Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Getget et j'ai 18 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à un top site.  C'est tellement canon !!! alors j'ai décidé de m'inscrire . J'utilise Sean O'pry comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Tearsflight. Je fais environ entre 400 et 800 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ La fonction de sauvegarde c'est genre juste la meilleure idée de l'année !!
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22 Juillet 2009 : « Alors monsieur Lancaster, pouvez-vous me parler de votre enfance ? » L’horloge indiquait 14h30, et Jace fixait la trotteuse qui avançait à une vitesse étonnement lente.  Il avait mis de la bonne volonté à venir à ce rendez-vous, pourtant à peine la psychologue avait-elle posé sa première question qu’il tenta de se rappeler pourquoi il avait tant voulu venir. Surement parce que sa mère l’avait supplié, ou bien parce que sa sœur c’était mise à pleurer en le voyant frapper leur frère. Ou bien peut être étais-ce le regard effrayé de son père qui l’avait finalement décidé. S’ils vivent aujourd’hui à Cambridge c’est sa faute, ou grâce à lui suivant comment on voit les choses et il se devait donc de faire son possible pour que ce déménagement n’est pas servi à rien. Mais pourquoi raconterait-il à cette femme toute son histoire depuis qu’il est né ? Qu’est-ce que cela changerait ? Elle comptait découvrir quoi ? Un problème psychologique lié à son enfance ? Des parents violent avec lui ? Une crise d’adolescence rebelle ? Si c’était cela alors elle pouvait toujours s’y attarder mais elle perdait son temps. « Monsieur Lancaster ? » Le brunet sembla se réveiller soudain de ses pensées, il reposa son attention sur l’horloge, 14h45, bon sang alors elle venait de rester 45 minutes à attendre qu’il réponde ? Elle ne semblait pas prête d’arrêter et de toute manière il ne sortira pas d’ici avant d’avoir parlé alors il répondit « Très bien je vais vous parler, mais croyez-moi vous perdez votre temps, il n’y a rien dans mon enfance qui justifie mon comportement » Il commença donc son récit, se remémorant tout ce qu’il pouvait, ou tout ce qu’on avait pu lui dire de son enfance. Il commença par dire qu’il était le deuxième enfant, qui plus est le deuxième garçon de la famille Lancaster, son frère est âgée d’à peine 1 ans de plus que lui, puis trois ans après sa naissance est née sa petite sœur.  Il évoqua avoir vécu en Argentine jusqu’à maintenant, dans une grande maison de Buenos Aires, sa famille est riche, mais ils n’ont jamais fait étalage de leur argent auprès des autres pour se vanter, bien au contraire la famille a toujours été du genre à donner aux autres, à aider ceux qui en ont le plus besoin, et dieu sait qu’en Argentine comme dans de nombreux pays il y en a besoin. Elle sembla déconcerté lorsqu’il expliqua avoir vécu en Argentine toute sa vie, pourtant son accent en disait long mais il est certain qu’il n’avait pas un prénom d’argentin, c’est simplement car ses parents sont Anglais, mais ils ont décidé d’aller vivre en Argentine pour être aux plus proches des populations qu’ils souhaitaient aider. Elle semblait toujours intéressé et continua à écrire sur son bloc-notes alors il parla du métier de ses parents, directeur et fondateur d’une grande ONG humanitaires qui a pour but de donner un toit et une éducation à tous les enfants dans le monde et surtout dans les pays les plus défavorisés. Grâce à ce travail lui, son frère et sa sœur ont pu découvrir de nombreux pays d’Amérique du Sud, d’Asie et d’Afrique en aidant leur parents ont cours des différentes missions humanitaires et prenant tout ça très à cœur. Ces expériences ont fait ce qu’il est aujourd’hui. La psychologue semblait attendre encore d’autres informations mais ne parla pas, comme si c’était à lui de trouver ce qu’elle voulait entendre. Alors il chercha ce dont il pourrait parler d’autre, sa passion pour le sport c’est tout ce qui lui vint, depuis qu’il a 5 ans environ il fait du sport, il a commencé par du Hockey sur gazon, puis un peu de foot, et enfin du rugby, il adore ça et ne peut s’en passer. « Très bien, c’est parfait continuons