Le bal de fin d’année. L’genre d’événement qui est dans toutes les bouches. Entre ça et les examens. Les hormones en ébullitions pour une majorité des étudiants. Et il y a moi, qui a été chercher ma robe mardi avec Ana. Alors qu’elle, elle l’avait depuis quelques jours déjà. Ma meilleure pote était restée avec moi pour trouver la robe parfaite pour cette soirée. Pas dans l'thème, mais, il est surfait ce thème. Je n'suis pas une paysanne. Ana sait que tu es mon cavalier au bal, et j’ai parfois l’impression qu’elle est plus enthousiaste qu’moi. Ça a eu l’don d’me faire rire plus d’une fois et lui demander de calmer un peu ces ardeurs. Ana est flippante parfois, mais c'est comme ça que je l'aime.
Entre danses et personnes que j’veux voir, ou qui veulent m’voir aussi. J’avais promis à Gustin que j’viendrai l’voir à sa table et qu’il t’voit. Ça semble tellement surprenant qu’Aurea Carlson vienne accompagner au bal avec quelqu’un d’autre qu’un plan cul. C’est moi qui pense ça ? Autre chose qu’un plan cul... Faut s’rendre à l’évidence. Et tous les conseils, si on peut appeler ça comme ça, à Ana par rapport à DJ m’font réfléchir aussi. Une énième danse, où on s’retrouve dans une bulle. La main sur ton épaule, l’autre dans la tienne, un rythme lent et langoureux à la fois. « Cette semaine je t’aurai vraiment fait retrouver ta vie d’étudiant. » L’rire aux lèvres, entre la pool party et c’soir, en moins d’une semaine. Si ça pouvait être toujours comme ça. « Sauf qu’à l’annonce des razzies, tu n’as pas celui du cocu. » Moqueuse en même temps qu’tu m’fais tourner sur moi-même. « Et tu vas même avoir l’honneur de repartir avec la plus belle nana d’la soirée. » Sans compter que j’vais sûrement repartir avec le mec qui a plus d’classe qu’tous les mecs réunis ici. « Oh et… » alors que j’rapproche nos corps pour approcher ma bouche d’ton oreille. « J’ai aucun sous-vêtement… » soufflée doucement, comme un appel à rendre c’bal encore meilleur.

Qui aurait cru que je finirais par y retourner au bal de fin d'année d'Harvard ? Pas mal. Surtout pas après tous ces mauvais bals que j'ai passé. Le décès de mon père, l'année d'après j'apprends que la mère de Thais m'avait trompé et celle d'après je remporte le razzie du mec le plus cocu. Donc j'en garde pas forcément des bons souvenirs.. J'espère juste que cette année, il se ne passera rien de négatif. Je ne sais pas comment ça va se passer avec Aurea, mais bien j'espère. Elle est d'ailleurs magnifique dans sa robe et je nous trouve plutôt raccord avec ma tenue. On dîne, on parle, on rigole, je fais encore un peu plus connaissance avec ses amis et ça fait bizarre d'être de nouveau entouré d'étudiants de cette façon mais j'apprécie. Je ne garde pas que des mauvais souvenirs de ma vie étudiante. Bien au contraire. J'en oublie pas que j'ai beaucoup évolué à Harvard. En arrivant, j'étais typiquement le gars hautain, parfaitement ancré dans l'état d'esprit des Eliots et ensuite je suis devenu un Mather, devenant même le vice président lors de leur dernière année d'existence. Donc je préfère penser à tout cela et il est temps qu'on partage notre première danse avec Aurea. Une main qui tient la sienne et l'autre sur sa taille, on bouge au rythme de la musique. L'ouverture du bal, qui laissera ensuite place à de la musique plus rythmé et commercial. J'avoue je vais avoir du mal à m'en remettre. Que je lui réponds en souriant amusé. Evident je blague. Je vais très bien m'en remettre. Même si ma fille va me rappeler que je dois être en forme et que je ne peux pas me permettre d'être fatigué. Voilà... Ca c'est un bal bien plus plaisant. Pas de razzie et la plus belle femme à mon bras. Que je lui réponds en souriant et je plonge mon regard dans le sien lorsqu'elle me dit qu'elle ne porte pas de sous vêtements. Ouh... Va falloir aller vérifier ça alors. Et je glisse ma main sur ses fesses en souriant amusé pour la coller encore plus contre moi.

