Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Mielpopsheroin et j'ai 20 an. Je suis françaiiiise et j'ai connu le forum grâce à pub il y a longtemps .  J’arrive jamais à ne pas revenir haha alors j'ai décidé de m'inscrire OU Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de pseudos de vos comptes actuels (+ maison). J'utilise Dawid Auguscik comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par mielpopsheroin. Je fais environ 300 à 1000 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé[/b.

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Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

Je ne serais décidément pas resté bien longtemps. Avant le summer camp, j’ai reçu un sms d’Alicia, qui m’a appris qu’elle partait. J’ai laissé le temps défiler, j’ai réfléchi, j’me suis bien prit la tête avec moi-même ( et vous savez à quel point j’en suis capable.). J’hésitais à la rejoindre, à aller la chercher. Parce que son absence m’a appris bien des choses. Mais commençons par le début ;
J’ai commencé à écrire, un peu tout les jours. Je n’ai plus le choix. La drogue, malgré le sport que je fais chaque jour, détruit mon organisme. Fallait bien que ca arrive. J’ai des trous de mémoire. Alors j’ai décidé d’écrire les choses, les plus importantes, les moins importantes, un peu tout.
J’ai rencontré Alicia à Harvard. Je lui en fais connaitre des vertes et des pas mures. Je l’ai faite tourner en rond, je l’ai blessée, je lui ai menti, je lui ai fait toutes ses choses que je n’aurais jamais faites à quelqu’un à qui je tiens. Je ne sais pas si elle a, ne serait ce qu’une fois, réellement réussi à me pardonner, ou si tout ça lui reste quand meme , quelque part, en travers de la gorge. On est redevenu amis, oui, mais je n’ai jamais pu m’empêcher d’être jaloux ou distant lorsqu’elle avait quelqu’un. J’ai même essayé de la faire me céder alors qu’elle était en couple. Il y a peut être eut trop de bas dans notre relation, grandement par ma faute, pour qu’un jour nous puissions être réellement amis. Alors à son départ, j’ai réfléchi.
Elle me manque putain.
Parce qu’elle est l’une des rare à qui j’ai vraiment pu tout dire, alors que je ne parle jamais de moi à personne, que je me contente toujours d’aider tout le monde avec leurs problème sans m’occuper de moi. Et elle n’a jamais jugé, jamais pété un plomb. Bien sur, j’avais Septembre. Et là, les choses se corsent.
Septembre, c’est le doux amour de ma vie. Doux, ou destructeur il faut voir. J’ai toujours été là, à faire les choses aussi bien que je le pouvais, à tenter de la remonter à la surface alors qu’elle donnait tout ce qu’elle avait à couler. J’ai été là, quand bien même elle n’y croyait plus. Je l’ai aimé, et peut être, même, que je l’aime toujours. Je pense qu’elle l’a toujours su. Ou qu’elle ne voulait pas le voir. Je n’ai jamais été celui avec qui elle a tenté l’aventure, malgré la jalousie qu’elle éprouvait envers ses femmes qui partageaient ma vie, une nuit ou un mois. Peut être qu’on a toujours été trop fusionnels, trop passionels, et qu’une relation aurait finit de nous achever. J’aurais tué, sans déconner, pour ses lèvres sur les miennes. Etre son ami, si c’est tout ce que je pouvais avoir, je le prenais, même si ce fut la chose la plus difficile au monde à faire pour moi.
Et de l’autre coté, il y avait Ali. Avec qui je n’ai jamais rien fait correctement, à part si mon but était de la blesser, là oui, j’aurais excellé. Je suis un sale con, mais on va pas se le cacher, c’est une réputation que je traine, et j’en ai fait une belle démonstration avec elle. Je n’ai jamais voulu lui avouer mes sentiments, tout comme je n’ai jamais voulu les avouer à moi-même. Je courrais après Septembre, et je ne voulais pas croire que j’étais capable de penser à quelqu’un d’autre. Pourtant, je mentirais si je disais que ces matins à me réveiller, avec elle dans mes bras, a voir son sourire dès le lever du soleil, ca me manque bordel. Tout ce que j’ai su faire, c’est m’excuser, m’excuser de toute mes fautes, mais putain, je ne lui ai jamais rien prouvé, je ne lui ai jamais rien montré. Et il était temps. Voila, pourquoi je suis parti la chercher. Je faisais peut être une énième connerie, un énième truc qu’elle pourrait me foutre dans la gueule et me reprocher. Mais pour ça, déjà, faudrait-il qu’elle accepte de me parler.
Alors, j’ai prit la direction de l’Allemagne. J’ai mit un moment à arriver dans le coin, même l’avion ne paraissait pas bien pressé que je fasse mes aveux. Tout me parraissait tellement long, lent.
