ok c'est sûr que t'es bien trop excitée de cette soirée que simeon va l'être. il va être éclaté de fatigue et toi t'en regorge d'un peu trop. si tu pouvais faire des perfusions d'énergie, tu lui en donnerais bien volontiers. plan changé hier, plus de restaurant mais le room service. ça te va très bien aussi et puis vous retrouvez seulement tous les deux, c'est pas plus mal. en fait, ça fait une éternité que c'est pas arrivé. les dernières fois où vous vous êtes vu, y'avait toujours quelqu'un dans les parages ou alors vous vous étiez pris la tête avant. les derniers coups de brosse de mascara qui viennent recourber tes cils et tu es fin prête. comme si t'avais besoin de ça pour une soirée room-service massage avec lui. sans oublier la touche finale, un coup de de ton baume à lèvres préféré, celui à la cerise. tu tournes en rond jusqu'à entendre frapper à la porte. le plus naturellement possible, tu vas lui ouvrir. — heeey mon indiana jones préféré grand sourire qui illumine tes traits. tu t'écartes de la porte pour le laisser rentrer.

Journée passée dans le désert en compagnie de tes camarades les plus fidèles, les amours de ta vie, t’as passé une journée plus que difficile, mais ô combien amusante. Evidemment que ça l’est malgré ces conditions difficiles. Tout n’est pas rose, mais vous avez su tirer ça à votre avantage, comme toujours, jouant à des jeux débiles, oubliant presque la compétition et les trente kilomètres de marche à faire. Pourtant vous n’avez qu’une mission : marcher. Et tu les as dans les pattes. A peine rentré, tu es allé sous la douche, poussant Valentin pour être le premier et te rafraichir, sentant ton coup de soleil sur le nez te faire mal. Douché, parfumé, coiffé mais décoiffé, et habillé, tu salues et préviens revenir que demain. Oui, tu le sens, car même si vous ne vous êtes rien dit avec Milana, c’est certainement ce qui se produira. Tu sauras rapidement ce qu’il en est. Porte de sa chambre que tu viens frapper, tu découvres à nouveau son doux visage, son sourire et ses yeux de biche. ❝ Salut la vacancière, t’es magnifique. Toujours un compliment celui-là. Grand sourire, tu t’approches d’elle pour embrasser sa nuque avant d’entrer dans la chambre. ❝ C’est quoi ton nouveau parfum ? J’aime bien.

la joie se lit dans tes yeux sans peine lorsque tu lui ouvre. un petit frisson qui parcours ton corps lorsque ses lèvres viennent rencontrer ta peau. voilà pourquoi en partie, il te fait fondre, toujours. il a cette capacité a aussi bien t'agacer que te rendre.. nunuche. ce soir, t'espères que rien ne partira en cacahuète car t'aimerais juste passer une soirée tranquille. — t'es pas mal non plus pour un mec qui a marché toute la journée! t'as fait la maligne à dire que tu marcherais cent kilomètres pour éviter de monter dans un véhicule inconnu, mais tu sais très bien que tu ferais déjà pas les trente qu'il a fait aujourd'hui. — il est pas nouveau tu réfléchis quelques minutes, sourcils froncés et claque la porte derrière lui. — attends mais j'ai même pas mis de parfum, ça doit être l'odeur de mon shampoing ! maintenant qu'il te le fait remarquer, c'est vrai que t'as même pas pris la peine de te parfumer. tant pis, ton odeur naturelle prendra le dessus. tu te jettes sur le lit, tout sourire. — par contre, j'ai super faim, j'espère que toi aussi ! ça creuse de rien faire de ses journées.

Sourire rempli de fierté, celui enjôleur qui ne disparait que rarement de ton visage, t’es pas peu fier d’être toujours un beau gosse même après avoir marché toute une journée dans le désert. Quand on parle de toute une journée c’est littéralement toute une journée. Voilà ce qui arrive quand on vous laisse tous les quatre ensemble. Y a beau être de supers compétiteurs, vous êtes éclatés au sol ensemble. Y a qu’à regarder qui est pleinement dans ses capacités physiques. La moitié de l’équipe. ❝ Ah ouais ? T’es pas certain car l’odeur ne te dit rien. ❝ Fais voir ! Epaisse mèche de cheveux que tu viens prendre dans tes mains, tu sens pour valider ou non son hypothèse. ❝ Ah oui ! ça sent bon. T’avances dans la chambre et viens te laisser tomber dans le lit, enlevant tes claquettes pour être plus confortable. T’es mort mais parler de nourriture ça te remmène rapidement à la vie. ❝ Je suis carrément partant, j’ai une dalle de l’espace. On appelle le room service. Sans perdre plus de temps tu prends ton téléphone et regardes ce qu’ils proposent. ❝ Qu’est-ce qui te ferait envie ?

