tw: alcool
Le rire que tu n'arrives plus à contenir, chatouille son torse, espièglerie dans tes gestes. T'as rêvé d'un monde comme ça, où ton rire ne cessera jamais de résonner. Et ce monde-là, n'existe qu'avec un fort taux d'alcool dans les veines. Tu persistes dans tes chatouilles lorsque ses mots te stoppent. Élan de conscience soudain, mais aussi de curiosité. Que voulait-il insinuer par là ? A-t-il autant souffert ? Tes maux paraissent bien loin des siens apparemment. Bras que tu laisses tomber le long de ton corps. Toi, immobile, lui, qui s'amuse avec ton visage. Prunelles qui peinent à fixer les siennes à cause de la pluie. Dernières gouttelettes qui vous tombent sur le corps d'ailleurs. L'orage s'éteint. Ses paumes toujours plaquées contre tes mâchoires légèrement étirées par la grimace qui orne ton faciès. — T'as souffert ?... Laisse la phrase en suspense, évitant d'évoquer le mot "ex" sait-on jamais. — Elle est où ? Donne-moi son adresse que j'aille lui botter le derrière ! Poings levés en position boxeuse, comme si tu pouvais faire de mal à une mouche. Mais son regard beaucoup trop sérieux, peiné, t'a interpellé. — J'suis chaude là ! Allons-y ! Hurles-tu au gré du vent. Tellement chaude, que ta mâchoire s'entrouvre largement, souffle que t'inspires machinalement coupé par l'éternuement qui pointe le bout de son nez. Comme si t'allais éternuer ta vie ce soir et que le tonnerre ne sera rien comparé au bruit que tu t'apprêtes à sortir. Mais en fait, rien de tout ça, le tout petit bruit aiguë qui en sort est l'équivalent d'un chaton qui éternue. — Pardon... Feinte un sourire. — On en était où ? Demandes tes pulpeuses, l'innocence en ses coins.

@Zaian Escamilla

t'en parles jamais, de ça. d'elle. de vous au passé et du toi au présent. ce qu'il reste. des lambeaux. des traces cachées par des tatouages. t'en parles jamais mais l'alcool te fais basculer, comme ci plus rien était grave. comme ci tu n'avais pas des plaies éparpillées sur ton corps. comme ci t'avais pas connu les urgences pour une lame de rasoir mal placée ou des brulures de clopes qui pouvaient s'infecter. t'es juste occupé à essuyer son visage. sans même capter le tatouage qu'elle te montrait. emplacement ambigue, les billes qui se sont à peine posées dessus. mission que tu t'es donné de la revoir scintiller. sans le noir, sans les traces, toujours les traces. parce que t'aimes pas le maquillage qui coule. heu bah j'ai souffert plus qu'un tatouage déjà. t'as souffert au point de vouloir partir. t'as souffert au point de ne plus vouloir exister. l'alcool qui prend à la rigolade, encore. tu vas rien faire du tout, t'es une brindille toi ! que tu lâches en te reculant, admirant ta mission achevée. bout de femme qui sautille sur place. t'as trouvé peut être plus intenable que toi, au moins, au minimum pareil. tu ricanes, paume de mains sur les poings serrés. ça sert à rien. et tu vois la grimace déformer son visage, éternuement insatisfaisant. le rire qui ressort d'entre tes lippes. t'es un p'tit chaton, une p'tite chatte ?? tu t'esclaffes, comme si la blague était probablement la plus drôle de l'univers. t'as froid ? faut qu'on rentre ? que tu arrives à lâcher entre deux fous rires.

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tw: alcool
Il a souffert plus qu'un tatouage ? Qu'est-ce que cela signifie ? Curiosité mal placée, tu veux en savoir plus. Tu veux creuser Fallon. L'intrigue au bout de la serpentine malgré l'alcool qui circule dans tes veines. Tu n'as peut-être plus la tête certes, mais tu ressens deux fois plus les émotions. Elles qui s'entrechoquent. Tu as le sentiment qu'une ombre glacée entoure son cœur et l’isole de ses états-d'âmes. — Je veux en savoir plus. Juste pour savoir à quel point l'être humain peut être parfois pire qu'un diable. Pire qu'un démon. Et comme un devoir, tu ne sais pourquoi d'ailleurs, tu proposes une petite virée chez son ex pour lui refaire le portrait. — Ne me sous-estime pas ! Tu as peut-être l'air plus fragile que les ailes d'un papillon, mais si l'on te cherche, on te trouve à la fin. Sourcils haussés, incompréhension total lorsqu'il te compare à une chatte, et comme t'es une bourde dans ces moments et que t'as pas vraiment saisi sa question, tu plaques tes deux paumes contre ta partie intime, à travers le tissu de ta robe. — Évidemment que j'en ai une, là ! Rire en chœur, ce n'est pas le moment de douter de ta sexualité Fallon, t'es bien une nana, avec des courbes plus que généreuses. Tes jambes se mettent en marche, suivant au pas, ton alliée de fortune. — Carrément froid même ! Le ressentant que maintenant, ce froid mordant qui picore ta peau.