Tellement beau. T’en as fait tout un mystère d’ta tenue. Et j’suis finalement capable de troquer la cravate pour l’nœud papillon. Dans tous les cas, j’aurai l’occasion de te retirer tes fringues. Peu importe c’que tu aurais pu mettre. Dommage qu’il faille attendre d’être rentrer pour ça. Perdue dans cette foule d’étudiants, on s’retrouve à deux sur la piste de danse. Dans une bulle. Les rythmes différents s’enchaînent sans qu’ça nous perturbe. On s’adapte. « Tu auras l’été pour t’en remettre ça va. » J’ris, couvrant un peu l’bruit de la musique, on n’a pas encore parlé de l’été. Mais entre le Summer Camp et ta fille, ça n’offrira pas forcément beaucoup de possibilité. Enfin peut-être. On verra quand on en discutera. J’balance mes cheveux en arrière quand tu dis être avec la plus belle femme d’la soirée. J’ris une nouvelle fois, faisant la fière en dansant dans tes bras. « Soirée parfaite alors ? » que j’demande. Ces derniers temps, j’te fais plus rentrer dans mon monde, en m’adaptant au tient, notamment en c’qui concerne Thaïs. Il y a du progrès. Prunelles dans les tiennes qui foncent par les idées qui m’passent par la tête alors qu’ta main qui glisse sur mes fesses. La lippe inférieure que j’mords pour t’laisser apercevoir c’qui traverse mon esprit. « Un peu d’patience.. J’serai tout à toi... » L’espace de quelques secondes, j’réalise c’que j’viens d’dire, figeant mes pieds, mes mouvements. Puis tentant de reprendre comme si de rien n'était. « .. Enfin c’soir, plus tard. » que j’tente de rajouter. Dans ma tête ce tout à toi m’a perturbé. Oubliant presque qu’il n’a d’base qu’une connotation sexuelle sortie d’ma bouche.

J'suis content d'être à ce bal ce soir. Ca me fait du bien de partager ce moment avec la jeune femme. Alors oui je continue de m'attacher à elle, on n'est pas en couple et je ne me fais plus vraiment d'espoir. J'ai bien compris que ce n'était pas son truc les relations sérieuses et je ne veux rien forcer. On verra juste bien ce que ça donne. Et pour le moment, on profite de ce bal, de cette danse. Mais ça m'a fait plaisir de découvrir ses proches et ses amis. Déjà à la soirée Dudley plus tôt dans la semaine et maintenant au bal de fin d'année d'Harvard. C'est pas faux oui. Et en parlant de l'été, il va falloir que je m'organise avec Thais et sa mère. Il va falloir que je l'emmène chez sa mère, mais surtout il faut que je vois si j'y vais pour le mois de Juillet ou pour le mois d'Août. Je penserais plus à Juillet, au moins, pas de stress à l'approche de la rentrée fin Août. Il faut vraiment que je vois ça avec mon ex pour qu'on puisse s'organiser. Pour le moment oui, merci de m'avoir invité du coup. Ma fille est chez ma soeur jusqu'à demain après midi où j'irais la récupérer. Je ne sais pas si elle se doute de quelque chose, mais Thais est loin d'être bête, elle n'a jamais autant été gardé que depuis que je fréquente Aurea. Et la dernière fois que je la faisais autant garder c'était parce que je fréquentais Thélio. Je souris à ses paroles alors que ma main descend sur ses fesses délicatement, lui faisant bien comprendre de ce dont j'ai envie ce soir, après le bal. Je sais t'inquiète, plus tard, ce soir, cette nuit t'es à moi. Que je lui réponds en venant déposer mes lèvres sur les siennes. Je me laisse aller. J'en oublie qu'il y a tous ses potes et qu'elle n'a peut être pas envie de passer pour un couple face à eux.

