j'étais contente que les choses se soient réglées entre levy et moi. je l'avais attaqué -pour changer j'ai envie de dire-, parce qu'il m'avait dit un truc que j'avais pas apprécié. et je l'avais mal pris et j'sais pas.. ça m'avait blessé. au final, tout ça parce qu'il avait pas compris le sens de ma connerie et de là, c'était parti en freestyle pour absolument rien. j'espérais que cette virée à Salem pour le weekend nous permettrait de mettre tout ça de côté et qu'on reparte sur de vraies bases. sur un truc cool comme avant et qu'on réussisse à communiquer. j'étais prête à mettre de l'eau dans mon vin, j'avais pas envie qu'on s'éloigne encore plus. ça c'était ma perception, j'avais l'impression que cette relation partait à la dérive sans que je puisse faire quelque chose. j'essayais de rester dans sa vie mais sans trop m'imposer, histoire de pas l'étouffer. pour pas le perdre encore plus et.. c'était compliqué, en fait. « tu veux qu'on aille déposer nos trucs au logement ou on se promène un peu avant? » demandais-je en remontant la fermeture éclair de mon manteau. j'avais un bonnet sur la tête et des vêtements chauds, rien qui puisse faire tourner la tête des gens. sauf celle de levy, ouais, je m'étais fait belle que pour lui.  

ça devait pas être ta semaine. tu t'étais pris la tête avec quelques personnes et t'avais été de mauvaise humeur une bonne partie du temps et tout ça pour des futilités. des prises de tête avec simeon qui avait miné ton moral. ça n'arrivait pas souvent, mais quand ça arrivait, ça t'affectait grave, à l'image de l'importance de ce mec dans ta vie. malgré ça, t'avais décidé de passer le week-end avec brinley et même si elle faisait partie des gens avec qui tu t'étais embrouillée, t'avais essayé de réparer les choses et de mettre un peu d'eau dans ton vin. t'allais passer un bon week-end en sa présence et ça te ferait sûrement du bien. — on va déposer les affaires, ce sera plus cool pour aller se promener! vous alliez pas trimballer les valises dans toute la ville ou les laisser dans ta voiture. ça ne prendrait que peu de temps de les déposer. — et puis comme ça tu verras l'appart ! tu attrapes vos sacs pour les sortir du coffre puis te saisit du tien pour te diriger jusqu'à la porte du petit immeuble qui ressemblait d'ailleurs plus à une maison avec plusieurs appartements.

j'avais l'impression que ça faisait longtemps qu'on s'était pas vus. entre mon agression, la vérité dévoilée, le fait que j'avais pété un câble vis-à-vis de ça. magnifique comme schéma. on s'était croisés vite fait samedi à la kirkland mais c'était pas prévu et on avait parlé pour que j'lui explique mon point et présenter mes excuses, m'enfin. alors que là, ce weekend on allait être ensemble. partager la même espace, le même air et faire des trucs pas cathos. j'étais pas dans l'optique de reparler du passé, ni rien qui pourrait venir gâcher quoi que ce soit. enjoy à salem. « j'te suis! » je savais toujours pas où on devait aller. c'était une surprise, j'avais pas vu le logement en question. je saisissais mon sac que levy me tendait, dégageant une mèche de mes cheveux causé par le vent. « j’imagine que t'as dû prendre le plus beau et le plus cher » disais-je en souriant légèrement. on connaissait pas vraiment nos goûts mais je lui faisais confiance. je m'adaptais facilement à un décor, même dormir dans une voiture ça pourrait me convenir quoi. on se dirigeait vers.. c'est un logement ça? ça ressemblait plus à une maison de richou avec ses briques rouges et les milliers de fenêtres, sans oublier le drapeau du pays. « c'est ça que t'appelles un appart? » demandais-je émerveillée. tenant fermement mon sac, mes yeux détaillaient chaque détail. à vrai dire, si l'extérieur était impressionnant, j'étais impatiente de découvrir l'intérieur.