sur autre chose maintenant » « Quoi c’est parfait ? Vous pensez vraiment avoir découvert quelque chose la ? En fait vous êtes comme tous les autres psychologues, une belle arnaqueuse » « Monsieur Lancaster, je n’ai pas dit avoir découvert quelque chose, je fais simplement mon métier, alors si vous le voulez bien continuons, parlait moi de votre agression » Alors ça y est ? On en venait enfin au sujet qui fâche, au sujet qui expliquait la venue du jeune homme dans ce cabinet, dans cette salle, sur ce fauteuil. Finalement peut-être aurait-il préféré continuer à parler de son enfance, au moins là il n’y avait aucune période de noirceur,  aucun mauvais moment, ou du moins pas assez marquant pour être raconté. Il y a deux ans, lorsqu’il n’avait donc que 16 ans il se souvient avoir vu cet homme pour la première fois près du parc ou lui et ses amis avait l’habitude de traîner. Il était assis sur un banc, loin de tous et les regardait. Naël n’y avait pas prêté attention avant de le voir assis ici à nouveau toutes les autres fois ou il venait, c’était surement un homme qui n’avait personne ou allait, il errait surement tous les jours dans les mêmes endroits car tel était devenu son quotidien. L’adolescent avait fini par faire abstraction de la présence de l’homme, ne regardant même plus s’il était là ou pas.  Un jour qu’il était en cours, appuyé contre la fenêtre il laissa son regard divaguer sur l’extérieur, la fenêtre donnait sur une grande avenue longeant le lycée, c’est là qu’il le vit, dans cette avenue, tournait vers le lycée, comme s’il regardait le jeune homme de là où il était. Jace commença alors à se poser des questions pendant toute l’heure qui suivit, mais finalement une fois rentrée chez lui il avait déjà oublié tout ça et il n’y aurait certainement pas repensé si le lendemain il n’avait pas revu l’homme exactement au même endroit. Tout ça commençait à l’effrayait, il n’était pas du genre mauviette alors il décida de ne certainement pas en parler à ses parents, cet homme allait bien finir par se lasser. Puis ce jour-là tout changea, Jace marchait dans la rue qui allait jusqu’à chez lui, il entendit des pas derrière lui, en temps normal il n’y aurait pas fait attention, seulement depuis des mois maintenant il était devenu méfiant alors il se retourna et vit l’homme, juste derrière lui, à quelques mètres. Il lui demanda pourquoi il le suivait, il dit qu’il allait appeler la police mais l’homme ne bougea pas avant de s’approcher du jeune homme, il n’en fallut pas plus pour le faire détaler. Il se mit à courir mais il le suivait alors il décida de tourner dans une rue après un croisement en espérant le semer seulement c’était une rue sans issue. Il s’apprêtait à faire demi-tour mais en se retournant il tomba nez à nez avec l’homme… La psychologue le regarda, il venait de s’arrêter de parler, repenser à cette scène lui rappeler de terrible moment, il ne se sentait plus capable de continuer. « Monsieur Lancaster ? Que s’est-il passé après ? » « Il m’a déshabillé, m’a frappé, et si la police n’était pas arrivé il m’aurait certainement violé » « Et comment la police est-elle arrivée si rapidement ? » Comment ? C’est simple, une jeune fille du même âge que lui a vu l’homme courir après lui, le poste de police n’était qu’à une rue d’ici alors elle a couru là-bas et les a ramenés jusqu’à l’endroit de l’agression, Jace répondit simplement « Elle les as ramenés… » « Qui ça elle ? » « La fille.. » « Qui est cette fille monsieur Lancaster ? Pouvez-vous m’en parler ? » Pourquoi faire, pourquoi parlerait-il d’elle ? Peut-être parce qu’il finalement elle n’était pas devenu que la témoin d’une agression, non, suite à l’agression le brunet avait été envoyé à l’hôpital car il été bien amoché et la jeune fille lui rendit visite dès le lendemain et jusqu’à sa sortie de l’hôpital quelques jours après. Comme lui elle voyage beaucoup et il se trouve qu’elle restait ici, en Argentine, pendant 6 mois. Elle était arrivée environ une semaine avant son agression et bien fort heureusement ayant déjà visité la ville elle savait où se trouvait le poste de police. Avait-il besoin de dire qu’elle était incroyablement belle, gentille, généreuse ? Avait-il besoin de précisé qu’il était tombé amoureux d’elle en quelques jours seulement ? Il savait pourtant que d’ici quelques mois elle allait repartir mais et alors ? N’avait-il pas le droit d’être heureux pendant cette demi-année ? Encore fallait-il pour cela qu’elle tombe également amoureuse, mais apparemment c’était le cas puisque c’est elle qui l’embrassa lorsqu’elle le raccompagna jusqu’à chez lui à la sortie de l’hôpital. Oui elle n’était pas n’importe quel fille, elle était devenue sa petite amie, l’autre moitié de lui mais il ne voyait pas l’intérêt d’en parler à la psy alors il répondit « C’était une fille, c’est tout, deux jambes, deux bras, deux yeux comme moi mais avec un vagin ! » Et bien ça au moins c’était dit, elle ne semblait pas s’attendre à cette réplique puisque soudain elle s’arrêta d’écrire et ouvrit de grands yeux en le regardant. Repenser à elle rappelait à Jace tout pleins de souvenirs mais surtout il lui rappelait leur séparation, oui car au bout de 6 mois comme c’était prévu elle dut s’en aller, le jeune homme comptait continuer cette relation, même à distance car il était persuadé qu’ils étaient fait pour être ensemble, mais elle décida de ne plus jamais donner de nouvelle. Aujourd’hui encore il ne sait toujours pas ou est-ce qu’elle est. « Bon maintenant, voudriez-vous me parler de ce qui s’est passé avec votre frère il y a quelques semaines » Oh que non, il n’avait certainement pas envie d’en parler, tout ça était bien trop flou pour lui, pourtant c’était ce qui l’avait réellement conduit jusqu’ici, c’était l’élément déclencheur mais il refusait  de se remémorer ça. Comme il ne semblait pas vouloir donner de réponse elle reprit en étant beaucoup plus précise « Monsieur Lancaster, pourquoi avez-vous frappé votre frère ? » « Ce n’était pas mon frère ! C’était lui ! C’était mon agresseur ! » Pourtant non, ce n’était pas lui mais bel et bien son frère, son frère qui avait couru après lui dans la rue pour le rattraper. « Alors comment expliquez-vous les blessures de votre frère monsieur Lancaster ? » C’était bien ça le problème, il ne les explique pas, il savait qu’il les avait provoqués pourtant il est certain d’avoir vu le visage de son agresseur pas le sien. « Avez-vous revu votre agresseur à d’autres reprises avant cet incident avec votre frère ? » « Oui… Il me suit, je le vois qui se cache, qui monte dans le même bus que moi, qui va dans les mêmes endroits que moi, c’est lui, il me traque ! » « Monsieur Lancaster, votre agresseur est en prison, il ne peut pas vous suivre » « Je vous dis que c’est lui ! Je l’ai vu ! » La psychologue sembla réfléchir, pendant de longues minutes elle ne posa plus aucune question, elle se leva même pour aller regarder un de ses livres, lorsqu’elle se rassit en face de lui elle finit par dire « Monsieur Lancaster, cette agression il y a quelques années vous un provoqué un trouble psychologique, vous êtes atteint du syndrome de Fregoli, c’est-à-dire que vous êtes persuadé d'être poursuivi et harcelé par un individu qui change fréquemment » Quoi ? Alors, cette agression l’aurait rendu cinglé ? Comme les personnes en hôpital psychiatrique ? Etais-ce là qu’il allait finir ? La femme finit par lui expliquer que c’est un syndrome assez rare mais qui se soigne plutôt bien mais en suivant des séances. Avoir déménagé ici, à Cambridge était un très bon choix car cela lui permettra d’oublier tous les endroits où il a vu son agresseur.


05 Septembre 2014 : Depuis cette première séance chez le psychologue Jace a continué à en suivre toutes les semaines au début, puis toutes les deux semaines maintenant. Aujourd’hui son trouble c’est beaucoup apaisé, il se sent beaucoup moins traqué qu’autrefois même si lui semble encore par moment apercevoir son agresseur. Il sait aujourd’hui comment faire pour se calmer et gérer tout ça. Personne dans ses amis n’est au courant de ses séances chez le psy ou du syndrome qu’il a, cependant certain sont au courant de son agression mais il n’en a jamais parlé plus que ça. Aujourd’hui il fait sa cinquième rentrée à l’université d’Harvard, pour poursuivre ses études dans les relations internationales et le sport.