions de retrouver, sa simple présence m'apaisait et j'étais heureuse même si au plus profond de mon être, j'étais triste. Bipolarité bonjour. Je l'écoutais parler et lorsque je fus assise à ses côtés je me contentais de répondre « Je t'écoute. » trois mots simples mais qui voulait dire tellement de choses. Assise en face de lui, les jambes tremblantes, les yeux humides, je me doute que j'invoque plus de la pitié qu'autre chose, mais je me mordille la lèvre pour me calmer, calmer ce flux de sensations qui m'envahit avant qu'il ne brise le silence trop gênant, trop pesant. Les mots s'enchaînaient et heureusement, que j'étais assise parce que je pense que je serais tombée. J'avais l'impression qu'il était armé de couteaux et qu'il s'appliquait à me les enfoncer. Un par un, doucement pour que je comprenne la douleur qui m'envahissait. Je le fixais, en proie d'une béatitude que je ne me connaissais et je me mordais l'intérieur de la joue pour m'empêcher de pleurer, je ne voulais pas pleurer devant lui. Alors il avait déjà fait un choix. Si ça se trouve il savait depuis que j'avais franchi la porte qu'il allait m'annoncer cela, et il attendait juste que je joue la petite femme parfaite pour me l'annoncer. Je restais sans voix, les mots restaient bloqués au fond de ma gorge. Je n'arrivais pas à parler. Je suis géniale. N'importe quoi. Connard je l'insultais encore et encore intérieurement, les mains tremblantes. Je me revoyais, le jour de la demande de divorce, avec plus que mes yeux pour pleurer. J'avais remonté la pente, je pensais que rien ne pouvait m'atteindre et c'était tout le contraire. J'avais cessé de respirer et je tentais de me réapprendre à respirer en quelques secondes alors qu'il prononçait le mot amitié. Amitié de quoi ? Je serrais les dents, je n'étais pas capable de parler, mais je me levais et prise d'une crise de folie, j'attrapais tout ce qui me passait sous la main et j'envoyais tout balader dans l'appartement, tout volait, les assiettes, tout. Rien n'était calculé, je n'étais définitivement plus maîtresse de moi-même. Une fois que j'avais assez semé la zizanie dans cet endroit, je me rapprochais de lui, ne prêtant même pas attention aux larmes qui coulaient sur mon visage et les mots arrivaient avec beaucoup plus d'aisance « T'as raison, reste avec l'autre poufiasse. Elle a eu ce qu'elle voulait, mais t'es au moins sûr que t'es le père ? Son lit il était autant visité que Disneyland, alors ça m'étonnerait même pas qu'elle te prenne pour un pigeon mais soit ! » Je ne criais pas, je hurlais, je hurlais ma haine. « Arrête de dire que tu m'as pas menti ! T'es qu'un con ! T'es un con, menteur, manipulateur bordel ! » Je marchais comme une folle dans la cuisine, continuant mes pas je reprenais la parole « Et merde ! Putain ! J'étais à deux doigts de te dire que bordel je suis amoureuse de toi, je pense à toi tout le temps et tu me parles d'amitié, mais va crever avec ton amitié à la con, j'en veux pas. J'en veux pas. Tu comprend ça ?! » Je me rapprochais de lui, la vue brouillée par mes larmes et je tapais frénétiquement contre son épaule, déversant la rage dans les coups avant de me reculer « Je... » Non, je ne pouvais pas continuer ma phrase, c'était impossible, j'allais finir par tomber si je restais debout, je me dirigeais alors d'un pas enragé jusqu'au salon et je m'installais dans le canapé, passant ma main dans mes cheveux pour me calmer, je ne pouvais pas rentrer comme ça chez moi « T'inquiète pas va, je compte pas rester ici éternellement, tu seras débarrassé de moi. » Je soufflais pour me calmer, je ne voulais pas qu'il m'abandonne et c'était ce qu'il avait fait, il avait quitté le navire, comme ça, sans prévenir.

