Le spring break, j’avais dit que j’y viendrai et je suis là. Séjour compliqué mais bénéfique. Besoin de revenir à mes bases, à celle que je suis. Celle que j’ai oublié ces derniers mois au point de fini à la une d’un blog à la con. Rendez-vous donné, et on commence fort avec une activité jet ski. Le soleil fait tellement de bien, oubliant le froid et la pluie. Sur place, je fais tomber la robe de plage pour ne laisser que le bikini. « Un pour deux ? Ou chacun le sien ? » Dans tous les cas, je compte bien prendre les commandes au moins une fois pour m’amuser. Gilet de sauvetage obligatoire de mis, sautillant sur place comme une enfant. Il y a des choses dont je dois te parler après ces quinze jours de réflexion, je veux d’abord qu’on s’amuse un peu tout le temps. Tu m’as tant manqué.

Ça risque d’être compliqué à entendre, ce qu’il se trame entre marcus et moi. Tout ce qu’on doit faire pour satisfaire nos parents, redorer notre image. Enfin surtout celle de la famille. Ne voulant que de la sincérité, et plus de mensonges pour t’en parler après qu’on aura passé ce moment ensemble. un pour deux , j’aime l’idée. Être collée à toi pendant de longues minutes. « eeeh ! » que je m’offusque faussement quand je suis portée pour être derrière toi. « Au retour je prends les commandes. » Mettant la vitesse sur l’eau, les fesses se soulevant sur les grosses vagues, et le bruit de nos rires, s’amusant. Manquant tout de même de voler du jetski quand tu prends un virage. On est bien là.

Sourire, rire. Appréciant ce moment passé avec toi, celui d’avant. Avant que je ne devienne horriblement chiante avec toi. Enfin jalouse, voire possessive. Chiante, je le serai toujours, n’abusons pas. Les vagues ont raisons de nous après de longues minutes à s’amuser sur l’eau. Adrénaline au summum. Jet ski que tu conduis jusqu’à ce qu’on se pose. « ça me va. » Petit endroit, seuls au monde, parfait. Petit corps frêle qu’est le mien, le portant pour m’aider à descendre avant de t’affaler dans le sable me faisant sourire. Je cherche tout de même dans le bac de rangement à l’arrière, s’il n’y a pas de quoi boire. Deux petites bouteilles d’eau, alléluia. Les posant à côté de nous, et moi qui m’allonge sur toi, sans même demander ton avis. « C’était trop bien ! J’ai bien cru que tu voulais que je finisse à la nage. » que je ne manque pas de rire en posant la tête sur ton torse.

Allongée de tout mon long sur toi, tellement bien en cet instant. « Tu crois que je fais mes meilleurs services avec mes mollets ? » que je rigole. Experte dans ton domaine qu’est le tennis, ça me demande des bras. « J’avais besoin d’être collée à toi. » avouant sans te regarder, toujours l’oreille qui écoute les battements de ton cœur. Plutôt légère, je fini par m’asseoir, une jambe de chaque côté de tes hanches, même si j’appréciais être serrer contre toi. « Brad… » commençant, posant mes mains sur ton torse, traçant les muscles du bout des doigts. « Je suis désolée d’avoir été… comme ça ces derniers jours avec toi. » Maladroite, je n’ai pas pour habitude de m’excuser de quoi que ce soit. J’espère que tu comprendras, franchise au plus profond des prunelles.

« Je te donnerai le droit de t’accrocher à moi au retour. » que je ris de nouveau. Petite princesse pas si délicate que ça, quand il s’agissait de sport, je peux ranger la délicatesse au placard pour me montrer bien plus brute. Assise sur toi, appréciant cette lèvre que tu mords, lèvre que je n’ai pas encore touchée depuis mon arrivé, mais espérant la mordre avant qu’on ne reparte d’ici. Je n’ai aucune idée de si mon comportement était normal. « ça a failli avoir raison de … nous. » Enfin on se comprend, puis qu’il n’y a pas de nous au sens propre du terme. Geste délicat de ta part quand tu replaces une mèche rebelle, sourire tendre. « Je ferai en sorte que ça ne recommence plus. » je trouverai d’autres défouloir s’il le faut. Promis, ça ne sera pas sur toutes celles qui poseront leurs mains souillées sur toi, enfin à voir ça.