Je ne comprenais pas qu’est-ce que je faisais de mal ? Où je parlais que ce que j’avais n’était rien comparé à elle ? Oh elle parle de ce que j’ai terminé par dire ? D’accord je vois le truc donc je dois continuer de parler de ce qu’elle ressent et elle vit, je dois m’effacer, car je faisais allusion à moi à chaque fois faisant d’elle une idiote. Elle attrape mes cachets pour les mettre dans une de ses poches, je me lève afin de pouvoir les récupérer puis me stoppe quand elle parle d’une pause, je détourne le visage et lui tend ma main « donne-moi mes comprimé s’il te plait, c’est le seule flacon que le médecin m’a donné. » Je serre les dents sentant la douleur être encore présente « c’est vraiment ce que tu veux, prendre une pause ? Juste parce que je ne sais pas être le fiancé idéale qui ferme sa gueule pour un truc censé être normal et qui fais partie de ton quotidien. Je ne sais pas ce que tu ressens ok ? Je ne sais pas à quel point tu as mal ok ? Je rapporte tout à moi, ok. Maintenant donne-moi mes cachets. » Je porte un bras à mes cotes. Je la regarde dans les yeux « je ne veux pas de ta pause, car dans ma tête on ne peut pas en prendre une vue qu’on a ces bagues et ce n’est pas un chantage, c’est la vision que je me fais des choses. Si tu la veux tant que ça, je m’en fiche. Moi je ne la fais pas. Je sais plus ce que je dois faire Ivy, je ne sais pas comment je dois agir, est-ce que je dois me la fermer, te laisser faire comme bon te semble et s’il fait quelque chose ? Je suis peut-être l’abcès de notre couple, c’est moi qui nous détruits, mais je le fais parce que je t’aime. » Je n’avais aucun sourire, même si je la trouvais belle étant en colère.

Pourquoi ne voulait-elle pas me rendre mes pilules ? Pourquoi ? Elle termine par me dire quelle me les rendrait ce soir, très bien je les récupe ce soir alors. Je retourne m’asseoir et là lâche la bombe de parler d’une distance, comme quoi elle avait besoin de respirer tout comme moi j’en ai besoin. Elle voulait surtout dire, avoir la paix pour voir Wade. Voilà comment je l’entendais. Une semaine chez les Lowell, non elle n’avait pas y aller, après tout je vivais chez sa mère non ? Je ne dis toujours rien, elle semblait vouloir dire autre chose. Me laisser me détruire ? Je croyais qu’elle s’en moquait. J’avais bien tort en fait, quel crétin. Cela me fait bizarre de l’entendre dire je t’aime, je suis un grand garçon, mais me faire remettre à ma place par Ivy me fait du bien. Elle est la seule qui me reste maintenant. Je prends une inspiration « d’accord, mais tu n’iras pas à la Lowell House, c’est moi qui partirais. Je suis chez ta mère, y aucune raison que ce soit toi qui parte. Je trouverais une solution pour dormir le temps de cette distance. » Je la regarde dans les yeux « je ne compte pas me détruire, je ne compte pas te laisser toute seule, je ne suis pas du genre à faire des conneries dans mon coin. Et… Je t’aime » Je ferme les yeux et lâche une expiration. Je sentais mais cote être douloureuse. Je la regarde « je partirais demain soir après mon cours. Je prendrais des affaires tu seras sans doutes ici ou ailleurs, mais peut-être qu’on se verra pas. » Là je me sentais vraiment faible, j’avais peur que quelque chose change durant sa distance, mais quoi je n’en savais rien.

Suis-je le responsable de cette descente de notre couple ? Apparemment oui, j’étais celui qui tenait la fourche contre quelque chose de tout bonnement naturelle et en connaissance de cause. Je ne pourrais absolument rien changer à tout cela. Le mieux que je pourrais faire c’était de faire une sorte d’abstraction. Je sens que je vais reprendre réellement la boxe ainsi que mes combats, cela lui plaira peut-être pas, mais j’en aurais besoin. J’irais au club dès que j’aurais trouvé un endroit où dormir. Je devais faire des efforts et plus ressembler à celui que j’étais avant, mais comment redevenir celui-là après les épreuves qu’on venait d’endurer. M’y attendant pas elle vient me prendre dans ses bras, j’entour sa taille et pose mon menton contre ses cheveux blond. Je souris l’entendant dire qu’elle m’aimait et pendant qu’elle recule lui dit « tout comme moi, je t’aime plus que tu le crois. » Je l’écoute parler du mal qu’on se faisait, qu’on se détruisait, j’étais d’accord pour qu’on agisse, enfin elle faisait rien de mal « tu as tort, je suis le seul responsable de la destruction de notre couple. C’est moi qui agis comme un idiot, on va le sauver… Cette semaine sera bénéfique pour nous deux et surtout pour moi » Je viens ramasser ce que moi j’avais amené et décide de lui laisser le reste pour qu’elle puisse manger « je vais peut-être y aller afin de te laisser terminer tranquillement… Je vais rentrer à la maison, j’aurais besoin de mon cachet pour dormir. »

Cela était sans doute mieux pour elle d’être loin de moi pendant un certain moment. Je pense que cela me permettra de me remettre en question. La question était où je vais dormir ce soir, j’irais dans la chambre d’ami ou sur le canapé, cela vaudra mieux. Étant donné qu’elle a pensé à la distance. Je la regarde alors qu’elle vient me tendre deux comprimer « merci, je les prendrais avant de dormir » Je la regarde alors puis affiche un faux sourire, afin qu’elle ne voit pas comment j’étais en moi. J’attrape mon sac où j’avais mis ma part pour le chinois « j’irais dormir dans la chambre d'ami ce soir. » Je lui souris et sors les clefs de la moto de ma poche et prend la direction de la sortie « A dans une semaine » Puis je disparais dans l’embranchement. Pour me rendre à la moto. Je donnai un coup dans la roue, la faisant presque tomber. Je l’enfourche et me rend chez sa mère pour aller se coucher.