tu soupires, un peu las de le voir s'être blessé à nouveau. c'est loin d'être une première et ce sera raisonnablement pas la dernière fois que ça lui arrivera. même lui le concède, ça ne lui sert jamais de leçon. tu lèves les yeux aux ciels, histoire d'invalider ses propos. — évite de te fracasser la même main la prochaine fois alors.. il faudrait pas que sa main devienne complètement obsolète à force de malencontreuse rencontre. si tu dois lui rappeler sans cesse d'arrêter de faire ça, tu t'aies déjà senti responsable de ces actes de colère plus d'une fois. alors, la culpabilité, t'en connais un rayon à ce propos. tes doigts saisissent son visage, appuyant doucement sur ses joues. — je pense que je t'aimerais moins si t'étais simone ! t'es en générale pas trop amie avec les filles, déjà que les garçons, c'est compliqué. t'as un caractère de merde, faut le souligner, alors l'entente peut être compliquée avec.. l'humain. t'es presque une solitaire - ou une simeonphile. tu relâches ses joues, ton index trace alors le contour de ses lèvres. — tu sais que tu m'as beaucoup manqué ces derniers mois? sourire tendre qui illuminait ton visage. heureuse de le retrouver, même si, rien n'était facile.

❝ Je ne promets rien, tu sais comment je suis... Du genre trop impulsif quand tu viens à t’emporter lorsque la colère est trop intense pour que tu puisses la contenir. Cela doit arriver une fois tous les ans tout au max. C’est régulier dans un sens. Travailler dessus ça te demande une grande énergie et beaucoup de patience. Doigts qui viennent prendre ton visage, tu tournes tes beaux yeux verts en sa direction pour mieux la contempler. Vous avez le don de casser tout ce qui peut être romantique où s’en rapprocher. Simone … T’aurai une sacrée touche. ❝ ça serait carrément different ouais. Vous seriez des amis et rien de plus, ça ne fait aucun doute. T’es lucide sur les attirances de la brune et ne te fais aucun film dessus. ❝ Ma beaugossitude, ça ne fait aucun doute. Oh tais toi t’es con quand tu t’y mets, mais pour autant tu es sûr de toi. ❝ Dis moi.

tu soupires à sa réponse. tu le connais, tu sais que ses démons le rattraperont à nouveau un jour. tu te sens quand même obligée de le mettre en garde, ta façon à toi de veiller sur lui au mieux. tes doigts possèdent son visage quelques instants avant de le relâcher. tu souris, déstabilisée par son regard émeraude qui te transperce. tu baisses le regard. — ouais, t'es belle simone ! lançais-tu pour reprendre le contrôle de la situation et apparaître moins faible face à juste ses yeux qui te dévisage. tu levais les yeux aux ciels, sourire au lèvres. — tout, c'est un tout il n'y avait pas une seule chose qui t'avais manqué. juste lui et sa présence. tu te rapprochais de son visage, voulant attendre ses lèvres mais des coups de poings se laissaient entendre à la porte. stoppée nette, le sourire qui déchantait et le regard presque blasé. ça ne t'empêchait pas de lui voler un baiser furtif avant de sauter de ses bras et du lit pour aller ouvrir la porte. tu récupérais le grand plateau où votre commande était disposée. — j'le savais, j'aurais du prendre des nuggets ! tu regrettais déjà la pizza bien que ça ferait tout autant l'affaire. tu te dirigeais vers le balcon où une petite table ronde et deux chaises étaient installés. — tu viens? disais-tu en le regardant affalé sur le lit.

Tu ne peux t’empêcher de faire le malin, sinon ça ne serait pas toi. Rien n’est vraiment pris au sérieux, c’est du moins ce qu’on pourrait se dire. Et en apparence c’est exactement ce que ça donne. Seulement, tu portes beaucoup d’importance à Milana. Elle ne le sait peut-être que trop peu. ❝ Toi aussi, tu m’as énormément manqué... Tu pourrais rajouter mon bébou, encore un surnom à la con qui donnerait plus de légèreté à votre échange, mais tu sais quand te taire. En particulier lorsque tu vois ses lèvres s’approcher des tiennes à nouveau. T’en as terriblement envie, seulement on dirait qu’on ne souhaite pas vous laisser vous bécoter en paix. Coups qui viennent marteler la porte de la chambre, le room service s’annonce avec repos. Pour du rapide, c’est du rapide. Baiser qu’elle te vole avant de sauter du lit, tu pousses un râlement de douleur dans sa précipitation, jurant dans ta tête. Main douloureuse, tu grimaces, mais restes silencieux, observant l’arrivée de vos plateaux. ❝ Je fais toujours les meilleurs choix. dis-tu alors que t’es toujours allongé sur le lit à regarder le plafond, la main sur ton torse. ❝ Ouais. Doucement, tu te lèves et viens la rejoindre à la table. ❝ Ils ont fait quoi à ta pizza ? Ils l’ont pas respecté…

