"Nous avons appelé votre personne de contact pour qu'elle vienne vous chercher, vous allez pouvoir rentrer chez vous." J'observe le médecin urgentiste devant moi, soupirant légèrement. Une chute dans les escaliers et me voilà avec un plâtre pour quelques semaines maintenant... Je ne me suis vraiment pas loupé sur le coup. Me relevant de la chaise, je sors alors de son petit cabinet, je vais régler les dernières formalités, vérifier que les informations sont bien à jour avec l'accueil... Ancienne adresse qui date de plusieurs années en arrière... Je tiques alors, parce que ça fait un bail que je n'étais pas venu ici, que je n'en avais pas eu besoin. Autant avant quand je jouais les garde du corps d'Andrew, cela arrivait plus que souvent.. J'étais limite un abonné, mais maintenant, une vie plus calme, plus tranquille. "Pardon, c'est qui ma personne de contact ?" Questionnais-je alors finalement pour être certain qu'il ne s'agisse pas de l'un de mes parents... Mais l'information qui tombe est pire. Oliver Davis. Je blèmis. Super. Et ils l'ont déjà appelé... Je mettrais ça à jour une autre fois, là je me vois mal le faire et les faires réaliser leurs conneries... Je vais me débrouiller, je doute réellement qu'il vienne me chercher... Armée de mes béquilles, je vais m'asseoir sur l'une des chaises de la salle d'attente, réfléchissant à qui contacter. La voisine est avec Elena et je n'ai pas envie que la petite débarque ici, Maze probablement au travail... J'ai pas vraiment beaucoup de personnes proches de moi maintenant, au fil des années un tri naturel avait été fait entre les départs pour retourner dans leurs contrés, les aspirations de vie différentes, etc. Rosie peut-être ? Elle ne doit pas être au summer camps si ? Je me bouge alors pour tenter de prendre mon téléphone dans ma poche....

@Oliver Matthew Davis

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@Jaysaël S-Castellan & @Oliver Matthew Davis
TW : blessures...
08 août 2023
Massachussetts General Hospital

A broken bone can heal,
but the wound a word opens...
…

La jeep stationnée, j'apprécie la place de parking trouvée pas trop loin de l'entrée. Pour une fois, je devrais m'être planté! Les mains encore tremblantes, le coeur qui bat encore un peu trop fort, je m'extirpe tout de même de la carlingue. Pas rapides qui me font traverser le bitume et je passe les portes automatisées un peu trop rapidement, encore stressé de ce que je vais trouver.

En pleine conversation avec Ange, je mentirai pas, j'ai eu l'impression que mon coeur s'était arrêté en voyant le nom de l'hôpital sur l'afficheur. Ma première pensée a été pour Jason, parce que ce serait pas la première fois qu'il se fait blesser en service et, sincèrement, je redoute atrocement le jour où ils m'appeleront pour me dire qu'il s'en tirera pas. Mais si après vérification de mon identité, la demoiselle ne m'a pas informé que mon frère se trouvait en soin chez eux, y'a quand même un souffle glacial qui m'a pris aux entrailles quand elle m'a annoncé le nom du patient pour lequelle elle m'appelait. Et l'effet de douche froide a dû paraître sur mon visage, parce que j'ai vu ma mère s'inquiéter rapidement. Quelques mots pour m'assurer qu'il allait bien et me demander de venir le chercher. Sans réfléchir, j'ai acquiescé et stopper les vas-et-vient nerveux que je faisais. Quelques mots pour ma mère sur la situation, lui demandant encore son aide pour garder Sergent, les clés en main, j'avais foncé vers l'hosto, ne ralentissant qu'en voyant sa silhouette installée sur une chaise dans la salle d'attente.

Une pause pour l'observer. Les béquilles. Le plâtre. Rien de bien agréable, mais il est pas sanglé dans un lit d'hôpital. Quelques pas, plus lent pour combler la distance.

- Hey… soufflais-je lorsque je suis assez près.

Main dans les poches, je ne sais pas trop quoi dire, quoi faire. Demander comment ça va? Dans un hôpital, je suis pas certain que ce soit la meilleure question!