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    Lien du postVen 4 Déc 2015 - 22:04
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    Je suis un mec déterminé, et sur de moi. Mais la franchement, je ne savais vraiment pas comment agir, ni ce que je devais dire pour ne pas devenir trop blessant. Mais j'avais vite compris que peu importe la façon de formuler, le résultat serait le même. Il n'y avait aucune issue, si ce n'est celle de s'enfuir mais déjà, je ne peux pas parce que je suis chez moi, et aussi, parce que je l'ai promis a Sally. J'avais affirmer que maintenant j'allais agir en homme responsable, et c'était la moindre des choses pour un futur père; enfin peut être futur père. J'étais un peu comme un tsunami. Je n'allais pas tarder a arriver, et j'allais certainement tout ravager sur mon passage. Malgré le fait que ni l'un ni l'autre, n'aimaient les disputes. D'ailleurs, à sa réflexion sur le fait que ce n'était pas ma passion, je fais juste un petit haussement d'épaules en la fixant. Et je reçois mon assiette. A laquelle je ne touche pas pour le moment. Il fallait vraiment que je lui parle, et c'est en lui demandant que je la vois revenir pour se poser a coté de moi. Petit sourire, je tentais vraiment de temporiser. Et Solveig me donne le feu vert.

    Au fur et a mesure de mes mots, je pouvais voir ses yeux se remplirent de haine, de tristesse, de colère... Oui, tellement d'émotions passaient, mais j'en étais navré. Je n'arrêtais pas, il fallait que je termines et que j'expose réellement tout ce que j'avais a dire. Je remarquais ses mains tremblantes quand mon regard jetait des coups d'oeil autre part que dans son regard. Et le dernier mot balancé, j'attendais sa réponse. Un silence pénible en premier lieu. Je baisse un peu la tête, comme ci je tendais l'oreille, et la... Solveig se redresse telle une furie. Ses mains saisissent des assiettes, des verres, des boites posées dans le coin,... Tout ce qu'elle pouvait pour l'envoyer valser a travers l'appartement. Je me redresse en esquivant un peu     " SOLVEIG STOP! "    Oui, parce que bon, c'est moi qui allait ranger. Non, plus sérieusement, je m'inquiétais de la voir remplie d'une folie furieuse et je ne savais pas comment agir. " C'est bon, t'as plus rien à casser? " Et a peine le temps de regarder les dégâts que je la vois se ramener sur moi. Croyant me prendre une claque, je recule un peu mon visage, et au final c'est ses mots qui frappent      " Arrête, t'as passé l'age pour insulter comme ça. Tu l'as connait pas. "     Oui, même en me faisant hurler dessus, je gardais mon calme. Mais je me contrôlais vachement en serrant ma mâchoire.    " Oui je ne suis qu'un con, mais pas un menteur. Ni un manipulateur. J'ai jamais joué, je n'ai jamais dit des trucs juste parce que tu voulais les entendre. La preuve, je viens de te dire tout ce que tu ne voulais pas savoir. "     J'étais peut être un peu violent, mais en même temps la tension provoquait ça. La jolie rousse marchait dans la cuisine, et la, ... Je fermais les yeux sous ses paroles. Mes mains viennent s'appuyer au plan de travail. Je respirais calmement, et d'un seul coup, mon poing alla se jeter contre un placard     " Mais merde! "    Je me retournes pour la regarder     " J'y peux rien okay? J'ai pas prévu l'attachement envers Sally. J'ai pas prévu que tu tomberais amoureuse de moi, alors merde ouais! "    Je soupires et je serres les dents      " Très bien, j'irais crever avec mon amitié. Maintenant bouge de là, c'est entrain de me rendre fou. "    Et au lieu de s'éloigner, elle revient sur moi en me tapant dans l'épaule. Je voulais la fixer, mais a chaque coup sur mon corps, mes yeux avaient le réflexe de se fermer. Et je grimaçais un peu, pas de douleur non. Au moment ou j'allais ouvrir la bouche, Solveig s'en va d'un pas enragé dans le salon. Je viens alors a l'encadrement de la porte et je la vois dans le canapé. A sa phrase je fais un non de la tête, et je dis d'un ton sec      " C'est toi qui t'auto-jette. "     Je soupires     " Mais de toute façon, si tu veux pas de mon amitié, j'ai rien d'autre a te proposer. "     et je repars a la cuisine, en commençant a ramasser un peu les assiettes cassées, et le reste.