Me projeter, j’le fais jamais. J’déteste ça, étant plus impulsive que dans l’contrôle. Ou du moins ça dépend sur quoi. Tout ce qui s’passe, toi et moi, j’maîtrise rien. Ce n’est pas faute de l’avoir dit plus d’une fois à Ana. J’suis consciente de celle que j’suis : pas la meuf fiable, pas celle qui est passionnelle, pas celle qui aime être collée tout l’temps, pas celle qui est romantique, pas celle qui est fidèle. J’suis rien d’tout ça, et pourtant, t’es encore là. Et on est là, à c’bal de fin d’année à danser ensemble au milieu de la piste d’danse, devant mes amis essentiellement. « Pas d’souci, Sergio était pris d’toute façon. » Les yeux qui roulent en riant légèrement. J’devrais dire que j’ai pensé à toi quasi d’suite pour m’accompagner, mais je n’en suis pas encore capable. Alors, j’me contente d’une petite blague pour cacher ça. Ta main sur mes fesses, sensation qui échauffe mon âme, l’envie d’plus, sentir tes mains sur ma peau. Parce qu’elles ont l’don d’me rendre folle, de m’emmener dans des mondes que je n’connaissais pas. « Juste cette nuit ? » Alors que j’me colle contre toi, la poitrine contre ton torse, mes lèvres proches des tiennes, les frôlant. Jouant avec les interdits. Barrière qu’tu brises en m’embrassant là, devant ce monde. J’devrais m’éloigner, mais j’reste, glissant ma langue pour aller retrouver la tienne. Les phalanges appuyant sur ta nuque, t’empêchant d’te défaire d’moi.  Je n’danse plus, j’me met dans une bulle qu’est la nôtre. Celle où j’suis bien, celle où je n’ai pas besoin d’prendre mes anxiolytiques. Tu sais cette sensation que je t’évoquais lors de cette soirée dans ce bar, celle où tu m’fais beaucoup de bien. J’ai encore les mots d’Lena dans un coin, qui disait qu’elle n’ressentait pas que tu pouvais être un tout. En cette instant précis, elle n’a jamais eu autant tord qu’là. Ce baiser, c’est mon second souffle.

Je lève les yeux vers Aurea quand elle me parle de son colocataire qui était déjà pris pour le bal. Ah ouai... J'suis même pas ton premier choix. Je fais mine d'être choqué alors que je sais très bien que ce n'est pas vrai. Elle dit ça pour me charier. Mais j'ai bien vu que son colocataire était accompagné à ce bal de fin d'année. Sa copine ou future, aucune idée, j'ai pas vraiment eu l'occasion de parler avec lui quand je suis venu chez Aurea. Peut être que j'en aurais d'autres. On verra bien. Pour le moment, je profite du moment avec Aurea. Sur la piste de danse, alors que ma main s'est glissée un petit instant sur ses fesses, mais je finis par la remonter sur sa taille délicatement. Plusieurs autres nuits oui. Que je lui réponds en souriant amusé alors que je craque et que je pose mes lèvres sur les siennes. J'oublie qu'on est en public, avec la plupart de ses potes. Et quand je réalise, je suis persuadé qu'elle va me repousser mais non c'est tout le contraire. Elle vient à prolonger le baiser. Je ne m'y attendais pas. Mais dans le fond ça me fait plaisir. Mes mains sur sa taille, je la rapproche de moi un peu plus. Et après quelques secondes, je finis par reculer ma tête, pour plonger mon regard dans le sien. Hum désolé, j'ai pas su résister à l'appel de tes lèvres. Que je finis par dire, mon regard dans le sien alors que j'ai juste envie de recommencer encore et encore et surtout ne plus me retenir de le faire. Je voudrais pas que tes potes te charient. Je ne les connais pas forcément, j'ai vaguement pu discuter un peu avec eux, à table, mais c'est tout.

