Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Justboy/Sean et j'ai 23 ans. Je suis français même si on me prend toujours pour un américain !  :luv2: et j'ai connu le forum grâce à Gaëlle (Addi, Ares et Nate).  J’avais envie de jouer l’idée que j’avais en tête et le forum me semble impeccable, et puis Gaëlle en a fait une bonne pub alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise DeMarcus Cousins comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Justboy . Je fais environ 400-1500 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé .

Mot de la fin ? ▲ J’ai besoin de plein plein plein de liens, alors faites péter ma boite MP ! :)
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

Tina Irving arriva en pressant le pas à l’école élémentaire. Le directeur voulait absolument la voir, et elle craignait que son fils unique Ashton se soit encore fait remarquer. Depuis que Jahmene, son père, avait quitté la maison sans prévenir, le jeune garçon était insupportable. Lui qui était pourtant si docile, était devenu un vrai démon. Il était pourtant doué dans tous les domaines. Peu importe ce qu’il faisait, il réussissait. Mais il n’y avait qu’une chose qui transportait l’enfant : le basketball. Tina savait que même lorsqu’elle souhaitait le punir, elle ne pouvait le priver du basketball. Elle en connaissait les répercussions et elle ne voulait pas briser le lien fort qui l’unissait à son petit garçon. Elle se recoiffa brièvement en mettant ses cheveux devant les oreilles parce qu’elle détestait ne pas être présentable, même fatiguée après le travail, et frappa à la porte du bureau du directeur, trouvant son fils paisiblement assis sur une chaise. Elle fronça les sourcils, commençant avec colère levant le doigt dans sa direction : « Ashton Jordan Irving, tu as intérêt à avoir une bonne raison pour m’avoir dérangé au travail ! Quelle bêtise tu as encore inv… » Le directeur la coupa : « C’est moi qui vous ai fait venir Madame Irving, rassurez-vous, cette fois Ashton n’a rien fait. Asseyez-vous je vous prie. » Il posa un regard bienveillant sur le petit garçon et le pria de sortir, ce à quoi le jeune Irving répondit : « Je peux aller jouer dehors ? » Il acquiesça et une fois la porte fermée, il s’installa à son bureau et commença : « Bien. Madame Irving, je ne vous ai pas fait venir pour parler de son comportement, même si c’est je pense, un peu lié… Votre fils est très intelligent, Madame. Beaucoup plus que ce que vous pouvez l’imaginer. On voudrait lui faire passer une batterie de tests pour s’en assurer, mais il n’y a pour moi, pas de doute là-dessus. Ses résultats sont excellents et on sent un degré de maturité dans son développement moteur et cognitif. Nous envisageons de lui faire sauter une classe, Madame. Ce qui signifierait qu’il rentrerait en 5th grade l’année prochaine, au lieu du 4th. Vous avez un avis à émettre ? Madame Irving pourquoi pleurez-vous ? » Tina s’essuyait doucement les yeux d’un mouchoir, envahie par l’émotion, et la pression retombant sans doute. « Je suis juste émue ! Il est un don du ciel vous savez ! Il ne vous décevra pas, c’est promis ! Oh et excusez-le pour son comportement récent, son père a quitté la maison et il a du mal à s’y faire…Je suis désolée ! Merci beaucoup monsieur, merci infiniment de ce que vous faites pour lui ! » Elle lui serra chaleureusement la main, et sortit du bureau, rejoignant le terrain de basket où son fils jouait. Elle l’appela, et une fois que son fils arrivait à sa hauteur, elle le serra dans ses bras et lui confia : « Je suis tellement fière de toi Ashton. Tellement. » L’année suivante, Ashton intégra bien la classe supérieure à celle à laquelle il aurait dû accéder. Mais ce ne fut pas chose aisée pour le garçon, qui vécut difficilement le fait d’avoir des capacités supérieures à celles des autres.


Tout le monde ne tarit pas d’éloges sur le jeune Ashton Irving. Beaucoup disent qu’il a un talent hors-norme pour un basketteur de son âge, d’autres disent qu’il pourrait révolutionner le monde peu importe la profession qu’il choisit, et les universités se l’arrachent que ce soit pour ses résultats scolaires ou son talent sportif. Mais Ashton, il en a marre de tout ça. Il a l’impression d’être une bête de foire. Il fait pourtant le strict minimum, pour faire plaisir à sa mère, parce qu’elle souhaite qu’il aille à l’université, et elle aimerait tant qu’il rentre à Harvard. Alors s’il fallait être accepté à un endroit, c’était à Cambridge. Pourtant, le jour où il reçut sa lettre d’acceptation, il ne fut pas euphorique, il se contenta de la donner à sa mère et de lui dire : « Eh M’man, j’ai été accepté à Harvard. » Ce ne fut pas non plus l’explosion de joie chez Tina, tout résidait dans l’émotion chez elle. Elle savait au combien les années avaient été longues pour son fils, qu’il en avait bavé à cause des moqueries malgré son talent pour le basketball, on ne retenait que la tête d’ampoule. Ce qu’elle ne comprenait pas, c’est qu’il n’ait pas cherché à s’imposer parmi les moqueries, avec un physique imposant comme le sien, il aurait dû. Mais elle l’avait élevé comme ça, Ashton encaissait et ne parlait de rien. Il évacuait sa frustration sur le terrain de basket. Quoi qu’il devienne, elle serait toujours fière de son garçon. Il allait lui manquer, c’était certain.