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    Lien du postVen 4 Déc 2015 - 22:38
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    Je ne pensais pas en arrivant ici que j'allais traverser autant de sentiments en si peu de temps. J'avais d'abord été en colère, puis je m'étais radoucie en faisant la cuisine, mais j'étais repartie de plus belle et la colère avait laissé place à la tristesse. Je me haïssais de ressentir toutes ces choses qui n'auraient pas dû être mais je ne pouvais faire autrement, sinon j'allais faire une syncope et j'allais finir à l'hôpital. Malheureusement, et ce serait bien ma veine, moi qui ne supporte plus de mettre un pied dans un hôpital depuis que j'ai perdu ma mère. Je détestais tellement me prendre la tête avec lui, à chaque début de dispute, je voulais rendre les armes pour le prendre dans mes bras et le serrer aussi fort que je le pouvais, mais la, je n'y arrivais pas, comme si j'avais enclenché un processus d'auto-défense, de bouclier ou que sais-je encore. Peut-être que finalement, la vraie colère et la tristesse ont du bon. Même si je n'étais pas vraiment sûre. Mais bon. Heureusement qu'il ne m'avait pas annoncé cela alors que j'étais en train de faire la cuisine, j'aurais pu sérieusement le blesser. Mais ce n'était pas arrivé, et c'était tant mieux.

    La colère que j'éprouvais me permettait de tout briser, j'étais devenue incontrôlable et cela ne m'était jamais arrivé, on aurait presque dit une folle furieuse et je n'éprouvais même pas une once de culpabilité, parce que je savais que je n'étais pas maître de moi-même. Lorsqu'il hurlait que je devais arrêter, je me stoppais net comme si j'avais conscience que ce que je faisais était illogique, de toutes façons ce n'était pas moi. Je n'étais plus moi. Il fallait que je sorte au plus vite de cet appartement, mais quelque chose d'inconnu me retenait ici, et j'avais vraiment vraiment hâte de partir. Ne serait-ce que pour réfléchir. Réfléchir à ce que je voulais réellement et réfléchir à sa proposition stupide. Je tremblais de tout mon corps, et je respirais tellement fortement que j'avais l'impression d'avoir couru un marathon « Non, j'ai plus rien à casser et t'as de la chance que je me sois acharnée sur tes objets. » Même si je n'aurais pas été capable de le frapper aussi fortement je n'aurais jamais osé, je n'aurais jamais voulu. Lorsque je me rapproche de lui, je sors les premiers mots qui me viennent à l'esprit et je m'en voudrais presque sauf qu'il rétorque des choses qui me mettent hors de moi « Je la connais pas ? Je te rappelle que je suis présidente de la Cabot House et que les mecs qui passent dans son lit, je les vois défiler. » Oui, Sally était le genre de fille à coucher à droite à gauche et je le savais, je connaissais sa réputation et je ne concevais définitivement pas qu'il puisse finir avec une fille comme elle, mais qu'importe. Je pensais ce que je voulais et il faisait ce qu'il voulait. « Ouais, ba si c'était pour dire ça, t'aurais pu te taire ! Franchement, t'as perdu une occasion de te taire. » La c'était la vérité. J'aurais préféré ne rien savoir et qu'il coupe les ponts du jour au lendemain, ça aurait peut-être était moins douloureux. Même si ça l'aurait été quand même. Ma haine sortait à travers des mots assassins, tellement que j'avais l'impression qu'une autre personne parlait à ma place et quand sa main toucha le placard, je sursautais en soupirant, serrant les dents par la suite pour ne pas péter un câble une nouvelle fois. « Parce que tu penses sincèrement que j'avais prévu de tomber amoureuse de toi ? Tu crois vraiment que si j'avais su que t'allais partir, je l'aurais fait ? J'ai déjà eu le coup une fois avec mon ex, je comptais pas renouveler l'expérience, je suis pas maso. » Ca c'était vrai; Je m'étais bien trop attachée à Chuck et il avait fini par partir, j'avais donc assumer les conséquences de cet attachement stupide. Il voulait vraiment