high thrills
w/ @Reese Calloway

Reprise un tantinet plus rude qu’anticipée. Quelques muscles endoloris au niveau de tes mollets en témoignent, malgré la veine tentative d’le cacher. A qui ? A ton propre ego, plongé dans le déni de ces quelques semaines, voire mois sans le basket. Pourtant si l’esprit pouvait être trompé, le corps n’en était moins dupe. La sortie de douche se voulait ainsi boiteuse, le temps que chaque muscle reprenne ses habitudes, ses performances. Performances auparavant plus élevées qu’aujourd’hui, auparavant plus dignes de frôler ce terrain, de porter ce maillot de capitaine. Là, c’en était presque pathétique et frustrant - rien de présomptueux en somme. La frustration refusait, en plus, de te quitter en cette fin de journée, t’entraînant dans une humeur on ne peut plus orageuse. Heureusement qu’aucun des gars n’était présent pour assister à la maltraitance de chaque meuble que tu frôlais sinon Simeon ferait sans doute une syncope. C’était le frigo, spécifiquement, ta victime. En simple serviette dans la cuisine, le réfrigérateur se donnait à coeur joie pour attiser ton impatience grandissante, la poignée se bloquant sans ménagement sous tes doigts, la porte refusant catégoriquement de s’ouvrir. Putain de bordel de merde ! Les jurons colorées - et encore, bien tempérées - répondent au caprice du meuble et tandis que tu t’apprêtais à te déchaîner sur la ferraille, une présence à tes côtés attirent ton attention. Même mieux, sa proximité te fait sursauter. Putain Reese ! Qu’est-ce que tu fous là ?! Depuis quand elle était là surtout ? Comment elle était là ? Pourquoi, elle, arrivait à ouvrir une putain de porte et pas toi ? Lev’ est pas là. Et j’suis pas en état de t’accueillir. Visiblement. Un peu grognon, le pouls accéléré, à peine remis de cette succession d’émotions.

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w/ @Quincy Adler

La spontanéité fait entièrement partie de toi, et c’est parfois plutôt dérangeant. Tu te sens à ton aise un peu trop partout, comme si tu étais chez toi n’importe où. Oui, il n’y a aucun malaise pour toi, t’es toi-même en n’importe quelle circonstance et c’est une force, oui, mais pas au bon goût de tous. Ce n’est alors pas surprenant de te voir débarquer à la coloc tout en sachant que Levy ne serait pas là. Une idée en tête et tu fonces. Tu voulais absolument récupérer un pull à toi chez lui et vu le nombre de mecs au mettre carré dans cet appartement, ça sera forcément ouvert, tu n’as aucun doute. Habituée à te faufiler n’importe où, tu viens parviens à bloquer la porte d’entrée de l’immeuble et pénètre à l’intérieur, grimpant les escaliers les uns après les autres. Non, tu ne crains pas que la porte soit fermée, au contraire. Et ton instinct était bon. Faudrait vraiment qu’ils ferment à clé, ils n’ont peur de rien ceux-là. Immédiatement, tu files dans la chambre du blond et farfouilles jusqu’à trouver ton sweat et ô une casquette. ❝ Elle est pas mal celle-là. Il ne s’en rendra même pas compte. Casquette sur la tête, tu sors de la chambre et décides de te servir un café. A l’aise en toutes circonstances rappelez-vous. Appuyez contre le rebord du comptoir, tu bois paisiblement ta tasse, alors que Quincy vient se débattre avec  le frigo. C’est assez plaisant cette image. Lui galérant, son torse à l’air, une unique serviette autour de la taille. T’es vraiment pas croyable Reese. ❝ Je bois un café. Ah ça, il n’était pas nécessaire de le dire pour le savoir. ❝ Je sais. Petit coup de balancement afin de te redresser entièrement, tu avances vers lui et ouvre le frigo, comme pour le narguer de cette simplicité. ❝ Sympa ta serviette, j’aime beaucoup. Petit clin d’oeil, tu restes là à ses côtés à le détailler du regard avec ses yeux remplis de perversité.

