« Ça reste à prouver » Courir ça fait augmenter le rythme cardiaque, oui mais le fait qu'on fasse un truc interdit rend les choses excitantes et ça augmente aussi le rythme cardiaque. J'me rappelle quand je volais des voitures avec Avery, la sensation que ça fait de se dire qu'on peut se faire avoir à n'importe quel moment. Bon, là on fait un truc clairement moins grave et heureusement, Alex serait vraiment pas content de venir me chercher une deuxième fois au poste de police je pense. J'aime bien voir que Linc prend du plaisir à faire ça en tout cas. « Bizarrement.. j'aime ça aussi » Et il va goûter à l'adrénaline de près puisque quelqu'un arrive derrière la porte et demande s'il y a quelqu'un. J'éteins la lumière, je me mords la joue pour ne pas rire et je regarde Lincoln alors que mon coeur bat incroyablement vite. Je descends ma main sur son torse pour sentir son coeur qui bat super vite et je ne peux pas m'empêcher de sourire encore plus grand. Les pas finissent par s'éloigner et ses lèvres viennent trouver les miennes alors que je glisse une main dans sa nuque, gardant l'autre au niveau de son torse. « J'avais raison.. », dis-je ente deux baisers, presque à bout de souffle. J'parle du coeur qui bat plus vite grace à l'adrénaline. Ouais, même dans ce genre de moment j'aime avoir raison et avoir le dernier mot. Je dévie mes lèvres le long de sa mâchoire et dans son cou en glissant mes mains dans son dos pour le coller le plus possible à moi.

Faut croire que j'aimais bien avoir des copines un peu trop folles pour le coup. Entre Emma qui vivait que pour la dangerosité de ses actes et Holly qui aimait bien enfreindre les règles, afin d'avoir un surplus d'adrénaline... ouais, j'les choisissais bien pour le coup. Une fois qu'on était cloîtrés dans une petite pièce, on était collé serré et très vite dans le noir quand on entendait des pas proches d'ici. Le vigile s'était même mis à frapper à la porte, sans tenter de l'ouvrir, bien heureusement. Et quand il partit, je n'ai pas hésité une seule seconde à m'accaparer ses lèvres, tant c'était excitant ce genre de moment dans l'illégalité. « Tais toi » Oui elle avait raison, mais pas besoin d'en faire tout un plat, right? Si ses lèvres venaient trouver refuge dans mon cou, je me collais encore plus à elle, la plaquant encore plus contre cette porte, qui nous cachait du reste du monde. Je commençais bien malgré moi - tousse - à avoir les mains baladeuses, allant trouver sa peau se trouvant sous les quelques couches de vêtements qu'elle portait. « J'ai envie d'toi... maintenant » Oui, très clairement, j'avais juste envie d'elle et de laisser l'excitation devenir une toute autre excitation.

Je n'aurais pas été aussi à l'aise à me retrouver dans cette petite pièce confite et toute noire dans d'autres circonstances. Depuis la prise d'otages de l'année dernière où j'me suis retrouvée dans la cafet avec ce taré de Gaetan, j'ai un peu peur des petits espaces fermés. Mais là, j'ai pas tellement la tête à penser à ce détails. On vient d'échapper au gardien qui a failli nous choper et c'est tellement excitant. J'suis là, avec Lincoln et on enchaine les baisers et je ne peux juste pas m'empêcher de lui faire remarquer que j'avais raison parce que son coeur bat toujours aussi vite. « Tais toi » Je souris en coin en l'entendant dire ça alors que mes lèvres viennent chatouiller son cou sans rien ajouter. J'suis une grande gueule, je ne me laisse pas faire mais parfois j'aime bien qu'on s'impose sur moi. Surtout dans ce genre de moment je présume. Il me plaque un peu plus contre cette porte et je sens ses mains se balader sous ma veste et sous mon pull, me faisant directement frissonner. « J'ai envie d'toi... maintenant » Je me mords la lèvre, le visage encore enfoui dans son cou. « T'as toujours envie de moi » Je souris en coin et je me décolle comme je peux de la porte pour faire tomber ma veste à terre, enroulant mes bras autour de son cou pour l'embrasser avec envie en me recollant à lui, levant une jambe le long de la sienne. Je descends mes mains pour lui retirer son manteau avant les glisser sous son haut. Ouais nan, je ne peux définitivement pas rester indifférente à ce genre d'avances de sa part.