que je parte ? Alors qu'il m'avait promis de rester la pour moi ? Pourquoi avait-il changé d'avis si rapidement ? Je ne pouvais pas partir comme ça et je venais le frapper, sans vouloir lui faire mal mais pour lui faire comprendre ma douleur, ce que je ressentais avant de me retrouver assise dans le canapé, sinon j'allais finir par tomber, de fatigue, d'épuisement, de colère aussi. Mes jambes ne me tenaient plus. Lorsqu'il revint dans le salon, je soupirais en l'entendant, essuyant mes larmes pathétiques. Je me levais alors, non sans mal, sans avoir récupérer toutes mes facultés musculaires et je me rendais jusque la cuisine, après avoir enfilé mon manteau et mon écharpe « Je te demanderais une chose. Une seule. Prend moi dans tes bras, une dernière fois. Après, je rentre à la Cabot House, je prend le temps de réfléchir à tout ça. Mais ne t'attend pas à ce que je saute de joie, ce ne sera pas dans mes cordes. J'ai juste besoin de temps... Pour me poser. » Du temps, c'était ça qu'il me fallait, le temps de remettre tout en place dans ma tête, le temps de digérer tout ça. Je restais plantée la, le regardant s'affairer et je soupirais, essuyant mon visage et passant une main dans mes cheveux dans le but de retrouver une allure assez normale, pas l'allure d'une folle qui sortait de l'asile.
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    Lien du postVen 4 Déc 2015 - 22:58
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    Real or not ? .
    Et si je n'avais pas eu à dire tout ça? Si la situation n'était pas celle actuelle? Je suis sur que la soirée aurait été plus calme. Nous aurions certainement mangés son bon repas, ensuite, devant la télévision il y aurait eu diverses discussions et des câlins. Ouais, mais c'était un peu terminé tout ça. J'avais lâché mes sentiments, et je venais de la décevoir en plus de l'avoir blessée. Et franchement, je n'étais vraiment pas fier. Je faisais un bond dans le passé, à l'époque où j'avais brisé June. C'est trop dur de se dire que je suis le responsable d'autant de malheur, mais faut aussi percuter que c'est pour former un autre bonheur. C'est jamais gris dans la vie, y'a toujours du noir ou du blanc.

    Totalement hors d'elle, Solveig commence a tout casser. Tout s'envole dans mon appartement sans que je ne puisse empêcher ça. J'esquivais en mettant un peu mes bras comme bouclier. Et la seule arme en ma possession fonctionnait. Je venais de lui hurler d'arrêter et voilà qu'elle devient immobile. Sa respiration était forte, je pouvais l'entendre de ma place. Un peu comme ci elle venait de faire un sprint alors que non, c'était juste quelques pas mais beaucoup d'effort pour tout péter. En signalant en plus que c'était préférable que ce soit mes objets qui prennent. Un peu provocateur, je la fixe en haussant un sourcil     " Sauf que je ne suis pas en porcelaine, alors il t'en faudrait plus pour me briser. "     Après je suis réaliste. Mais son atout, c'est que jamais je ne répondrais a ses coups. Si elle décidait de se déchainer sur moi, je laisserais faire jusqu'à ce qu'elle soit épuisée. Quand elle s'approche vers moi, je pensais m'en prendre une, mais non. Que des mots aussi violents que des claques. Je fais un haussement de sourcils quand elle me rappelle son statut de présidente en prétendant bien connaitre Sally     " Ouais et? On a tous un passé non? Alors arrête de la juger. "     Je défendais la blondinette, parce que je tenais a elle, et je ne voulais pas qu'elle se fasse lyncher sans être la pour se défendre. Bon, non, heureusement qu'elle n'est pas là parce que je n'imagine même pas le massacre en voyant la furieuse que j'avais en face de moi. C'était comme me retrouver devant une inconnue a cet instant. Mais la colère pousse toujours les gens dans leurs retranchements.    " Bien sur, et ensuite tu m'aurais traité de lâche? Je serais devenu le mec qui fuit, le menteur et celui qui s'amuse avant de jeter son jouet? T'as rêvé. "     Je préférais de loin balancer tout ça et dire la vérité. Au moins, je ne passe pas pour celui que je ne suis pas. Maintenant, je suis le gars énervé qui vient de taper contre le placard en y mettant une bonne partie de ma force. Je me retournes, et je fixe Solveig en l'écoutant.     " Et bien si tu ne l'avais pas prévu, ne me blâme pas. Parce que moi non plus je n'avais rien écrit à l'avance. Je ne fais pas souffrir pour le plaisir. "      Je soupires et je la laisse partir. Assisse dans le canapé, je sais qu'elle pleure et qu'elle ne va pas bien. Malheureusement je suis bien trop impuissant maintenant. Je retrouves la cuisine et je commences a ramasser les dégâts de sa crise. Mon pied envoyait valser quelques morceaux par simple agacement.
    Alors que je me tenais limite a genoux, j'entends sa voix non loin. Je me redresse, et je la cherches du regard. Solveig se tenait, a moitié, debout en face de moi et habillée pour partir. A sa demande, je baisse un peu la tête pour réfléchir. Je lâche le sac poubelle et je m'avance. Une fois a quelques centimètres, je la regarde dans les yeux, et sans un mot je la prends dans mes bras. Une main dans son dos, et l'autre sur sa nuque, je la serre contre moi doucement. Comme pour un adieu, une dernière étreinte. Et je murmures     " Écoutes, prends le temps qu'il te faut. Et si tu te penses capable d'accepter la situation, je serais là. "     Et je fermes les yeux en espérant la calmer.
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    Lien du postSam 5 Déc 2015 - 7:00
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    Il faudrait que quelqu'un nous prévienne quand on va atteindre un point de non retour, quand on risque de se faire briser le coeur de façon à ce que l'on se prépare à ce qui va nous attendre. Franchement, en franchissant le seuil de sa porte je ne m'imaginais pas que cette soirée allait se terminer comme ça, dans les cris, dans les larmes, dans l'hystérie la plus totale. J'avais l'impression qu'une autre Solveig avait pris ma place durant le peu de temps de notre dispute, lorsque nous nous disputions avec Chuck, ce n'était pas comme ça, je tentais de le calmer, parce qu'il criait bien plus fort que moi et je m'abaissais à ces propos. Je n'haussais pas le ton, mais la, visiblement c'était tout le contraire qui se passait. Bon il n'était pas rare lors de nos disputes que je brise des choses, donc ce n'était pas une nouveauté de me voir envoyer tout balader mais comme je lui indiquais, je préférais briser des objets que lui briser le nez. Merci le sport et les cours de self-défense. « C'est plus rigolo à briser de la porcelaine que de te briser le nez. » Oui j'étais réaliste, je préférais nettement briser de la porcelaine, je m'en voudrais de lui briser le nez. L'imaginer avec un nez patate me fait rire, mais seulement intérieurement. Je ne supportais pas ce qu'il me disait sur Sally, bon sang, il ne connaissait donc pas sa réputation de femme qui couche avec tout le monde ? Non mais je savais qu'il courrait à sa perte. J'en étais persuadée et je me demandais si je serais la, si jamais un jour, elle venait à lui briser le cœur. Certainement, mais je ne l'attendrais pas assise sur le canapé de ma chambre, non « Ouais c'est sûr mais quand on sait que son passé sexuel se résume à un annuaire, je serais toi je me méfierais Dean. » Je le mettais en garde, mais visiblement il n'en avait rien à faire. Je ne pourrais pas le mettre en garde deux fois, vu que je ne savais même pas encore si je serais capable de rester auprès de lui, à l'entendre parler de sa relation vomitive de couple avec la Cabot. Je ne pense pas un dixième des mots que je prononce et je m'en veux de lui dire tout cela, mais de toute façon, je ne peux pas reculer. Je ne peux faire machine arrière, rembobiner notre histoire, c'est déjà trop tard « Sûrement, je ne peux pas prédire ce qu'il ne s'est pas passé. » J'ai le coeur qui menace