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E. MARLA GARTHWYS ► emilia clarkePage 1 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
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C'est le 14 août à aberdeen, écosse, que les membres de la famille garthwys m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) marla (lussy). Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de journalisme depuis huit ans ans et travaille en parallèle de mes études en tant que vendeuse chez un disquaire (facultatif). Et pour terminer, je voudrais intégrer les Dunster ou les Lowell.
Pourquoi la DUNSTER HOUSE ou la LOWELL HOUSE ?
GROUPE 1.
Combien de fois a-t-elle entendu ces quelques mots : 'Arrête de bosser', 'souffle un peu !', 'sort avec tes amis' ? Peut-être des centaines de fois .. mais trop à son goût. Ses parents lui ont souvent répété que le travail est la santé et depuis, elle en a fait son credo ; peut-être pour faire bonne figure, qui sait. Mais ils ont eu raison de le lui dire. Cependant, cela ne l'empêche pas d'être une jeune femme tout-à-fait normale malgré le fait qu'elle soit accro à la caféine, légèrement geek sur les bords, ne tenant pas l'alcool et enfin, ayant un QI de 160. La Dunster House est faite pour elle, ça s'sent rien qu'en la voyant (si si).
GROUPE 2.
Elle aime l'art en général mais à petite dose. Petite, ses parents l'ont inscrite à un atelier d'art plastique ainsi qu'à des cours de danse. Elle a abandonné le dessin à l'âge de 12 ans pour se consacrer à la danse classique. Hobby qui ne l'a jamais quitté encore aujourd'hui. Elle a baigné dans l'art durant une grande partie de sa vie et d'ailleurs, elle ne se lassera jamais de visionner des ballets ni de se rendre dans des galeries artistiques.
Combien de fois a-t-elle entendu ces quelques mots : 'Arrête de bosser', 'souffle un peu !', 'sort avec tes amis' ? Peut-être des centaines de fois .. mais trop à son goût. Ses parents lui ont souvent répété que le travail est la santé et depuis, elle en a fait son credo ; peut-être pour faire bonne figure, qui sait. Mais ils ont eu raison de le lui dire. Cependant, cela ne l'empêche pas d'être une jeune femme tout-à-fait normale malgré le fait qu'elle soit accro à la caféine, légèrement geek sur les bords, ne tenant pas l'alcool et enfin, ayant un QI de 160. La Dunster House est faite pour elle, ça s'sent rien qu'en la voyant (si si).
GROUPE 2.
Elle aime l'art en général mais à petite dose. Petite, ses parents l'ont inscrite à un atelier d'art plastique ainsi qu'à des cours de danse. Elle a abandonné le dessin à l'âge de 12 ans pour se consacrer à la danse classique. Hobby qui ne l'a jamais quitté encore aujourd'hui. Elle a baigné dans l'art durant une grande partie de sa vie et d'ailleurs, elle ne se lassera jamais de visionner des ballets ni de se rendre dans des galeries artistiques.
Mon personnage c'est le plus beau
(ajoutez "checked" pour cocher une case, 12 cases à cocher, sous la forme "l'un ou l'autre")
APRÈS LA BOMBE
Je me trouvais à la cafétéria du Annenberg Hall au moment des faits. Très sincèrement, j'ai crû y passer. Si vous auriez vu l'état des lieux après l'explosion, on aurait pu croire à une scène de guerre. J'ai perdu mon partenaire de TD mais je m'en suis tirée avec quelques blessures au visage, aux bras et deux côtes cassées. Ça aurait pu être largement pire mais j'ai survécu. Trop affaiblie par mes blessures, je n'ai pas pu être d'une quelconque utilité envers les autres personnes présentes dans la salle et j'ai rapidement été prise en charge par les secours du campus. Cet événement a été éprouvant, difficile mais surtout chaotique pour tout ceux ayant été présents sur le campus. Je ne souhaite pas en reparler et encore moins le revivre.
EXTRAVERSION - INTROVERSION
SENSATION - INTUITION
| PENSÉE - SENTIMENT
ORGANISATION - ADAPTATION
|
APRÈS LA BOMBE
Je me trouvais à la cafétéria du Annenberg Hall au moment des faits. Très sincèrement, j'ai crû y passer. Si vous auriez vu l'état des lieux après l'explosion, on aurait pu croire à une scène de guerre. J'ai perdu mon partenaire de TD mais je m'en suis tirée avec quelques blessures au visage, aux bras et deux côtes cassées. Ça aurait pu être largement pire mais j'ai survécu. Trop affaiblie par mes blessures, je n'ai pas pu être d'une quelconque utilité envers les autres personnes présentes dans la salle et j'ai rapidement été prise en charge par les secours du campus. Cet événement a été éprouvant, difficile mais surtout chaotique pour tout ceux ayant été présents sur le campus. Je ne souhaite pas en reparler et encore moins le revivre.