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w/ @Reese Calloway

Scène tout droit tirée d'un sitcom douteux à l'heure de prime. Le frigo incarnant le rôle principal, avant que Reese ne lui vole la vedette - il s'en vengera, c'était certain. A l'aise en toutes circonstances, un tantinet trop à l'aise selon tes sourcils froncés, peu enclin à jouer l'hôte sociable à l'instant T. J'vois ça. Rétorque peu loquace, loin d'tes habitudes. Les billes se baladent entre elle, son café, la machine à café récemment utilisée, son café et encore elle. Tu remarques la casquette, sur sa tête, le contraste entre son attirail et sa présence. Avec son café. Depuis quand elle était là, avec son café ? Répète le encore une fois pour voir Quincy, si ça prenait plus de sens. Depuis quand t'es là, j'veux dire ? Le regard la suit, quand elle se lève, désinvolte et se dirige vers toi, le frigo, se sert comme si elle était chez elle. Le frigo avait décidé de se mettre en arrière plan à cet instant, d'abandonner ses caprices de diva sous ton air presque hébété. Presque. T'arrivais à voiler ce genre d'affront, te contente d'avaler difficilement ta salive. Tu t'expliquerais avec le frigo plus tard. M'regarde pas comme ça. L'attention dérive sur Reese et l'étincelle dans son regard. Etincelle perfide que tu reconnaissais on ne peut trop. J'sais, j'suis canon. Mais j'coucherai pas avec toi. Rictus au coin des lèvres.

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w/ @Quincy Adler

Question simple, réponse à son image. Enfin, tu joues relativement sur les mots, comme toujours. Et c’est ce qui est un poil agaçant chez toi. Ça t’amuse d’autant plus, sourire en coin, l’espièglerie à son maximum. Tu sais que tu n’as pas ta place ici en l’absence de Levy, mais faut toujours que tu en fasses qu’à ta tête. La porte était ouverte après tout, c’est un signe d’invitation à entrer ça. Pas d’effraction, t’es innocente cette fois. ❝ J’en sais rien. Assez longtemps pour avoir pu tout fouiller le dressing de Levy et prendre ce qui m’intéresse. Honnêtement, tu aurais pu en prendre bien plus qu’une casquette et un pull. T’as été trop honnête sur le coup. Enfin façon de parler. ❝ Et si tu pouvais oublier mon passage, ne rien lui dire, ça m’arrangerait assez. Il va reprendre sa casquette après et la mettre en sécurité, c’est chiant. En revanche, la vue elle est très loin de l’être. Au contraire, elle est plus qu’appréciable et t’en profites totalement, le détaillant du regard. Visiblement, ça ne lui plait pas tant que ça. Regard qui se lève pour se planter dans ses yeux, espiègle comme tu sais si bien le faire. ❝ T'es pas le premier à le pas, et pas le dernier à ne pas tenir ses paroles jusqu’au bout. dis-tu alors que tu finis ta tasse de café, avant de descendre du comptoir pour t’approcher dangereusement de lui, le feu dans les yeux, l’envie de jouer. ❝ Mais t’es réaliste sur une chose, t’es canon. Je le pensais pas autant. Flatter, ça tu sais le faire. Encore plus si c’est pour que ça aille dans ton sens.

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w/ @Reese Calloway

Tout c'qui t'intéresse ? Le sourcil arqué l'encourage à développer malgré le ton las, la rétorque brève. J'y gagnerais quoi à 'oublier ton passage' ? Parce que pour l'instant, tu voles ma bouffe, mon café, mon temps solo du matin.. rien de positif pour toi. C'n'était pas sa présence en soit qui te dérangeait. Aussi loin que tu t'en souviennes, elle n'était jamais rentrée dans cette catégorie mise à disposition pour ton propre bien, "à blacklister". Bien au contraire ; sa capacité à s'abreuver des fatalités d'autrui pour son propre amusement t'as toujours diverti. Toujours ce rictus en coin, intrigué, par sa répartie imaginative. Mais les têtes à têtes avec la tornade Calloway se comptait sur les doigts d'la main malgré toi, et un autre jour, dans une autre dimension, là où ton ego ne traversait pas une rude épreuve, t'en aurais profité de c'te tête à tête. Aujourd'hui, le nuage noir planant au dessus de ta tête et ta récente vendetta avec le frigo t'empêchait de rentrer dans l'jeu de la réciproque. Confiante, mutine, son regard se plante dans le tien sans se démordre, sans message implicite. Non, tout était explicite avec elle, de ses yeux plissés de détermination jusqu'à sa démarche prédatrice. Les flatteries continuaient, l'objectif était on ne peut plus limpide. Tes yeux sombres la suivaient sans dévier jusqu'à ce que son odeur inonde tes narines. Plisses le nez comme si son effluve t'était insupportable alors que c'était tout l'inverse. Si tu veux t'taper le premier venu, j'suis certain que le sdf du campus se ferait un plaisir de libérer du temps. Continue de feindre le désintérêt mais le ton moins acerbe, adouci, presque joueur te trahit. Tu ne bougeais pas, ne recule pas, plante les deux pieds au sol, attendant l'enclenchement de l'engrenage. Un toucher p't'être, ou une autre éloge qui te faiblira. Un simple homme amadoué par un ou deux compliments sur son physique - ouais ouais, t'étais faible. Ou c'est le challenge qui t'attire ?