t'étais pas cent pour cent à l'aise à l'idée d'être là mais t'essayais de pas y penser et d'enfouir complètement tout ça au fond de toi pour que brinley n'en sache rien. t'aurais pu la planter, mais tu l'avais pas fait et il y avait bien une raison à tout ça. laquelle, t'en sais rien, mais t'étais là et autant profiter. tu te plantais devant la porte d'entrée et regardait sur ton téléphone les instructions pour entrer dans le logement réservé. — non pas le plus cher, juste celui qui avait l'air le plus cool ! tu haussais les épaules — j'ai pas regardé le prix par contre, c'était pas mon indicateur premier. il avait pas couté une fortune mais un petit prix quand même. peu importe, l'argent de daddy fowler te servait à te faire plaisir et t'avais aucune culpabilité à ça. tu finissais par ouvrir la porte après avoir récupérer les clés de l'appartement dans une petite boite. — t'as pas encore l'intérieur ! répondais-tu alors que l'entrée donnait sur les portes d'autres appartements et des escaliers. de l'extérieur, cela ressemblait en effet à une immense maison, mais c'était bien des logements séparés. tu rentrais et refermait la porte derrière elle pour te diriger ensuite au fond de l'entrée. deuxième porte que tu ouvrais qui donnait accès à l'appartement. — et voilà madame, on est à destination ! disais-tu en entrant à la suite de brinley. c'était cosy, pile la taille qu'il fallait pour une seule nuit. tu déposais ton sac dans un coin et tu te faufilais à travers les pièces pour y jeter un oeil. — t'aimes ? disais-tu depuis la cuisine ouverte sur le salon.

J'éclatais de rire, levant les yeux au ciel. « c'est ce que je dis c'est le plus cher! » c'était quoi les options bonus? il y en avait toujours pour attirer la clientèle. « c'était quoi tes critères de sélection? » allez je voulais savoir, pour que je puisse valider. sûrement un truc cozy, simple et qui allait nous plaire, forcément. ça me dérangeais pas quand mes potes dépensaient leur argent pour moi. par contre, quand c'était quelqu'un qui était pas ''proche'' de moi, j'savais pas comment réagir. partagée entre la culpabilité et le fait d'apprécier ce geste. ceci dit, c'était moi qui avais eu l'idée de venir ici. fallait que je lui demande le total pour lui remettre la moitié. pas là, plus tard. on rentrait à l'intérieur, il y avait plusieurs portes et un escalier. wow, c'était vraiment beau. ça me donnait déjà un avant goût du logement. je m'avançais un peu plus dans le couloir, en suivant levy qui savait exactement où aller. je le laissais ouvrir cette fameuse porte et j'entrais dans l'appart. « Wow! » c'était une façon de lui répondre que j'aimais, j'étais très expressive. « T'as de la chance que j'adhère à ce choix d'appart » je regardais partout, c'était un style qui me plaisait beaucoup. même la petite table en bois avec les bancs c'était original, comme quoi j'étais loin d'être capricieuse. « hééé viens voir la chambre! » y'avait plein de petites touches historiques placées ici et là. je savais pu où regarder mais j'avais pu voir qu'il y avait une cuisine et donc, on allait se sauver d'un restau.    

— j'sais pas, je voulais un truc confortable et sympa tu soupirais. jamais contente ces femmes. ok, t'avais pas regardé le prix mais tu t'en foutais tout simplement. puis, t'avais pas du tout dans l'idée qu'elle te rembourse. c'était même pas ton argent alors, qu'elle garde le sien. bon heureusement, lorsqu'elle découvre l'appartement, ses yeux pétillent et elle semble contente. ça te fait plaisir de voir que même si elle a un peu râlé, ça semble lui plaire. — j'arrive répondais-tu lorsqu'elle t'invitait à venir voir la chambre. bras croisé sur le torse, tu te posais dans l'encadrement de la porte. — j'pensais que tu m'attendais nue sur le lit.. disais-tu avec une pointe de rire dans la voix. tu scrutais les détails de la pièce. c'était atypique comme endroit et c'était ça que t'avais aimé. cet appartement avait un genre bien à lui. — je vais réitérer ma question même si je crois que j'ai la réponse: t'aimes bien ? si elle te disait non, t'allais pas mal le prendre mais... tu la jetterais sur le lit pour lui infliger des chatouilles jusqu'à ce qu'elle cède et dise que oui, t'avais bien choisi.