« Tu étais le deuxième, c’est bien nan ? » Le sourire fin devant ta mine faussement déconfite. J’savais d’avance que Sergio n’irait pas au bal avec moi, apparemment, sa nouvelle nana l’accapare bien plus que ce que j’aimerai. J’adore l’voir heureux, pas au détriment de voir mon meilleur pote et colocataire. Après, j’peux pas lui en tenir rigueur, il y a eu pas mal d’soirs où je n’étais pas là pour être chez toi, à ta chambre à l’hôtel. Tes mains bougent sur mon corps, appréciant leur contact, regrettant presque d’avoir ce bout tissu qui empêche de les sentir directement sur ma peau. « J’suis juste la femme de tes nuits alors ? » que j’prends le temps de répondre avant que tu n’viennes m’embrasser, sur cette piste de danse, devant tout le monde. Les corps qui s’rapprochent, qui se languissent l’un de l’autre, qui s’animent à leurs contacts. Les frissons qui traversent mon corps quand ta langue cherche la mienne. D’longues secondes appréciables. Les excuses qui viennent quand on reprend notre souffle. Mon doigt qui vient s’plaquer contre tes lèvres. « N’soit pas désolé… » Je t’en aurai voulu d’pas avoir céder à la tentation de cet appel à m’embrasser. Puis les épaules qui se haussent quand tu m’parles d’mes potes, le regard qui traverse rapidement la salle, voir si quelqu’un nous a vu. J’remarque personnes. Une partie d’moi s’rassure, et l’autre s’en moque. « Tu sais mes potes… » L’regard fuyant par c’que je m’apprête à dire, regardant partout, sauf vers toi. « J’crois qu’ils n’attendent que ça… » Ana, Sergio… Tout l’monde la compris pendant que moi, j’fais l’autruche. « J’ai peur tout foiré Dimitri, j’te l’ai déjà dit, j’sais pas être en couple… mais j’veux essayer. » Les jambes que j’ai l’impression d’sentir se dérober, le souffle coupé, la musique que je n’entends plus, la peur qui m’prend au tripes que d’sortir ça. J’aimerai m’mettre dans un trou de souris là et n’plus jamais en ressortir.

J'suis pas un plan B moi... Que je réponds en levant les yeux au ciel. Je sais très bien qu'elle me dit tout ça pour me faire marcher. Et même si elle avait été avec quelqu'un d'autre, je ne lui en aurais pas voulu parce qu'après tout, venir au bal accompagné, ça veut souvent dire venir avec son mec ou sa copine ou son crush. Et elle aurait pu ne pas vouloir qu'on s'affiche. Donc je ne l'aurais pas mal pris, j'aurais juste été un peu déçu parce que je sens que ce bal peut me réconcilier avec les bals de fin d'année d'Harvard. Tu sais bien que non. Elle sait qu'elle n'est pas juste la femme de mes nuits. Je m'attache à elle, j'aimerais l'avoir que pour moi, mais je sais que ce n'est pas réciproque, enfin qu'elle n'a pas envie de s'embêter à se mettre en couple. Et c'est bien ancré dans ma tête, donc j'évite de parler de ce que je ressens. Mais là je ne peux pas m'empêcher de l'embrasser. Je ne peux pas résister à la tentation de l'embrasser, tout en la serrant contre moi. Et c'est seulement quand on se décolle que je me rends compte qu'elle ne voulait peut être pas s'afficher, donc je finis par m'excuser. Mais elle me dit que je n'avais pas à le faire, donc je la regarde, attendant la suite de sa phrase. N'attendent que ça ? Que je la questionne en fronçant les sourcils. Et quand elle me dit qu'elle veut essayer d'être en couple, j'en reste sans voix. Je ne bouge plus. Alors là je ne m'y attendais pas. Attend quoi ? Tu veux essayer ? J'ai du mal à réaliser là. Nous deux ? En couple ? Officiellement ? Plus personne entre nous ? Beaucoup de questions mais c'était tellement inespéré à force. Je ne pensais pas que ça viendrait un jour. Mais je finis par lâcher un sourire tout de même. T'es sûr de toi ? Que je demande.