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle dewtt et j'ai la vingtaine passée. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart. Ce forum est une perle alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise emilia clarke comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par @crick. Je fais environ 200/400 voir plus mots par RP et mon personnage est un personnage inventé crée par /.
Mot de la fin ? ▲ :love2: :excited: .
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)
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Lien du postVen 29 Aoû - 13:01
Il était une fois...
Some are born to sweet delight, some are born to endless night. « Charles, rattrape là ! Elle va se noyer, Charles, bon sang, fais quelque chose ! » la voix de ma mère était à peine audible das les remous de l'eau. Je buvais la tasse, tentais de garder les yeux ouverts pour rester attentive. Combattre et lutter ; à sept ans, on ne sait pas vraiment comment y arriver ni comment faire. J'étais perdue, naviguant en solitaire dans le néant ... non ... dans cette eau chlorée, cette piscine qu'avait construite mes parents il y a deux ans. Je ne cessais de plonger et de remonter, tentant d'aérer mes poumons, respirant avec difficulté. « Charles ! Aide là ! » Mon père avait parfois des absences pourtant en cet instant, il n'avait pas réfléchi et s'était jeté la tête la première dans l'eau. Je me rappelle avoir été tirée hors du bassin ; mon père avait effectué les gestes de secours à la perfection, m'attribuant de l'oxygène dans mes poumons qui regorgeaient d'eau. L'hospitalisation avait été évitée, de justesse cela dit. Allongée au bord de la piscine, mes pupilles embrumées fixèrent avec attention les visages graves de mes parents mais également de mon frère qui, pour le coup, m'avait tenu la main. J'avais failli me noyer à l'âge de sept ans et je me souviendrai probablement toute ma vie de ce souvenir, douloureux tout de même. J'avais voulu faire ma grande, ma petite-fille un peu trop orgueilleuse. Délaissant mes bouées gonflables, je m'étais aventurée seule dans l'eau, prenant soin de vérifier que mes parents avaient le dos tourner avant de m'élancer dans l'eau. Mon frère n'avait pas été présent autour de la piscine et n'avait donc pas pu me gronder. A dix ans, on joue les gros durs ; pour lui, c'était vraiment un spectacle que de se montrer aussi fier à mon égard. Je n'aimais pas lorsqu'il prenait la place de mes parents car ce n'était pas son rôle. Il était mon grand frère et personne d'autres. Pourtant, lorsque le drame s'était produit, il n'avait pas été là pour me sermonner ni même pour me gronder. Il avait été présent lorsque mon père avait réussi à m'extraire des poumons les filets d'eau qui s'y étaient infiltrés. Il m'avait tenu la main et avait su me rassurer. Me réconforter sous le regard terrifié de mes paternels qui ne s'étaient pas attendus à ce que je commette un geste aussi dangereux. J'avais mis ma vie en danger, inconsciemment. A l'âge de sept ans, ce n'est pas totalement l'âge de raison, du moins ça ne l'était pas pour moi. Inconsciente, je l'ai été jusqu'à mon adolescence, jusqu'à ce que je vienne à remarquer mes propres erreurs, mes propres faiblesses. En classe de quatrième, j'avais vu l'un de mes amis se faire agresser par un garçon - un délinquant, surement -. Je n'avais rien fait. En classe de troisième, le même garçon avait frappé l'une de mes amies. Je m'étais interposée, recevant moi-même le coup. « Inconsciente » m'avait-il soufflé avant de décamper, trop lâche pour terminer ce qu'il avait déjà entrepris. A l'époque, j'avais quinze ans et là encore, je ne me rendais pas totalement compte de mes actes. A croire que je faisais tout pour m'attirer des ennuis à moins que ça ne soit les ennuis qui m'attiraient.
