Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle smmg et j'ai 20 ans. Je suis Française et j'ai connu le forum grâce à ... bah en faite j'en ai aucune idée. Pour moi: tout les rpgistes connaissent ILH !  C'est un forum trop canon et qui, contrairement à beaucoup d'autres, est toujours actif alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Tatiana  Maslany comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Crick (Bazzart). Je fais environ une vingtaine de lignes (plus ou moins) par RP et mon personnage est un scénario crée par Danae E. Olsson.

Mot de la fin ? ▲ Aimez moi.  Nénuphar.
Je souhaite ▲
adhérer un flood d'intégration (?)

« Notre famille est notre fierté. » C'était, selon moi, la devise de mes parents... surtout de mon père. J'ai grandis dans l'un de ces foyers où l'on nous apprend rapidement que l'image que les autres ont de nous, dicte notre quotidien.
« Jessie chérie, ne reste pas avec la petite de la famille Parker. » Me disait ma grand-mère quand elle me voyait revenir de l'école avec la voisine. À cet âge, on me donnait des excuses du genre : « elle va t'attirer des ennuies » ou encore « c'est une mauvaise fréquentation ». J'avoue que je ne comprenais pas vraiment, mais j'obéissais pensant qu'on voulait simplement me protéger. Puis en grandissant j'ai réalisé que ce n'était pas moi qu'on voulait protégé, mais la réputation des Olsson. La famille Parker était une famille d'ouvrier qui vivait à quelques pâtés de maisons de notre villa. Leur fille n'allait pas à la même école que moi, puisqu'ils n'avaient pas les moyens de lui payer le privé, mais je rentrais toujours de l'école avec elle et à cet âge : ça suffisait pour en faire une amie. Elle venait d'un milieu modeste, mais pour les bourgeois de Malmö c'étaient une famille de pauvres, ce qui était très certainement le pire des défauts. En m'en faisant une amie je salissais donc l'image de marque de ma famille... enfin, c'est ce qu'on m'avait rapidement fait comprendre en me forçant à rentrer de l'école avec mes deux frères aînés.  

« Comment est-ce qu'une simple amitié peut entacher l'image de toute une famille ? »  Je n'eus la réponse à cette question qu'à  l'adolescence. À tout juste dix-sept ans je fréquentais tout ce que ma famille détestait, c'est à dire : une bande de jeunes, feignants, bons rien, drogués, mal élevés et fauchés…Comment j'en étais arrivée là ? Très bonne question ! J'imagine que ma crise d’adolescence y était pour quelque chose. Je voulais me rebeller contre mes parents, repousser les limites, leur montrer que j'étais libre de faire ce que je voulais, qu'ils le cautionnent ou non. Seulement voilà, pendant cette fameuse crise : mes parents n'étaient pas vraiment là pour me réprimander, bien trop occupés par leurs travailles. Ma grand-mère n'avait plus la force de me faire la morale, mes frères avaient d'autres préoccupations, quand à ma petite sœur : elle était bien trop jeune pour comprendre ce qui allait m'arriver. Elle n'avait que onze ans, et j'avais, jusqu'à présent tout fais pour la protéger et pour qu'elle garde une bonne image de moi et de notre famille. Danae c'était un peu mon trésor. C'était une petite chose fragile et précieuse dont je me sentais responsable. J'avais toujours pris soin d'elle et ce même durant cette période où je sortais beaucoup et fumais tout un tas de truc mauvais pour la santé... (Chose qu'elle ignorait à l'époque, mais que mes frères ont, certainement, eu la gentillesse de lui raconter après mon départ)
Oui, ''mon départ''. Départ forcé évidemment, puis-qu'à mes dix-huit ans, mon père me mit à la porte. Car bien qu'il ait souvent été absent, il avait eu vent des nombreuses rumeurs, peu flatteuses, qui courraient à mon sujet dans toute la ville. Et vu que dans ma famille on ne sait pas régler un problème autrement qu'a coup de chéquier et de carte bancaire, mon père préféra me foutre à la porte, plutôt que de payer mes amis et tout le quartier pour faire taire les rumeurs. Oui : ça lui revenait moins cher de renier un enfant !  Et puis : il avait également eu l'honneur de rencontrer mon petit-ami de l'époque, dont j'étais follement amoureuse, qui était serveur dans un bar du centre ville.... Je pense que c'était un peu l'humiliation finale pour lui, la goutte d'eau qui faisait déborder le vase.
C'est donc totalement fauchée que je quittais la maison. Premièrement je trouvais refuge chez mon copain, puis rapidement il me laissa tombé à son tour. Je compris alors qu'il n'en n'avait qu'après mon argent et qu'il ne m'avait jamais vraiment aimé. Je pense que, aujourd'hui ,je peu l'admettre sans problème : Il m'a brisé le cœur. Depuis ce jour je n'ai plus jamais refais confiance à un homme.

