"Ouais." Réponse simple, tu pourrais épiloguer, dire un peu plus le pourquoi cela te plait, mais en fait tu n'en ressens pas le besoin, t'as pas non plus envie de l'emmerder en lui parlant de tes études alors qu'au final vous avez plein d'autre choses à vous dire. "C'est dur, mais j'adore." Rajoutes tu quand même au final pour énoncer un fait plus qu'autre chose. T'as pas choisi le cursus le plus simple pour reprendre tes études et te lancer dans une carrière autre que vendeur dans une boulangerie, mais en même temps, t'as toujours eu de l'ambition et même si tu es plus prompt à faire des conneries qu'avant, t'as quand même repris un peu du sérieux d'antan après ton expérience, tu ne penses plus qu'à faire la fête et sortir. T'hausse légèrement les épaules à sa supposition. "Ouais peut-être." T'en ai pas convaincu pour ta part, tant que tu seras en litige avec ton père, t'es pas certain de te remettre à écrire, parce que le chapitre de tout ça est encore loin d'être clos même si depuis un moment tout semble être un peu plus calme, mais tu sais qu'à la moindre fausse note de ta part, ton daron sera à nouveau sur ton dos à te faire des menaces parce qu'il refuse de voir son fils devenir un moins que rien, il ne veut pas voir son héritage partir en fumé.

Tu laisses entendre un petit rire à sa remarque et sa vision des autres confréries. "C'est clair que si tu penses à la Dudley, c'est pas forcément le bon exemple, mais en période d'exam, ils se tiennent. C'est pas tout le monde qui peut fréquenter Harvard." Après tout il faut avoir un dossier en béton pour pouvoir entrer dans cette fac de l'ivy league, donc forcément tout les étudiants sont forcément des bucheurs à un moment ou un autre. "Mais c'est clair qu'ils ont une autre mentalité que les Pfo, Les pfo c'est souvent des pet-sec." Tu dis cette phrase pas trop haute, parce que clairement ça le fait pas que le président critique sa propre maison, mais on te changera pas, toi t'es un rose dans l'âme, pas un doré même si tu te fonds assez bien dans le décors en étudiant bien plus que quand tu étais chez les Dudu, comme quoi l'environnement aussi peut contribuer plus à une chose qu'à une autre.

Tu sens bien qu'il a pas aimé ta réponse, le fait que tu aurais pu toi arrêter de lui écrire à un moment ou un autre, t'hausse un peu les épaules. "J'étais quasi jamais chez moi en fait, donc j'aurais plus eu le temps de te faire des longues lettres, mais comme tu as arrêté de le faire on ne saura jamais si j'aurais cessé de te parler ou non." Vous ne pouvez au final faire que des hypothèses sur votre histoire commune. "Pourquoi t'as arrêté alors si c'est pas de ton fait ?" Peut-être que t'as question est trop directe, peut-être qu'il n'a pas envie d'en parler, surtout dans la salle commune ou des oreilles indiscrètes peuvent se pointer.

HJ : j'ai fais une faute dans ma réponse précédente en fait, c'est par manque de temps qu'il aurait arrêté de lui parler... Il y a un pas en trop

Je me confortais à l'idée qu'il avait vraiment l'air sincère sur le fait qu'il aimait bien cette nouvelle voie qu'il s'était choisi. Ou bien il avait appris à aimer ce qu'il faisait en s'apercevant qu'il n'aurait de toute façon, pas d'autres choix. "C'est cool" je souriais franchement, ravis d'apprendre qu'il s'épanouissait dans ce qu'il faisait malgré la difficulté de ses études. En tout cas, la littérature avait l'air d'être derrière lui à présent et n'avait pas l'air convaincu à l'idée de reprendre un jour les bancs de l'écriture, l'imagination et autres histoires. Moi qui m'imaginait un jour lire un de ses romans, je crois qu'il fallait que je mettre cette idée de côté pour le moment. On ne sait pas ce qu'est fait demain, peut-être qu'il se réveillera un beau matin avec l'envie de coucher sur papier une histoire de plusieurs pages.

