Ces cookies étaient le fruit d'années de test et d'expérience. Une véritable épreuve pour moi qui n'aimait pas particulièrement le sucré. Mais j'avais réussi à trouver une recette au café qui avait eu de bon retour jusqu à maintenant. Subtil mais différent des autres. Il sait probablement où je me trouve à l'heure actuelle... Mais du moment que je n'interfère pas dans ses affaires, je présume qu'il tolère que je sois encore en vie, au moins pour ma mère et mes sœurs... Je lève les yeux vers elle, soutient son regard, silencieusement, comme une confession à demi mot, avant de changer de sujet. Pourquoi j'étais parti pour te raconter ma vie déjà ? Continuant mon café en me grattant la tête de la main libre.

un cookie attrapé par les bouts des doigts. rapproché à ton nez comme un oenologue et son verre de vin. respire les effluves sucrées qui s'en dégagent, encore tiède. tu as leur être de la chance d'être encore en vie, alors ? quand tu dis la bouche déjà pleine d'une bouchée de biscuit. miettes qui tentent de s'échapper. quelques bouchées avant de dîner ton verdict. trop cuits ! madame, tu préfères le moelleux, le doux et réconfortant. experte à force de manger ceux d'hugo. les siens un peu plus relevés à quelques herbes interdites. je sais pas.. tu avais envie de m'en parler et moi d'ecouter. main qui se pose sur la sienne. tu es fort Viktor. -- @Viktor Jenkins

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

J'ai la chance d'avoir la peau et la tête dure... Un visage presque déçu à l'annonce de son verdict. Mes lèvres se pincent, montant légèrement vers le ciel avant que je n'hausse les épaules. Tant pis, ils étaient là maintenant et ce n'est pas moi qui allait les manger. Tu les prendras quand même avec toi ! Ferme sur la question. Mes yeux se posent sur elle et ma main se retourne sur la sienne pour refermer les doigts dessus. Sa chaleur est rassurante. J'ai l'impression de ne pas être seul pour une fois. Un léger sourire se dessine sur mon visage alors que je souffle du nez. Je veux juste vivre... Etre moi... Sans qu'on me dise qui je dois être ou comment je dois me comporter. Un désire simple qui semble pourtant si compliqué à réaliser. Restant ainsi quelques instants de plus, je finis par relacher sa main avant de disparaitre. Je reviens avec un pc portable que je pose sur le comptoir avant de le faire glisser vers elle. Cadeau !

doigts qui se scellent avec les siens. t’es là, pour lui. sans pouvoir comprendre tout ce qu’il vit. expérience propre à chacun, mais toi, les épaules assez solides pour l’écouter et l’apaiser, fraction d’un instant marqué par des cookies trop cuits. un sourire sur ton visage quand ses doigts trouvent les tiens. je sais. sans avoir le temps d’épiloguer, sa main qui lâche la tienne pour attraper l’ordinateur portable, la famosa computadora. gloussement entre tes lèvres encore remplis de miettes. je l’avais presque oublié ce lui là. revers de main qui essuies les lippes et retire les quelques morceaux sur la table, nettoyer pour faire place à l’élu. t’as fait tout ce que tu voulais dessus ? tu te doutes que oui. -- @Viktor Jenkins

j’ai aimé jusqu’à atteindre la folie. ce que certains appellent folie, mais ce qui est pour moi, la seule façon d’aimer.

Lorsque la famille n'est pas à la hauteur, on peut toujours choisir ses amis. Faire entrer Ava dans ma vie était l'un des meilleurs choix que j'avais pu faire. Elle était toujours là lorsque j'avais besoin d'elle et pour cette raison, je serais toujours là lorsqu'elle aura besoin de moi. Peu importe le contexte. D'un simple chagrin à la disparition d'un corps. Serrant sa main pendant quelques secondes, je me détache finalement. Lui présentant l'objet de ses attentes. Tu n'as plus qu'à mettre un mot de passe et tout sera bon. Essaye de faire en sorte qu'il ne soit pas trop simple. Histoire de mettre toutes les chances de son côté. Ava... J'essaye de pister l'autre connard... D'après le profil et le téléphone qu'il avait, il ne serait plus sur Boston actuellement...