« Toi ? En faculté de médecine à Barcelone ?! » Voilà ce que m'avait dit mes frères quand je leurs avais annoncé la nouvelle au téléphone. Après un court voyage aux quatre coins de l’Europe, j'avais élu domicile à Barcelone où j'avais décidé de rentrer en médecine. Évidemment, ça faisaient beaucoup rire mes frères. L'un pensait que je faisais ça uniquement pour que mon père me pardonne, et l'autre me pensait simplement trop débile pour réussir. Pourtant je passais ma première années avec brio ! C'est d'ailleurs à cette époque là que je fis la rencontre de ce qui allait devenir mon époux. Il n'était ni étudiant à la fac, ni professeur.. à vrais dire : c'est lors d'une soirée mondaine, autour d'une coupe de champagne que je fis sa connaissance. Moi qui était habituellement une adepte des soirées branchées, j'avais rapidement appris à mes dépends, que l'homme qui ferait mon bonheur (financièrement) ne se trouvait pas dans ce genre de fête. J'avais donc raccroché mes shorts et mes jupes, et j'avais vendu mon vieux smartphone pour investir dans une robe de soirée, parfaite pour les cocktails et autre événement où des riches barcelonais plaisantent autour de toasts recouvert de caviar. Je passais donc toute mes soirées dans ce genre de fête. Ça et les révisions : voilà à quoi se résumais ma vie.
C'est donc durant l'un de c'est cocktails que je mis le grappin sur un un vieux milliardaire. Il n'était pas très bien conservé, mais son compte en banque comptait bien assez d'euro pour me donner le courage de jouer les femmes parfaite. Bon, honnêtement : il me dégouttait. Mais j'avais toujours vécu dans le luxe ! Car même si ado je traînais avec des junkies, une fois à la maison quelqu'un était payé pour faire le ménage, me faire à manger, me faire couler un bain etc. Je ne pouvais décemment pas vivre plus longtemps dans cette cité universitaire, où les femmes de ménage se contentaient de nettoyer le couloir et où je n'avais même pas de baignoire ! Rapidement mes efforts payèrent. À tout juste vingt ans je me retrouvais officiellement marié à un vieux débris et j’emménageais dans son palace sur les hauteurs de Barcelone. Un chauffeur me conduisait tout les matins à la fac, j'avais un prof de yoga qui venait me faire cours tout les samedi, à domicile, et en couchant avec mon ''mari'' une fois par mois je pouvais sans problème dépenser des millions dans ma garde robe.. Bref : le bonheur. Malgré tout ça je poursuivis mes études et une fois diplôme je fis le job de mes rêves : femme de milliardaire. (c'est comme ça qu'on appel une femme au foyer qui a épousé un riche.)

Seulement voilà, toute les bonnes chose ont une fin. Et si en épousant un vieux de soixante-huit ans je m'imaginais finir milliardaire à sa mort : je m'étais trompée. À son décès tout ce qui lui appartenait revint à sa famille dont, visiblement, je ne faisais pas partie. On me confisqua la quasi totalité de mes affaires, puisque tout avait été payé avec sa carte bancaire. Je me retrouvais donc, une fois de plus, à la rue, avec mes louboutin aux pieds. Bien trop fière pour appeler mes parents à la rescousse, je dépensais mes dernières économies pour me payer un ticket d'avion, direction Cambridge aux état-unis, pour rejoindre ma petite sœur. Oui je ne l'avais pas appelé depuis quelques années, mais je savais qu'elle avait un appartement où je pourrais squatter et qu'elle avait toujours le soutient financier de mes parents...

Cela fait à présent quelques mois que je vis avec Danae et seulement quelques jours après mon arriver, agacée par mon inactivité et ma paraisse, elle me dégota un job de femme de ménage dans sa faculté. Humiliée, je refusais, dans un premier temps, d'y aller. Puis après quelques menaces, elle finit par m'y traîner.
Voilà comment, aujourd'hui je suis une diplômée en médecine qui récure les toilettes de Harvard.