« arrête de soupirer, c'était pas une critique » peu importe ce qu'il avait choisi, moi ça m'allait. d'ailleurs, je me demande si on allait réussir à passer vingt-quatre heure ensemble sans se bouffer la gueule. peut-être qu'aujourd'hui serait la pire journée. puisque j'avais un peu la gueule de bois et monsieur avait eu son urbex la veille. il avait pas trop dormi. je m'étais arrêtée à la chambre pour l'examiner, posant d'ailleurs mon sac près de la chaise. je regardais le tableau où il y avait une femme, peut-être qu'elle était une figure importante pour salem. « j'suis pas ce genre de fille vois-tu, j'préfère qu'on m'aide à tout retirer » répondais-je en affichant un sourire. sous-entendus qui voulaient dire des tas de trucs. advenant qu'on s'engueule, ça allait être ma monnaie d'échange pour apaiser les tensions. c'était mal de le manipuler comme ça je sais mais c'était tentant. je haussais les sourcils à sa phrase, si j'aimais bien quoi? ça me prenait un instant avant de réaliser qu'il attendait une vraie réponse quant au choix du logement. « il manque un truc j'sais juste pas quoi » depuis ce matin qu'on se taquinait, c'était fun.

yeux qui se plissent pour la regarder attentivement. hm ouais, elle vient bien de t'ordonner d'arrêter de souffler. du coup t'hausses les épaules discrètement, histoire de râler sans qu'elle le voit. tu l'observes tout détailler, passer le moindre recoin de la chambre au crible. elle cherche le détail à critiquer ou tu rêves? ces vingt quatre prochaines heures vont peut être mal se passer finalement? elle est en hangover et toi, t'es crevé. concrètement les meilleurs moyens d'être susceptible. ses sous-entendus furent coupé par la cherche de la perfection? voilà, tu t'en doutais. elle voulait jouer, pas de soucis. petit sourire malicieux qui s'illustrait sur ton visage. — une femme en cuisine, nue sous un tablier tu riais. — c'est ça dont tu parles non ? bah ouais, il manquait plus qu'un truc à manger. et si ça pouvait être fait par une femme nue, c'était forcément meilleur. vous étiez venu pour visiter, bien que t'étais déjà venu ici avec ta sorcière bien aimée, reese, mais pour l'instant la seule visite de l'appartement était bien partie.

en vrai y'avait rien de moche ici, il avait bon goût. ces derniers jours, voir ces derniers temps on marchait tous les deux sur des oeufs. on savait pu comment agir vis-à-vis de l'autre et je vous jure qu'au fond de moi, ça me faisait vraiment chier. j'essayais d'être la brinley du début, la meuf cool, la meuf qui avait pas envie de se prendre la tête. je lui lançais des sous-entendus, pour le provoquer gentiment et histoire d'être joueuse. « ça serait ton fantasme ça fowler » un grand sourire s'affichait sur mon visage. je m'approchais de lui.. avant de le contourner légèrement. je jouais avec cette proximité. « ptêtre bien, tu crois que y'a des tabliers dans les tiroirs? » demandais-je en soutenant son regard et je me décalais légèrement pour aller vers la cuisinie qui était à côté. je devais regarder dans les tiroirs pour en avoir le coeur net. fallait pas me dire des trucs comme ça, je le prenais aux mots.  

l'ambiance est vraiment bizarre. mi tendu, mi relax. ou alors c'est toi qui te fait des films ce qui est possible. tu sais pas trop sur quel pieds danser et t'es pas non plus hyper à l'aise. t'essayes de pas y penser et de lancer brinley sur des trucs plus léger, comme la nourriture. la nourriture et son corps parfait. ouais c'est ça, faut que tu penses à ça. sourire qui étire tes lèvres. tu suis la jeune femme d'où tu viens, la cuisine. — oh, il doit bien y avoir ça quelque part dis-tu en te mettant à ouvrir les différents placards jusqu'à tomber sur le graal. tu lui jettes entre les mains. — t'as prévu de faire quoi à manger? t'as une dalle monstre. t'as pas mangé ce matin, alors ton ventre crie famine avec ton pauvre café qui s'est évaporé depuis. et puis tu te souviens, elle t'as dit qu'elle savait cuisiner, alors t'attends sa démo maintenant.