"Tu n'as pas tord" C'est vrai que lorsque j'écoutais les histoires de mon père, j'avais l'impression qu'il avait passé toutes ses longues années à juste boire et s'amuser, mais j'imagine que s'il en est arrivé là où il en est aujourd'hui, c'est qu'il avait tout de même bossé vachement dur et je compte bien emprunter le même chemin, avec un peu moins d'extravagance. Je riais en entendant le diminutif qu'il venait de donner à notre maison. "Tu es sûr d'être notre président ?" riais-je. C'est vrai que c'était peu commun d'entendre ce genre de choses venant de la propre bouche du président de ta maison, mais en soi, il n'avait pas tord. "A croire qu'on a choisi une maison qui ne nous correspond pas vraiment" Je ne me mélangeais pas vraiment, c'était plus pour la communauté et faire comme mes parents que j'avais voulu intégrer une maison.

On arrivait au point qu'effectivement, nous ne pourrions pas refaire l'histoire. Ce qui était fait était fait et nous ne saurions pas si nous aurions continué nos échanges si je n'avais pas arrêté du jour au lendemain. Je jouais avec les pages de mon livre en le regardant. Il devait soudainement plus intéressant que sa question. Je ne savais quoi lui répondre. "C'est.... compliqué" avouais-je à demi-mot. "Je n'ai pas vraiment eu le choix" Si je m'étais imposé je savais que j'aurais clairement pu continué, mais la vie en avait décidé autrement, j'avais décidé de m'écraser plutôt que de m'imposer et comme on l'a dit plus haut, nous ne pourrions pas refaire le passé.

Tu laisses entendre un rire. "Sache que je n'ai jamais tord." Tu bombes alors le torse pour jouer le mec ultra confiant en lui. Bon il est vrai que tu ne manques pas de confiance en toi, mais là, clairement tu fais exprès de surjouer le tout pour grossir le trait et peut-être ainsi arraché un rire à Aschille. Il te pose alors une question concernant ta remarque sur la pfo et tu en hausse un peu les épaules. "Ouais et je peux t'assurer que je ne sais même pas comment j'ai pu être élu..." Parce que t'avais des personnes bien plus âgée et crédible que toi en opposition et il aurait été plus que logique que les votes soient pour eux pas pour toi... Toi t'avais fait ça par provocation envers ton père, sans même te dire que tu pourrais être réellement élu. Tu pensais pas que ça passerait réellement... Mais au moins depuis t'as pu lui foutre dans la figure à ton père que toi, t'avais accompli un truc que lui, il n'avait jamais réussi et ce malgré ses tentatives quand il fréquenter cette même confrérie. "J'ai pas vraiment choisi pour ma part...." Non, ton choix il était ailleurs, il avait été fait dès le début pour la Dudley, mais la pfo avait été une contrainte de ton père, une que tu pouvais plus ou moins accepté pour qu'il te foute la paix... Puis au final, c'était pas plus mal pour toi d'être entouré de personnes un peu plus studieuse, te permettant ainsi de retrouver un climat plus stable pour étudier. Mais c'est clair que sans l'obligation parentale, tu ne serais pas assis à cette table à discuter avec lui, mais probablement vautré dans un canapé de la Dudley à faire semblant d'étudier.

Le passé est alors abordé, l'absence de contact, d'échange de lettre après un moment, silence radio venu de lui, mais que tu finis par balancer qu'il aurait pu venir de toi. T'as fait pas mal de conneries ses dernières années et clairement, t'aurais pu manqué de temps pour vos lettres, mais tu sauras jamais parce que c'est lui qui ne t'a plus jamais répondu... Et visiblement, pas par choix. Tu fronces un peu les sourcils à cela. "Pourquoi ?" Tu fais probablement preuve d'indiscrétion, mais après tout tu es en droit de savoir pourquoi vous avez perdu contact non ? Enfin dans tout les cas tu ne vas pas lui en vouloir, c'est la vie qui a voulu cela tout simplement, mais oui avoir une explication parfois c'est cool, parce que t'as quand même pensé pendant un temps qu'il a simplement du en avoir marre de toi et du fait que tu te plaignais trop de ton père.