It's very hard to grow up in a perfect family when you're not perfect. « Madame Garthwys a eu accident. Nous ... Nous l'avons hospitalisé d'urgence. » le médecin nous observait, serrant fermement le bloc-notes qu'il tenait entre les mains. Pour le coup, le mot « urgence » sonnait vrai. Nous n'étions pas dans les films où certaines répliques semblaient exagérées. Pour le coup, mon père, mon frère et moi-même étions face à la réalité, une cruelle réalité. Je savais que ma mère avait été victime d'un accident de voiture et savais également que son état s'avérait critique étant donné qu'elle avait été placée à la place du mort (...) « Est-ce que nous pouvons la voir ? » répliqua mon père d'une voix cassée, due à l'émotion probablement. « Pas pour l'instant monsieur Garthwys. Restez ici, je reviendrai vous chercher lorsque nous aurons terminés. » Terminé ? Que devaient-ils terminer ? Je n'étais pas convaincue par la franchise de ce toubib encore moins par son sourire crispé, me donnant froidement les jetons. Ma main s'appliqua tendrement sur celle de mon père qui fut parcouru d'un sursaut. Je n'avais jamais été aussi proche de lui qu'à cet instant. Les rares moments intimes entre père et fille n'existaient que très - trop - peu et c'est là, assise dans cette foutue salle d'attente de ce maudit hôpital, que je me rendais compte de tout ce que j'avais bien pu rater en sa compagnie. « Ils ont intérêt de ramener maman intacte du bloc. » mon frère s'était redressé. Vingt ans, 1m83 pour 86kg de muscles. Je savais qu'il serait capable du pire lorsqu'il s'agissait de toucher à sa famille. Il me l'avait démontré à maintes reprises lorsque des gamins de ma classe de seconde n'avaient pas trouver de plus amusant que de m'humilier en public en me traitant de 'tête 'ampoule' out encore 'd'intello à lunette'. La bagarre fut mémorable et mon frère s'en était sorti en héros.
Un sourire s'était incrusté sur mes lèvres alors que je songeais à ce souvenir maladroit. Songer à un instant joyeux alors que l'un de nos parents était entre la vie et la mort, il fallait avoir du culot. J'en avais. J'étais confiante quant à la survie de ma mère. C'était une battante. Pourtant, lorsque le médecin revint vers nous et demanda à voir mon père en privé, je compris qu'il y avait eu des complications. Tendue, j'observais mon paternel se diriger vers la salle avoisinante, accompagné par ce médecin qui ne me faisait guère bonne impression. Malgré la porte close, je pus réussir à lire sur les lèvres du toubib un « Je suis désolé. ». Je déglutis, croyant vaciller et m'ordonnant à croire que je venais d'halluciner. Je perdis rapidement pied lorsque mon père, muet, me confirma mes macabres pensées en ne me lançant qu'un seul regard. Mon frère comprit également et la descente aux enfers débuta. Le soir même, mon père rencontra une fois de plus le chemin de ses vieux démons et se vida le stock de rhum et de whisky écossais que l'on gardait généralement pour les invités. Le soir même, mon frère fut envoyé au commissariat suite à des coups et blessures répétitifs à l'égard du personnels hospitaliers.
Plus les jours et les mois défilaient et plus le néant s'ouvrait à moi. L'enterrement de ma défunte mère avait été prononcée dans un cimetière de la ville. Quelques proches étaient présent mais la cérémonie restait intime. Mon père était mal en point, luttant férocement contre sa dépendance à l'alcool. Il avait une mine déconfite sans parler de cette continuelle gueule de bois. Sa détresse était sans appel. Je noyais la mienne dans les sorties ou dans mes études. Mais je ne m'alimentais plus comme avant. Même le avant possédait un goût d'amertume. Quant à mon frère, il s'était engagé dans l'Armée de terre et était parti sur le front, ne nous laissant qu'une simple carte avec ces quelques mots « on se reverra » mais quand ?