tu n'es pas du genre à t'épancher si facilement sur tes sentiments. il n'y a que peu de gens, les plus proches, qui ont la chance (ou non) d'en bénéficié. ça doit se compter sur les doigts de la main ces personnes et simeon en fait parti, il n'y a nul doute. il le sait peut être même un peu trop, parce qu'avec lui tu n'as plus vraiment de filtres. du moins, il fût un temps, tu n'en avais plus aucun mais depuis votre séparation, tu es tout de même plus dans la retenue. ses mots t'arrachent un sourire et dans la foulée, tu lui voles un baiser et t'extirpes du lit. sans remarquer sa pointe de douleur au bras, trop concentrée sur le plateau que tu ne dois pas faire tomber. — les meilleurs j'sais pas.. mais tu fais des choix tu restes dubitatives sur le fait qu'il fasse toujours les meilleurs choix, mais le débat est vaste et il vaut mieux ne pas s'y empêtrer au risque de s'y brûler les ailes. — hey arrête, c'est la burrata qui est fondue dessus ! petite tape qui part sur son torse, l'air boudeur pour faire genre mais la voix pleine de rire. c'est vrai qu'elle est pas très belle cette pizza mais bon c'est juste visuel. tu te mets à la découper pour la goûter. — bon app quand même ! lançais-tu alors qu'il t'avais clairement pas attendu pour commencer son menu d'enfant. tu lui piquais une frite que tu trempais dans ta burrata, mélange exquis, tout ce qui est avec de la burrata est bon. part de pizza que tu dégustais par la suite. — moche mais dééélicieux! tu veux goûter ? c'était pas vraiment un choix, tu lui mettais la part devant la bouche pour qu'il croque.

Mime d’un homme blessé dû à ce martellement en plein torse. Tu te joues d’elle comme tu le fais si souvent, aimant la taquiner peut-être plus que tout autre personne. Et il y a une raison, c’est si facile. Elle rentre tout le temps dans ton jeu, de manière plus intense ou non. ❝ Ouais, ouais, on va dire que c’est ça. Petit sourire espiègle, tu l’embêtes mais pas trop longtemps, sautant rapidement sur ton repas à pleine main. Adieu les couverts, bonsoir le repas sur le pouce comme on peut le dire. Et tu te régales sans attendre le feu vert. Pas le temps, l’odeur chatouille tes narines, te donnant davantage faim. Tel un ogre, tu sautes dessus. ❝ Ouais, toi aussi ! dis-tu la bouche totalement pleine. On dirait que tu n’as pas mangé depuis des jours et des jours. T’es vraiment immonde quand tu t’y mets. Regard de biais, tu déglutis lourdement ta boucher, avant d’ouvre la bouche et de mordre à pleines dents dans sa part de pizza. Ce n’est pas goûter là mais manger la part… ❝ J’préfère mes frites et n'gets. Tu termines ta bouches, et viens te l’essayer avec une serviette. ❝ Mais ça va, elle est bonne.

ton regard vient percer le sien, un regard qui le fusille pour lui faire comprendre qu'il n'est pas drôle. bon ok, un peu quand même, mais t'as envie de l'embêter toi aussi. tu finis par hausser les épaules et passer à autre chose, la bouffe est bien plus importante et ton ventre crie famine. aucun de vous deux ne mange très proprement et surtout quand il s'agit de mal bouffe. tu relèves les yeux pour lui proposer de goûter ta pizza et c'est la totalité de ce que tu lui mets devant la bouche qu'il engloutit. — t'as pas mangé depuis un mois ou quoi ? un ogre ou une personne affamée, c'est ce que t'as en face de toi. tu rigoles doucement, t'essuyant les doigts après plusieurs part avalées. tu commences à caler et il reste encore une bonne partie de la pizza. — t'as de la sauce partout ! tu te penches au dessus de la table et tes doigts, entourés d'une serviette en papier, viennent essuyer le coin de ses lèvres. geste tendre mais un peu maternant tout de même. — normalement, tu devrais être super en forme demain pour les épreuves avec tout ce que tu manges là ! t'auras repris le plein de forces! ou alors, il sera en pleine digestion et te maudira de l'avoir entraîné à manger gras, c'est quitte ou double.