Si il avait essayé d'être drôle et de me faire rire, il avait réussi. Il faut dire que je suis plutôt bon public. Je ne sais pas du coup si on peut se fier a moi. Lex n'avait jamais manqué de confiance en lui du plus loin dont je me souvienne, je l'avais souvent envié pour cela. Je n'étais pas né avec le charisme de Brad Pitt et la confiance de Georges Clooney. Il faut dire qu'on ne marche pas dans la même cours. "Grâce à ton charisme et ta beauté légendaire" riais je. Sa gentillesse et ses bonnes idées avaient aussi été l'une des raisons pour laquelle c'est à ce jour, notre président officiel."prochaine étape président des États-Unis" je n'étais pas meilleur que lui en terme de blague. "Encore ton père ?" Demandais je m. Par élimination et par habitude,cjavais conclus que l'emprise ou la pression de son père y était encore pour quelque chose. Il était comme spectateur de sa propre vie au final. Je me revoyais quelques années auparavant ou je l'avais été de nombreuses années a cause de ma relation qui m'avait d'ailleurs amenée à arrêter de lui écrire.

"Ma....ma copine de l'époque ne supportait pas que t'envoie des lettres" je me cachais derrière mon manuel. J'avais un peu peur qu'on se moque de moi car un homme qui se fait dicter sa conduite par sa copine c'est encore plus ridicule dans notre société que l'inverse. Un homme se doit de s'imposer et j'en passe des clichés....

T'arque un sourcil en entendant les mots de ton amis. "T'es entrain de dire que je suis moche là ou je rêve ?" Tu fais alors mine de t'offusquer car clairement, pour le charisme tu sais que tu n'en pas plus qu'une autre personne, du moins te semble-t-il et après tu t'es toujours considéré comme assez charmant, pour ne pas dire beau et avoir l'air ultra narcissique. Tu le sondes alors un instant, savoir comment prendre ta petite boutade. Est-ce que réellement il te trouve désagréable à regarder ? Si c'est le cas, c'est vraiment pas de chance parce que tu comptes pas changer de tête en faisant de la chirurgie esthétique, tu laisses volontiers cela aux autres car tu te satisfaits très bien de ta faciès. T'as douté pendant un moment à cause du fait que pour le coeur de Raquel tu étais en compétition avec un mannequin Espagnol, mais si tu as su flirté avec elle pendant de long mois c'est que t'étais capable de tenir tête à ce type. Au pire si tu loupes encore tes études peut-être que tu pourrais postuler pour être mannequin.

T'éclate de rire quand il te parle de la prochaine étape. "Je crois pas non. En plus, je ne suis pas américain alors ça risque d'être compliqué." Ouais t'es un étudiant étranger, même si tu vises à faire ta vie ici aux States après l'obtention de ton diplôme, tu ne pourras pas te présenter pour ce poste, surtout que t'es encore loin d'avoir l'âge. Ils sont tous assez vieux quand ils se présente, Obama ayant été le plus jeune il te semble.

T'hausse les épaules et baisse un peu la tête en guise de réponse à sa déduction. Ouais, ton père. Encore et toujours. C'est toujours lui le coupable, toujours lui qui te fout la pression et tente de te manipuler à sa guise.

Le sujet s'enchainant, t'es alors surpris par sa révélation. Une grimace prenant place sur ton visage un instant. "Je suis désolé." Tu ne sais pas réellement quoi dire de plus, mais t'es loin d'être dans la moquerie. Après tout, si t'es en droit maintenant c'est pour justement te diriger dans ce domaine, dans celui des victimes dans les histoires de couples et de familles, protéger les gamins, mais aussi les hommes et les femmes battues.