le coeur qui se trompe trop souvent. défaut de fabrication, palpe pour les mauvais gars. comme un appel à la mort. à la destruction. ivresse des mêmes maux. cherche l’abîme plutôt que la résurrection. distance avalée encore quand tu me repousses sans conviction. reviens envahir l’espace, j’veux que tu suffoques toi aussi. que l’air te manque, que ton cerveau ne sache plus comment tenir les murailles que t’as bâtis. les mots font échos jusque dans la chaire. trouble l’esprit de tes révélations aussi acerbes qu’enivrantes. - j’savais. que c’était toi. quand j’t’ai embrassé ce soir là.. caresse tes lèvres des miennes. nostalgie d’un flash back dans un couloir sombre. - j’t’ai cherchais plein d’fois mais j’te trouvais pas. j’trouvais toujours le même mec, celui qui m’veut pas. qui détestait chaque partie d’moi.. reviennent en tête les messages au sang chaud. de ceux qui foutent à terre dans le silence. se crispe la mâchoire, pour toutes les écailles que t’as faite sans le savoir. main sur la nuque glisse sur ta joue, te fais remonter la tête. appuie sur ta pulpeuse inférieure, celle que je coince entre ma lèvre et mon doigt. - et toi, à combien tu donnes sans même penser à moi ? pas assez naïve pour croire que j’suis l’unique. qu’il n’y a que moi que tu regardes comme ça. que tu veux pour toi. hésitation marque une pause avant que la main glisse dans ma poche arrière, cellulaire entre les doigts que je te tends. contre ton torse. - supprime le et laisse moi le jeter pour toi.

Let me be there

I can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;

sincérité dévoilée, saupoudrée de manipulation qu'il maniait avec toujours autant d'habileté. et c'est peut-être ça qui l'obsédait, au fond. que ça ne suffise pas pour la garder sous contrôle. – tu m’avais déjà ce soir-là.. t’as pas voulu m’garder. l’évidence impossible à nier. le voyage au canada, les allées et venues dans cette putain de prison, pour ne pas la laisser succomber à la solitude. laisser les ressentiments à la surface, d’usage entre eux. cette même dynamique à se haïr, sans jamais refermer la porte à l’autre. – j’déteste tout d’toi quand tu m’fais ça. le ton plus dur, envahi par les souvenirs de l’égo ravagé à chaque rappel qu’elle était tout sauf sienne. pas de promesses faites entre eux, un lien pourtant différent des autres. pas d’une même intensité, la confirmation quand il s’embrase sous son simple toucher. – assez pour m’satisfaire. mais putain, j’reviens toujours à toi. pas assez stupide pour fabuler face à la flagrance de la situation. jamais été saint, ilya. le sera sans doute jamais. le portable mis en évidence, tendu vers lui. – j’risque de trouver des choses qui vont m’faire vriller. parce que tu sais y faire avec ce téléphone, mh ? l’attrape enfin, l’amertume au bord des lèvres. s’attarde sur sa main, en oublie l’échange à effectuer. – j’l’ai pas vue ta vidéo d’merde. t’as aimé l’enregistrer ? lui faire croire que c'est l'seul pour qui tu jouis ? la curiosité malsaine, pas sûr d’aimer entendre la réponse.

F L A T L I N E

life out of control,  how could you pull the plug and let me flatline? ;;