- T'as besoin d'un coup de main pour te relever? Le questionnais-je doucement, le regard inquiet. Un éclair de lucidité passant parmi mes neurones, j'ai un rapide regard sur les alentours, avant de le reposer sur lui. Où est Elena?

…
•

Mon téléphone en main, j'hésite sur qui contacter encore pendant quelque seconde avant de finalement pianoté sur mon clavier pour écrire un message plutôt que de passer un appel. Tentative d'une approche plus douce pour ne pas faire angoissé Maze par un appel soudain alors qu'elle est possiblement au travail. Sauf que je n'ai pas le temps de le finir, ni même de l'envoyer. Chose logique, mais soit. Je relève le regard vers la personne qui vient de s'adresser à moi. La surprise doit se lire dans mon regard. Je ne pensais pas qu'il allait venir, je ne pensais pas qu'il allait se soucier de moi... Je le dévisage un instant malgré moi... Après tout notre rencontre, elle avait eu lieu ici, quelques étapes plus haut, dans un autre couloir, dans un autre contexte... Souvenirs qui reviennent en mémoire. Epoque si lointaine et en même temps si proche... Est-ce que tout aurait pu finir différemment entre lui et moi ? Est-ce que le voir arrivé après mon petit accident aurait pu être quelque chose de normal et pas juste à cause d'une erreur de ma part ? Un oubli dans le changement de mes données parce que venir ici n'est pas aussi courant qu'avant. "Je." Je m'apprêtais à m'excuser du dérangement pour lui, de le faire venir comme ça, de l'inquiéter pour rien, chose étonnante de ma part, mais il me coupe l'herbe sous le pieds. Prise de parole de sa part pour savoir si j'ai besoin d'aide pour me relever. Je poses alors mon regard sur mon pieds. "Je pense que ça devrait aller." Je suis certes plâtré, mais pas un manche qui ne sait pas se relever, du moins, il me semble. Usant ainsi des béquilles pour m'aider, je me retrouves sur les pieds. "Fallait pas te déranger pour moi." Finissais-je par souffler, bien loin de ma première idée, de ce que j'allais lui dire avant, cela sonnant plutôt comme un reproche pour lui. "J'ai mis à jour le dossier, cela ne devrait plus arriver." L'informais-je alors qu'il me demande des nouvelles de ma fille. "Elle est chez ma voisine, depuis le début de l'après-midi." L'informais-je alors pour qu'il sache que la petite n'était pas avec moi quand je me suis cassé la figure et bien entendu, je ne me vante pas de ma chute, trop honteux de cela... Déjà quand je devrais le dire à Maze ou mes potes, je le vivrais très mal... Peut-être que je devrais déjà commencer à réfléchir à une histoire à inventer pour ne pas paraître aussi ridicule. Sauf que je suis trop honnête pour ça. "Et merci." Parce que je me devais bien de lui dire quand même parce qu'il est là et que je me comporte encore comme un sale con avec lui, tout ça parce que j'ai des putains de regret vis à vis de notre histoire, et peut-être encore un peu de rancune qui traine ci et là.

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À son expression, je me doute qu’il est assez surpris de me voir là. Pourtant, il devait bien savoir que le personnel m’a téléphoné. Est-ce qu’il s’attendait à ce que je le laisse là comme ça? Peut-être. Vu le passé, j’avoue que ça pourrait être envisageable et je lui en voudrais pas de le penser. Pourtant, c’est une inquiétude bien réelle qui se peint sur mes traits lorsque je le questionne sur son état, savoir s’il pourra se relever ou non. Je ne suis certainement pas le plus fort, mais je devrais quand même être en mesure de l’aider si besoin. Mais il se relève sans aide, usant simplement des béquilles. On a déjà passé par là tous les deux et peut-être que ça ne s’oublie pas tellement. Je n’ai pas envie de tester ma théorie pour autant…

Chassant ses mots d’une vague négation de la tête, je ne dis pourtant rien lorsqu’il affirme que j’avais pas à me déplacer. Il est seulement chanceux que j’aie eu la Jeep de Sam. Mais je serais venu le trouver quand même si j’avais eu que la moto, prenant un taxi ensuite probablement.