i know i can have it all. i just don’t know if i actually want it all … J'ai relevé à maintes reprises que la qualité indispensable et première d'un bon journaliste était la curiosité. Certes, mais ce n'est pas tout. En fait, pour être un bon journaliste il faut surtout être réactif, être capable de s'adapter aux situations, à des interlocuteurs aux personnalités très diverses, être habile, un peu provocateur mais toujours courtois. Je crois qu'il faut savoir se rendre aimable, sans en faire trop -au risque de passer pour une hypocrite-. Être extrêmement patient, c'est le plus important. Sans non plus se faire marcher dessus. Être capable de savoir dire non, avec humour cela passe mieux, fasse à toutes les demandes de nos interlocuteurs, savoir conserver son indépendance en quelque sorte. Comprendre, sans interpréter, les propos de nos interlocuteurs. Et être capable de retranscrire ce que l'on a entendu et observé. Savoir écrire, enfin, de manière claire, précise, vivante, en évitant les observations personnelles. Ce n'est pas si facile d'être un bon journaliste. Je n'aime pas les dérives que j'observe : ceux qui écrivent pour se faire plaisir et non pour informer, ceux qui copinent beaucoup trop avec les informateurs potentiels, les décideurs, les politiques, oui, ça, ça me dérange. C'était ce qu'on m'avait inculqué durant toute ma scolarité à Harvard. Harvard, oui, vous avez très bien lu. Vous vous demanderez probablement comment une fille issue d'une classe plus ou moins moyenne avait réussi à intégrer les rangs de cette si prestigieuse école hum ? J'ai eu droit à un certain nombre d'aides ainsi qu'à plusieurs prêts étudiants (et je vous épargne les dettes que j'aurai à payer plus tard) sans parler de mon job de vendeuse chez un disquaire. Malgré des problèmes familiaux qui sont toujours présents, je continue de me plonger corps et âmes dans mes études qui, je l'espère, paieront un jour. Pour Harvard, j'avais tout quitté : mon pays, mes amis, ma famille (même si j'avais beaucoup de mal à prononcer ce mot) pour débuter une nouvelle vie, me créer un nouveau départ. Partir avait été, pour ainsi dire, mon unique échappatoire et je ne pouvais que savourer cette nouvelle existence bien que les démons de mon passé si chaotiques soient-ils comptaient bien refaire surface.
Some are born to sweet delight, some are born to endless night. « Charles, rattrape là ! Elle va se noyer, Charles, bon sang, fais quelque chose ! » la voix de ma mère était à peine audible das les remous de l'eau. Je buvais la tasse, tentais de garder les yeux ouverts pour rester attentive. Combattre et lutter ; à sept ans, on ne sait pas vraiment comment y arriver ni comment faire. J'étais perdue, naviguant en solitaire dans le néant ... non ... dans cette eau chlorée, cette piscine qu'avait construite mes parents il y a deux ans. Je ne cessais de plonger et de remonter, tentant d'aérer mes poumons, respirant avec difficulté. « Charles ! Aide là ! » Mon père avait parfois des absences pourtant en cet instant, il n'avait pas réfléchi et s'était jeté la tête la première dans l'eau. Je me rappelle avoir été tirée hors du bassin ; mon père avait effectué les gestes de secours à la perfection, m'attribuant de l'oxygène dans mes poumons qui regorgeaient d'eau. L'hospitalisation avait été évitée, de justesse cela dit. Allongée au bord de la piscine, mes pupilles embrumées fixèrent avec attention les visages graves de mes parents mais également de mon frère qui, pour le coup, m'avait tenu la main. J'avais failli me noyer à l'âge de sept ans et je me souviendrai probablement toute ma vie de ce souvenir, douloureux tout de même. J'avais voulu faire ma grande, ma petite-fille un peu trop orgueilleuse. Délaissant mes bouées gonflables, je m'étais aventurée seule dans l'eau, prenant soin de vérifier que mes parents avaient le dos tourner avant de m'élancer dans l'eau. Mon frère n'avait pas été présent autour de la piscine et n'avait donc pas pu me gronder. A dix ans, on joue les gros durs ; pour lui, c'était vraiment un spectacle que de se montrer aussi fier à mon égard. Je n'aimais pas lorsqu'il prenait la place de mes parents car ce n'était pas son rôle. Il était mon grand frère et personne d'autres. Pourtant, lorsque le drame s'était produit, il n'avait pas été là pour me sermonner ni même pour me gronder. Il avait été présent lorsque mon père avait réussi à m'extraire des poumons les filets d'eau qui s'y étaient infiltrés. Il m'avait tenu la main et avait su me rassurer. Me réconforter sous le regard terrifié de mes paternels qui ne s'étaient pas attendus à ce que je commette un geste aussi dangereux. J'avais mis ma vie en danger, inconsciemment. A l'âge de sept ans, ce n'est pas totalement l'âge de raison, du moins ça ne l'était pas pour moi. Inconsciente, je l'ai été jusqu'à mon adolescence, jusqu'à ce que je vienne à remarquer mes propres erreurs, mes propres faiblesses. En classe de quatrième, j'avais vu l'un de mes amis se faire agresser par un garçon - un délinquant, surement -. Je n'avais rien fait. En classe de troisième, le même garçon avait frappé l'une de mes amies. Je m'étais interposée, recevant moi-même le coup. « Inconsciente » m'avait-il soufflé avant de décamper, trop lâche pour terminer ce qu'il avait déjà entrepris. A l'époque, j'avais quinze ans et là encore, je ne me rendais pas totalement compte de mes actes. A croire que je faisais tout pour m'attirer des ennuis à moins que ça ne soit les ennuis qui m'attiraient.
