Non mais c'est pas possible, jamais tu fais de course le dimanche et encore moins le dimanche matin, c'est pas une heure pour toi, c'est une heure pour personne. Mais voilà t'as plus rien dans le frigidaire, t'as dit que tu irais hier, mais hier t'as fait ton feignant et surtout ton fêtard. Tu gagnes pas assez non plus pour qu'on fasse les courses à ta place, même si en te serrant un peu ... Bref on s'en fou. Tu ne pensais pas une seule seconde qu'en venant ici ça finirait comme ça, déjà tu perds ton mal en patience parce que ce type là il se croit tout permis, t'as envie d'y mettre ton poing mais ça y est c'est fait, il a fini par le prendre sauf qu'il tombe à terre et tu dois te rattraper pour ne pas tomber à ton tour. "Il est sérieux lui ? Oh monsieur répondait !" Fallait s'y attendre qu'il réponde pas. Puis il y a ce type qui s'occupe du gars mais qui semble paniquer. "Vas y je vais appeler" Que tu lui réponds. Tu prends ton téléphone et tape immédiatement le numéro de secours. Tu n'as pas à attendre longtemps avant qu'on te réponde. Tu expliques la situation, tu dis où vous êtes. Et il te demande de quel couleur est le sang. "Il est de quel couleur le sang ?" Est ce que cela à vraiment un impact tu ne sais pas mais on t'informe qu'ils envoi quelqu'un. "Ils nous envoient quelqu'un."

Le dimanche matin, c’est fait pour sauver ton sommeil vu que tu fais la fête toute la nuit, d’autant plus lorsque notre métier exige d’avoir un pied dans le monde de la nuit. Ce n’est certainement pas fait pour faire les courses ou encore pour sauver la vie d'un pauvre type.Pourtant tu es là au bout du téléphone avec les urgences. Tu n’es pas seul sur les lieux et c’est une chance, bien que l’individu avec toi ne semble pas spécialement serein, comment l’être dans ces évènements. Tu poses la question qu’on te pose, puis réponds par la même réponse que tu obtiens. “Dans combien de temps ?” C’est à ce moment précis qu’on te répond qu’ils ne peuvent pas savoir mais qu’ils font au plus vite. C’est toujours la même chose, au petit bonheur s’ils sont pressés ou non. “Dépêchez vous !” Tu n’es pas des plus aimable, mais il faut dire que tu n’es pas médecin et l’homme auprès du corps ne semble pas l’être plus. Tu t’adresses enfin à l’homme. “Il faut le mettre en position latérale de sécurité.” Tu vois aussi la femme qui panique et tu essaie de lui faire comprendre qu’il faut qu’elle se calme que les secours vont arriver. Si en temps normal tu es plutôt séducteur, posé et rassurant, là tu sembles plutôt préoccupé.