M’inquiétant pour sa fille, je scrute aux alentours avant de revenir vers lui alors qu’il affirme qu’elle est chez sa voisine.

- Oh, me contentais-je d’échapper, hochant la tête. T’en fais pas pour ton dossier. J’ai perdu des couleurs un peu sur le coup, mais ça va, j’ai toujours été blanc comme un cachet d’aspirine de toute façon, indiquais-je, tentant un peu d’humour.

Ça ne me dérange pas que l’hôpital m’aie appelé. Ça fait toujours le même choc en voyant l’institut apparaître sur l’écran, mais c’est probablement ce qui arrive à tout le monde qui tient un tant soit peu à son cercle de proches. …et qui a un taux de nervosité moindrement élevé.

Surpris de l’entendre me remercier, je reste une seconde sans bouger, avant qu’un mince sourire vienne étirer mes lèvres.

- Y’a pas de quoi, soufflais-je. Tu seras okay pour te rendre jusqu’à la voiture ou tu préfères que je l’avance? Le questionnais-je d'une voix plus normale, prêt à faire selon sa préférence sans le moindre problème.

…
•

Clairement, je trouve la situation un peu malaisante, parce que je n'aurais pas pensé qu'il soit prévenu et encore moins qu'il rapplique, pourtant il est là devant moi... Et pire, il semble réellement soucieux de mon état, chose qu'il confirme en faisant un brin d'humour. Je l'observe sans dire un mot et n'affichant même pas un demi-sourire à sa blague... Je ne sais pas comment réagir à ça, au fait qu'il puisse réellement encore s'inquiéter pour moi, qu'il puisse pâlir en apprenant que je suis aux urgences alors que c'est sans hésité qu'il avait disparu de ma vie... Je ne sais pas si c'est quelque choses qui me fait du mal ou à l'inverse quelque chose qui me fait du bien, de me dire qu'il ne m'a pas complètement oublié, que j'ai compté pour lui dans le passé et que peut-être je compte encore un peu pour lui aujourd'hui. Je sais par contre que l'on aura plus jamais ce que l'on avait avant. L'histoire est finie, le coeur ayant été trop piétiné. Je finis quand même par lui répondre pour l'informer de la santé d'Elena et de l'endroit où elle se trouve.

Un merci franchit ensuite mes lèvres, parce qu'il aurait pu ne pas venir, c'était le plus logique. Nous ne sommes plus rien l'un pour l'autre et je devrais réellement me faire à cette idée, parce qu'il est réellement temps que j'arrête de vivre dans le passé, que j'arrête de souffrir à cause de notre histoire qui a ce goût d'inachevé... Je dois juste passé à autre chose et être capable de le voir sans avoir le coeur qui se serre, sans craindre de le voir rire avec un autre et faire sa vie ailleurs. "Je peux le faire." Soufflais-je alors en baissant la tête à ce genre de penser que j'ai. Pour lui tout semble avoir été bien plus facile sur ce point, il semble être passé si facilement à autre chose alors que moi, je m'accroches encore aux souvenirs de nous, de ce que l'on était au point d'en être désagréable avec lui et toutes les autres relations possibles. Je commences alors à m'avancer avec mes béquilles, mon regard rivé sur le sol.

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Essayant de blaguer un peu, je finis par baisser la tête devant son regard fixe. Je sais jamais comment m'exprimer face à lui. C'était déjà compliqué avant, mais là… Étouffant un soupir, j'entrouvre tout de même les lèvres.