It's very hard to grow up in a perfect family when you're not perfect. « Madame Garthwys a eu accident. Nous ... Nous l'avons hospitalisé d'urgence. » le médecin nous observait, serrant fermement le bloc-notes qu'il tenait entre les mains. Pour le coup, le mot « urgence » sonnait vrai. Nous n'étions pas dans les films où certaines répliques semblaient exagérées. Pour le coup, mon père, mon frère et moi-même étions face à la réalité, une cruelle réalité. Je savais que ma mère avait été victime d'un accident de voiture et savais également que son état s'avérait critique étant donné qu'elle avait été placée à la place du mort (...) « Est-ce que nous pouvons la voir ? » répliqua mon père d'une voix cassée, due à l'émotion probablement. « Pas pour l'instant monsieur Garthwys. Restez ici, je reviendrai vous chercher lorsque nous aurons terminés. » Terminé ? Que devaient-ils terminer ? Je n'étais pas convaincue par la franchise de ce toubib encore moins par son sourire crispé, me donnant froidement les jetons. Ma main s'appliqua tendrement sur celle de mon père qui fut parcouru d'un sursaut. Je n'avais jamais été aussi proche de lui qu'à cet instant. Les rares moments intimes entre père et fille n'existaient que très - trop - peu et c'est là, assise dans cette foutue salle d'attente de ce maudit hôpital, que je me rendais compte de tout ce que j'avais bien pu rater en sa compagnie. « Ils ont intérêt de ramener maman intacte du bloc. » mon frère s'était redressé. Vingt ans, 1m83 pour 86kg de muscles. Je savais qu'il serait capable du pire lorsqu'il s'agissait de toucher à sa famille. Il me l'avait démontré à maintes reprises lorsque des gamins de ma classe de seconde n'avaient pas trouver de plus amusant que de m'humilier en public en me traitant de 'tête 'ampoule' out encore 'd'intello à lunette'. La bagarre fut mémorable et mon frère s'en était sorti en héros.
Un sourire s'était incrusté sur mes lèvres alors que je songeais à ce souvenir maladroit. Songer à un instant joyeux alors que l'un de nos parents était entre la vie et la mort, il fallait avoir du culot. J'en avais. J'étais confiante quant à la survie de ma mère. C'était une battante. Pourtant, lorsque le médecin revint vers nous et demanda à voir mon père en privé, je compris qu'il y avait eu des complications. Tendue, j'observais mon paternel se diriger vers la salle avoisinante, accompagné par ce médecin qui ne me faisait guère bonne impression. Malgré la porte close, je pus réussir à lire sur les lèvres du toubib un « Je suis désolé. ». Je déglutis, croyant vaciller et m'ordonnant à croire que je venais d'halluciner. Je perdis rapidement pied lorsque mon père, muet, me confirma mes macabres pensées en ne me lançant qu'un seul regard. Mon frère comprit également et la descente aux enfers débuta. Le soir même, mon père rencontra une fois de plus le chemin de ses vieux démons et se vida le stock de rhum et de whisky écossais que l'on gardait généralement pour les invités. Le soir même, mon frère fut envoyé au commissariat suite à des coups et blessures répétitifs à l'égard du personnels hospitaliers.