tu hausses les épaules à sa réaction, amusée tout de même de le voir fier de lui. t'as pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il t'attrapes les cheveux pour mettre son nez dedans. tu pouffes de rire avant d'aller t'affaler sur le lit. c'est seulement une histoire de secondes avant qu'il ne te rejoigne. téléphone qu'il brandit pour aller swipper sur le menu du room service. tu roules sur le lit pour te coller à lui, la tête que tu viens approcher dangereusement de la sienne mais sans aucune autre pensées que de zieuter avec lui les plats. — ohlalaaa tu sais de quoi j'rêve? t'as presque des coeurs dans les yeux et ta voix est enjouée à l'idée de lui donner ta commande de rêve. — une burrata coulante sur une pizza ! absolument rien de grandiose mais l'idée de la burrata te donne l'eau à la bouche. ton doigt glisse sur l'écran de son téléphone à la recherche de la pizza parfaite, mais il semble ne pas y en avoir. — si j'prenais une entrée où y'a de la burrata et que je commandais une pizza... pour mélanger les deux ! ouais, tu veux vraiment ta pizza burrata. — tu vas prendre quoi toi? visage qui se tourne vers lui et tu te rends compte de votre proximité que tu viens la rompre immédiatement en appuyant ta tête contre ta main.

Allongés dans le lit, vous regardez votre téléphone et ce que vous pourrez bien vous faire livrer directement dans votre chambre sous cloches. Ça c’est des vacances. Ne rien faire faire et attendre sagement que l’on vous apporte tout ce que vous désirez. ❝ Non, mais je sens que je vais très rapidement le savoir. Ce n’est pas loupé, elle s’empresse de te dévoiler son plus grand désir : une pizza, mais n’importe laquelle. Milana a toujours parfaitement su ce qu’elle voulait dans la vie, et même lorsqu’elle dit « comme tu veux », il ne faut pas se planter. Tête que tu secoues de manière affirmative, tu diriges le téléphone vers toi pour regarder furtivement. ❝ Elle y est au moins ? A l’inverse toi, t’ignores ce que tu veux. Faut quelque chose qui se mange vraiment sur le pouce avec un bras en moins. Heureusement, c’est le gauche, tu conserves le bon bras, heureusement. ❝ Ok, je vois que tu as pensé à tout. Excellente idée madame Calloway. Allez commande donc, avant de finalement changer d’avis et de le regretter. Une fois qu’elle a commandé, tu reprends le téléphone et regarde les sourcils froncés sans réelle conviction. ❝ Je crois que je vais prendre une menu pour enfant mais ne me juge pas. Quelque chose dans le style nuggets et frites. Quelque chose de que tu peux manger d’une main sans avoir à galérer. ❝ Je sens que tu vas m’en piquer comme d’hab donc je vais prendre de grandes portions. Ok, et tu veux boire quelque chose ? Je te préviens je suis trop nase pour boire de l’alcool je vais dormir sinon. Téléphone que tu lui rends, tu viens passer ton bras valide derrière ses épaules pour la rapprocher de toi. C’est naturel, pas besoin de se forcer ou de calculer quoi que ce soit. ❝ Attends prends moi un coca sans glaçon, un grand et un coca normal, c’est dégueu le reste.

l'index qui scroll sur l'écran du téléphone à la recherche du plat qui te faisait envie. il ne te fallut pas beaucoup de temps pour commander une pizza supplément burrata. ton ventre gargouillait d'avance de pouvoir te délecter d'une burrata fondante. — tiens disais-tu en lui passant le téléphone pour qu'il fasse son choix à son tour. tu l'observais faire défiler la carte, silencieusement, jusqu'à ce qu'un rire fasse écho dans la pièce à sa remarque. — un menu enfant en grande taille c'est plus un menu enfant sim ! le choix qu'il faisait était quand même bon et c'était évident que tu lui piquerais des frites. — une eau pétillante au citron, s'ils en ont. attends j'vais regarder tu lui reprends le téléphone des mains pour jeter un oeil à la carte des boissons. vos boissons ajoutées dans la commande, tu lances celle-ci, ayant hâte qu'elle arrive. portable laissé à l'abandon sur le lit lorsqu'il passe son bras autour de tes épaules et que tu viens tout naturellement te blottir un peu plus contre lui. du bout des doigts, tu viens caresser son bras. tu te heurtes vite à ce plâtre rose, récemment posé. le regard fixé au plafond, tu redeviens un peu plus sérieuse. — t'as mal ? tu te tournes pour être face à lui et le regarder dans les yeux. — ça te va bien le rose, je suis sûre que le médecin qui t'as fait ça savait que ça t'irait parfaitement au teint ! dis-tu de manière plus légère alors que tes doigts glissent au sommet de son crâne, dans ses cheveux.