- Normalement, quand l'hôpital m'appelle, c'est pour Jason, soufflais-je pour éclaircir la chose. Parce qu'il connaît le métier de mon aîné. Du moins, son ancien métier. Même si je peux pas dire que le fait qu'il aie eu ce poste à la DEA rend le tout plus rassurant… mais bon, Jason sera toujours Jason. Relevant le regard vers Jaysaël, j'ai un faible demi-sourire à son attention : Je suis quand même rassuré que ce soit pas pour les mêmes raisons que la première fois que je t'ai rencontré, ne puis-je m'empêcher d'articuler. Deux écloppés qu'on était... Et si je peux t'aider… commençais-je sans terminer, haussant simplement les épaules, ne sachant pas comment le dire exactement. Il a pas à hésiter pour me contacter. Il m'a pas dérangé et c'est pas une corvée de venir le chercher. Et même si ça m'a inquiété sur le coup, d'abord en croyant qu'il soit arrivé quelque chose à l'un de mes frères, puis ensuite en entendant son nom pour me demander si je connaissais, y'a pas de mal de mon côté et je veux juste savoir si ça va aller du sien. Et s'il avait pas pu mettre son dossier à jour, ça aurait pas plus dérangé.

L'interrogeant sur sa préférence pour la voiture, j'hoche simplement la tête callant mes pas à son rythme pour nous diriger vers la sortie. Silence qui me semble plus malaisant qu'à l'habituel, je n'essaie pas d'engager une nouvelle conversation. De un, parce que je suis probablement celui avec qui il souhaite le plus discuter. De deux, parce qu'après ce genre de journée, je peux comprendre qu'un peu de paix et de concentration, c'est hautement le bienvenue!

- Par là, indiquais-je simplement faisant un pas dans la bonne direction, lorsqu'on passe les portes automatisées pour sortir. M'assurant du regard qu'il est encore ok, je n'arrive tout simplement pas à taire la question qui sort par automatisme : Ça ira, t'es sûr? Puisque, oui, mine de rien, ça m'inquiètes de le voir dans cet état. Alors s'il a changé d'idée en faisant quelques mètres avec les béquilles, y'a qu'à dire.

…
•

Je le laisse m'expliquer, comprenant bien ce qu'il raconte, connaissant son frère, bien que connaître est un bien grand mot. Je l'ai croisé quelque fois, il est intervenu plus d'une fois dans notre histoire, me ramener vers Oli des soirs trop arrosés par exemple... Souvenir d'une autre époque, quand le nous étaient encore récent, qu'il était certes conflictuelle, mais pas juste du passé ,que notre histoire était encore tout simplement encore en cours d'écriture. Pas comme maintenant, le chapitre est clos pour lui depuis longtemps alors que pour moi, c'est plus compliqué, parce que le côtoyer si souvent me fout mal, que j'ai jouer la provocation un moment avant de réaliser que ce n'était pas bon pour mon propre bien. "Ouais, enfin là, ça a rien de glorieux." Plutôt à l'inverse, ça me confirme que le temps fait son oeuvre, que petit à petit mon corps me montre des signes que je ne suis plus dans le début de la vingtaine. Oui, je parles déjà comme un vieux, mais cette époque me manque, celle ou je faisais le fou sans avoir trop de responsabilité, ou je pouvais partir sur un coup de tête... Maintenant avec la petite, c'est plus compliqué, il faut toujours que je m'organise, que je tiennes compte d'elle. Mais jamais je ne me plaindrais de l'avoir prise à ma charge, même si cela me prive de beaucoup de choses, de liberté.

M'avançant avec mes béquilles, je le laisse me montrer le chemin jusqu'à sa voiture, lui qui par le passé n'avait pas le permis, cela me confirme juste encore une fois que les choses ont bien évolué pour lui et en bien. Est-ce que cela aurait été la même chose si il ne m'avait pas laissé tombé ? J'en doute fortement et ça me flanque un coup de le reconnaître. Lui il a bien réussi au final. Il y a vraiment que moi qui ai morflé de notre histoire...

Je reste silencieux, regardant surtout le sol pour voir ou je poses les béquilles et éviter un déséquilibre. Il me questionne alors à nouveau. "Ouais ça va." Je suis malgré moi un peu plus agressif, non pas parce qu'il répète sa question, qu'il est insistant, mais à cause de tout ça, de réaliser que depuis le début, je suis le seul à me morfondre sur ce que l'on a pu être dans le passé et ce même si il y a quelques semaines son pote est venu me prendre la tête en me reprochant de moi, avoir été un sale type avec le blond qui se tient à mes côtés... L'hôpital qui se fout de la charité au final....