Tes yeux qui s’lève au ciel, j’arrête ma blague avant qu’tu commences à n’le prendre mal. « ça va j’plaisante, t’es pas un plan B. » Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures, à c’qui parait. Même s’il y a eu des filles entre deux, t’as jamais été un second choix. C’était juste une façon d’freiner les choses, éviter d’flipper ou d’faire encore plus n’importe quoi pour marquer cette distance entre nous. Le fait est que j’dois arrêter d’me voiler la face, mettre cette distance est inutile, elle n’sert juste qu’à renforcer à chaque fois un peu plus ce qu’il s’passe entre nous. Comprendre que c’est toi que j’veux et personne d’autre. Si j’pense trop à ça, j’suis capable de partir en crise d’angoisse alors que j’ai pris mon traitement avant de partir. Déjà là, j’sens ma respiration qui saccade, les membres qui tremblent quand tu relèves que mes potes n’attendent que ça. « Laisse tomber. » que j’tente de dire avec un sourire, qui cache une grande nervosité. Nervosité qui va s’agrandir encore plus quand tu m’poses un milliard de questions quand j’formule l’idée d’être exclusif. « Oula ! doucement avec tes questions… » Parce que j’ai l’cœur qui tachycarde, la tête qui tourne face à la situation. J’inspire et j’expire quelques fois avant d’reprendre. « J’crois ouai. » Si j’suis sûre ? Pas du tout. J’reste persuadée que tu mérites mieux qu’une nana comme moi. « J’veux juste qu’ça change rien, j’veux pas de niaiseries, de surnoms à la con… à la rigueur tu auras l’droit d’me tenir la main. » que j’dis en riant, cachant toujours mon mal être du moment. J’suis pas à l’aise avec ce genre d’chose alors mes yeux t’crient de m’aider. J’veux toujours le passionnel, les coups d’folie, les moments rassurants. « Plus personnes entre nous. » confirmant l’une de tes questions.

Je sais.. je te fais marcher. Que je réponds en souriant amusé. Mais je suis plutôt content de moi. J'ai réussis à lui faire dire que je ne suis pas un plan B mais bien le plan A. De toute façon je n'y serais allé avec personne d'autre qu'elle. Surtout pas quand j'entends la tournure de notre discussion actuelle. Elle parle de se lancer avec moi, en couple. Et je crois clairement halluciner. Je ne m'y attendais tellement plus. Evidemment que j'en ai envie moi aussi. Je commence vraiment à avoir des sentiments naissants, mais depuis des semaines je prends sur moi, ne me contentant d'être uniquement le seul mec qu'elle voit pour coucher, en sachant qu'elle est bi et qu'elle peut aller vers les femmes. Mais là elle me dit vouloir tenter le coup, essayer. Et même si ça fait très plaisir, que j'en ai vraiment envie, au fond de moi, je me demande si c'est une bonne idée. Elle aime sa liberté, elle aime plaire et son ex, elle a finit par le tromper. Et ça c'est la seule chose que je ne peux pas pardonner. Ouai pardon pour les questions. Que je dis en souriant amusé alors que je lui demande quand même si elle est sûre d'elle. Je ne veux pas qu'elle regrette dans deux jours, et qu'elle me quitte ou qu'elle me trompe. Et je sais d'avance que je vais avoir du mal à gérer ma jalousie et le manque de confiance. Ca changera rien et puis les niaiseries j'en fais déjà de temps en temps. Mais ça elle le sait parce que maintenant je la préviens que je vais en faire pour que ça passe avec humour. C'est tout ce que je veux... plus personne entre nous, juste moi. Parce que autant moi je voyais personne, autant je suis pas sûr que ça soit son cas. Je ne sais pas comment ça va se passer, si ça va marcher entre nous deux. Seul le temps nous le dira j'ai envie de dire. Ca c'est un bal réussis. Que je dis en souriant amusé.