@Zaian Escamilla

l'alcool a conneries, pourtant. mais jamais assez pour ça. jamais assez pour essayer de recontacter ton ex, de la retrouver. t'aurais pu pourtant. l'alcool te rend con. mais le subconscient ne l'est pas suffisamment, lui. impossible de recontacter ton diable. tes cauchemars. y'a rien à savoir. parce que c'est pas intéressant. toi, ton histoire. c'est du passé et t'as assez ruminé. t'es presque trop détaché. encore trop traumatisé. peut être à tout jamais. pas en état de réfléchir. les billes qui suivent ses mains, son entre jambe. brindille aussi farouche qu'une petite chatte. pas la même pourtant. et toi tu continues de rire aux éclats comme ci la blague était gigantesque. les pas qui s'avancent, pour aller où ? aucune idée, pourtant, l'allée empruntée. genoux qui fléchissent devant elle. montes ! invitation à grimper sur ton dos. fidèle destrier de la dame. pas sûre que l'opération tienne la route. vêtements encore humides. j'te veux bien comme meilleure amie, t'es drôle. p'têtre même que j'te demanderais en mariage. rapport ? aucuns.  

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tw: alcool
Quand on vous regarde de l'extérieur, on pourrait penser que l'innocence de vos cœurs ne porte guère la noirceur des abysses et pourtant, vu de l'intérieur, c'est pire. Deux âmes égarées qui ont parfaitement conscience des cicatrices marquées au fer rouge sur la peau. Réalité vivante et palpable, curiosité mal placée, tout est réuni pour écouter à tour de rôle, vos tourments. Sauf qu'il en a décidé autrement Zaian. Ce corps robuste qui se tourne, te donne dos. Hésitante au début, tu finis par accepter son invitation à grimper. Lèvre mordillée, jambes qui glissent de chaque côté de ses hanches. Te voilà bien installée, à prendre tes aises tandis que tes bras se logent autour du cou de ton accolyte. — J'savais pas qu'il était possible d'épouser sa meilleure amie. Voix mielleuse qui s'impose à la porte de son oreille. — J'veux une demande en mariage dont je me souviendrais nuit et jour ! Tes jambes s’agitent dans l’impatience, telle une gamine. — Où m'emmènes-tu ? Tu me kidnappes ? Les vêtements humides te collant encore à la peau, tu commençais à sentir le froid dévorer tes pores. T'avais besoin d'être réchauffée. — Regarde là-bas, il y a un photomaton... Emmène-moi Z ! Bassin sautillant presque contre son dos histoire de le pousser à te conduire là où t'as envie qu'il s'occupe de toi.

@Zaian Escamilla

elle grimpe sur ton dos. presque brindille, les jambes qui t'entourent et tes bras pour tenir ses cuisses à ta taille. duo hors pair. l'improbable. pas tant que ça en vérité. deux gamins alcoolisés qui fendent la rue. voix trop joyeuses qui, dehors, ruinent le silence des rues, tard dans la nuit. les murs qui vous écoutent. comment vous ne pouviez pas vous connaitre avant ? unis par arlan, meilleur ami en commun, pourtant, inconnus au bataillon. illogique ? tu ricanes à ses mots, els doigts qui s'agrippent à sa chair à travers le pantalon. j'sais paaas ? j'considère que ma femme c'est censé être ma meilleure amie en fait ? tu vois le couple comme la symbiose parfaite, toi. pas la bonne pioche, faut croire. fiascos sentimentaux à répétition, pas prêt de la de te marier toi. fidèle destrier, les pas qui suivent son doigt. photomaton à l'horizon. lumière qui scintille, perce la nuit sombre. pupilles qui vacillent devant le néon. j'suis aveugle ! cavalière déposée sur le sol, poney bienveillant avec son amazone d'une seconde. le bras qui pousse le rideau, trouve l'intérieur. siège en métal qui tremble, écritures effacées, il ne reste que l'itatlien que tu peux tenter de décrypter. yeux qui se plissent. c'est de l'allemand je crois. non, pas vraiment. sourire aux lèvres quand ta main se tend vers le siège de fortune. un p'tit selfie madame ?

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tw: alcool
Tes yeux clairs fixés sur l'horizon, écoutaient le garçon par-dessus ses épaules. — Tu m'crois si je te dis que je ne connais absolument rien à toutes ces histoires de sentiments ? J'ai vraiment aimé, j'ai eu un petit ami presque parfait et pourtant, j'ai réussi à tout foirer. J'crois que c'est toute mon éducation sur l'amour qui doit être refaite. Voix qui s'exprime proche de son oreille. L'amour et toi, c'est comme un film un peu naze qui enchaînent les dénouements pourris et se clôture par une fin inéluctable, un destin auquel tu ne peux pas échapper. — Mais je comprends ce que tu veux dire, tout est dans la complicité de deux êtres. Efforts considérables pour en placer une sans rigoler. Attiré par ce photomaton, Zaian te porte jusqu'à l'intérieur et referme le rideau. Orbes qui louchent sur la langue utilisée pour donner les consignes. — T'es sûre que c'est de l'allemand ? Ce n'est pas du Turque ? Totalement hors sujet, tu n'as jamais été attirée par la langue allemande et donc tu ne sais pas du tout à quoi elle ressemble. — Mais j'accepte avec joieeeee ta proposition ! Tires longuement sur le mot joie, sourire espiègle. Ton acolyte s'installe sur le siège, quant à toi, tu préfères poser ton popotin sur ses cuisses. Tu penches légèrement le corps sur le côté pour qu'on puisse le voir. — Pourquoi ça ne marche pas Zaiannnnnn ? Elle est où la lumière ? Mine presque déçue. Évidemment, cette machine ne marchera pas toute seule par magie Fallon. T'as oublié le mode d'emploi.

@Zaian Escamilla