Il est clair que c'était pas l'endroit adéquate pour un tête à tête amoureux... mais on était pas comme tous les autres couples de la ville, on était différent et pour preuve, on était au niveau max de l'adrénaline - du moins, mon niveau max, elle a dû connaitre bien pire dans sa vie d'apprentie délinquante - parce qu'on visitait un musée hors du périmètre visiteurs. Ouais, on est des ouf. Et on est des oufs totalement excité à l'idée de pas se faire prendre par les vigiles. Le mec qui avait frappé pour savoir si y'avait quelqu'un était parti sans broncher, nous laissant le loisir de faire tout ce qu'on voulait dans cette toute petite pièce plongée dans le noir. Et voilà que nos mains - aussi bien les miennes que les siennes - se voulaient baladeuses et les vêtements tombaient petit à petit. On commençait par les manteaux, les vestes, avant de chercher le moindre bout de peau disponible. Ouais bah vu le temps actuel à l'extérieur, il fallait chercher sous les pulls et les t-shirts pour y avoir accès. C'était pas plus mal au final, attisant clairement le désir. « C'est pas faux... j'ai l'impression d'être un adolescent en rut avec toi » C'était rare que nos tête à tête finissent pas comme ça. Et puis voilà que je commençais à attaquer son pantalon. Ouais, au final, pas besoin de tout retirer, juste ce qu'il fallait était suffisant.

Ouais, je décide finalement de me taire et de me laisser porter dans le truc. De toute façon, pas la peine de lui fair remarquer que j'avais raison, il le sait, il s'en rend compte par lui même. Son coeur bat à mille à l'heure et l'adrénaline se mêle tout à coup à une espèce d'excitation qui commence à me faire avoir vraiment chaud. Ses baisers, ses mains qui se promènent sur ma peau, ça me rend complètement folle et qu'il ait envie de moi ne me surprend vraiment pas parce que faut être honnête.. on a même pas assez des doigts des deux mains pour compter le nombre de fois où on a déjà fait l'amour depuis les un mois et des brouettes où on est ensemble. « C'est pas faux... j'ai l'impression d'être un adolescent en rut avec toi » Je ris contre ses lèvres et je l'embrasse de plus belle tout en l'aidant à déboutonner mon pantalon et le descendre. Je décolle nos lèvres pour soupirer, « J'aurais du mettre une jupe ça aurait été tellement plus simple. » Ouais parce que là le pantalon c'est galère. Je me penche un peu pour retirer la jambe gauche de mon pantalon et je perds l'équilibre, tombant en avant vers Lincoln qui se cogne contre le mur derrière lui et j'explose de rire, « Mince pardooooooon, j't'ai pas fais mal ? » Holly la pas douée de retour. Je retire la jambe droite rapidement et l'embrasse pour me faire pardonner en déboutonnant son pantalon à son tour pour le baisser. Ne perdons pas l'objectif en vue hein.

