Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Lyxiae et j'ai 21 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à Forumactif.  Je trouve ce forum beau, attirant et à priori agréable et actif alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Saoirse Ronan comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par moi. Je fais environ 900/1000 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? //
Je souhaite ▲
adhérer un flood d'intégration (?)

A Dublin, un 27 septembre 1994, une jeune femme française subissait toutes les souffrances induites par ce fameux "bonheur" d'enfanter. Ah, cette joie de porter la vie, d'avoir des enfants. Et de souffrir de tous les tourments imaginables pendant des heures parce que la nature a décidé que c'était plus fun d'avoir mal. Fort heureusement, cette jeune femme, de son nom Julia Deschamps, était accompagnée et soutenue par son fiancé Jake Fitzpatrick. Fiancé et non pas époux, c'était la raison pour laquelle la future grand-mère n'accordait pas la moindre importance à ce qui se déroulait dans la salle d'accouchement du grand hôpital de Dublin.
Le sujet de cette dispute, inutile de le chercher très loin, c'était Apolline-Rose. Ou tout du moins son existence, avant le mariage. On avait beau être en 1994, certaines familles gardaient un traditionalisme assez incroyable, ce qui était le cas de la vieille famille Fitzpatrick de Dublin. Fou amoureux et ambitieux, Jake avait pris une difficile décision en acceptant cet enfant et en choisissant Julia plutôt que sa famille : il avait accepté d'être déshérité et de ne devoir ses futurs biens qu'à son seul mérite.

Cela lui avait réussi car, après seulement 3 ans de vie commune et la naissance de leur seconde fille, Emily-Marie, les Fitzpatrick virent leur vie chamboulée avec une promotion impossible à refuser, qui nécessitait un changement total de vie. Voilà qui finit par achever la rupture entre Jake et sa famille. Cette belle petite famille, parfaite sous tout rapports, s'installa alors à Seattle, où son mode de vie devint quasi immédiatement bien plus élevé. Bien en avait pris au père Fitzpatrick d'accepter cette promotion car sa soif de pouvoir lui ouvrit toujours plus de portes, lui refermant du même coup celles de sa famille. Délaissée, Apolline-Rose développa de nombreux troubles liés à sa solitude, à commencer par une boulimie importante dès l'âge de huit ans. Sa sœur la suivit de près et emprunta le même chemin. Mais ses parents, obnubilés par leur nouvelle vie providentielle, préférèrent la déconsidérer plutôt que régler les problèmes. Mieux valait se mettre du côté des étrangers la regardant de haut et l'accusant de tous ses propres problèmes plutôt que d'en chercher les causes. Pour autant, des années durant, la petite Apolline-Rose devenue adolescente continua de vouer une admiration sans borne à ses parents, cherchant leur attention et leur approbation par tous les moyens. Jusqu'à ce jour où sa psyché se renversa.

C'était lors d'une de ces réceptions que sa mère donnait pour combler le vide que laissait son époux trop absorbé par le travail. Une espèce de charité auxquelles les femmes riches aimaient assister pour distribuer leur argent abstrait à des associations parrainées par ces mêmes femmes. Alors qu'Apolline-Rose se rendait dans la cuisine, insouciante, elle entendit sa mère discuter avec l'une de ces femmes. Elles parlaient d'elle, de son apparence "répugnante", de son poids, de son imperfection, de la honte définitive qu'elle ressentait, de la déception qu'elle était jour après jour. Ces mots si cruels mais si logiques et évidents furent un choc si violent qu'Apolline mit bien quelques minutes à reprendre une conscience totale de ce qu'elle était, où elle était et ce qu'elle faisait.

Les mois qui suivirent furent dictés par l'obsession de la perfection qui avait alors pris possession de la jeune fille, passant à la fois par l'alimentation, un mode de vie sain à l'extrême, le sport, les études, et tout ce qui pourrait lui permettre d'atteindre une perfection suffisante pour que ses parents ainsi quel a société l'acceptent enfin. Mais le dédain de sa mère était tel que ces changements  n'influencèrent même pas son avis. Alors, si elle ne pourrait atteindre ses parents, Apolline-Rose décida qu'elle les surpasserait, et leur montrerait quelle erreur ils avaient faite. Elle termina ses études au lycée à Dublin, travaillant toujours plus, ne s'autorisant aucun répit afin de fréquenter l'université que son père avait toujours admirée sans jamais l'atteindre : Harvard. Et fort heureusement, son acharnement porta ses fruits, elle fut acceptée sans le moindre soucis.  Apolline-Rose choisit le Droit comme domaine d'étude, c'était noble, c'était haut, et elle atteindrait des sommets. Elle serait parfaite et elle gagnerait le jeu de la haute société pour qu'un jour, ils regrettent. Mais ils sont de véritables poisons alors, tout le temps qu'elle passerait hors de Harvard, elle vivrait dans sa ville natale, à Dublin, seul endroit où elle pourrait souffler.