Un soir, j’ai décidé de faire une pause dans un hôtel de merde. Je me suis installé après avoir eut une longue discussion avec le gérant où je n’ai compris que la moitié des choses avec son accent pourri. J’me suis posé, et j’ai prit mon p’tit carton tranquillement. Chère drogue, tu m’bouffes, mais j’te quitterais pas. On s’aime trop tout les deux hein ? Tu m’apportes du calme, du bonheur, et du fric. Femme parfaite va. Je suis sortie de ma chambre, pour aller chercher à boire dans l’un des distributeurs du couloir. Et c’est là que je l’ai vue. Ou que j’ai cru la voir. Le LSD devait commencer à faire effet, parce que la personne face à moi ne pouvait être réelle. Lily. J’aurais reconnu ce cul entre milles, il devait encore avoir la trace de ma main dessus. Elle était morte il y a moment. Tuée. Par un malade mental, si j’me souviens bien. Je suis plus sûr. J’ai souri dans le vide, comme un con de drogué, et j’suis allé voir cette hallucination de plus près. La logique du défoncé. Je lui ai parlé un moment, je lui ai dit toute la merde que j’avais à dire, à rigoler bêtement, et puis on est allé dans ma chambre. J’ai tout balancé. Parce qu’à un ami imaginaire, on peut tout dire non ? Fin un ami…Lily n’a jamais été mon amie. C’était mon plan cul, et à la fois, c’était une véritable connasse. J’ai toujours aimé les femmes de caractère. Casse moi une bouteille sur la tête, et j’t’épouse.
Je n’ai compris que trop tard mon erreur. Le lendemain matin, Lily avait disparu, le lsd ne faisait plus effet, et j’me sentais plus léger, prêt à reprendre la route l’esprit un peu plus tranquille. Mais il a fallu que je la revoie dans le couloir. Et là j’ai compris. Je lui agrippé le bras, et j’ai commencé à gueuler comme un porc, à l’insulter, à lui demander ce qu’elle foutait là, si c’était bien elle. Je ne devais pas être très cohérent. Elle voulait venir avoir moi pour chercher Ali, m’expliquant en long et en large qu’elle l’appréciait aussi et voulait lui expliquer sa disparition, par amitié. Pour l’honnêteté. J’ai accepté, même si ca allait pas m’aider à me livrer à Ali. D’ailleurs en parlant de ça, je lui ai fait promettre de ne rien dire sur ce que j’avais avoué la veille, prétextant que j’en avais trop prit et que je divaguais. C’était la seule condition à ce qu’elle vienne avec moi.
On a quittés l’hotel quelque heures plus tard. On a pas trainés pour arriver chez Alicia ; j’étais pressé, et me coltiner les râleries de Lily, c’était une raison de plus d’hâter le pas.
Le père d’Alicia m’a dévisagé d’une façon qui en dit long. Ce regard que beaucoup pose sur moi, celui qui veux dire « je suis mieux que toi », qui m’insulte de vandale, de bon à rien, de voleur. Ok, j’avais déjà reperé les divers objets de valeurs en un coup d’œil ; on ne se refait pas. MAIS ! Je n’étais pas là pour ça, et je ne pensais pas que voler le père d’Ali était un bon moyen pour qu’elle accepte de me reparler un jour. Alors j’me suis contenté d’attendre. Elle est enfin apparue, en haut des escaliers, et je n’aurais pas pu dire si elle était contente de me voir ou pas ; elle avait ce visage fermé que je lui connaissait bien. Mais je connaissais aussi ses rires et ses sourires, du coup, mon cœur a quand même raté un battement.
Après notre discussion, elle & son père ont acceptés de nous garder, moi et Lily, quelques temps, avant que ce dernier ne décide de forcer Alicia à revenir à Harvard. J’étais content de la chose, mais j’ai fermé ma grande gueule pour une fois. J’étais égoïste, mais je ne pouvais pas rester ici plus longtemps, et je n’avais pas envie de la laisser non plus. Alors, revenir avec elle à Harvard, c’était le mieux pour moi. Je suis donc rentré à ses cotés, cachant ce sourire de vainqueur que j’aurais pu arborer. Je devais faire profil bas quelques temps ; même si elle devait se douter de tout ça. Si j’avais su dans quoi je m’embarquais. Si Septembre était toujours là, je risquais la pire baffe, le pire lattage de couille du monde, le genre à buzzer grave si on le filmait et qu’on le foutait sur le net. J’étais pas sorti de mon calvaire sentimentale. Un con reste un con, un Travis reste un Travis !