Ashton comptait beaucoup sur ce nouveau départ. A Cambridge, personne ne le connaissait. Fini l’image d’un intello de service, bonjour l’image du sportif. Il sait qu’il a été accepté à Harvard pour les deux aspects, on lui a d’ailleurs demandé de prendre une mineure parce qu’on est sûr de rien en sport. Il ne faut pas gâcher ce potentiel. Alors il a pris les maths appliqués, parce qu’il a l’esprit infiniment logique et qu’il ne se voit pas prendre autre chose. Il pousse son intelligence sur un chemin dangereux : il a décidé de rentrer dans un rôle et de se comporter comme tout le monde, poussant le vice jusqu’à paraitre lourd et parfois idiot. Le but dans tout ça ? S’accorder une vie normale, une vie où l’excès est permis, et où il ne culpabilisera pas à cause de son intelligence. Il hait cette capacité, et il compte bien l’oublier. Et puis, il espère se présenter à la Draft NBA quand ce sera le moment.


« Hey le rookie ! Tu vois mes chaussures là ? T’es bien gentil tu vas me les nettoyer ! » Ashton posa un regard interloqué sur le gars qui s’adressait à lui dans les vestiaires alors qu’il était tranquillement en train de mettre un t-shirt. « C’est à moi que tu parles, l’ancêtre ? » Le gars se crispa. Il n’aimait pas les jeunes qui se prenaient pour ce qu’ils n’étaient pas. « T’es débile pour pas savoir que c’est toi le rookie ?! » Ashton ouvrit la bouche pour ricaner se fichant ouvertement de la gueule de l’autre gars. Il était pathétique. Il détestait les gens qui ne savaient répondre que par des questions rhétoriques. « Te prends pas pour ce que t’es pas mec… Tu lèves ton gros cul et tu te les nettoies tout seul tes chaussures… Et si ça te plait pas, c’est pareil. » Les autres membres de l’équipe regardaient l’altercation sans oser sans mêler. Alors qu’Ashton se leva de son banc, montrant à tous par la même occasion qu’il était plus costaud qu’il n’y paraissait, et alors qu’il quittait le vestiaire pour se rendre dans le gymnase et commencer à s’entrainer, l’autre joueur le bouscula. La réaction fut brève et immédiate : il lui colla une grosse claque en pleine figure, ce qui déséquilibra l’autre gars qui tomba à la renverse. Ils étaient prévenus, il n’était pas là pour se lancer dans des conflits mais bien pour jouer. Il était loin le gamin de Detroit qui faisait preuve de sang-froid. Ashton était un autre homme.


A écouter certains, avoir une fille dans la peau c’est mal. Ca vous rend vulnérable, ça vous prend aux tripes, ça vous distrait de vos objectifs principaux. Et puis, à quoi bon se mettre en couple à un si jeune âge ? Il y a tellement de filles sur Terre, pourquoi diable ne s’en tenir qu’à une seule ? Ashton voudrait être de leur avis, et de pouvoir profiter comme il a pu le faire auparavant. Seulement, elle le rend dingue. Naomi, elle est belle à en crever, mais pas seulement. Naomi elle est brillante, comme elle est agaçante au possible, parce qu’elle s’énerve pour pas grand-chose, mais en même temps, ça la rend mignonne, attachante. Mais Naomi elle est frustrante. Cette fille est parfaite, et les choses devraient être simples, mais elles ne le sont pas. Ashton préfère crever plutôt que d’avouer qu’il ne pense qu’à elle, qu’il meurt d’envie de l’appeler tous les soirs, pour l’inviter, pour se voir. Au lieu de ça, il trouve un malin plaisir à la faire enrager en instaurant une distance entre eux, ou en la faisant sortir de ses gonds. Il veut la rendre chèvre, qu’il soit aussi horripilant pour elle, qu’elle est enivrante pour lui. C’est sa manière à lui de se faire une place dans sa vie sans la demander.

Alors comme ce soir, il lui envoie un message par téléphone. Il pourrait lui demander comment ça va, si elle a envie de sortir, ou s’il lui manque. Mais il ne le fait pas. Il lui envoie une photo d’un magazine bien connu avec une photo d’une demoiselle plus que dénudée, inscrivant en légende : "Bom chicka wah wah" Si elle s’énerve, il fera comme d’habitude : il lui dira juste que le message ne lui était pas destiné, et qu’il s’était trompé. Et ça la rendrait doublement folle. Mais au moins, ça lui signifierait qu’il existe, et que ce n’est pas à lui à le lui rappeler. Elle le traiterait de gamin, et ça le ferait rire. Au fond, leurs disputes, elles l’amusent plus qu’autre chose. Si elle se contrarie dans ce genre de moments, ce n’est pas son cas. Les choses pourraient être plus simples, mais elles auraient bien moins de saveur. Il l’a dans la peau et si des fois ça l’embête de se savoir si faible, parfois il se dit qu’il a de la chance parce qu’elle revient toujours vers lui, ce qui lui prouve bien qu’elle aussi, elle est dans le même bateau. Et ce malgré la différence d’âge, leur milieu d’origine complètement opposé, leurs choix de carrière. Son téléphone tinte brièvement : c’est elle. Elle a répondu. Et à la lecture de la réponse, Ashton sourit, puis rit, une fois de plus il a réussi.