Le chrono tourne et ça devient compliqué d'imaginer une finalité positive à cette partie. Le temps passe, ça sera bientôt la fin des vingt minutes. Triste de voir que tout mon cinéma auprès du gérant de l'attraction n'avait servi à rien. Puis quand finalement c'était fini, je sortais de ma cachette pour voir que tu n'étais pas si loin, visiblement dépité par le résultat de ce jeu. « j'suis tenté de te dire "on recommence", mais j'ai soudoyé le mec de l'attraction pour le privatiser pendant une demi-heure et il nous reste pas beaucoup de temps. suis moi » Main dans ton dos pour te pousser à me suivre, je reprenais la direction, avec toi ce coup-ci, vers le palais des glaces, où on était juste tous les deux, à l'abri des regards. « enfin seuls, toi et moi »

Moue boudeuse d'avoir perdu. - Tu n'étais pas si loin finalement ! Mais tu as manqué cruellement d'observation et surtout de temps. Il faut croire que Rhys avait anticipé toute la partie pour fêter la réussite - qui ne le sera. Pour autant, tu le remercies intérieurement d'avoir privatiser le manège pour vous. Tu te sens plus détendue et plus légitime d'être toi-même. Vous entrez dans le palais des glaces et tu le laisses ouvrir la marche. - J'aurais voulu dire à cherche moi mais si moi je privatise, c'est tout le site. Je suis pas certain que ça te mette à l'aise. T'es pas capable de faire dans le simple toi. T'aimes marquer les esprits dans tes actes. Tu viens déposer un baiser sur sa joue avant de repasser devant et presser le pas. - Allez amène toi, je te paie une pomme d'amour après. Alors que tu ne crois plus du tout en ce sentiment.

La journée tournait d'une façon que j'avais pas pensé. Mon esprit un peu trop observateur aurait sûrement fait en sorte de trouver ta belle gueule si les positions étaient inversées. Mais c'était pas le cas et t'as perdu. Enfin, pas sûr que t'aies vraiment perdu au change puisque j'avais privatisé l'endroit pour une trentaine de minutes. Il nous en restait qu'une dizaine maintenant, mais c'était suffisant pour te donner un avant-goût de ce qui pouvait t'attendre. « j'aurai surtout mis une heure à te retrouver... mais crois-moi que je t'aurais retrouvé » La motivation avant tout, maitresse de toute victoire. Tes lèvres rencontrent ma joue et me voilà presque en train de rougir. Sourire sur les lèvres, je te suivais avant de finalement te plaquer contre un des miroirs qui donnait l'effet d'un chemin tout tracé. « tu comptes aller où comme ça ? laisse-moi te donner un avant-goût de ce qui t'attend quand j'aurai gagné ma partie... » Lèvres qui effleurent les tiennes, avant de finalement t'embrasser sans passer par quatre chemins.

Prudence oubliée, tu réponds au baiser. Rien de chaste. T'en as pas du tout l'envie. Rhys te plait depuis les premiers échanges. Il est de cette verve joueuse qui te correspond bien. Alors pourquoi te priver ? Langoureux échange engageant un désir pour sa personne. Ca y est, tu veux te barrer d'ici. Mais fallait sortir. - J'espère bien que tu m'aurais trouvé. Tu ne pourras plus te passer de moi que tu lances après retrouvé ton souffle. Une main en avant, et l'autre dans la sienne, tu tentes de trouver la sortie. T'es bien content de te protéger parce qu'à ce rythme, tu aurais pu te casser le nez. Dix minutes à vous taquiner, à avancer, se tourner autour. Les lippes s'entrechoquent, se frôlent, se détachent jamais bien longtemps. T'as le sourire accroché sur ta tronche, et le rire en guise de mélodie. Enfin, vous sortez, sans trop de bobo mais une attirance bien ancré. - Bon, rappelle-nous la prochaine que le cache cache n'est pas trop fort mais j'ai apprécié que tu privatises tout. Cette fois, tu l'embarques pour obtenir des friandises. - A part, moi et la pomme, tu veux autre chose ?

Baiser échangé, de ceux qui nous frustrent jusqu'à ce qu'ils arrivent enfin. Libération qui se fait ressentir de par les gestes et les corps qui se retrouvent. « mh, tu crois ? » J'aimais bien le fait que tu sois sûr de toi de cette façon, clairement. C'était... god damn sexy. Le regard qui ne cesse d'être rivé sur toi tout du long, ma main dans la tienne alors qu'on tentait de sortir de ce labyrinthe de miroirs. Le moment restait complice. On se teasait, se cherchait, se trouvait, sans pour autant perdre de vue l'objectif de trouver la sortie. Mais c'était cool et j'appréciais d'autant plus ce moment passé avec toi. Au bout de dix bonnes minutes, on réussissait à sortir de là, les yeux bien trop en coeur pour pouvoir le nier. « au pire, on le fera chez toi. tu connais tous les recoins là-bas et t'auras plus de chances de gagner » C'est clair que c'était pas forcément le niveau facile ce qu'on avait fait là et la victoire n'était pas tellement à la clé. « rien de plus, je suis pas demandeur. et toi ? que puis-je faire pour satisfaire monsieur ? » Après tout, on était dans le donnant-donnant.

Avec beaucoup de malice, tu lui confirmes que tu feras tout pour qu'il devienne accro à toi. Pas dans le sens négatif mais que vous deveniez quotidien dans la Vie de l'un et l'autre. Sans être une contrainte mais juste un refuge quand tout devient de trop. - Tu sais que chez moi, c'est très grand et je connais tout. Ca serait plutôt à toi de te cacher et à moi de te trouver de nouveau. J'aurais un avantage dans tous les cas. Ou il faudrait tenter ailleurs. C'est lentement que vous vous glissez dans la file d'attente. Volontairement, ta main a proximité de la sienne ne fait que la frôler. T'as envie de ce contact avec lui. Tu voudrais tout exploser à ses côtés en vérité. Source de félicité et d'insouciance, tu quittes la tête hors de l'eau le temps de votre moment. - Me satisfaire ? De quel ordre ? Tu joues des sourcils. Luxueux regard posé sur sa personne. Tu le désires, c'est plus un secret. Mais de façon, platonique, tu dirais .. - Te connaitre avant tout ?  

Une relation légère, sans réel engagement, mais tout en ayant un truc qui se construit. Pourquoi pas. Nate pourrait rapidement devenir ce pote qui me fait oublier ce quotidien parfois si morose, surtout quand le géniteur a tenté une approche des plus détestables. « j'ai peur que tu perdes encore si on tente un endroit inconnu. mais cap de me cacher chez toi. à voir si tu connais si bien les recoins » Sourire malicieux. Le défi se propage dans l'air, comme de la poudre à canon. Sortir de l'attraction ? Check. Maintenant, on tentait une autre, se faufilant dans une file d'attente, le contact rompu mais pas tellement. Les mains se frôlent tandis que les regards se cherchent. « celui que tu veux. apprendre à se connaître en fait partie » Un nouveau sourire, avant d'avancer au fur et à mesure que les gens avançaient. « tu veux savoir les choses basiques ou... plus poussées ? enfin, on peut aller se poser quelque part pour ça si tu préfères »