d'exploser tant il va vite, mais je tente de retrouver un rythme cardiaque normal en soupirant. Bon sang. « Désolée d'être tombée amoureuse de toi alors, mais t'inquiète pas. J'ai compris la leçon va. Je vais me faire un plaisir de t'oublier dans les draps de Noah.» Je ne sais pas pourquoi je m'obstine à rester ici, ni même à lui dire tout cela -alors que tout ce que j'allais faire se résumait à faire du sport, et pleurer- , mais tout ce dont j'avais envie c'était d'être à l'extérieur. Je me laisse aller à quelques larmes sur le grand fauteuil, les essuyant rageusement, ne supportant pas d'être aussi faible que cela pour un homme. Puis c'est le déclic. De toutes façons, rester ici ne sert à rien, je ne tirerais pas grand chose à ne pas partir, mis à part des larmes et des cris, et mon coeur brisé. Je me rhabille alors, m'emmitouflant dans mon écharpe, vérifiant que je n'ai rien oublié pour ne pas avoir à revenir ici. Pour l'instant mon esprit réfutait cette idée. Je ne voulais pas revenir ici. Mais faiblesse oblige, je lui demandais de me prendre dans ses bras. De me serrer une dernière fois, parce que oui, pour moi, c'était la dernière fois qu'il le faisait et cela me brisait clairement le coeur, mais c'était comme ça, on ne pouvait rien y faire. Mon front se pose contre son épaule et je reste silencieuse, pas un silence lourd, pesant mais un silence qui me fait du bien. Je ferme mes yeux, je n'ai pas envie de pleurer, pas maintenant. Je sais que de toutes façons, une fois que je serais sortie, je me laisserais aller. Ses mots sonnent comme une mélodie à mon oreille, il sera là. Ses mots me rassurent, mais j'ai peur de ne pas pouvoir supporter cela. « Je ne sais pas, j'en sais rien, pour le moment tout ce que je veux c'est ne plus te voir, c'est te laisser tomber, me dire que t'es qu'un con et que tu ne me mérites pas... » Je relève alors le regard pour le planter dans le sien et je murmure « Soit heureux c'est tout ce que je te demande. »
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    Lien du postSam 5 Déc 2015 - 16:57
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    Les filles, faudrait les mettre au monde avec un mode d'emploi pour les personnes qui seront amenées a faire partir de leurs vies. Parce que la, franchement, j'en aurais certainement bien besoin. J'irais directement a la page "Comment ne pas briser le coeur d'une fille?" ou "Comment éviter de faire souffrir une fille?", ce genre de trucs a la con ouais. J'aurais pu éviter la grosse dispute, mais surtout, j'aurais pu éviter de perdre la moitié de mon mobilier. Parce que Solveig, quand elle s'énerve, elle envoie tout valser autour d'elle, et tout se brise a chaque lancés. Et sous la rage, elle insinue qu'heureusement que ce ne sont que les objets. Je réponds, obligé et la, elle revient a la charge en avouant que c'était plus marrant de faire ça, au lieu de me péter le nez. Je gardes mes sourcils vers le haut, d'un air un peu blasé et je soupires en sortant un simple    " Ouais, si tu veux. "     Je ne vais pas me lancer dans ce sujet de, qui est le plus fort. Je serais incapable de porter une main sur elle. C'est une femme, et en plus de ça, je tiens a elle. Ce sont les deux choses qui m'empêchent d'être réellement méchant. Surtout que la, la jolie rousse enchaine sur le sujet de Sally en n'étant blessante. Oui bon, ne nous cachons pas le fait que la réputation de la blondinette est connue de tous. Mais franchement, ce ne sont que des étiquettes. Les gens adorent en poser.    " Elle a profité de la vie. Et ne t'inquiète pas pour moi, je sais très bien ce que je fais. "     Je soupires, et je fronces les sourcils avant de dire un peu sèchement    " Et puis arrête de parler d'elle maintenant. "    Ouais, c'était saoulant. Ca l'était parce que je n'aimais pas mes propos tenus et qu'en plus, je ne vois pas ce que ça venait faire ici. C'était idiot de tenter de descendre Sally par simple tristesse.