Laisser aller mes pulsions, pour le coup je savais faire. Et elle aussi mine de rien parce que la température montait des deux côtés et aucun ne mettait de stop, au contraire. Si je l'incitais à aller avec moi dans cette voie là, elle était du genre à dire "Oui let's go" en courant. Donc bon, on était tout simplement en train de profiter de ce que la nature nous a doté, exprimant alors notre attachement et notre désir de ne faire qu'un. « Ouais, surtout que tu savais qu'on allait faire ça » Déjà notre dernière sortie au musée avait tourné de cette façon. Pas étonnant qu'il en soit de même aujourd'hui. Pas étonnant du tout même. Je m'étais reculé pour la laisser gérer son maudit pantalon avant qu'elle ne perde l'équilibre, me propulsant presque contre le mur derrière moi, qui m'a tout de même sauvé la vie, avouons-le. « Non, t'inquiète tout va bien » Elle s'était redressée et, à mon plus grand plaisir, s'était occupée de mon pantalon aussi. Une chance que moi, j'ai pas besoin de le retirer entièrement. Une délivrance même, parce qu'il caillait juste un peu. Je la plaquais de nouveau contre le mur, prenant ses lèvres en otages, sentant alors l'envie et la température monter encore plus. Mon corps collé au sien, je glissais ma main sur sa cuisse dénudée et je me stoppais, parce que j'allais oublier le plus important. « Merde attends» Je me baissais pour choper mon porte-feuille dans mon pantalon, et y attraper le préservatif s'y trouvant. Ne jamais oublier de se protéger les gars. Jamais.

« Ouais, surtout que tu savais qu'on allait faire ça » J'arque un sourcil en l'entendant dire ça, comme si c'était si obvious qu'on aurait fini par coucher ensemble. Bon.. faut être honnête, ça arrive très souvent, mais c'est normal pour un jeune couple non ? Même si j'avais mis une jupe j'aurais mis des collants parce qu'il caille dehors donc ça serait revenu au même en fait. Comme je fais bien trop souvent, je manque de me casser la gueule et Lincoln se cogne sur le mur derrière lui. « Non, t'inquiète tout va bien »  Bon, ça me rassure parce que j'ai pas envie d'lui faire mal comme la première fois le pauvre. J'en profite pour lui baisser son pantalon et on reprend les baisers. Il fait chaud, vraiment super méga chaud mais il stoppe tout d'un coup. « Merde attends» Ah ouais, la capote. Je ris légèrement et je tâte l'espace à côté de moi pour découvrir un petit truc non identifié sur lequel je peux m'assoir, « Tu sais que même moi j'en ai toujours un sur moi ? » Je ris un peu et quand il revient vers moi je glisse mes mains le long de ses bras en l'embrassant. Bon, faut l'avouer, le plus dur là, c'était de ne pas faire de bruit parce qu'il ne fallait pas faire de bruit mais c'est ça le plus excitant. Une fois terminés, on est en train de se rhabiller en silence quand tout à coup, je demande, un peu sorti de nulle part, « C'est pas.. que sexuel nous deux ? » J'sais pas pourquoi je demande ça, j'présume que ça me fait juste.. bizarre qu'on soit si attirés comme des aimants. Je ramasse ma veste à terre sans la mettre parce que j'ai encore super chaud.

Non mais sérieux.. c'était vrai. Quasiment à chaque fois qu'on se voyait, on finissait dans le même lit. Bon, là c'était pas un lit, mais ça marchait quand même dans ma théorie. Alors ouais, ça arrivait très souvent et je comprenais pas pourquoi elle arquait un sourcil pour le coup. Mais soit, dans tous les cas, on faisait ce qu'on était en train de faire, c'est à dire se déshabiller pour s'entrainer à repeupler la terre. Joliment dit, right? Bon, on avait quelques problèmes techniques qui font qu'on était un peu retardé mais c'était pas trop grave. Aucun blessé dans la manipulation, tout le monde est sain et sauf, on peut reprendre. Maaaais non. Stoppé dans mon élan par une pensée soudaine, je cherchais une capote. Ouais, ce petit bout de latex qui nous permettaient de ne pas choper de maladie - bien qu'on en ait pas - ou bien de ne pas avoir d'enfants. Pour le coup, ouais, j'étais juste trop jeune pour être papa. « Obsédée va » confiais-je entre ses lèvres alors que je m'étais calé entre ses jambes, prêt à reprendre là où je m'étais arrêté, mais totalement protégé cette fois. Bref, c'était cool, c'était génial. C'était intense même. Et maintenant on se rhabillait en silence.. surtout elle en fait, vu que pour ma part, j'avais pas grand chose à remonter. M'occupant de ma ceinture, j'étais un peu pris au dépourvu par sa question. Sourcils froncés, je cherchais à comprendre. « Hein... quoi ? Non, non du tout. Pourquoi tu penses ça ? » Bon ok, il est vrai qu'on couche souuuuvent ensemble. Mais on fait tout pleins de trucs à côté. Si c'était que sexuel, ce serait vraiment pas le cas.