Lèvres qui tu viens mettre en forme de bec de canard, tu réfléchis à cette réflexion sur le menu. Ouais, elle n’a peut-être pas totalement tort, même si toi tu parlais de choix de ton menu qu’un enfant peut lui aussi faire. Tu n’es pas très original dans tes choix de toute façon. Plus c’est simple, mieux c’est, non ? Ou c’est peut-être parce que tu n’aimes pas tout ce qui fait trop adulte, tout ce qui te pousse à prendre des décisions. Enfin, avec un menu tu ne risques pas grand-chose. ❝ Hm ouais, peut-être… Et tu la laisses reprendre le téléphone, faire son dernier choix, alors que tu viens l’enlacer pour la rapprocher un peu plus près de toi. Garder cette proximité que vous avez de nouveau depuis le début de ces vacances un peu spéciales. Elles sont le fruit de vos retrouvailles, seules qui datent depuis votre séparation. Sans trop rien dire, tu la laisses caresser ton bras avant de toucher ce plâtre d’une couleur ravissante. ❝ Non pas là. La main oui, ça me lance parfois quand je bouge un peu les doigts surtout. Fallait pas être con et croire que tu allais pouvoir battre un mur. Ils ont toujours été plus fort , t’as jamais remporté un ring. ❝ Non, je te confirme, il s’est bien foutu de ma gueule. Je l’ai entendu rire avec son infirmière. Je suis peut-être anglais mais je comprends ce qu’ils disent. Tête que tu deviens vers elle, tu viens embrasser ses lèvres alors qu’elle laisse balader ses doigts le long de crâne, jouant avec tes cheveux. [i]❝ Mais tout me va à la perfection.[/i

le regard qui s'accroche au sien. profondément happée par chacun des mots qu'il prononce, comme si il te jetait un sort. t'es facilement plus maître de toi même lorsque tu es en sa présence. appréciant ses retrouvailles, manque comblé de ce trou béant qu'il avait laissé ces derniers mois, même si c'était toi qui avait instauré cette distance. tu grimaçais à l'évocation de sa douleur. tes doigts avaient quittés son plâtre pour caresser son cuir chevelu. tu savais y faire en terme de massage, et c'était assurément ce que tu entreprenais de faire à l'instant. apaiser une douleur en apportant du plaisir ailleurs. — cette fois te servira de leçon ou toujours pas? habitué à taper dans les murs, il allait peut être un jour retenir qu'il ne serait jamais gagnant de ces batailles. t'avais même renoncer à lui rappeler d'arrêter, toi aussi habituée à ses excès de colère. — dis toi que t'as égayé leur journée ! mettre un plâtre rose à un mec, ça doit pas leur arriver tous les quatre matins. lèvres qui se rencontrent. tu viens caler ta jambe par dessus lui. — je suis pas sûre que tu portes les talons à ravir plaisantes-tu. t'as l'image en tête et ça te fait sourire. — mais tu serais belle en simone aussi ! tu viens embrasser le bout de son nez avant de timidement, venir poser tes lèvres à nouveau sur les siennes.

Te servir de leçon ? C’est pas comme si tu avais envie de te retrouver dans cette situation et que tu ne luttais pas déjà pour rester le plus zen possible. Et c’est peut-être ça aussi le souci. C’est qu’il y a tellement de choses qui te coulent dessus qu’à un certain moment tu viens à trop cumuler et à exploser malgré toi. Tu travailles beaucoup dessus, mais visiblement ce n’est jamais assez et tu n’es pas certain que ça soit suffisant un jour. Dans le fond tu te rassures en te disant qu’il vaut mieux se blesser que blesser quelqu’un d’autre. ❝ J’crois pas. dis-tu en levant les épaules vers le ciel. ❝ Je ne suis pas certain de ça non plus. J’ai pas été le meilleur des patients. J’aime tellement pas les hôpitaux c’est un enfer. Oui bon peut-être pas à ce point-là. C’est surtout que tu ne saurais marcher avec et au lieu d’avoir un plâtre à la main ça serait à l’une des chevilles. ❝ Ouais, bon on va pas exagérer non plus. dis-tu en rigolant alors qu’elle vient embrasser le bout de ton nez avant d’à nouveau retrouver contact avec tes lèvres pour mieux l’embrasser, alors qu’une de tes mains vient caresser sa taille. ❝ J’aurai été si bonne. Salut Simone enchantée. C’est peut-être pas si sexy que ça cette voix grave qui tente de prendre un ton plus féminin.