    Je commençais a perdre mon calme. Je ne voulais pas laisser mes nerfs me gérer, mais fallait bien s'avouer un peu vaincu sur le coup. Ma main ne me faisait pas mal, pourtant j'avais frappé très fort contre mon placard. Le contre coup risquerait d'être un peu moins marrant.     " Moi je peux te dire que je suis quasiment sur que ce ce serait passé comme ça. "     Une genre d'intuition masculine. Suffisait de voir déjà ce qu'elle avait pu dire ce soir, pour imaginer les propos qu'elle aurait pu tenir si j'avais simplement fuit comme un lâche. Solveig vient se poser devant moi, elle tape mon épaule un peu comme ci elle tapait un rythme dessus. Peut être son rythme cardiaque je ne sais pas, mais le mien commence a s’accélérer. Et a ses derniers mots sur ses sentiments, je baisse un peu les yeux. Sa dernière phrase me pince le coeur, et j'ignore pourquoi. Ce n'est plus important.    " Fais ce que tu veux. Utilise la méthode que tu veux pour te sentir mieux. "     Si elle pense que coucher avec Noah ou quelqu'un d'autre, c'est ce qui va l'aider, qu'elle le fasse. Mais pour le moment, Solveig se casse juste dans l'autre pièce pour pleurer. Moi, sac poubelle en main, je commences a ranger un peu les dégâts. Même si c'est elle qui a causé ça, c'est de ma faute alors je nettoie sans ronchonner. Mais une fois quasiment a genoux, je l'entend revenir avec une demande particulière. Une demande que je ne peux refuser, une façon a nous de se dire adieu. Je laisse tout en plan, et je viens la serrer contre mon torse. Une étreinte qui installe un calme, mais qui fait du bien. J'entends ses paroles qui répondent aux miennes, et j'ouvre les yeux en gardant sa tête sur mon épaule. D'une voix basse et douce, je dis     " Et tu as raison. Je ne te mérites certainement pas. Alors, dis toi que je ne mérites pas que tu sois mal à cause de moi... "    Une façon de dire que je la laisserais choisir. Et nos regards se retrouvent. Je souris doucement    " Je ferais tout pour. Et toi, prends soin de toi. "     et un baiser sur le front avant de me décoller lentement.