Attends, c'est moi l'obsédée ? Là j'avoue que je proteste, parce c'est lui le premier qui a commencé à me peloter là pour le coup. Tout à l'heure quand on était dans l'allée des tableaux où il a failli nous griller en faisant basculer une étagère. On a eu chaud, on s'est barrés et il a recommencé après. Ouep, ses mains ont touché en premier ma peau donc j'estime que c'est lui qui a tout commencé et le fait que j'ai aussi toujours une capote sur moi n'est pas étonnant vu qu'on a envie l'un de l'autre n'importe où et n'importe quand et.. bah on est jamais trop prudent. Mais j'dois dire que je m'en pleins pas, si j'n'en avais pas envie moi non plus j'aurais dit non et basta. Quand on se rhabille (enfin, surtout moi qui galère encore avec ce pantalon de mes deux), j'lui pose cette question qui peut paraître surprenante. Et j'vois bien que ça le surprend ce qui me fait presque tout de suite regretter d'avoir posé la question. « Hein... quoi ? Non, non du tout. Pourquoi tu penses ça ? » Je secoue la tête et je remonte mon pantalon jusqu'à ma taille pour le boutonner. « Non non je pense pas ça. Enfin.. non c'pas ça. » J'pense que j'ai surtout peur de comment ça peut évoluer. Ouais, j'dois avouer que j'ai peur de finir par morfler comme j'ai morflé, et comme je morfle encore avec Avery. « C'juste que.. c'est devenu tellement vite normal dans notre couple tout ça que.. enfin »  Okay, j'ai du mal à m'expliquer pour le coup. « J'ai pas envie d'être la seule à m'attacher. » Parce que c'est inévitable, que j'm'attache. Beaucoup même.

Ouais bon pour le coup, c'était nous deux les obsédés. Sans aucun doute pour le coup. Elle avait une capote, j'en avais. On était prévoyant, c'était ça, tout simplement. Alors ouais, en rectifiant bien, c'était nous deux les obsédés dans l'histoire. Et puis même que pour le coup, on se rhabillait après nos ébats qui se sont faits dans un silence... assez contrôlé. C'était compliqué, mais on avait réussi à ne pas alerter les agents de sécurité qui font des rondes dans cette aile du musée. Bon, en même temps, c'est pas comme si y'avait grand chose à contrôler, mis à part deux étudiants en recherche de sensations illégales. Voilà à présent qu'on se rhabillait - surtout elle, bien plus déshabillée que moi pour le coup - et elle se posait des questions assez bizarres pour le coup, ce qui me rendait perplexe, je dois bien l'avouer. Fronçant les sourcils, je remettais ma veste tout en la regardant. « T'es pas la seule à t'attacher... si c'est ce que tu veux savoir. » Je me rapprochais d'elle, attrapant son visage entre mes mains et collant mon front au sien. « J'crois... j'me suis jamais senti aussi bien dans une relation » disais-je avec un sourire naissant sur mes lèvres. « On va à notre rythme et... clairement, on semble être sur la même longueur d'ondes. Évite de trop réfléchir à tout ça, okay ? » Je me reculais avant de rire légèrement « J'ai pas envie que de la fumée sorte de tes oreilles, de tes narines tant tu réfléchis trop » Attempt of humor, act one.