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Un léger sourire à sa remarque. Très possible. Il a eu des blessures plus "glorieuses" si je reprends ses termes, mais avec sa vie désormais…

- C'est peut-être mieux comme ça avec ta fille, soulevais-je doucement, comme une hypothèse. Vie de professeur plus stable que de risquer de se prendre une balle à tout moment. Même si, peut-être que ça t'ennuie un peu comme rythme? Le questionnais-je, ne cherchant pas à critiquer son point de vue : À toi de me dire.

Si je prends exemple avec Jason, je sais que les moments où il est coincé derrière son bureau sont les plus éprouvants pour lui. C’est un mec de terrain, il carbure à l’adrénaline et à l’action. Alors peut-être que c’est la même chose pour lui, que bien qu’il ne semblait pas trop se morfondre lorsqu’on s’est installé ensemble par le passé, peut-être que cette part de sa vie, où le risque était plus présent, lui manque. Allez savoir… après tout, je ne sais plus si je peux prétendre le connaître réellement. J’ai été absent longtemps de sa vie, volontairement, stupidement, et les gens changent.

Suivant son rythme vers la sortie, je le guide ensuite en direction de l'emplacement de stationnement. Le voyant avancer tête baissée, je le questionne à nouveau à savoir s'il sera okay. Ne m'offusquant pas de son ton de voix, j'hoche simplement la tête à sa réponse, adoucissant inconsciemment ma voix ensuite.

- Tu auras besoin d'autre chose ensuite ou en chemin? Demandais-je tout de même. Médicaments, trucs pour la petite… J'ai aucune idée de ce qu'il lui est arrivé, s'il sortait pour une raison ou une autre, ou quoi... En soit, son horaire me regarde absolument pas. Et on m'a simplement dit qu'il avait chuté, que ses blessures étaient, somme toute, mineurs bien qu'il soit plâtré. Il a reçu les recommandations du doc, j'ai pas à les avoir, je suis pas celui qui veillera sur lui et s'assurera qu'il est tout confort. Je suis que taxi, mais si je dois faire uber pour faire ses courses, si ça lui file un coup de main, ça me dérange pas.

…
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Commentaire de sa part qui laisse entendre qu'il se souvient plus que bien du job que je faisais pour Andrew. Garde du corps et avec ce prince, c'était pas une chose des plus faciles, toujours dans les plans foireux, t'avais quelque fois fini à l'hôpital avant de finalement raccroché et t'avais jamais repris un rôle de ce style. "J'aurais voulu une telle vie, j'aurais rejoins l'armée comme le désirait mon père." Moi j'avais toujours été plus attiré par les études, par la sociologie, la possibilité d'étudier des groupes ethniques reculé et étranger, pas juste m'intéresser aux comportements de nos sociétés actuelles. Mais il est clair qu'avec la petite, c'est bien plus compliqué pour moi de m'absenter plusieurs mois pour aller vivre dans une tribu africaine par exemple. J'ai eu l'opportunité de le faire, mais pour elle, j'y ai renoncé parce qu'elle aurait alors été placé dans le système sans aucune certitude de pouvoir ensuite la reprendre à ma charge. Peut-être que quand je serais en couple sérieusement avec quelqu'un et surtout pas depuis peu, je pourrais peut-être pensé à faire cela, mais pour l'heure c'est quelque chose de totalement impossible... Ou bien peut-être que je pourrais exploité la piste de mes parents... Ma mère serait probablement d'accord, mon père... j'en sais rien, juste me voir serait probablement de trop pour lui.

Arrivant finalement à sa voiture, je relève le regard vers lui. "Il faudrait passer à la pharmacie oui." Pour prendre les anti-douleur et autre médicament que le doc à flanqué sur l'ordonnance que j'ai foutu dans ma poche. "Enfin, si c'est pas un détour pour toi." J'ai pas envie d'abuser, même si a son chien il m'a présenter comme un ami, je sais très bien que jamais je n'entrerais dans cette case là. On ne sera jamais rien de plus que des exs qui se parlent quand c'est nécessaire, quand le destin joue un mauvais tour comme aujourd'hui.