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    Lien du postSam 5 Déc 2015 - 18:19
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    Je m'en voulais, je m'en voulais d'être comme cela, aussi énervée, aussi méchante, aussi tout. Dean ne méritait pas cela, mais il m'avait poussé dans mes retranchements il m'avait annoncé ce que je redoutais le plus, et je m'en voulais de lui avoir presque offert mon coeur sur un plateau d'argent. C'était complètement stupide de faire cela alors que tout ce qu'il y avait entre nous c'était des relations physiques et quelques bons moments comme l'autre jour au café. Mais j'aimais tout ces moments, ces moments mignons tout les deux. Et j'en voulais encore et encore, même si c'était impossible maintenant. Et je me jurais intérieurement de lui racheter de la vaisselle si jamais un jour, je prend une décision concernant notre avenir. Je l'importunais en parlant de son nez alors je ne répondais plus, ça ne servait à rien finalement. Je ne voulais pas m'égosiller pour une chose dont il se foutait, et peut-être que j'aurais dû lui briser le nez, on m'a toujours dit que c'était mieux de se faire briser le nez que de se faire casser le cœur alors si je lui brisais le nez, ça aurait peut-être soulagé mon état d'esprit, mais j'étais sûre du contraire. Je n'avais pas pour habitude de rabaisser des filles de ma confrérie, mais la, ma jalousie me faisait parler, et je n'étais pas vraiment tendre. Mais je m'en fichais. Clairement. Je m'en servais pour évacuer ma tristesse. Et ça marchait plutôt bien, ou pas. « C'est ce qu'on dit. Ouais j'arrête de parler d'elle, elle me donne envie de vomir. » C'était la vérité, elle me retournait clairement l'estomac sans rien faire, elle avait réussi à l'attirer dans ses filets. Et je ne pouvais plus rien faire. J'étais impuissante, et encore plus, quand j'entendais la main de Dean qui s'écrasait contre son placard, ce qui me fit sursauter et j'avais l'impression que mon coeur se serrait encore plus, menaçant d'imploser. Je ne relevais pas le fait qu'il me dise qu'il était sûr que cela ce serait passer comme cela et mes poings s'abattent sur son épaule avant que je lui annonce que j'allais me perdre dans les draps de Noah. Faux. Je n'allais pas me perdre dans les draps de Noah, je ne voulais pas me comporter comme la première des salopes. Ce n'était pas mon but ultime. « Et ne t'inquiète pas, je vais me sentir mieux. Tellement mieux. » Sauf que non, puisque je ne le ferais pas, mais il n'était pas au courant.  Je ne voulais pas me perdre dans les draps de Noah puisqu'il était le premier à coucher avec n'importe qui, et je ne voulais pas devenir une de ces filles qui couche pour oublier. Je n'allais pas m'abandonner dans le lit du premier inconnu, mais plutôt tenter d'extérioriser du mieux que je le pouvais. J'allais courir, aller faire du sport, peut-être me remettre à la peinture, étudier mes cours. Mais j'allais tenter d'avoir l'esprit totalement occupé pour ne plus penser à lui. Dans ce canapé, je réfléchissais déjà au futur et je ne le voyais clairement pas sans lui, mais je devais encore réfléchir, réfléchir au fait que je devrais sûrement supporter ses histoires de couple, son gosse et autre, quand il sera né. Et ça, c'était clairement un non définitif dans mon esprit, mais j'avais besoin de lui pour me rassurer, pour me dire que j'irais bien, que tout ira bien. Je me levais alors et je lui demandais de me prendre dans ses bras, ce qu'il faisait et je restais contre lui. Silencieuse. Je me mordillais la lèvre pour m'empêcher de pleurer et je l'écoutais attentivement. C'était certainement les dernières paroles que j'allais entendre et je ne voulais pas. « Tu ne peux pas me dire cela, je te mérite comme tu me mérites. Et c'est normal que je sois mal... Mais ça ira, je te promet... » Non, je ne pouvais pas lui promettre cela. Je sais qu'il faudra que je craque. Qu'il faudra que j'évacue.  Mon regard dans le sien, je cligne des yeux, et je mordille ma lèvre tremblante « Je te le promet... » Ses lèvres contre mon front me font lâcher une larme solitaire que j'essuie avant de me reculer, je déglutis difficilement et je me recule, attrapant mon sac, lorsque j'ouvre la porte je murmure un « Adieu » parce que je ne sais pas où  nous serons dans quelques temps, alors je préfère lui dire Adieu plutôt que d'imaginer que nous avons un futur défini. Une fois sortie, je dévale les escaliers, et je m'écroule dans la rue, je m'écroule et je replie mes jambes contre ma poitrine, explosant encore et encore, laissant couler mes larmes. J'avais trop retenu mes larmes ce soir, et c'en était trop. Beaucoup trop.
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