Plus les jours et les mois défilaient et plus le néant s'ouvrait à moi. L'enterrement de ma défunte mère avait été prononcée dans un cimetière de la ville. Quelques proches étaient présent mais la cérémonie restait intime. Mon père était mal en point, luttant férocement contre sa dépendance à l'alcool. Il avait une mine déconfite sans parler de cette continuelle gueule de bois. Sa détresse était sans appel. Je noyais la mienne dans les sorties ou dans mes études. Mais je ne m'alimentais plus comme avant. Même le avant possédait un goût d'amertume. Quant à mon frère, il s'était engagé dans l'Armée de terre et était parti sur le front, ne nous laissant qu'une simple carte avec ces quelques mots « on se reverra » mais quand ?
i know i can have it all. i just don’t know if i actually want it all … J'ai relevé à maintes reprises que la qualité indispensable et première d'un bon journaliste était la curiosité. Certes, mais ce n'est pas tout. En fait, pour être un bon journaliste il faut surtout être réactif, être capable de s'adapter aux situations, à des interlocuteurs aux personnalités très diverses, être habile, un peu provocateur mais toujours courtois. Je crois qu'il faut savoir se rendre aimable, sans en faire trop -au risque de passer pour une hypocrite-. Être extrêmement patient, c'est le plus important. Sans non plus se faire marcher dessus. Être capable de savoir dire non, avec humour cela passe mieux, fasse à toutes les demandes de nos interlocuteurs, savoir conserver son indépendance en quelque sorte. Comprendre, sans interpréter, les propos de nos interlocuteurs. Et être capable de retranscrire ce que l'on a entendu et observé. Savoir écrire, enfin, de manière claire, précise, vivante, en évitant les observations personnelles. Ce n'est pas si facile d'être un bon journaliste. Je n'aime pas les dérives que j'observe : ceux qui écrivent pour se faire plaisir et non pour informer, ceux qui copinent beaucoup trop avec les informateurs potentiels, les décideurs, les politiques, oui, ça, ça me dérange. C'était ce qu'on m'avait inculqué durant toute ma scolarité à Harvard. Harvard, oui, vous avez très bien lu. Vous vous demanderez probablement comment une fille issue d'une classe plus ou moins moyenne avait réussi à intégrer les rangs de cette si prestigieuse école hum ? J'ai eu droit à un certain nombre d'aides ainsi qu'à plusieurs prêts étudiants (et je vous épargne les dettes que j'aurai à payer plus tard) sans parler de mon job de vendeuse chez un disquaire. Malgré des problèmes familiaux qui sont toujours présents, je continue de me plonger corps et âmes dans mes études qui, je l'espère, paieront un jour. Pour Harvard, j'avais tout quitté : mon pays, mes amis, ma famille (même si j'avais beaucoup de mal à prononcer ce mot) pour débuter une nouvelle vie, me créer un nouveau départ. Partir avait été, pour ainsi dire, mon unique échappatoire et je ne pouvais que savourer cette nouvelle existence bien que les démons de mon passé si chaotiques soient-ils comptaient bien refaire surface.
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Lien du postVen 29 Aoû - 13:13
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bienvenuuue ici
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Lien du postVen 29 Aoû - 13:14
garde moi un liiiiiien parce quuuue Emiliaaaaaaaaaaaaa
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Lien du postVen 29 Aoû - 14:05
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Lien du postVen 29 Aoû - 14:08
EMILIIIIIIIIIIIIIIIIA
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Lien du postVen 29 Aoû - 14:22
Bienvenue sur ILH et bon courage pour ta fiche
Rhys AckermanMODÉRATION & DESIGN Élève de l'université Harvard
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Âge : 23
Lieu de naissance : brighton, uk
Quartier.s d'habitation & Colocation : dans un dortoir à harvard
Situation sentimentale : célibataire
Études & Métiers : étudiant en troisième année d'undergraduate, option droit + bosse à l'administration d'harvard et revend les réponses des exams
Date d'inscription : 15/03/2013
Pseudo & pronom IRL : dark dreams. (she/her)
Icon :
Avatar utilisé : kim taehyung
Crédits : march-mars@tumblr (av)
Multicomptes : kaiden, kaze, donovan, kyro
Description un :
rhys ackerman single · bisexual · london future law school student basketball player rich guy · korean education photographic memory selling exams answers |
RPS en cours :
— 02 RPs › 28/04 → 05/05
MAI : 02
Warning : sexe, alcool, drogues (amphétamines), langage vulgaire
RPS : 69
Messages : 62337
Lien du postVen 29 Aoû - 14:23
BIENVENUUUUUUUUUE
“take a deep breath and remember who the fuck you are ”
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Lien du postVen 29 Aoû - 15:26
Bienvenue, et avec un tel avatar, tu ne peux être qu'une sublime Dunster j'en suis sûre ! ;)
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Lien du postVen 29 Aoû - 15:38
la Mère Dragooooooooooooon + Marla, omg comme j'aime ce prénom
BIENVENUUUUUUUUUUUUUUE bonne chance pour ta fiche !
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